C’est un chiffre choc. Selon des estimations datant des six premiers mois de l’année, les bots représentent 48 % de l’ensemble du trafic Internet mondial. S’il existe des programmes permettant juste un fonctionnement normal des services, les bots considérés comme malveillants pèsent quant à eux 30 % de ce trafic.
C’est encore pire pour le troisième trimestre, selon l’évaluation d’Arkose qui affirme que 73 % de l’ensemble du trafic Internet actuel (troisième trimestre 2023) est constitué de bad bots. Ces derniers sont utilisés pour cibler des systèmes numériques, des applications web, ou encore des interfaces de programmation d’applications (API) afin de voler des données, commettre des fraudes, ou procéder à des attaques par déni de service, rapporte Tech Day.
Comment contrer les attaques de bots ?
Les API sont justement des cibles de choix pour ces bots car une bonne partie d’entre elles ne sont pas assez protégées. Par exemple, pirater une API peut permettre d’accéder à des comptes de messagerie et ainsi de procéder à des envois groupés pour mener une attaque par phishing redoutable à grande échelle.
Face à cette menace de plus en plus concrète, nos confrères suggèrent d’utiliser des services WAAP (Web Application and API Protection) et WAF (Web Application Firewall). De quoi vous offrir une défense assez robuste contre les bots malveillants.
De manière plus générale, il est plus que jamais conseillé de disposer de mots de passe très complexes pour déjouer les plans de ces derniers. Il faut aussi veiller à mettre à jour ces logiciels afin de corriger certaines failles potentielles et d’organiser des formations de sensibilisation à la cybersécurité pour ses collaborateurs. L’utilisation de l’authentification multifactorielle est enfin un gage de sûreté supplémentaire qui peut stopper une attaque de bots.
Vers un Internet réservé aux humains ?
Quoi qu’il en soit, ces bots deviennent de plus en plus dangereux, notamment sur la lancée des récents progrès réalisés en matière d’IA générative. On peut craindre d’assister à de gigantesques opérations de manipulations menées sur les réseaux sociaux où une armée de bots tenterait d’influencer les humains dans une direction souhaitée. Mais alors que ces derniers restent assez aujourd’hui assez inefficaces, ils pourraient à terme devenir quasi indétectables.
Ce scénario catastrophe amène certains observateurs à proposer une solution radicale. Beaucoup se demandent en effet si l’on ne pourrait pas imaginer un Internet réservé aux humains pour en finir avec les bots. On ne pourrait y accéder que via une authentification très poussée. Nous n’en sommes certes pas encore là, mais la question pourrait très rapidement se poser si cette tendance se confirme.
En 2023, de nombreux observateurs ont tiré la sonnette d’alarme concernant les films et les séries de super-héros. Leur audience est en berne, tandis que le public regarde ailleurs, et notamment vers de nouvelles franchises renouvelées telles que Barbie ou Super Mario.
DC veut se différencier de Marvel
Casey Bloys, responsable du contenu pour HBO et Max, qui prépare notamment la série dérivée de The Batman, The Penguin, veut quant à lui rester optimiste. Interviewé par nos confrères de Deadline, il souligne ainsi : « Je ne sais pas s’il s’agit nécessairement d’une lassitude à l’égard des films à grand spectacle, mais plutôt d’une uniformisation de la narration ».
Le dirigeant ajoute :
Je pense que la clé, même au sein de DC, est d’essayer de raconter des histoires différentes dans des styles différents, de ne pas essayer de faire le même spectacle encore et encore et encore.
Il cite justement l’exemple de ce que propose DC Comics à l’heure actuelle : « Je dirais que Peacemaker est une série très différente de The Penguin sur le plan du ton. Il n’y a donc pas d’uniformité dans la narration, et je pense que cela aide ».
Même s’il ne nomme jamais son rival, on pourrait voir une allusion à Marvel qui a un peu trop saturé le public de contenus. Quant à Warner Bros, elle semble avoir renoncé à bâtir un univers étendu unique semblable au MCU. Au contraire, Casey Bloys salue le fait « qu’il n’y a pas qu’une seule série d’histoires. Il y a beaucoup d’histoires auxquelles vous pouvez vous référer ».
Et justement, la série Pinguin semble sur de très bons rails. Elle peut notamment s’appuyer sur la présence de Colin Farell dans le rôle principal. Ce dernier semble s’amuser comme un petit fou. Plein d’optimisme, il expliquait ainsi en 2022 : « Sa violence est apparente (…) et sa capacité à l’utiliser comme un outil sont présentes, mais on voit que nous avons tous des points faibles. Chaque personne. Et être capable de trouver cette faille, de creuser autour, ce serait amusant. »
Quant au reste du casting, il est lui aussi de grande qualité. On note ainsi la présence de Cristin Milioti (How I Met Your Mother) qui jouera Sofia Falcone. La participation de John Turturro (Severance) en Carmine Falcone est aussi évoquée. Clancy Brown (The Mandalorian) incarnera quant à lui Salvatore Maroni.
