SpaceX, la société d’Elon Musk, pourrait bientôt atteindre une valorisation de 350 milliards de dollars. En tout cas, c’est ce qui est indiqué par un article de Bloomberg qui, citant des sources proches du dossier, explique que SpaceX serait en négociation pour vendre des actions d’initiés, dans le cadre d’une opération qui pourrait valoriser l’entreprise à 350 milliards de dollars.
Selon l’agence américaine, la dernière valorisation connue de SpaceX était de 210 milliards de dollars. Et de précédentes rumeurs avaient évoqué une valorisation de 250 milliards de dollars, après la vente d’actions. Mais désormais, on parle de 350 milliards de dollars.
Évidemment, comme ces informations ne sont pas encore officielles, la prudence reste de mise. De plus, Bloomberg indique que les discussions sont encore en cours, et que les détails de l’opération pourraient changer en fonction de l’intérêt des vendeurs d’actions SpaceX et de ceux qui souhaitent acheter. En tout cas, cette rumeur circule alors que la valeur de l’action Tesla a augmenté de 40 % en un mois, après l’élection de Donald Trump.
La startup la mieux valorisée de la planète ?
Si la valorisation de SpaceX atteint les 350 milliards de dollars, cela confirmera sa place de startup la mieux valorisée au monde. En effet, la valorisation de la société d’Elon Musk dépasserait celle que Bytedance, le propriétaire de TikTok, pourrait atteindre. Récemment, nous avons relayé des rumeurs évoquant une opération qui pourrait valoriser Bytedance à 300 milliards de dollars. Quant à OpenAI, le créateur de ChatGPT, celui-ci a récemment vu sa valorisation passer à 157 milliards de dollars, suite à une levée de fonds de 6,6 milliards de dollars.
Pour rappel, les sociétés comme SpaceX, Bytedance ou OpenAI ne sont pas cotées en bourse. De ce fait, il est difficile de savoir combien celles-ci valent. Néanmoins, elles lèvent régulièrement des fonds, ou vendent des actions, ce qui permet de connaître la nouvelle valorisation officielle.
SpaceX préparerait une vente d’actions d’initié et cette opération pourrait porter sa valorisation à 350 milliards de dollars, d’après les sources de Bloomberg
Cependant, pour le moment, la prudence reste de mise et les détails dépendent encore des discussions en cours
Mais en tout cas, cette valorisation ferait de SpaceX la startup la mieux valorisée au monde (devant Bytedance et OpenAI)
Les enceintes connectées n’ont pas disparu. Cependant, force est de constater que ces dernières années, cette catégorie de produits a de moins en moins intéressé le grand public. Selon les données d’IDC, les expéditions d’enceintes connectées devraient baisser de 8,8 % en 2024. Mais il est possible que, dans un futur proche, ceux-ci fassent un come-back grâce à l’intelligence artificielle générative.
En effet, grâce aux récents progrès de l’IA, les fabricants d’enceintes connectées ont la possibilité de proposer des interactions plus fluides et plus naturelles avec les enceintes ou les écrans connectés. Et récemment, Google aurait d’ailleurs commencé à déployer une version améliorée de son assistant sur les enceintes Nest. Pour rappel, cette amélioration avait été annoncée par Google, au mois d’août.
“Avec la technologie Gemini, nous réimaginons également ce que votre assistant domestique peut faire avec seulement votre voix. Cela améliorera l’Assistant Google sur vos haut-parleurs et écrans Nest, le rendant plus naturel et plus utile pour tous les habitants de votre maison. L’assistant Google mis à jour sera capable de mieux vous comprendre, ce qui vous permettra de discuter de manière plus naturelle et de revenir facilement en arrière ou de poser des questions complémentaires”, avait annoncé Google.
Des utilisateurs ont remarqué une amélioration de Google Assistant
D’après un article de 9to5Google, certains utilisateurs d’enceintes connectées Google ont remarqué une amélioration de l’assistant. En substance, la version classique de Google Assistant continuerait d’être utilisée pour les requêtes basiques, comme celles liées à la météo. Cependant, une version propulsée par Gemini prendrait le relai, avec une voix différente, pour les requêtes plus complexes qui nécessitent une interface plus conversationnelle.
Mais pour le moment, Google n’a pas officialisé ce déploiement. Et il n’a pas été confirmé que ce déploiement concerne les utilisateurs de la version française de Google Assistant. En tout cas, il s’agit d’une amélioration qui pourrait stimuler les ventes des enceintes connectées et des écrans de Google.
Amazon prépare aussi quelque chose
Sinon, il est à noter qu’Amazon prépare aussi une version améliorée d’Alexa, pour ses appareils connectés. Cette version améliorée devrait permettre d’avoir des interactions plus fluides et plus naturelles, grâce à l’intelligence artificielle générative. Et il se murmure que le géant du e-commerce pourrait s’appuyer sur l’intelligence artificielle Claude de la société Anthropic pour propulser cette nouvelle version d’Alexa.
