Guy de Lussigny - Manager de Transition
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96 % d’efficacité : les nanospikes, l’arme fatale contre les virus ?

Une équipe de l’Institut Royal de Technologie de Melbourne (RMIT) en Australie a travaillé pendant deux ans à la confection d’un matériau révolutionnaire. Celui-ci est destiné à sécuriser laboratoires, hôpitaux et autres environnements sensibles où l’asepsie est primordiale. Au premier regard, ce nanomatériau apparaît comme un miroir noir complètement plat ; à l’échelle microscopique, il se révèle être une surface mortelle pour les agents pathogènes.

Les résultats de leur travail ont été publiés dans une étude parue dans la revue ACS Nano de l’American Chemical Society en décembre 2023.

Une conception inspirée par la nature

Pour concevoir ce matériau d’un nouveau genre, les chercheurs se sont inspirés de la composition structurelle des ailes de certains insectes, dont les cigales et les libellules. Les surfaces de celles-ci, lorsqu’on les regarde de plus près, présentent des nanostructures naturelles. Les nanostructures sont des « objets de taille nanométrique (trous, plots, pistes…) souvent disposés sous forme de réseaux périodiques » selon la définition de Techniques de l’ingénieur.

Elles protègent ces insectes en agissant comme de véritables lames au niveau microscopique, capables de percer et de détruire des agents pathogènes : spores fongiques, cellules bactériennes, etc.

En s’inspirant de cette structure, les chercheurs ont développé une surface de silicium, recouverte de nanospikes, des pointes très fines et acérées comme des rasoirs pouvant cibler et neutraliser complètement les virus. Cette surface s’avère être très efficace, notamment contre les cellules du virus hPIV-3, un pathogène responsable de maladies respiratoires telles que la pneumonie, le croup et la bronchite. Elle arrive à détruire 96 % de ces cellules, en perforant leur enveloppe virale et en bloquant ainsi leur reproduction.

Si leur matériau est produit à grande échelle, il pourrait réduire la dépendance des méthodes de stérilisation aux désinfectants chimiques.

Une fabrication assez complexe

On l’imagine bien, concevoir cette surface recouverte de nanospikes n’est pas à la portée de tous et son processus de confection est plutôt compliqué. Afin d’arriver à ce résultat, les chercheurs ont soumis une plaquette de silicium à un bombardement ionique. Un procédé qui s’est déroulé au Melbourne Center for Nanofabrication et qui a permis a cette plaquette de se doter de cette structure si particulière.

Le bombardement a permis de créer d’innombrables pointes, les nanospikes, épaisses d’environ 2 nanomètres et de 290 nanomètres de haut. Elles sont environ 30 000 fois plus fines qu’un cheveu humain. Comme on peut le voir sur la capture ci-dessous, on voit clairement les virus embrochés sur les pointes.

Nanospikes
© RMIT

Samson Mah, doctorant et premier auteur de l’étude, a expliqué : « Intégrer cette technologie de pointe dans des environnements à haut risque tels que les laboratoires ou les établissements de santé, où l’exposition à des matériaux biologiques dangereux est une préoccupation, pourrait considérablement renforcer les mesures de confinement contre les maladies infectieuses ». Cela créerait, selon lui, « des environnements plus sûrs pour les chercheurs, les professionnels de santé et les patients ».

Vers une diminution de l’usage des désinfectants chimiques ?

Comme écrit plus haut, tout l’intérêt d’un tel matériau réside dans sa capacité à éliminer les pathogènes par action mécanique et non chimique. À force d’un usage intensif de désinfectants chimiques dans certains milieux, médicaux notamment, il existe de plus en plus de bactéries et de virus entièrement résistants à ces produits.

Ces agents, surnommés superbugs, font l’objet d’une préoccupation grandissante tant la menace qu’ils représentent à l’échelle mondiale est importante. À cause d’eux, certaines infections deviennent de plus en plus difficiles à traiter et les antibiotiques et antiviraux existants sont parfois insuffisants. Les nanospikes pourraient jouer un rôle fondamental dans la réduction de cette menace.

On pourrait imaginer ce matériau appliqué dans divers dispositifs médicaux : textiles, murs, sols ou systèmes de filtration de l’air. On ne le sait pas encore, mais ces nanospikes pourrait être également efficaces contre une gamme plus large d’agents pathogènes, y compris les bactéries et les champignons.

L’approche des scientifiques du RMIT, combinant biomimétique avec des technologies de fabrication de pointe, s’est avéré payante. Elle pourrait très bien marquer un tournant dans le domaine de la prévention des infections, surtout lorsqu’on sait que nous connaîtrons certainement à l’avenir des pandémies bien plus virulentes que ne l’a été celle de la COVID-19.