Êtes-vous, comme nous, enthousiastes sur cette série spin-off ? N’hésitez pas à donner votre point de vue dans les commentaires. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez relire notre article dédié à ce projet ici.
À quelques jours de Noël, dans notre exploration des gadgets technologiques incontournables, nous nous penchons aujourd’hui sur l’Insta360 Go 3. Cette caméra miniature, véritable concentré de technologie, est l’une des plus belles surprises de cette année.
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Format de poche
La première chose qui frappe chez l’Insta360 Go 3, c’est son format. Incroyablement compacte, elle s’adapte parfaitement aux usages d’aujourd’hui. Cette petite pilule s’accompagne d’un boîtier en forme de caméra d’action. On la fixe dessus grâce à un système magnétique. Équipée d’un écran rotatif jusqu’à 180°, elle peut convenir aux amateurs de vlogs habitués à avoir un écran retour pendant leurs tournages.
Malin, Insta360 permet aussi de se servir de cet écran comme retour même quand la caméra n’est pas fixée au boîtier. Magique. Le système d’attache magnétique permet d’ailleurs de fixer la caméra sur les surfaces constituées de fer, de nickel, de cobalt ou de gadolinium. Les possibilités sont alors infinies puisque l’on peut fixer la caméra sur des objets de notre environnement.
Pour accompagner sa caméra, Insta360 propose une série d’accessoires. Un stick téléscopique permet de réaliser des vidéos avec une vue de drone, sans drone. Un collier aimanté permet de fixer la caméra au niveau du buste et un petit pied autocollant avec tête rotative à 360° permet de fixer la caméra sur des surfaces non aimantées. Enfin, une fixation à poser sur une casquette permet de filmer à la première personne. Un pur bonheur.
Superbe qualité d’image
Cette taille réduite ne compromet en rien ses capacités : l’Insta360 Go 3 peut filmer jusqu’en 2,7K à 60 im/s, garantissant des images d’une netteté remarquable. Sa technologie de stabilisation permet des prises de vue d’une fluidité exceptionnelle, même en mouvement, faisant d’elle un outil de choix pour les aventuriers urbains ou les sportifs. Il existe en plus trois modes de prise de vue pour s’adapter aux différents usages.
L’accent mis sur l’expérience utilisateur est également un point très important. La caméra se connecte facilement à un smartphone, permettant un transfert et une édition rapides des vidéos via une application dédiée. Cette facilité d’utilisation la rend accessible à tous, des vidéastes professionnels aux amateurs de moments spontanés.
Malgré sa petite taille, l’autonomie de la caméra reste confortable. Elle peut filmer en continu pendant des heures et se recharge rapidement. Que demander de plus ?
Prix de l’Insta360 Go 3
L’Insta360 Go 3 est disponible au prix de 455 euros. Pour ce prix, la caméra est livrée avec le boîtier-écran, le stick télescopique, le collier aimanté, la fixation pour casquette et le pied rotatif autocollant.
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2023 aura été particulièrement riche sur le plan des séries. Alors que les tournages ont été ralentis pendant la pandémie, les géants du divertissement ont rattrapé le temps perdu en nous gratifiant de nombreuses pépites.
Autant le dire d’emblée, il n’a pas été simple d’opérer un choix parmi les très nombreuses excellentes productions que nous avons pu voir. On a néanmoins fini par trancher. Voici nos X séries coups de cœur de l’année.
Succession (Saison 4) sur Prime Video via le Pass Warner
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Je n’ai commencé cette création originale de HBO (diffusée sur le Pass Warner d’Amazon Prime Video en France) que cette année. Grand bien m’en a pris tant que cette production est vraiment de très haut niveau.
Le pitch est très simple à résumer : alors qu’un père à la tête d’un puissant conglomérat médiatique voit sa santé décliner, ses enfants se disputent sa succession. Grandement inspirée de la famille Murdoch, cette histoire fait mouche et parvient à nous tenir en haleine pendant ces 4 saisons, dont la dernière s’est conclue en 2023.
Parmi les points forts de la série, on retient ses acteurs excellents, sa bande-son de haut niveau, mais aussi sa narration impeccable. Il est en effet très rare, tous médias confondus, de voir un scénario passer du registre du drame à la comédie avec une telle habileté.
On éprouve un vrai plaisir (coupable?) à voir ces personnages évoluer au fil du temps pour le meilleur et souvent pour le pire. Ambitieuse, cette série aborde de très nombreuses thématiques contemporaines : rôle des chaînes infos lors des élections, nouvelles technologies vs anciens médias etc.
Cette plongée dans la vie des ultrariches est captivante, drôle, vertigineuse, et parfois dégoutante. On ne ressort d’ailleurs pas indemne du dernier épisode qui conclue cette saga de la meilleure des manières. Tous ceux qui craignaient un final à Game of Thrones en ont d’ailleurs été pour leurs frais.
2023 a été une année incroyable sur le plan des séries. Parmi mes autres coups de cœur, je peux citer Acharnés sur Netflix, passé injustement inaperçu, ou encore The Last of Us (Pass Warner d’Amazon Prime Video).