Cette semaine, le site Axios a également révélé qu’Amazon essaierait de collaborer avec des médias pour que la version améliorée d’Alexa puisse exploiter leurs contenus. Mais, puisque toutes ces informations restent non officielles, il faut rester prudent.
Les expéditions d’enceintes connectées sont en baisse, mais l’intelligence artificielle pourrait raviver l’intérêt des consommateurs pour ces produits
Google serait sur le point de lancer une version améliorée de Google Assistant, basée sur Gemini, sur ses enceintes Nest
Amazon prépare aussi une version améliorée de son assistant Alexa
<em>John Lund/Getty Images.</em> D'après les experts, nous quittons l'ère de la transformation numérique pour entrer dans une nouvelle ère, celle de la transformation de l'IA. La bonne nouvelle, c'est que le travail de fond effectué dans le cadre des programmes de transformation numérique antérieurs, depuis les mises en œuvre du cloud computing jusqu'aux premières utilisations du machine learning, fournira une base solide pour construire de nouvelles transformations de l'IA. Toutefois, le passage à l'ère de l'IA impliquera de surmonter d'importants défis technologiques et culturels. Voici cinq façons dont les cadres de la tech et les dirigeants d'entreprise peuvent relever ces défis et mener à bien les transformations amenées par l'IA. <h2>1. Ne pas travailler en silo</h2> Helene Kollnig, responsable des applications mondiales Freshworks chez le spécialiste du recrutement <a href="https://www.hays.com/">Hays</a>, conseille aux professionnels de demander conseil à autant d'experts que possible. "Regardez ce que font les autres", dit-elle. "Ne travaillez jamais en vase clos et préparez-vous à vous tromper sur la façon dont vous avez configuré et déployer les solutions tech". Mme Kollnig et ses collègues ont mis en œuvre la suite Freshworks Customer Service, un logiciel d'assistance omnicanal doté de chatbots et de billetteries alimentés par l'IA. Elle nous a expliqué que le fait de travailler en étroite collaboration avec le partenaire technologique a aidé son équipe à réussir la transformation de l'IA. Ainsi, nous a dit Mme Kollnig, "pour l'un de nos projets d'IA, nous avons établi notre configuration de base et nous avons demandé à Freshworks de venir l'auditer. "Dites-nous si nous avons fait les choses correctement. Feriez-vous différemment ?"" leur demandions", a-t-elle déclaré. "Ils sont venus, ont examiné notre configuration et nous ont dit : "Ce qui a été exécuté là est excellent, mais vous devez tenir compte de ces éléments". Ce type de soutien nous a aidés. Je conseille donc aux autres professionnels de demander de l'aide." <h2>2. Renforcer la confiance des autres</h2> Nick Woods, DSI du groupe aéroportuaire <a href="https://www.magairports.com/">MAG</a>, a déclaré qu'il n'est pas simple de mener une transformation vers l'IA et que les dirigeants doivent s'assurer que leur organisation opère également un changement culturel réussi. "Il faut s'y donner corps et âme dans ce travail", a-t-il déclaré. M. Woods a travaillé, a-t-il dit, avec des startups et combiné les connaissances avec les données des capteurs pour développer l'avenir du transport aérien basé sur l'IA. Il étudie comment la technologie du groupe peut contribuer à la planification saisonnière de l'aérodrome. Cette tâche étant traditionnellement un processus manuel, il faut montrer aux employés comment l'automatisation profite au personnel, à l'organisation et aux passagers. "Les gens travaillent dans ce domaine depuis de nombreuses années et font les choses d'une certaine manière depuis longtemps. Nous devons emmener ces clients internes dans un voyage et leur prouver les avantages", a-t-il déclaré. "Il s'agit de les mettre en confiance et de leur montrer comment cette technologie peut les aider à améliorer leur travail et à obtenir des résultats. Nous progressons bien." <h2>3. Faire naître des idées au sein de l'entreprise</h2> Anastasiia Stefanska, analyste de données au service analyse et IA chez le géant du voyage <a href="https://www.tuigroup.com/en-en">TUI</a>, reconnaît que n'importe qui peut suggérer d'excellentes façons d'exploiter les technologies émergentes. "Chez TUI, tout le monde, et pas seulement les informaticiens, est capable de travailler avec l'IA en adéquation avec le niveau de son poste", a-t-elle déclaré. "Nous travaillons sur cette approche depuis un an. Nous voulons combler le fossé des connaissances technologiques entre notre équipe chargée des données et les commerciaux." TUI utilise l'IA générative pour l'analyse des données et les chatbots dans les programmes de formation. L'entreprise utilise également <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/snowflake-comment-ses-clients-tirent-leurs-premiers-benefices-de-la-gen-ai-pour-trier-et-rediger-des-millions-de-courriels-400476.htm">Cortex AI</a>, le grand modèle de langage (LLM) de Snowflake. Mme Stefanska a expliqué à ZDNET que TUI avait mené des initiatives interentreprises sous forme de jeux afin de faire émerger de nouveaux cas d'utilisation. Elle a ajouté que les meilleures idées issues de ces sessions ont été sélectionnées pour être mises en œuvre et qu'elles permettront à l'organisation de