  • Une équipe du RMIT en Australie ont mis au point un matériau révolutionnaire.
  • Inspiré des insectes, ce matériau est recouvert de nanospikes permettant d’éliminer mécaniquement les virus avec une très grande efficacité.
  • Son usage pourrait réduire notre dépendance aux désinfectants chimiques.

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TousAntiCovid
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Que refermait cette capsule temporelle de 117 ans qui vient d’être ouverte ?

Quels objets se cachaient donc dans cette boîte ? Des artefacts historiques ? Un message de nos ancêtres à notre destination ? Des données scientifiques ? Eh bien rien de tout ça, même si ce petit contenant comporte un intérêt scientifique certain. C’est une boîte de lait en poudre, vieille donc de 117 ans qui a été conservée et retrouvée dans les glaces de l’Antarctique. Alors qu’on parle souvent d’alimentation du futur avec, tour à tour, des aliments imprimés en 3D ou encore du riz augmenté en protéines, cette fois, les scientifiques ont pu disposer d’une fenêtre grande ouverte sur les méthodes de production alimentaire passée. Cela peut sembler dérisoire, mais cette relique est un témoignage précieux de la technologie et des habitudes alimentaires d’une époque révolue.

La redécouverte d’un héritage culinaire

Tout commence en 1907, lorsque Sir Ernest Shackleton est en pleins préparatifs de son long et périlleux voyage vers le pôle Sud. Pour sustenter son équipage le long du voyage, il sélectionne la marque néo-zélandaise Defiance pour leur fournir du lait en poudre. Le 31 décembre 1907, leur bateau quitte le port de Lyttelton, un port situé près de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. L’expédition Nimrod avec Shackleton à sa tête débute, avec pour objectif d’être les premiers à atteindre le pôle Sud.

Leur navire, le Nimrod, est chargé de provisions essentielles, dont 1 000 livres de lait en poudre, 192 livres de beurre et deux caisses de fromage. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu, et les conditions extrêmes les ont contraints à abandonner leurs victuailles au camp de base, dont la fameuse boîte de lait en poudre de Defiance.

Ce vestige de leur long périple a été retrouvé un siècle plus tard grâce aux efforts de l’Antarctic Heritage Trust lors d’un projet de restauration. Cette simple boîte de lait est un témoin des défis logistiques que devaient affronter les explorateurs polaires du XXᵉ siècle, et donc un réel objet de curiosité scientifique.

Analyse et comparaison avec le lait moderne

Skelte G. Anema, co-auteur de l’étude en question et chimiste au Fonterra Research and Development Centre, souligne l’importance de cette découverte : « Le lait déshydraté de Shackleton est probablement l’échantillon le mieux préservé fabriqué pendant les années pionnières de la production commerciale de lait en poudre ».

Les analyses chimiques ont montré que ce vieil échantillon et des échantillons contemporains de lait en poudre, lorsqu’on les comparait, montraient des similitudes assez frappantes dans leur composition. Principalement dans leurs composants nutritifs essentiels : acides gras, phospholipides et protéines. Malgré toutes nos avancées technologiques et les mutations de nos pratiques agricoles lors du siècle dernier, la composition fondamentale du lait en poudre n’a pas tant évoluée.

Cela peut être dû à la nature intrinsèque du lait lui-même, dont certaines qualités essentielles sont très stables malgré les processus de déshydratation. Que ce soit la technique du séchage par rouleaux (utilisée au début du XXᵉ siècle) ou les techniques que nous utilisons actuellement, comme le séchage par pulvérisation. L’excellente conservation de l’échantillon de l’expédition Nimrod prouve que cette méthode de conservation alimentaire est très efficace.

Les différences notables

Même si la composition primordiale du lait était relativement inchangée, l’échantillon différait tout de même par sa qualité et sa sécurité alimentaire.

La distinction la plus importante étant la présence accrue de composés aromatiques, qui s’explique par l’oxydation de l’échantillon. Ces composés peuvent altérer la saveur et le goût du lait, ce qui jouerait certainement sur son appétibilité. L’échantillon en question n’aurait probablement pas un goût très plaisant. Les techniques modernes de production et de conservation ont largement évolué afin de prévenir tout processus d’oxydation en réduisant l’exposition des aliments à l’oxygène.

Le lait de Shackleton contenait également des niveaux bien plus élevés de fer, de plomb ou d’étain, sûrement issus des matériaux de conservation utilisés comme les boîtes en étain. Ces substances, en trop grandes doses, sont toxiques pour l’organisme. Aujourd’hui, l’acier inoxydable est devenu une norme dans la conservation de certains aliments, améliorant ainsi la sécurité et la qualité des produits.