Silo sur Apple TV+
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Comme Jean-Yves, la dernière saison de Succession figure parmi mes coups de coeur de l’année. Dans l’univers “business”, je me suis aussi laissé séduire par Industry, qui suit le parcours de jeunes diplômés en finance dans les arcanes de la City, à Londres.
Mais mon vrai coup de coeur de 2023 reste Silo, série diffusée sur Apple TV+, adaptation de la saga écrite par Hugh Howey. Le scénario, la réalisation léchée et l’interprétation des acteurs m’ont complètement embarqué. Cette série dystopique fait écho plus que jamais aux dérives de notre société actuelle. Rebecca Ferguson porte à merveille le premier rôle, bien entourée par des comédiens tout aussi convaincants. L’attente de la saison 2 sera longue.
Comme ne pas mentionner Shrinking, série à la fois délurée, mélancolique et comique, portée par un excellent Jason Segel ? Là encore, les seconds rôles sont merveilleux, notamment Harrison Ford irrésistible dans son personnage sarcastique.
Enfin, la saison 2 de Swagger, diffusée aussi sur Apple TV+, raconte l’histoire d’un jeune prodige du basketball qui lutte pour se faire une place en NBA. Plus qu’une série de basketball, Swagger dépeint la place des afro-américains aux Etats-Unis et intègre de vrais évènements survenus Outre-Atlantique. Une pépite qu’Apple va malheureusement déprogrammer.
Strange Planet : drôle de monde sur TV+
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On parle trop rarement des séries animées pour adultes ; pourtant, en 2023, Dan Harmon (co créateur de Rick & Morty et Community) débarque sur Apple TV+ avec l’adaptation d’une BD en ligne sur des extra-terrestres bleus, paradoxalement beaucoup plus terre à terre que les terriens eux-mêmes. Dans ce monde lointain, tout est à prendre au sens littéral. Le café est du “liquide qui fait trembler”, l’alcool du “poison léger”, etc.
Les êtres de ce monde étrange, qui fonctionne finalement à la fois exactement comme notre monde et est en même temps totalement en décalage, expriment leurs réflexion sur la vie et leurs sentiments avec la même littéralité que celle à laquelle les obligent leur société. Une approche qui donne un autre angle, un autre point de vue – souvent rafraîchissant – sur la vie. Dans l’ensemble la série est moins “intellectuelle” et intense en humour que Rick and Morty.
Mais il s’agit clairement d’une série animée pour adultes, et qui plaira surtout à ceux qui ont déjà fait l’expérience d’un choc culturel avec des pays pourtant culturellement proches comme les États-Unis, l’Allemagne, ou encore les Pays-Bas. Il y a en effet fort à parier que vous y trouverez de nombreux parallèles, qui susciteront quelques tranches de fous-rires, toujours avec beaucoup de bienveillance…
La série est disponible depuis août 2023 sur Apple TV+. On vous recommande si vous comprenez bien la langue de Shakespeare de plutôt opter pour la version originale, nettement plus juste dans son humour à notre avis.
Extraordinary sur Disney+
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Cette année, les fans de séries ont été gâtés. Il y a eu de nombreuses sorties remarquables qui ont ponctué 2023 et parmi elles, certaines se sont glissées un peu plus discrètement dans le catalogue des plateformes de streaming. C’est le cas d’Extraordinary sur Disney+. J’ai lancé cette série dont j’avais entendu parler sur les réseaux sociaux un peu par dépit, après avoir arrêté le visionnage d’un film franchement pas génial. Et là, c’est le miracle : ma soirée est sauvée. Hilarante, Extraordinary apporte une bouffée d’air frais qui fait un bien fou.
Dans un monde où tout le monde se retrouve doté de super-pouvoirs lors de ses 18 ans, Jen (25 ans) n’y a pas eu droit. Bizarre, étrange… La jeune femme se retrouve un peu en marge de la société, éternelle ratée qui cumule les situations cocasses voire honteuses. Mais Jen est bien décidée à trouver son pouvoir. Dans sa quête désespérée et loufoque, la jeune femme peut compter sur ses colocataires qui sont, on peut le dire, de véritables bras cassés (mais très attachants !).
Huit épisodes d’une trentaine de minutes composent la première saison d’Extraordinary. Autant vous dire que c’est du petit lait et que la série se binge-watch avec un plaisir non dissimulé. Derrière des situations comiques et saugrenues qui ont le don de provoquer notre hilarité, une sensibilité et une profondeur émergent de Extraordinary. Avec des personnages touchants et une quête personnelle dans laquelle bon nombre de spectateurs peuvent se retrouver, la série venue tout droit du Royaume-Uni est assurément mon coup de cœur de l’année. C’est à découvrir sur Disney+ dès maintenant.
La Reine Charlotte : Un chapitre Bridgerton sur Netflix
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En attendant la saison 3 de la très populaire série La Chronique des Bridgerton, Netflix nous a proposé un détour dans le passé de l’emblématique Reine Charlotte. Et quel détour ! La Reine Charlotte : Un chapitre Bridgerton a su faire fondre mon cœur tout guimauve. Véritable plus-value pour l’univers de la série, ce spin-off nous emmène à la rencontre de la jeune Charlotte alors qu’elle doit épouser le roi d’Angleterre. Une chose est certaine : elle n’en a vraiment pas envie.