réaliser des économies de temps considérables. "Dans le cadre du projet, j'ai été étonnée de voir à quel point ces utilisateurs professionnels avaient réfléchi à leurs idées. Il suffisait de le leur demander!", a-t-elle déclaré. "Lorsque nous les avons interrogés et qu'ils se sont sentis à l'aise pour répondre, les idées ont commencé à surgir comme des champignons sous la pluie. Il a été difficile de choisir les plus pertinentes". <h2>4. Prendre des précautions</h2> Selon Dave Moyes, associé pour les systèmes d'information et numériques au sein du cabinet d'architecture <a href="https://www.simpsonhaugh.com/">SimpsonHaugh</a>, chaque dirigeant d'entreprise et responsable du numérique doit se préparer à la transformation de l'IA. "Elle est imminente", a-t-il déclaré à ZDNET. "On ne peut pas faire l'autruche et ignorer l'IA. M. Moyes pense que les professionnels de tous les secteurs devraient prendre des mesures adéquates, notamment en travaillant avec des personnes qui en savent plus sur l'IA. "Dans chaque organisation, il existe des équipes de responsables technologiques qui s'intéressent à l'IA et veulent innover, évoluer et aller de l'avant", a-t-il déclaré. "Appuyez-vous sur eux. Apprenez de ceux qui sont à la base et qui veulent faire de l'IA. Il n'y a aucune garantie que les technologies que vous introduisez seront les meilleures, mais au moins vous serez conscient du potentiel." Selon M. Moyes, SimpsonHaugh étudie comment l'IA peut réduire les tâches fastidieuses, telles que le résumé de textes, et aider le personnel à trouver des images pour créer des propositions de conception à un stade précoce. L'entreprise étudie également la manière dont l'IA générique peut soutenir la production de conceptions paramétriques, où les bâtiments sont façonnés à l'aide de processus algorithmiques. Dans tous ces domaines, la sécurité des données des clients sera essentielle. "Pour nous, en tant qu'organisation disposant de données sensibles, l'utilisation de tout outil doit être encadrée avec ces précautions : la couverture du projet par un accord de confidentialité et son éloignement d'un cloud public", a-t-il déclaré. "Nous allons gérer les informations sensibles avec soin. Nous fixerons les limites plutôt que de lancer un modèle et de le laisser tout renifler." <h2>5. Tenir compte des contraintes</h2> Roger Joys, vice-président de la plateforme cloud d'entreprise de la société de télécommunications d'Alaska <a href="https://www.gci.com/">GCI</a>, a déclaré que son société était prête à explorer l'IA dans les bonnes circonstances. Cela va des cas d'utilisation simples, comme des chatbots pour réduire les coûts de notre centre d'appels en aidant les gens à trouver des solutions, à des analyses de données plus sophistiquées sur la démographie des clients, en fusionnant de nombreux éléments de données différents et en étant capable de répondre à des questions telles que "quels sont les meilleurs candidats pour une campagne de marketing ?" Toutefois, a expliqué M. Joys à ZDNET, il est important de ne pas se précipiter dans la transformation de l'IA. Oui, les avantages peuvent être considérables, mais les risques le sont tout autant si vous ne vous préparez pas à un changement basé sur les données. Joys utilise la technologie de cloud privé VMware Cloud Foundation et une multitude d'autres services pour créer une plateforme évolutive et sûre pour l'innovation commerciale. "Les data scientists ont déplacé certaines des données qui peuvent se trouver dans le cloud public vers Databricks sur Azure, mais nous ne pouvons pas télécharger toutes les informations relatives à nos clients", explique M. Joys. "Il existe des réglementations concernant les données que nous pouvons stocker dans le cloud public en toute sécurité et de manière privée. M. Joys explique que son organisation est confrontée à de nombreuses réglementations, notamment en ce qui concerne les données d'appel et les informations sur les clients. Toute décision concernant l'IA doit être prise en tenant compte de ces préoccupations. "Ce sont des choses qui seront déterminées", a-t-il déclaré. "Où l'IA publique est-elle acceptable ? Nous travaillerons sur cette question au cours des 18 prochains mois. <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/5-ways-to-achieve-ai-transformation-that-works-for-your-business/" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>
Aujourd’hui, le SMS fête ses 32 ans. En effet, le premier SMS a été envoyé, lors d’un test, le 3 décembre. Mais, malgré son ancienneté, et l’existence de moyens de communication bien plus intéressants, il est difficile de croire que les SMS pourraient complètement disparaître dans un futur proche.
Certes, l’utilisation des SMS a déjà drastiquement baissé, avec l’arrivée des services de messagerie, comme Facebook Messenger ou WhatsApp. Et la technologie qui est destinée à remplacer les SMS existe déjà : le RCS. Il s’agit d’un protocole de la GSMA qui a été adopté par Google sur les smartphones Android, et qui permet d’avoir une expérience de messagerie moderne comparable à celle qu’on a sur WhatsApp, Telegram et autres. Par ailleurs, cette année, Apple a aussi commencé à prendre en charge cette technologie sur ses iPhone.