Cette petite boîte de lait avait donc beaucoup à nous apprendre. Certes, les progrès technologiques ont remarquablement fait évoluer notre manière de consommer les aliments, mais les techniques de conservation du siècle dernier n’avaient pas à rougir. Est-ce que ce lait en poudre, si bien conservé, aura permis à Shackleton et à son équipage de poser leurs pieds sur le pôle Sud ? Malheureusement non. Après 73 jours de randonnée et 3 000 km, l’équipe de l’expédition s’arrêtera à 157 km de son objectif, avec un équipage épuisé par les conditions météo. En revanche, elle fut la première expédition à atteindre un point record au sud. Shackleton, par une lettre adressée à sa femme, lui écrira : « J’ai pensé que vous préféreriez un âne vivant à un lion mort ».

  • Une boîte de lait en poudre de 117 ans issu de l’expédition Nimrod a été retrouvée et ouverte pour analyse.
  • L’échantillon, d’un point de vue nutritionnel, était assez similaire avec le lait en poudre actuel.
  • En revanche, celui-ci contenait des substances dues à l’oxydation ainsi que plusieurs métaux lourds.

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Heat 2 : Michael Mann se confie sur la suite du film mythique

En octobre dernier, les fans de Heat apprenaient une excellente nouvelle. Une suite du premier volet est en effet prévue et c’est Michael Mann qui s’en occupe. Cette dernière sera inspirée du roman qu’a sorti le cinéaste en collaboration avec Meg Gardiner.

Nous restions depuis sans nouvelles, mais le réalisateur a de nouveau pris la parole à l’occasion d’un entretien accordé à France Culture. Il a confirmé que ce long-métrage était déjà entré dans sa phase de pré-production et il précise que ce sera “très clairement” son prochain film.

De quoi ça va parler ?

Pour appréhender le synopsis de ce long-métrage, on peut se reporter à un résumé du roman déjà publié :

Cette nouvelle histoire mène aux événements du film et va au-delà, avec de nouveaux personnages des deux côtés de la loi, de nouveaux braquages de haut vol et des séquences d’action cinématographiques à couper le souffle. Des rues de Los Angeles au sanctuaire des syndicats du crime taïwanais rivaux au Paraguay, en passant par une vaste opération de blanchiment d’argent d’un cartel de la drogue juste de l’autre côté de la frontière au Mexique, Heat 2 met en lumière les dangereux rouages des organisations criminelles internationales et des agents qui les poursuivent, tout en brossant un portrait complet des hommes et des femmes qui habitent ces deux mondes.

Quel casting pour Heat 2 ?

Ici, il ne s’agit encore de spéculations qui n’ont pas encore été officiellement confirmées. On sait toutefois que Michael Mann lui même souhaiterait recruter Adam Driver qu’il a dirigé sur le film Ferrari. Il pourrait incarner Neil McCauley, le personnage de gangster joué par Robert De Niro dans le premier volet. Une rumeur tenace cite également le nom de Timothée Chalamet. Un choix qui aurait de l’allure tant ce dernier monte en puissance sur la lancée de ses rôles dans Wonka et Dune.

On attendra bien sûr d’en savoir plus sur ce projet avant de crier victoire, mais l’ambition est bien là. Que pensez-vous de cette initiative désormais bien avancée ? Dites-le-nous dans les commentaires.

Ce qu’il faut retenir :

  • Michael Mann a confirmé que Heat 2 est entré dans sa phase de pré-production et qu’il s’agira de son prochain film
  • Cette suite dispose déjà de son histoire proposée dans un récent roman
  • Les noms d’Adam Driver et Timothée Chalamet sont évoqués au casting sans confirmation à ce jour

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Le DPE comment ça marche ? On répond à toutes vos interrogations

Le DPE est un sujet brûlant dans le monde de l’immobilier, et surtout de la location. Vous avez surement entendu l’acronyme DPE lancé aux détours de conversations quand vous étiez en pleine recharge de logement. Nous allons vous expliquer ici contrairement pourquoi c’est une unité de mesure particulièrement capitale.

Le DPE, qu’est-ce que c’est ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un outil de mesure qui évalue la performance énergétique d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. Il vise à informer les propriétaires, les locataires et les acheteurs sur la consommation énergétique du logement ainsi que sur son impact environnemental en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

Le DPE fournit des informations sur la quantité d’énergie consommée par le bien immobilier pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la climatisation, et tous les autres systèmes permettant ainsi que chauffer ou de refroidir le logement. Il classe également le logement en fonction de sa performance énergétique sur une échelle allant de A (très économe en énergie) à G (très énergivore), sachant que les logements classés F ou G sont appelés “passoires thermiques” pour leur inefficacité à la gestion optimisée de l’énergie.

Quels critères sont pris en compte pour la réalisation du DPE ?