Le spin-off de La Chronique des Bridgerton nous livre une histoire d’amour passionnante, l’idylle de Charlotte et de George étant plus émouvante que celle de Daphné et du Duc ou encore de celle d’Anthony et de Kate. Mais le véritable atout de La Reine Charlotte, c’est une dimension politique plus importante que dans la série principale. Effectivement, l’arrivée de Charlotte aux côtés du roi d’Angleterre fait bouger les choses pour de nombreux sujets racisés. Encore faut-il que la jeune femme réussisse à assurer sa position et son rang. Ajoutez à cela des décors sublimes, des costumes somptueux ainsi qu’une bande-son vibrante et le tour est joué. Bravo Netflix.
Alors que l’on pensait son année 2023 clôturée, Samsung a annoncé l’arrivée du Galaxy S23 FE (pour Fan Edition) dès le 8 décembre. Comme pour les précédentes générations, le constructeur conserve les ingrédients essentiels du Galaxy S23 et se débarrasse du superflu pour proposer un smartphone haut de gamme à prix contenu.
À 699 euros, le Galaxy S23 FE est-il pour autant une bonne affaire alors que le prix du Galaxy S23 a chuté depuis son lancement ? Réponse après quelques jours de test.
Le Galaxy S23 FE est disponible depuis le 8 décembre 2023. Il se décline en six couleurs : noir, vert d’eau (notre modèle de test), crème et bleu et orange en exclusivité sur Samsung.com.
Le Galaxy S23 FE est proposé en deux versions : 8/128 Go à 699 euros (60 euros de moins que le Galaxy S21 FE à sa sortie) et 8/256 Go à 759 euros (même prix que le S21 FE 128 Go à sa sortie).
Jusqu’au 16 janvier 2024, Samsung offre une paire d’écouteurs Galaxy Buds FE d’une valeur de 99 euros pour tout achat d’un Galaxy S23 FE.
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Si Samsung a pris l’habitude de rogner sur les matériaux des précédents FE, le Galaxy S23 FE se veut nettement plus premium. Fini le plastique, cette génération jouit de la même qualité de fabrication que les modèles premium.
Samsung ne se débarrasse pas complètement du plastique (il en reste un peu) mais le cadre est désormais en verre recyclé (protégé par un verre Gorilla 5 de Corning) et le châssis en aluminium recyclé.
Pas question de réitérer les propos un poil exagérés sur son engagement écologique. Samsung dit faire son maximum pour continuer à intégrer des matériaux plus écoresponsables afin de « continuer à avancer dans la bonne direction ». Dont acte.
Le Galaxy S23 FE hérite aussi des lignes du Galaxy S23. Son design se veut donc minimaliste avec des arêtes droites et des coins arrondis. Les trois optiques du module photo sortent directement du châssis, sans artifice. Simple, efficace, le design du Galaxy S23 FE respire le haut de gamme. Il est en prime certifié IP68.
Seul petit regret : les bordures sont un peu épaisses ce qui rend le téléphone un peu plus difficile à prendre en main qu’un S23. Il est aussi légèrement plus lourd et plus encombrant, ce qui en fait plutôt une version plus abordable du S23+ que du S23.
Malgré ces petits défauts, le Galaxy S23 FE reflète la volonté de Samsung de monter en gamme l’ensemble de ses produits. Jamais un FE n’a été conçu avec une telle attention aux détails. Un très bel écrin pour un smartphone qui n’a pas à complexer face aux modèles vendus 1 000 euros et plus.
Sans grande surprise, l’écran du Galaxy S23 FE est sublime. D’une diagonale de 6,4’’, il repose sur une dalle Dynamic AMOLED 2X Full HD+ très proche de celle du Galaxy S23. Seule différence notable : sa fréquence de rafraîchissement oscille entre 60 et 120 Hz et non entre 1 et 120 Hz.
Concrètement, cela ne change pas énormément la qualité d’affichage mais l’absence de technologie LTPO a une incidence sur l’autonomie (nous y reviendrons).
L’écran du Galaxy S23 FE se distingue aussi par son excellente luminosité (jusqu’à 1 450 lits), ses contrastes marqués et sa colorimétrie parfaitement calibrée. Il répond donc aussi bien à l’utilisateur lambda qu’aux joueurs ou amateurs de vidéos.
Pour la partie photographique, Samsung reprend la même configuration que le Galaxy S22. Au programme :
un capteur principal de 50 MP avec objectif grand-angle (f/1,8)
un capteur de 12 MP avec objectif ultra grand-angle (f/2,2)
un téléobjectif 3x (f/2,2) avec capteur de 8 MP
Puisqu’il est équipé de la même puce que le S22, le traitement numérique de l’image sur le S23 FE est lui aussi identique. L’appareil photo du Galaxy S23 FE reprend toutes les qualités et défauts du Galaxy S22.