Cependant, les SMS restent nécessaires, dans certaines situations. Par exemple, comme les RCS utilisent des données mobiles ou le Wifi, les SMS restent une solution de secours pour communiquer, lorsqu’on n’a pas accès à internet. L’utilisation des SMS reste aussi indispensable pour réaliser certaines vérifications, comme lors d’une authentification en deux étapes sur les services en ligne.
Un monde sans SMS serait un monde sans téléphones basiques
Il est aussi important de noter que, pour le moment, les textos RCS ne sont disponibles que sur les smartphones. Or, il existe encore de très nombreuses personnes sur la planète qui utilisent des téléphones basiques. C’est le cas de millions de personnes qui vivent en Afrique, par exemple. Selon une publication d’IDC, rien qu’au premier trimestre 2024, 18,8 millions de téléphones basiques ont été expédiés sur le continent.
Cependant, même en Afrique, les expéditions de téléphones basiques sont désormais en baisse. Au premier trimestre, ces expéditions ont baissé de 15,9 % en glissement annuel. Et pour la première fois, les expéditions de smartphones ont dépassé celles des téléphones basiques.
“L’Afrique reste un marché avec une part importante de téléphones basiques, même si l’on s’attend à ce qu’ils diminuent progressivement à mesure que la transition vers les smartphones prend de l’ampleur”, déclare Akash Balachandran, directeur de recherche chez IDC. “Cette évolution, associée à une demande croissante, sera le principal moteur de la croissance globale du marché des smartphones.”
Remonter l’arbre généalogique du vivant jusqu’à sa racine la plus profonde : tel est l’exploit réalisé par une équipe pluridisciplinaire dirigée par Edmund Moody de l’Université de Bristol. Leurs travaux, publiés en juillet dans la revue Nature Ecology & Evolution, esquissent les contours d’un organisme ancestral bien plus complexe qu’imaginé.
Baptisé LUCA (Last Universal Common Ancestor), c’était un organisme unicellulaire qui vivait il y a 4,2 milliards d’années. On le croyait simple, limité d’un point de vue fonctionnel, mais ce n’est plus le cas ; notre compréhension des origines de la vie sur Terre s’en voient ainsi quelque peu bousculées. Tout comme Quaestio simpsonorum vient de bousculer nos croyances sur la théorie de l’évolution, il y a un peu plus d’un mois maintenant.
Un organisme déjà équipé pour survivre et évoluer
LUCA ne représente pas l’origine même de la vie, ce moment où une alchimie moléculaire a engendré les premiers mécanismes d’auto-réplication. Il incarne plutôt l’instant où la vie telle que nous la connaissons a véritablement pris son envol. Greg Fournier, biologiste évolutionniste au MIT, le souligne avec justesse : « Ce n’est ni la première cellule, ni le premier microbe. C’est, d’une certaine manière, l’aboutissement de l’histoire des origines de la vie ». En réalité, il représente un point de convergence où toutes les formes de vie ont un ancêtre commun et non le premier organisme à avoir émergé de la soupe primordiale.
L’analyse génomique montre que LUCA était doté d’environ 2 600 protéines, une complexité comparable à celle de certaines bactéries actuelles. Autre fait assez remarquable, LUCA possédait déjà un système immunitaire rudimentaire composé de 19 gènes CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats, une séquence d’ADN bactérien qui sert de « mémoire immunitaire ») destinés à combattre les attaques virales.
Son métabolisme, était basé sur l’exploitation du dihydrogène et du dioxyde de carbone, et cela tombe plutôt bien. L’atmosphère de la Terre primitive était très différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. puisqu’elle était principalement composée de gaz comme le méthane, l’ammoniac et le dioxyde de carbone, et contenait donc très peu d’oxygène. LUCA était ainsi extrêmement bien adapté aux rudes conditions de notre planète.
Une émergence fulgurante dans un monde hostile
La datation de LUCA constitue l’une des découvertes les plus surprenantes de cette recherche. Les analyses moléculaires placent son existence, comme écrit précédemment, il y a environ 4,2 milliards d’années, soit à peine 300 millions d’années après la formation de la Lune. En réalité, cette nouvelle chronologie chamboule complètement nos idées préconçues sur l’émergence de la vie primitive.
À cette époque, notre planète traversait une période particulièrement chaotique : la surface terrestre, encore instable, subissait des bombardements météoritiques intenses. Les températures extrêmes et l’activité volcanique incessante créaient un environnement que les scientifiques jugeaient, jusqu’à récemment, incompatible avec l’apparition d’organismes vivants. Les estimations suggèrent qu’il aurait fallu entre 100 et 200 millions d’années, au minimum, pour que la Terre se stabilise suffisamment pour accueillir les premières formes de vie.