Pour obtenir la note d’un logement selon le DPE, sont pris en compte les critères tels que :

  • La quantité d’énergie consommée exprimée en kWh/m²/an
  • Les émissions de gaz à effet de serre
  • La surface habitable du logement
  • La présence et la performance de l’isolation thermique telle que l’isolation des murs, mais aussi des fenêtres
  • Le type de chauffage utilisé ainsi que son efficacité et sa consommation énergétique
  • Le système de production d’eau chaude sanitaire et sa consommation
  • La ventilation et plus globalement la présence ou non d’une VMC
  • La présence ainsi que la consommation énergétique d’une climatisation
  • Les éventuels moyens de production d’énergie renouvelable présents dans le logement

Est-ce que le DPE est obligatoire ?

Établir un diagnostic de performance énergétique est obligatoire dans le cas où vous voudriez votre logement, et il est à donner à l’acheteur potentiel au plus tard lors de la signature du compromis de vente. Sache tout de même que beaucoup d’acheteurs voudront connaître cette information capitale avant toute chose, et il est donc de bon ton de réaliser celui-ci le plus tôt possible afin de l’intégrer à votre annonce immobilière. Ainsi, l’acheteur sera si votre logement est économe, ou s’il nécessite des travaux de remise à niveau énergétique.

Cela est également obligatoire pour chaque propriétaire voulant mettre en location son logement, sachant que certains logements sont justement interdits à la location si le DPE est jugé trop mauvais.

Est-ce que le DPE interdit certains logements à la location ou à la vente ?

Credit Immobilier
© Unsplash / Maria Ziegler

Afin de mettre à mal les marchands de sommeil et autres propriétaires qui logerait des locataires dans un logement décent, la loi “Climat et Résilience” établie désormais qu’il est interdit pour les propriétaires d’augmenter le loyer des logements ayant la note F ou G. De plus, le ministre de la Transition énergétique Christophe Béchu a récemment annoncé qu’à défaut d’avoir un logement de moins de 40 m2, les logements ayant un DPE calculé à F ou G seront interdits à la location à partir du 1er janvier 2025.

En ce qui concerne les logements en ventes, aucun DPE n’interdit les transactions. De telles mesures ne sont pas prévues pour le gouvernement, étant donné qu’il est toujours possible pour l’acquéreur d’effectuer des travaux de rénovation sur les passoires thermiques.

Combien de temps le DPE d’un logement reste valable ?

Si le DPE de votre logement a été réalisé après le 1er juillet 2021, il reste valable pendant 10 ans suite à la date de réalisation. Si celui-ci a été réalisé avant, plusieurs critères ont évolué depuis, et il est donc nécessaire de réaliser un nouveau diagnostic en cas de vente ou de locations de votre bien immobilier.

Combien ça coûte ?

En moyenne, il faut compter entre 100 et 250 euros pour faire réaliser un DPE à une entreprise spécialisée. Il faudra faire particulièrement attention à celle que vous choisirez, étant donné qu’un acheteur ou un locataire pourrait se retourner contre vous en cas de DPE mensonger. Ainsi, il faudra passer par une société certifiée et de confiance pour réaliser celui-ci.

Comment améliorer le DPE ?

France Renov Logo
© France Renov

Si vous souhaitez améliorer votre DPE, effectuer des travaux de rénovation énergétique est capital. Ainsi vous pourrez probablement profiter des aides de l’état afin de vous faire gagner quelques lettres. Pour cela, les pistes de réflexion à avoir concerne notamment l’isolation thermique des murs, un système de chauffage moins énergivore comme la pompe à chaleur, installer une VMC, le remplacement de fenêtres à l’isolation insuffisante, mais aussi pourquoi ne pas essayer de produire de l’énergie avec l’installation de panneaux photovoltaïques ?

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Voiture, vélo, train : comment les Français se rendent-ils à leur travail ?

Alphabet et IFOP publaient début janvier 2024 les résultats de leur 7e baromètre sur les moyens de déplacements des Français sur leur trajet domicile-travail. Réalisée en septembre 2023, cette enquête menée auprès d’un millier de personnes révèle des tendances, des préférences, mais aussi des défis auxquels les travailleurs français sont confrontés dans leurs déplacements quotidiens.

La voiture règne toujours en maître

Selon le baromètre, 75% des actifs français utilisent toujours une voiture pour leurs trajets domicile-travail. Ce chiffre, stable par rapport à l’année précédente, masque néanmoins une complexité et une diversité dans les choix de mobilité des Français.

La voiture reste le moyen de transport dominant, particulièrement dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants où son utilisation atteint 85%, et dans le quart Nord-Ouest de la France (84%). À l’inverse, dans la région parisienne, seulement 51% des sondés déclarent utiliser un véhicule pour se rendre au travail, soulignant une tendance à la diversification des modes de transport dans les grandes métropoles.