Le capteur principal est excellent de jour comme de nuit avec beaucoup de détails, un traitement des couleurs plus naturel (même si Samsung a encore tendance à saturer un peu en basse lumière) et une bonne gestion des environnements sombres.
Le S23 FE se montre aussi très convaincant dans l’exercice du portrait. L’ultra grand-angle perd logiquement en détails, notamment de nuit, mais rien qui ne puisse freiner notre enthousiasme.
Le téléobjectif se montre aussi redoutable avec un zoom optique 3x irréprochable. Le zoom 10x est bluffant et le zoom numérique 30x reste convaincant de jour malgré une perte évidente de piqué. Dans cet exercice, et pour ce prix, le S23 FE surclasse la concurrence.
Finalement, seul le mode macro nous laisse sur notre faim. On lui pardonne volonté cette faiblesse qu’une mise à jour pourrait en plus corriger.
Avec sa batterie de 3 900 mAh, le Galaxy S23 FE n’est pas vraiment un smartphone endurant. Samsung en est conscient et ne promet qu’une journée d’utilisation avant de passer par la case recharge. Une estimation un peu juste pour un smartphone dit premium.
Comme nous l’évoquions précédemment, cette autonomie tout juste correcte est due à l’intégration d’une dalle dépourvue de technologie LTPO. Pour gagner quelques points de vie, vous pouvez opter pour un affichage standard (60 Hz) mais devrez accepter une baisse de fluidité.
Cette autonomie trop juste aurait pu être compensée par une charge rapide. Si Samsung communique bien sur ce terme, la vitesse de recharge du Galaxy S23 FE est loin d’être spectaculaire.
La puissance de charge maximale supportée est limitée à 25W, ce qui permet une charge complète en 1h30. Comptez 40 minutes environ pour une charge à 50%. On a vu beaucoup mieux.
Alors que l’ensemble de la gamme S23 embarque un processeur Snapdragon 8 Gen 2, Samsung équipe son S23 FE d’une puce Exynos 2200 maison, la même que les Galaxy S22 l’année dernière.
Un choix malin et économique permettant à Samsung de faire baisser la facture finale tout en conservant un haut niveau de performances.
L’Exynos 2200 se montre en effet efficace pour tous les usages du quotidien et même plus. La retouche photo, les petits montages vidéo ou encore le jeu ne lui font pas peur.
Toutefois, le Galaxy S23 FE montre quelques signes de fatigue dans certains scénarios. Avec les jeux les plus exigeants (Genshin Impact, Call of Duty Mobile) ou mal optimisés, vous devrez choisir entre fluidité et graphismes élevés, le téléphone ne parvenant pas à rester stable avec tous les curseurs poussés au maximum. Le constat est le même avec certaines applications nécessitant beaucoup de ressources.
Dans ces situations, le Galaxy S23 FE a aussi tendance à monter en température, comme le faisait le Galaxy S22 à sa sortie. Les sessions de jeu longues peuvent donc vite devenir désagréables, à moins d’utiliser une manette du type Backbone.
La bonne nouvelle, c’est que Samsung aura tout le loisir de mettre à jour ce Galaxy S23 FE pour corriger ces problèmes. Livré avec Android 14 et sa surcouche One UI 6.0, il recevra les mises à jour majeures pendant 4 ans et les mises à jours de sécurité pendant 5 ans. Soit une date de péremption prévue pour 2028. Plutôt pas mal au regard de son prix.
Galaxy S23 FE au meilleur prixPrix de base : 699 €
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Notre avis sur le Galaxy S23 FE
Le Galaxy S23 FE est victime du même syndrome que ses prédécesseurs. Techniquement, la proposition de Samsung semble intéressante puisque le S23 FE reprend les atouts essentiels du Galaxy S23 pour un prix plus abordable.
En vous l’offrant, vous vous assurez donc d’utiliser un téléphone élégant, équipé d’un magnifique écran, doué en photographie et capable d’assurer en toute circonstance. Si l’on déplore son autonomie faiblarde, sa recharge lente et sa tendance à chauffer en utilisation intensive, son prix contenu en fait un smartphone à l’excellent rapport qualité-prix.
Néanmoins, impossible à ce jour de vous recommander le S23 FE les yeux fermés. En effet, pour une centaine d’euros de plus (voire moins avec les promotions de fin d’année) vous pouvez vous offrir le Galaxy S23, plus convaincant à tous égards.
Le Galaxy S23 FE sera vraiment intéressant d’ici quelques semaines (ou mois) lorsque Samsung lui appliquera des tarifs promotionnels. Pour le moment, si vous en avez les moyens, tournez-vous plutôt vers un Galaxy S23.
Galaxy S23 FE
699 €
Design et écran
9.5/10
Performances et interface
7.0/10
Autonomie et recharge
6.0/10
Qualité photo et vidéo
9.0/10
Rapport qualité-prix
7.0/10
On aime
Design premium
Magnifique écran AMOLED
Très bon appareil photo
On aime moins
Autonomie moyenne
Recharge lente
Performances un peu justes pour les usages gourmands
Le prix de base de la Tesla Model 3 est aujourd’hui fixé à pas moins de 42 990 euros, en baisse depuis cet été. Sachez toutefois qu’il s’agit du modèle le plus abordable de ce constructeur.