Cette chronologie révèle donc une évolution d’une rapidité stupéfiante : en l’espace de quelques centaines de millions d’années seulement, la vie aurait franchi le gouffre séparant les premières molécules auto-réplicantes d’organismes cellulaires sophistiqués. Pour établir une comparaison temporelle, il s’agit d’un intervalle plus court que celui séparant l’apparition des premiers dinosaures de leur extinction.
Phil Donoghue, coauteur de l’étude, tire de ces observations une conclusion qui résonne comme un écho à nos interrogations sur la vie extraterrestre : « Notre travail suggère que ces premières étapes de l’évolution n’étaient pas difficiles. Si vous vous intéressez à l’origine de la vie microbienne, elle semble relativement simple et devrait être assez commune dans l’univers ». Cette hypothèse sous-entend par conséquent que les mécanismes fondamentaux de la vie pourraient émerger relativement facilement dès lors que les conditions environnementales le permettent, même dans des circonstances que nous considérions auparavant comme prohibitives.
Cette timeline accélérée ne fait cependant pas l’unanimité dans la communauté scientifique. Patrick Forterre, ancien directeur de la microbiologie à l’Institut Pasteur, exprime des réserves quant à la possibilité d’une émergence si précoce de la vie : « Il est très difficile d’imaginer que LUCA vivait avant 4 milliards d’années ». Selon lui, la Terre n’était pas encore suffisamment refroidie pour permettre l’apparition de la vie au moment de LUCA, et il doute de la précision de nos estimations sur le rythme de l’évolution à cette époque.
LUCA passe sous la loupe
Pour reconstituer le portrait de LUCA, les chercheurs ont développé une approche probabiliste inédite. En analysant les arbres évolutifs de près de 10 000 familles de gènes partagées entre 350 espèces bactériennes et 350 espèces d’archées, ils ont pu estimer la probabilité de présence de chaque gène dans le génome ancestral. C’est un peu comme si l’on comparait des milliers de puzzles pour essayer de reconstituer une image complète. En comparant les pièces de ces puzzles (les gènes), les chercheurs ont pu évaluer quels gènes étaient présents chez LUCA.
Cette méthodologie a permis de surmonter les biais des approches précédentes, qui tendaient soit à surestimer, soit à sous-estimer la complexité de LUCA. L’équipe a notamment pris en compte plusieurs phénomènes génétiques complexes qui peuvent brouiller les pistes évolutives.
Dernier point : LUCA n’était probablement pas un organisme isolé, mais faisait partie d’un écosystème microbien complexe dont il est le seul survivant. Cette hypothèse est renforcée par son métabolisme, compatible avec des interactions symbiotiques ou compétitives avec d’autres microorganismes.
Les découvertes sur LUCA nous invitent donc à reconsidérer fondamentalement notre compréhension des mécanismes primitifs du vivant. Au-delà des interrogations sur nos origines terrestres, ces travaux tracent de nouvelles pistes de réflexion sur la possibilité d’autres formes de vie dans l’Univers. L’image d’un organisme ancestral complexe, capable de prospérer dans des conditions extrêmes, enrichit de ce fait considérablement notre perception des potentialités du vivant. Comprendre LUCA nous rapproche peut-être de la réponse à la question fondamentale : comment la vie est-elle apparue ? Question pour laquelle nous n’avons toujours pas de réelle réponse, d’où l’importance de continuer nos recherches.
LUCA, un organisme unicellulaire complexe, vivait il y a 4,2 milliards d’années et possédait un métabolisme avancé et un système immunitaire rudimentaire.
LUCA n’était pas isolé, mais évoluait dans un écosystème microbien complexe.
Son émergence rapide dans un environnement terrestre hostile suggère que la vie pourrait être plus facile à développer qu’on ne le pensait, même ailleurs dans l’Univers.
Elle nous intriguait beaucoup et on y voit désormais plus clair. Skeleton Crew, la nouvelle série Star Wars, est lancée sur Disney+. Cette production, qui devrait marquer les fêtes de fin d’année sur la plateforme de streaming, fait aussi suite à The Acolyte qui a laissé un mauvais souvenir aux fans. On a visionné les deux premiers épisodes, voici notre première impression.
Les Goonies dans l’espace ?
Signalons d’emblée que nous nous situons chronologiquement après l’épisode IX et à la suite des événements survenus dans Ahsoka. Le synopsis officiel nous donne déjà une idée de ce à quoi nous avons affaire :
Skeleton Crew suit le périple de quatre enfants qui, après une découverte mystérieuse sur leur planète apparemment en apparence paisible, se retrouvent perdus dans une galaxie inconnue et dangereuse. En cherchant comment rentrer chez eux, ils vont croiser la route de Jod Na Nawood.
Dès les premières secondes, la série démarre comme de nombreuses autres productions Star Wars : une vue sur l’espace et un vaisseau attaqué par des pirates. On se croirait clairement dans l’introduction l’épisode 4 avec ce capitaine, qui est un savant mélange entre Dark Vador et Bane.