Ce choix de la voiture s’explique, en partie, par le manque d’accès aux alternatives. En effet, 35% des Français qui n’utilisent pas les transports en commun indiquent ne pas y avoir accès près de leur domicile. Parmi ceux qui utilisent une voiture, 90% conduisent un véhicule thermique, 9% seulement ont opté pour une voiture électrique. Malgré cela, 43% des conducteurs de véhicules thermiques se disent prêts à passer à l’électrique.

L’émergence des modes de transport alternatifs

Malgré cette domination de la voiture, l’enquête révèle une augmentation significative de l’utilisation des transports en commun et des modes de transport doux. 21% des sondés utilisent les transports en commun pour leurs déplacements, un choix motivé par des facteurs économiques, de rapidité et écologiques. En région parisienne, ce chiffre s’élève à 49%.

Par ailleurs, 26% des actifs optent pour des modes de déplacement doux, tels que la marche à pied, le vélo ou la trottinette, électrique (ou non). Cette tendance témoigne d’une prise de conscience croissante des enjeux écologiques et de santé. La multimodalité (combiner plusieurs modes de transports) gagne également du terrain, avec 29% des actifs utilisant deux moyens de déplacement ou plus pour se rendre au travail, signe d’une adaptation aux contraintes urbaines et à la recherche d’une plus grande flexibilité.

Les perspectives d’avenir

Le rapport souligne également que 29% des actifs estiment que leurs trajets quotidiens impactent négativement leur qualité de vie et leurs conditions de travail. La perte de temps, la sur-fréquentation, le manque de ponctualité et le risque d’accidents figurent parmi les principaux désagréments cités. Ces problématiques soulèvent des questions importantes sur l’aménagement des villes, l’offre de transport et la nécessité de promouvoir des modes de déplacement plus durables et moins stressants. Mais aussi de développer le télétravail.

Les aspirations des Français pour l’avenir de leurs trajets domicile-travail sont claires : 84% souhaitent au moins une évolution. Ils aspirent à des trajets plus économiques (41%), plus rapides (33%) et plus écologiques (31%).

  • La voiture reste le moyen de transport prédominant pour les trajets domicile-travail en France
  • L’usage des transports en commun et des modes de transport doux est en hausse
  • Les Français aspirent à des trajets domicile-travail plus économiques, rapides et écologiques

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Avatar : cette révélation sur les effets spéciaux du film stupéfait les fans

Ce n’est pas une découverte, mais les deux premiers films Avatar ont été particulièrement innovants en matière d’effets spéciaux. Mais on ne s’attendait toutefois pas à découvrir de nouvelles informations à ce sujet concernant le premier long-métrage sorti en 2009.

Le journaliste John DiLillo a ainsi remarqué que des effets visuels ont été utilisés pour une scène en apparence anodine impliquant du verre. Et notre confrère d’expliquer, visuels à l’appui :

Je suis toujours en train d’apprendre que les choses que je pensais être manifestement physiques dans Avatar étaient en fait des images de synthèse. Tout le VERRE est en images de synthèse !!! Ce film à 15 ans et je l’ai vu une douzaine de fois et je n’avais même pas envisagé cette possibilité.

Avatar n’en finit plus de nous surprendre

Justement, l’utilisation du CGI a sans doute eu un aspect pratique, comme l’explique Fandomwire, notamment en permettant d’éviter les reflets de la caméra et de l’équipe de tournage. De quoi économiser pas mal de temps, et octroyer plus de confort lors de la production.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Avatar est salué pour la qualité de ses effets spéciaux. On se souvient notamment de cette vidéo YouTube postée par les spécialistes du Corridor Crew. Ils faisaient notamment part de leur admiration et ont sont justement revenus sur le travail impressionnant effectué sur l’eau.

Sam Gorski commentait ainsi : « En plus de cela, d’un point de vue visuel et du rendu, je ne sais même pas combien de brevets ils ont faits. Mais j’ai vu apparaître des petites annonces du genre ‘Oh, cool, Weta a obtenu 4 ou 5 nouveaux brevets de simulation d’eau’, pour des cas vraiment uniques comme ce plan. »

Son complice Ian Hubert ajoutait : « Ce que je trouve dingue, c’est la tension superficielle, la façon dont elle entre dans le tissu. Je ne me souviens pas avoir jamais vu une tension de surface aussi complexe et dynamique. Lorsque l’eau s’en va, elle est toujours piégée dans les petits morceaux de tissu. »

Un résultat bluffant que les spectateurs des salles obscures ont d’ailleurs pu apprécier dans des conditions optimales. De quoi donner envie de voir la suite, et notamment Avatar 3 dont la sortie est prévue le 17 décembre 2025 dans les cinémas en France.