Un modèle doté d’une plus grande autonomie (629 km au lieu de 512 km) et avec le 0 à 100 km/h plus rapide est toutefois facturé plus cher. Pour passer ici de 6,1 secondes à 4,4 secondes, il vous faudra ainsi débourser 50 990 euros.
Ces tarifs comprennent la TVA. Plusieurs options sont proposées pour personnaliser le véhicule. Changer la couleur revient par exemple à 1 300 euros ou 2 000 euros, selon la teinte choisie. Des jantes plus imposantes de dix-neuf pouces sont également proposées, moyennant 1 190 euros supplémentaires mais avec une autonomie moindre.
Tesla Model S
La Tesla Model S revient à 94 990 euros pour le modèle de base avec la transmission intégrale “Dual Motor”. Comptez par contre 109 990 euros pour le modèle Model S Plaid avec transmission intégrale “Tri Motor”. La Tesla Model S Plaid est annoncée comme plus rapide, avec une vitesse de pointe de 322 km/h contre 250 km/h seulement pour la Tesla Model S classique. En revanche, l’autonomie est en berne et se limite à 600 km contre 634 km pour la Model S classique.
SUV / crossover
Tesla Model Y
Le crossover Tesla Model Y, avec plus de 2 100 litres de capacité de changement, est disponible en France métropolitaine pour 45 990 euros en configuration de base. Comptez 52 990 euros pour faire passer l’autonomie de 455 à 533 km, et 59 990 euros si vous souhaitez accéder au modèle “Performance”. Ce dernier est plus rapide que la Model Y traditionnelle.
Model X
La Tesla Model X, SUV aux portes papillons, est vendue pour 101 990 euros sur le site officiel du fabricant. Comptez 116 990 euros pour la version avec transmission intégrale “Tri Motor”.
Tesla Cybertruck
Le prix en euros du pick-up Cybertruck n’est pas encore connu pour le moment.
On sait cependant qu’aux États-Unis, il suffit de payer 60 990 dollars pour s’offrir le modèle de base. Soit plus de 50 000 euros, au taux de change actuel. Les versions AWD et Cyberbeast, plus puissantes, sont respectivement proposées aux prix de 79 990 dollars et de 99 990 dollars.
Des options de financement sont disponibles
Sur le site officiel de Tesla, on constate que plusieurs options de financement sont possibles pour les Model 3, Model S, Model X et Model Y.
L’une des plus populaires est probablement l’offre LOA, autrement dit la location avec option d’achat.
À titre d’exemple, si vous souhaitez aujourd’hui vous offrir la Tesla Model S Plaid de cette manière, vous pourrez vous acquitter de “seulement” 1 095,57 euros par mois pendant soixante mois et avec un apport initial de 15 000 euros. Vous devrez, pour profiter de cet échelonnement de paiement, choisir aussi un kilométrage annuel de 10 000 kilomètres. Plus ce nombre grimpe, puis le tarif mensuel dont vous devrez vous acquitter sera cher.
En 2022, l’annonce d’un retour de True Detective a quelque peu surpris les observateurs. La série policière de HBO va donc faire son retour dès le 14 janvier 2024 avec l’oscarisée Jodie Foster dans le rôle-titre. À ses côtés, nous aurons le plaisir de retrouver Kali Reis, une boxeuse professionnelle qui incarnera son binôme pour l’enquête.
De quoi va parler la série ?
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HBO nous a déjà fourni un synopsis officiel de ce nouveau volet :
Lorsque la longue nuit d’hiver tombe sur Ennis, en Alaska, les huit hommes qui gèrent la station de recherche arctique Tsalal disparaissent sans laisser de traces. Pour résoudre l’affaire, les détectives Liz Danvers (Foster) et Evangeline Navarro (Reis) devront affronter les ténèbres qu’elles portent en elles, et creuser les vérités hantées qui se trouvent enfouies sous la glace éternelle.
Pour le reste, on ne sait pas grand-chose de l’histoire, mais d’après Vanity Fair, elle semble s’inspirer d’un fait réel survenu en 1959 en URSS où neuf randonneurs de haut niveau ont été retrouvés morts de manière inexplicable. De nombreuses théories ont alors été citées : espionnage, et même des monstres surnaturels.
Pourquoi on peut y croire ?
Le premier trailer nous laisse d’ailleurs entrevoir une ambiance nordique avec ses étendues enneigées, et de premiers éléments de l’enquête. L’atmosphère promet aussi d’être sombre et l’on sait que dans certaines régions d’Alaska, la nuit peut durer plusieurs jours (voire plus) en hiver. L’intrigue peut donc nous laisser augurer d’une traque au long cours d’un tueur en série en reprenant l’ADN des trois premières saisons. De quoi ravir les amateurs du genre.