Mais très vite, on retrouve une ambiance qui peut clairement désarçonner les habitués. Surtout lorsqu’un des enfants prend un bol de céréales avant de se rendre en cours en prenant le bus scolaire le matin. E.T. ou Les Goonies rencontrent Star Wars dans une filiation clairement assumée par les concepteurs de la série. Sans les robots et les véhicules futuristes, on serait de retour dans les films Amblin des années 80, mais aussi dans Stranger Things, qui lorgne déjà sur ce créneau.
Ce point de vue enfantin sur l’univers créé par George Lucas est assez plaisant à suivre. Ces ados ont soif d’aventure alors que la Nouvelle République leur vend un monde de paix et d’employés de bureau ennuyeux. On aime aussi découvrir une nouvelle planète (cela nous change un peu du sable de Tatooine). Au gré de ces deux premiers épisodes, nous nous laissons aller à sourire et à rire avec cette joyeuse bande.
Si certains craignaient le pire à l’amorce de ce lancement, ce n’est pas ce qui s’est produit. Les showrunners Jon Watts et Christopher Ford réussissent à nous embarquer dans les aventures de ces garnements. La série sait à cet égard prendre le temps et on finit par s’attacher aux personnages. Il ne faut pas s’y tromper, cette production qui semblait légère de prime abord, a en réalité été très finement peaufinée.
Pas de Skywalker à l’horizon
La série est en effet une réussite sur le plan esthétique et nous en met parfois plein la vue grâce à la technologie “The Volume” qui fait les beaux jours des séries Star Wars depuis The Mandalorian. Quant à la bande-son, souvent un point fort dans la saga, elle ne laisse en revanche pas de souvenirs impérissables.
Si Skeleton Crew multiplie les références à l’univers et que les enfants rêvent clairement de vivre des aventures de jedis, il ne faut pas s’attendre à en apprendre plus sur la sempiternelle saga Skywalker. Le fait de placer la série après l’épisode IX la libère de ce carcan, et c’est tant mieux. Qui sait si cette création ne sera pas la bonne surprise de Noël et la pépite qui remettra Star Wars sur les rails ?
Si vous avez déjà visionné les deux premiers épisodes, qu’en avez-vous pensé ? Dites-le-nous dans les commentaires.
Début 2023, profitant de la conférence de présentation de ses nouveaux smartphones, Samsung a officialisé une collaboration avec Google et Qualcomm pour développer un produit de réalité mixte. Le constructeur n’avait cependant pas donné de calendrier et aujourd’hui, alors que l’année 2024 touche à sa fin, le produit de réalité mixte de Samsung ne pointe toujours pas le bout de son nez.
Mais la bonne nouvelle, c’est que Samsung pourrait profiter de son prochain événement Unpacked, durant lequel il présentera la série Galaxy S25, pour évoquer l’avancement de ce projet. Pour rappel, cet événement aura lieu début 2025 et certaines sources suggèrent que Samsung pourrait organiser cet événement Unpacked au mois de janvier. Selon l’agence de presse coréenne Yonhap, Samsung aurait l’intention de présenter un prototype de lunettes de réalité augmentée lors de cet événement. L’article suggère cependant que le produit ne serait pas encore prêt et que Samsung pourrait simplement présenter une vidéo ou des images.
Samsung réussira-t-il là où Apple a échoué ?
Bien entendu, pour le moment, ces informations sont à considérer avec prudence, puisqu’elles ne proviennent pas d’une source officielle. Cependant, il est à préciser que Samsung prévoit bien l’arrivée de produits de réalité mixte, dans la feuille de route qu’il a présenté lors de l’annonce de ses résultats du troisième trimestre 2024.
Sinon, il est possible que Samsung ait appris des erreurs d’Apple, et qu’il lance un produit complètement différent du casque Vision Pro d’Apple. Pour rappel, à cause de son facteur de forme et de son poids, ce casque n’est pas vraiment adapté à une utilisation en extérieur. De plus, le Vision Pro coûte trop cher, mais manque pour le moment d’usages qui séduiraient les foules.
D’après Yonhap, au lieu de développer un casque comme le Vision Pro ou comme les Quest de Meta, Samsung préparerait plutôt des lunettes compactes qui ressemblent à des lunettes de soleil, et qui pèseraient près de 50g. L’agence coréenne indique qu’après la présentation du prototype en début d’année, Samsung pourrait commercialiser ses lunettes au troisième trimestre 2025.
Pour le moment, les produits de réalité mixte ont encore du mal à séduire les foules. Cependant, dans quelques années, il pourrait s’agir d’un important moteur de croissance pour les géants de la tech, comme Samsung, Apple, ou encore le groupe Meta.
En 2023, Samsung a annoncé un partenariat avec Qualcomm et Google pour développer un produit de réalité mixte, mais aujourd’hui, ce produit n’est toujours pas disponible
Mais d’après une nouvelle rumeur, Samsung aurait l’intention de présenter un prototype lors de son prochain événement Unpacked, qui pourrait être programmé pour janvier 2025
Samsung aurait développé des lunettes connectées qui sont nettement plus compactes que le Vision Pro d’Apple
Après la présentation du prototype, Samsung pourrait préparer un lancement au troisième trimestre 2025
Sur le papier, le Sennheiser Profile Wireless a de quoi faire saliver. Grâce à un système modulaire, il peut prendre la forme de micros cravates, se fixer à une caméra, faire office de micro poing ou de matériel de podcast/streaming. Le tout, pour 300 euros seulement.