Partagez-vous l’enthousiasme des fans pour les effets visuels d’Avatar ? N’hésitez pas à partager votre ressenti dans les commentaires.

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Google Maps : comment localiser un numéro de téléphone gratuitement ?

À l’heure où les téléphones portables sont devenus une extension de notre cerveau, les perdre peut s’avérer être une source de stress considérable. Heureusement, les constructeurs proposent des solutions de localisation, mais pas seulement.

Des applications comme Google Maps proposent aussi des moyens efficaces de retrouver un appareil égaré ou de veiller sur la sécurité d’un proche. On vous explique donc comment utiliser Google Maps pour localiser un numéro de téléphone gratuitement.

Pourquoi localiser un téléphone ?

La sécurité est au cœur des préoccupations de nombreux utilisateurs. Aussi, pouvoir localiser un appareil peut nous sortir de bien des déboires. Qu’il s’agisse d’une situation d’urgence (pour soi ou un proche), d’un vol ou simplement d’un appareil perdu, les raisons de localiser un téléphone ne manquent pas.

Les parents, en particulier, peuvent trouver du réconfort en surveillant l’emplacement de leurs enfants, tandis que d’autres peuvent utiliser cette fonctionnalité pour coordonner des retrouvailles dans des espaces bondés ou veiller sur des personnes âgées. Vous l’aurez compris, les exemples sont nombreux.

Les prérequis de la géolocalisation sur Google Maps

Avant de se lancer dans la localisation d’un appareil, certains prérequis sont indispensables. Tout d’abord, assurez-vous que Google Maps est installé et mis à jour sur le téléphone cible. La confidentialité étant une préoccupation majeure, l’autorisation de l’utilisateur du téléphone est nécessaire pour accéder à sa position.

Cette permission est généralement accordée lors de la première utilisation de l’application, mais il convient de vérifier que la localisation est activée pour Google Maps dans les paramètres de l’appareil. Sur iPhone, cela se fait dans les réglages sous “Confidentialité et sécurité” puis “Service de localisation”. Sur Android, cette option se trouve généralement dans les paramètres sous “Localisation”. Quoi d’autres ? Rien.

Comment localiser un téléphone sur Google Maps ?

Puisque l’accès à la localisation de l’appareil cible est autorisé, vous pouvez le retrouver n’importe où très facilement grâce à Google Maps. Voici la méthode à appliquer :

  1. Partager sa localisation : avant de pouvoir accéder au téléphone cible, l’utilisateur doit d’abord autoriser le partage de sa position en temps réel. En ouvrant l’application et en cliquant sur l’icône de profil, sélectionnez “Partager la position”, choisissez la durée de partage et avec qui. Le destinataire recevra alors un lien pour visualiser la position en temps réel sur Google Maps.
  2. Interpréter les données de localisation : la position de l’appareil est indiquée par un point bleu sur la carte. Pour avoir plus de précisions sur l’emplacement, un simple clic sur ce point révèle des informations détaillées, comme l’adresse actuelle ou la vitesse de déplacement si l’utilisateur est en mouvement.
Tuto Google Maps Localiser Numero
© Presse-citron

Et voilà, le tour est joué !

Limitations et Considérations Éthiques

Si cette méthode peut sortir de bien des situations, elle n’est pas infaillible. Bien que Google Maps soit un outil puissant, sa précision par exemple peut être influencée par des facteurs géographiques ou des signaux faibles.

Par ailleurs, la géolocalisation soulève d’importantes questions de confidentialité. Le consentement de l’utilisateur est primordial et partager sa position sans autorisation peut avoir des conséquences légales. Il est également crucial de réfléchir aux informations révélées par les historiques de localisation et à leur gestion.

Enfin, en cas de perte ou de vol, si l’utilisateur n’a pas autorisé le partage de localisation au préalable, Google Maps ne sera pas d’un grand secours. Il faudra alors se tourner vers les applications de localisation du constructeur.

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Pourquoi Disney enchaîne les fiascos au box-office ?

Disney n’est pas n’importe quelle entreprise à Hollywood. Le géant du divertissement règne en maître avec ses franchises Marvel, Star Wars et de nombreux autres grands noms qui lui permettent de dominer la concurrence depuis des années. Aussi, la multiplication des échecs enregistrés en 2023 au box-office a amené la société à s’interroger.

Dans “What I’m Hearing…”, le journaliste Matt Belloni a récemment expliqué qu’en interne Disney a attribué ses difficultés “à une dilution de l’attention et des ressources” pour les films tout au long de la pandémie.

Dans le détail, en pleine crise sanitaire, la compagnie aurait tenté d’alimenter ses plateformes de streaming Disney+ et Hulu avec autant de contenus possibles. Alors que les créatifs télétravaillaient, ils étaient à flux tendu.