Ces premières images montrent aussi un climat très tendu entre les deux enquêtrices, et Evangeline Navarro assène même à sa coéquipière : “Vous pensez que je veux travailler avec vous ? Regardez dans le miroir. Personne ne peut vous supporter.” On se souvient d’ailleurs que les relations entre Woody Harrelson et Matthew McConaughey, Colin Farrell et Rachel McAdams, ou encore Mahershala Ali et Stephen Dorff n’étaient initialement pas au beau fixe.
À noter que pour voir la série en France, il faudra être abonné au Pass Warner d’Amazon Prime Video. Que pensez-vous de cette saison 4 de True Detective, et avez-vous prévu de la visionner ? Dites-le-nous dans les commentaires.
Ce qu’il faut retenir :
La saison 4 de True Detective démarre le 14 janvier
Elle se déroulera en Alaska sur les traces d’un tueur en série
La série reprend les codes des précédentes saisons tout en proposant un nouveau cadre
L’Osmo Pocket 3 est la dernière innovation de la gamme réputée de caméras de poche stabilisées proposée par DJI. Cette troisième génération élève encore le niveau avec des fonctionnalités améliorées et une conception encore plus intuitive. Pesant à peine plus qu’un smartphone standard, l’Osmo Pocket 3 est toujours très compact, mais ne vous laissez pas tromper par sa taille. À l’intérieur, il regorge de technologies avancées qui le rendent incroyablement puissant.
L’un des points forts de l’Osmo Pocket 3 est sa capacité de stabilisation. Grâce à un système mécanique à trois axes, cette caméra assure des prises de vue fluides et sans secousses, même en mouvement. Que vous couriez, sautiez ou exploriez des terrains accidentés, vos vidéos restent d’une stabilité impressionnante. Cela rend l’Osmo Pocket 3 idéal pour une variété d’activités, des vlogs de voyage aux aventures en plein air.
En plus de sa stabilisation de pointe, l’Osmo Pocket 3 brille par sa qualité d’image. Capable de filmer en 4K jusqu’à 120 images par seconde, il produit des vidéos d’une netteté et d’une clarté époustouflantes. Les couleurs sont vives et réalistes, et la caméra gère très bien les situations de faible luminosité grâce à son capteur 1” hérité des drones DJI, parfait pour les prises de vue en soirée ou tôt le matin.
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Écran rotatif et fonctionnalités créatives
L’Osmo Pocket 3 ne se contente pas de produire des images d’excellente qualité, il intègre en plus des fonctionnalités créatives améliorant encore l’expérience. Le mode ActiveTrack, par exemple, permet à la caméra de suivre automatiquement un sujet en mouvement, tandis que les modes Time-lapse et Motion-lapse ouvrent un monde de possibilités créatives. La caméra dispose également d’un écran tactile et rotatif permettant de filmer en horizontal ou en vertical à la volée.
Enfin, l’application DJI Mimo offre des outils d’édition puissants pour peaufiner vos créations avant de les partager sur les différents réseaux.
L’Osmo Pocket 3 est proposé à 539 euros. DJI propose également un pack créateur vendu 679 euros. Il intègre un trépied, une poignée avec batterie, un micro DJI Mic 2 et une sacoche de transport.
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Après des années de sensibilisation sur le sujet, on pourrait imaginer que les conducteurs sont bien au courant du danger d’utiliser un smartphone au volant. Mais il n’en est rien si l’on en croit cette nouvelle étude réalisée au Royaume-Uni par le site Carmats.co.uk. Pour y voir plus clair, les analystes ont donc interrogé 1 366 conducteurs britanniques âgés de 17 ans et plus.
Un fléau toujours d’actualité
Le constat est vraiment amer. Ainsi, plus d’un quart des membres de la génération Z (personnes nées entre 1997 et 2012) ont indiqué ressentir l’envie de consulter leur téléphone après moins de 15 minutes de conduite. Mais c’est l’ensemble des automobilistes qui est concerné. Au global, un tiers des répondants a affirmé penser régulièrement à consulter leurs smartphones lorsqu’ils sont au volant.
Dans le détail, un sondé sur douze a même avoué avoir envoyé un SMS en conduisant. Une pratique pour le moins dangereuse qui force à se concentrer plusieurs secondes sur autre chose que la route. De manière non surprenante, 74 % des personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont estimé que l’utilisation du téléphone par un autre conducteur est gênante.
Cette enquête a au moins le mérite de refaire parler de cette menace qui est finalement assez peu évoquée dans le débat public. Sur son site, la Sécurité routière liste toutefois les risques encourus par les automobilistes qui utilisent leur smartphone au volant et ils sont nombreux :
Augmentation du temps de réaction.
Augmentation du temps de freinage.
Réduction de la distance de sécurité.
Difficulté à maintenir le véhicule dans la voie de circulation.
Difficulté à maintenir une vitesse adaptée.
Réduction du champ de vision.
Difficulté à s’insérer sans danger dans le flux de circulation.
Provocation de stress, de tension voire de frustration.