Après un mois d’utilisation intensive dans des conditions variées, découvrez notre avis complet sur le Sennheiser Profile Wireless.
Installation et prise en main
Dès l’ouverture de la boîte, la qualité de fabrication du Profile Wireless impressionne. Le coffret contient la station de base multi-fonction, deux émetteurs clip-on, un récepteur deux canaux ainsi que tous les accessoires nécessaires (clips, bonnettes, câbles) à l’enregistrement audio.
Contrairement à DJI, aucune application n’est associée au micro. L’installation s’effectue en quelques minutes grâce à un écran tactile et un système d’appairage automatique. Pour les débutants, Sennheiser fournit un manuel très complet afin d’effectuer ses premiers pas.
La configuration initiale s’effectue donc depuis l’écran LCD du récepteur. Les menus sont logiques et l’accès aux paramètres essentiels (gain, filtres, monitoring) est immédiat. Là encore, Sennheiser prend les débutants par la main en proposant des pré-réglages adaptés à différents usages (voix, instrument, ambiance).
La boîte de rangement du Profile Wireless garde des petits secrets bien au chaud. En plus de protéger et recharger les différents éléments du système, elle fait aussi office de micro main. Une bonnette est d’ailleurs fournie. L’ensemble est relativement compact et élégant. Les finitions sont exemplaires.
La force du Sennheiser Profile Wireless réside donc dans sa grande modularité. La boîte-micro peut se fixer à un trépied pour se transformer en micro d’enregistrement de podcast. Puisqu’elle renferme deux micros, deux pistes simultanées peuvent être enregistrées. Parfait pour le format interview.
Le récepteur peut aussi se fixer à une caméra. On peut alors choisir de sortir l’un des deux micros cravates (ou les deux). Le récepteur peut d’ailleurs être fixé à un smartphone. Les Tiktokeurs apprécieront.
Chaque émetteur dispose de 16 Go de stockage interne, permettant jusqu’à 24 heures d’enregistrement en qualité maximale. Le système active automatiquement l’enregistrement local dès que la qualité du signal sans fil se dégrade.
Le Profile Wireless prend donc la forme d’un micro tout-en-un encore jamais vu sur le marché. Si la boîte est un peu encombrante dans un sac, sa modularité offre des possibilités inégalées. Bien vu.
Une qualité d’enregistrement impressionnante
Bien qu’il ne permette pas d’enregistrer en 32 bits (un vrai point faible à ce niveau de prix), le Profile Wireless brille par sa qualité de son. Le rendu sonore est en effet très détaillé, avec une restitution particulièrement flatteuse de la voix. Les médiums sont précis et naturels, les aigus cristallins sans jamais devenir agressifs, et les basses sont présentes tout en restant parfaitement contrôlées.
Le rapport signal/bruit de 78,5 dB(A) garantit des enregistrements d’une propreté exemplaire, même dans des environnements sonores complexes. Sennheiser intègre en plus un mode « Sécurité » qui enregistre en permanence une piste de secours avec un niveau sonore réduit de 6 dB.
Tests en conditions réelles
Studio et streaming
En configuration studio, le Profile Wireless se révèle très stable. Lors de nos simulations de sessions de streaming, aucune perte de signal n’a été constatée. La latence inférieure à 8 ms assure une synchronisation parfaite avec l’image.
Sur un salon
Dans des environnements bruyants (dans notre cas un showroom avec une trentaine de personnes), le système a démontré sa polyvalence. Les deux émetteurs ont permis de couvrir simultanément l’intervenant principal et l’intervenant secondaire.
En reportage
En situation mobile, le Profile Wireless maintient ses performances jusqu’à 140 mètres en milieu urbain. La résistance aux intempéries est satisfaisante, avec une résistance à des températures « extrêmes » en France (entre -10°C et +45°C). Les clips et aimants fournis assurent une fixation stable sur tous types de vêtements.
Si Sennheiser annonce 245 mètres en ligne directe, nos tests révèlent une réalité plus nuancée. Le signal se perd complètement à partir de 200 mètres environ. En environnement urbain, la portée utile se limite à tout juste 150 mètres. Heureusement, les micros se retrouvent rarement dans cette situation. Dans notre cas, seuls les tournages d’essais auto nous ont permis d’identifier cette limite.
À l’instar de l’excellent Profile, le Sennheiser Profile Wireless est une franche réussite. D’une qualité remarquable, son format modulaire lui apporte une polyvalence inédite sur le marché. La qualité d’enregistrement le hisse parmi les références du marché et ses fonctionnalités de secours rassurent. L’autonomie confortable permet aussi d’enchaîner les heures d’enregistrement sans trembler.