Disney veut produire des films de qualité

Et l’expert de préciser : “Tout le monde allait à cent à l’heure, tout en travaillant la plupart du temps à la maison et loin des collaborateurs créatifs, et la production s’est accélérée bien au-delà de ce que la société était censée fournir. Disney a pris des décisions sans y réfléchir et sans tester les idées correctement, et le contenu en a finalement souffert”.

Et c’est justement ces séries et ces films qui sont progressivement sortis en 2022 et en 2023. Mais aujourd’hui, les choses semblent aller mieux du côté de Disney. Les employés sont de retour au bureau et ont retrouvé une cadence normale où le rush n’est plus totalement de mise :

Aujourd’hui, Bob Iger est de retour et l’entreprise fonctionne selon un rythme et un environnement de travail normaux, ce qui permettra d’améliorer l’intentionnalité et, en fin de compte, de produire de meilleurs films.

De fait, la firme aux grandes oreilles insiste bien dans sa communication sur la nécessité de produire des contenus de meilleure qualité quitte à en sortir moins. S’adressant aux investisseurs, le CEO Bob Iger a d’ailleurs indiqué avoir sacrifié plusieurs projets.

Il pense que le public n’est pas forcément lassé des grandes franchises, mais que les spectateurs veulent de grands longs-métrages : ”Et si vous construisez un grand film, ils viendront et il y a d’innombrables exemples de cela”. Vous pouvez d’ailleurs toujours relire notre article relatant ses propos ici.

Ce qu’il faut retenir :

  • Disney pense avoir identifié la source de ses difficultés au box-office
  • En voulant produire trop de contenus pendant la crise du covid, la qualité globale des films et des séries a diminué
  • En retrouvant des cadences normales et en laissant libre cours à ses créatifs, la société pourrait redresser la barre

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Disney+
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Par : Disney

Science : quand le réchauffement climatique ralentit la rotation de la Terre

Le réchauffement climatique nous projette vers un avenir toujours plus sombre et se manifeste de manière parfois très surprenante. Certains de ses impacts sont aujourd’hui très bien documentés et le consensus scientifique est bien établi à propos de celles-ci. Perturbations du régime des précipitations, augmentation du niveau de la mer, impacts sur la sécurité alimentaire, menace sur les écosystèmes naturels et fonte des glaciers et de la calotte glaciaire. C’est justement ce dernier point qui a des conséquences qu’on ne soupçonnait pas encore.

Une récente étude publiée dans Nature le 27 mars, révèle que la fonte des glaces polaires, en redistribuant la masse de la Terre, entraîne un ralentissement de sa rotation. Cela pourrait paraître anecdotique, mais en réalité, nous calculons le temps qui passe par rapport à cette même rotation, ce qui pourrait nous amener à réévaluer le concept même de temps.

Un phénomène gravitationnel global

Pour Duncan Agnew, géophysicien à l’Institut d’océanographie Scripps et co-auteur de l’étude, le phénomène est d’ampleur inédite : « Voilà encore un nouvel impact du changement climatique qui n’avait jamais été observé auparavant ».

En fondant, d’énormes quantités d’eau migrent depuis les pôles vers l’équateur ; ces quantités sont si importantes que la distribution de la masse terrestre s’en voit complètement chamboulée. La vitesse de rotation de la Terre ainsi que sa gravité sont également affectées par le phénomène.

Un exemple facile pour comprendre comment ce phénomène agit est celui d’une patineuse artistique. Imaginez-la tournoyer sur elle-même, les bras serrés autour de sa tête. Maintenant, imaginez qu’elle baise progressivement les bras tout en les étendant vers l’extérieur : naturellement sa rotation ralentit. En physique, ce phénomène est appelé conservation du moment cinétique. Une propriété qui est à la base du fonctionnement du gyroscope (voire vidéo ci-dessous).

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Pour Kylie Kinne, physicienne océanographe et spécialisée sur les effets des calottes glaciaires sur la circulation d’eau dans les fjords, cette découverte est étonnante : « C’est impressionnant de voir à quel point la fonte des glaces est multifacette […] Nous continuons à découvrir de nouvelles manières dont [la fonte des glaces] change le climat et la planète, cette étude en est la preuve ».

Les implications pour la mesure du temps

Cette redistribution de la masse terrestre pourrait potentiellement nous contraindre à ajuster notre système de mesure du temps, le Temps Universel Coordonné (UTC). Traditionnellement, une seconde intercalaire est ajoutée à l’UTC afin de compenser le ralentissement de la rotation terrestre et maintenir l’alignement du temps civil avec le temps solaire moyen.