Moindre conscience de l’environnement
Les conducteurs s’exposent par ailleurs à des sanctions très concrètes dans l’Hexagone. Ainsi, vous encourez 135 euros d’amende et un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Et si un automobiliste tient son téléphone lorsqu’il commet une autre infraction, il risque la rétention de son permis de conduire avec possible suspension pour une durée de six mois.
Êtes-vous surpris par les chiffres de cette étude ? N’hésitez pas à partager votre point de vue dans les commentaires.
Ce qu’il faut retenir :
L’utilisation du smartphone au volant reste très fréquente
Les conducteurs s’exposent pourtant à de vrais dangers
En France, ils risquent aussi une amende, des retraits de points, et une possible suspension du permis
Il est l’heure de notre rendez-vous hebdomadaire. Comme chaque semaine, nous ne saurons que trop vous conseiller de vous faire une toile ce week-end. Ce mercredi, de nouveaux longs métrages ont rejoint les salles obscures de l’Hexagone et il y a du choix !
En famille, seul, entre amis ou pour un rendez-vous amoureux, toutes les raisons sont bonnes pour vous faire une sortie ciné ce week-end. Dans notre sélection de la semaine, nous vous conseillons deux films d’animation, un film palpitant qui se déroule en Islande et un drame en sélection officielle du Festival de Cannes. Vous êtes prêt ?
Migration
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Après l’immense succès de Super Mario Bros., le film au printemps dernier, les studios d’animation Illustration sont de retour pour conclure l’année en beauté. Après les adorables animaux de compagnie de Comme des bêtes ou les célèbres Minions, les studios nous promettent une aventure avec des canards.
Migration nous présente la famille Colvert, dont les membres pataugent gaiement dans une petite mare de la Nouvelle Angleterre. Mais Pam, la mère, rêve de chambouler leur vie bien rangée. Tout change lorsqu’une famille de canards migrateurs fait une halte dans leur petite mare tranquille. L’occasion est trop belle et Pam réussit à convaincre son mari de s’envoler pour montrer le reste du monde à leurs enfants. Mais un voyage vers la Jamaïque quand on n’est pas des rois de la migration peut vite tourner au vinaigre. C’est certain, la famille Colvert va vivre des aventures inattendues lors de ce périple chaotique et si excitant !
Aux commandes de Migration ? Benjamin Renner, qui a obtenu deux Césars pour ses longs métrages d’animation Ernest et Célestine et Le Grand Méchant Renard. Un sacré gage de qualité. Sur AlloCiné, la presse et les spectateurs semblent avoir apprécié Migration avec des notes respectives de 3,7 et de 4 sur 5.
Le Grand Magasin
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Présenté au Festival du Film d’Animation d’Annecy 2023, Le Grand Magasin devrait faire battre le cœur des amateurs d’animation japonaise. Après avoir travaillé avec Satoshi Kon sur Paprika, le cinéaste Yoshimi Itazu nous offre son tout premier métrage !
Adaptation du roman graphique de Tsuchika Nishimura, Le Grand Magasin nous emmène à la rencontre d’Akino, une apprentie concierge d’un grand magasin un peu particulier. Effectivement, les clients sont tous des animaux. Akino s’efforce de satisfaire toutes les demandes de ses clients, même les plus improbables et farfelues. Véritable pépite, Le Grand Magasin devrait séduire les jeunes spectateurs comme les plus grands.
Soudain Seuls
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Envie d’aventures et d’exploration ? Soudain Seuls va vous dépayser. En couple depuis cinq ans, Ben et Laura sont en plein tour du monde en bateau. Lorsqu’ils découvrent une île sauvage au large des côtes antarctiques, ils décident de partir en exploration. Mais une tempête les surprend et leur bateau disparaît. Désormais seuls sur cette île hostile que l’hiver guette, ils vont devoir lutter pour survivre.
Dans Soudain Seuls, Gilles Lellouche et Mélanie Thierry livrent des prestations époustouflantes. L’histoire anxiogène de ce couple naufragé, en quête de survie, est poignante. Inspiré du roman d’Isabelle Autissier, Soudain Seuls est réalisé par Thomas Bidegain, scénariste de La Famille Bélier et tête pensante du film Les Cowboys.
Le Temps d’Aimer
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Pour notre rattrapage du week-end, nous vous conseillons vivement de jeter un oeil au film Le Temps d’Aimer. Porté par Anaïs Demoustier, qui a obtenu le César de la meilleure actrice en 2020 pour Alice et le Maire, et Vincent Lacoste, récompensé par le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2022 pour Illusions perdues, Le Temps d’Aimer est à voir avant qu’il ne soit trop tard.
Dans ce nouveau film de Katell Quillévéré (Suzanne), nous rencontrons Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant et mère d’un petit garçon, et François, étudiant riche et cultivé, en 1947. Entre eux, c’est une évidence. Mais leur relation sera parsemée d’embûches, d’obstacles et de lourds secrets. Présenté au Festival de Cannes, Le Temps d’Aimer est une fresque romanesque touchante, qui se démarque grâce aux excellentes performances de ses acteurs principaux.