Toutefois, avec ce nouveau phénomène, cette méthode d’ajustement temporel pourrait devenir insuffisante. Selon les estimations d’Agnew, ces changements pourraient nous conduire à la nécessité de supprimer une seconde intercalaire d’ici 2028 ou 2029 pour refléter avec davantage de précision la durée du jour terrestre.

En réalité, nous aurions peut-être besoin de soustraire une seconde plutôt que de l’ajouter si nous voulons rester synchronisés avec le temps astronomique ; ce serait une première dans l’histoire de l’UTC, depuis son introduction en janvier 1960. Un événement sans précédent dans l’histoire de la chronométrie moderne et une preuve supplémentaire que les conséquences du changement climatique sont multidimensionnelles.

Au cours des 50 dernières années, nos journées se sont donc légèrement raccourcies, d’environ 0,0025 seconde. Jerry X. Mitrovica, géophysicien à l’Université Harvard, a commenté cette étude : « Malgré nos perceptions en tant qu’humains, la Terre n’est pas une horloge parfaite ». Une affirmation qui illustre parfaitement à quel point la mesure du temps est une affaire complexe, imprévisible et étroitement liée aux variabilités de rotation de notre planète.

Le changement climatique, en plus de bouleverser physiquement notre planète et la vie qui s’y est établie, affecte aussi notre rapport au temps, concept immatériel par excellence. Le phénomène décrit par l’étude va donc au-delà des conséquences écologiques et sociales. Alors que nous tenions la mesure du temps pour acquise, il se trouve qu’elle ne l’était pas vraiment. Peut-être que l’humanité devra, pour le temps qui lui reste, redéfinir plus régulièrement son rapport au temps qu’auparavant.

  • Une étude publiée le 29 mars dans Nature a prouvé que la fonte des glaces redistribuait la masse générale de la Terre.
  • Un phénomène qui modifie la vitesse de rotation de la planète ainsi que sa gravité.
  • Cette découverte pourrait nous mener un jour à redéfinir notre manière de calculer le temps, celui-ci étant fondé sur la rotation planétaire.

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Changement d’heure : on avance ou on recule l’heure ce week-end ?

Le changement d’heure s’invite une nouvelle fois dans nos agendas. Ce week-end, nous passons à l’heure d’été. Mais face à cette échéance, une question persiste dans l’esprit de nombreux Français : va-t-on avancer ou reculer nos montres cette fois-ci ?

Le passage à l’heure d’été, instauré pour la première fois en 1976 suite à un choc pétrolier, vise à optimiser l’utilisation de la lumière naturelle et à réaliser des économies d’énergie. Ce samedi soir, juste avant de plonger dans les bras de Morphée, il faudra donc se souvenir d’un geste important : avancer sa montre d’une heure. Ainsi, à 2 heures du matin, dimanche, il sera en réalité 3 heures.

Bien que ce changement nous “vole” une heure de sommeil, il promet en retour de prolonger nos soirées ensoleillées. Un petit sacrifice pour un grand bénéfice au cœur de nos journées printanières et estivales.

Cette mesure, bien qu’ancrée dans notre mode de vie depuis plusieurs décennies, n’a pas toujours fait l’unanimité. En effet, le but principal de cette initiative était de faire correspondre au mieux les activités humaines avec l’éclairage naturel pour minimiser l’utilisation d’énergie artificielle. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) rapportait en 2010 une économie de 440 GWh d’énergie grâce au changement d’heure de l’année précédente.

Une mesure à double tranchant

Le changement d’heure n’est pas exempt d’effets secondaires. Des spécialistes pointent du doigt les perturbations que ces transitions peuvent causer sur notre horloge biologique interne, affectant le sommeil, le rythme hormonal, et par extension, notre bien-être général. Face à ces considérations, le Parlement européen a adopté en 2019 un projet visant à mettre un terme à cette pratique. Mais les événements mondiaux récents, tels que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, ont mis ce sujet en veille, repoussant toute décision définitive à une date ultérieure.

En dépit des controverses, le changement d’heure demeure une tradition ancrée dans l’agenda de nombreux pays à travers le monde, y compris dans l’ensemble de l’Union européenne, le Canada, les États-Unis, et le Maroc. Ce week-end, en avançant nos montres, nous embrassons non seulement une heure de lumière supplémentaire en soirée mais nous participons aussi, peut-être pour les dernières fois, à un rituel collectif de passage saisonnier.

  • Ce week-end, lors du passage à l’heure d’été, nous avancerons nos montres d’une heure.
  • Instauré pour économiser de l’énergie, ce changement permet de profiter plus longuement de la lumière du jour en soirée.
  • Malgré ses avantages, le changement d’heure est critiqué pour ses impacts sur la santé et pourrait être aboli dans les années à venir

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