À 300€, malgré quelques limitations techniques et un format un poil encombrant, le rapport qualité-prix du Profile Wireless reste excellent. Une nouvelle référence !
À l’approche des fêtes de fin d’année, Universal promet un magnifique cadeau aux amateurs de comédies musicales. Vingt et un ans après la première de Wicked à Broadway, la comédie musicale débarque (enfin) dans les salles obscures. Après plus d’une décennie de développement et plusieurs reports, certains avaient presque fini par perdre espoir. Mais ça y est, Wicked sort dans les cinémas français ce mercredi 4 décembre 2024.
C’est incontestable : Wicked est l’un des films les plus attendus en cette fin d’année. Universal a vu les choses en grand avec une campagne promotionnelle ambitieuse et un budget marketing faramineux. À moins de vivre dans une grotte, vous avez forcément entendu parler de Wicked. Si le long métrage nous emmène dans l’univers du Magicien d’Oz, est-il vraiment nécessaire de faire quelques devoirs avant votre séance de cinéma ?
Quel est le rapport entre Le Magicien d’Oz et Wicked ?
Avant toute chose, il est l’heure de mettre les points sur les i, et les barres sur les t. Wicked et Le Magicien d’Oz sont étroitement liés. Faisons le point rapidement.
En 1900, le roman Le Magicien d’Oz est une énorme réussite auprès des plus jeunes lecteurs et devient un grand classique de la littérature enfantine dans le monde anglophone. Chez nous, Alice au pays des merveilles a plus de succès. Il n’empêche que Le Magicien d’Oz a bercé l’enfance de bien des individus. Il est donc logique que la MGM l’adapte au cinéma en 1939. Les aventures de la jeune Dorothy et de son chien Toto au pays coloré et fantastique d’Oz sont célèbres. Aujourd’hui, le film réalisé par Victor Fleming est considéré comme un classique et on ne compte plus les références dans la pop culture.
Pour ceux qui n’ont pas les bases, Le Magicien d’Oz nous invite à suivre l’orpheline Dorothy, accompagnée de son chien Toto, au merveilleux Pays d’Oz après que sa maison ait été emportée par une tornade. Pour rentrer chez elle, la Bonne Sorcière du Sud lui indique qu’elle doit suivre le chemin de briques jaunes jusqu’au palais du mystérieux (et adulé) magicien d’Oz. Mais la Méchante Sorcière de l’Ouest lui en veut : en s’écrasant, sa maison a tué sa soeur, la Méchante Sorcière de l’Est. En direction de la cité de l’Émeraude, où réside le magicien d’Oz, Dorothy va faire la rencontre d’un épouvantail sans cervelle, d’un homme de fer blanc sans cœur et d’un lion qui manque de courage. Ensemble, ils embarquent dans une aventure merveilleuse.
Presque un siècle plus tard, l’auteur Gregory Maguire imagine le passé de la Méchante Sorcière de l’Ouest mais aussi celui de la Bonne Sorcière du Sud, avant que Dorothy ne débarque au Pays d’Oz. Et c’est ce roman qui a donné naissance à la comédie musicale Wicked, en 2003. Sur les planches de Broadway, le succès est phénoménal. Rien qu’aux États-Unis, Wicked amasse plus de 1,6 milliard de dollars. Il s’agit de la deuxième comédie musicale la plus lucrative, juste derrière Le Roi Lion. À l’heure actuelle, la comédie musicale est toujours jouée à New York et même à Londres.
Ainsi, Wicked explore le parcours de deux sorcières légendaires d’Oz. Elles se sont connues sur les bancs de l’université de Shiz, des années avant les événements du Magicien d’Oz. L’une est belle, populaire et privilégiée. L’autre est incomprise et régulièrement moquée à cause de la couleur de sa peau verte. Si elles n’ont absolument rien en commun, à première vue, les deux jeunes femmes vont pourtant nouer une amitié profonde… Jusqu’à ce que la destinée en décide autrement. Comment Elphaba est devenue la Méchante Sorcière de l’Ouest ? Et comment Glinda est-elle devenue la Bonne Sorcière du Sud ?
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Devez-vous vraiment voir Le Magicien d’Oz avant Wicked ?
Le Magicien d’Oz est indissociable de Wicked. Mais est-ce réellement nécessaire de regarder le film de 1939 avant de découvrir l’adaptation de la fameuse comédie musicale ? Précisons d’abord que Wicked est divisé en deux parties et que le deuxième film sortira à la même période l’année prochaine. Ce n’est pas iraisonné : la comédie musicale est composée de deux actes.
Voir le premier film Wicked sans avoir vu Le Magicien d’Oz est tout à fait possible et vous ne serez pas complètement perdu. Néanmoins, nous vous conseillons tout de même de visionner le classique porté par Judy Garland. Cela vous permettra d’avoir toutes les références savamment distillées dans Wicked et de profiter encore plus du long métrage musical.
En revanche, il est judicieux de voir Le Magicien d’Oz avant la sortie de la deuxième partie de Wicked. Sans vous spoiler, sachez simplement que les compagnons de Dorothy dans le film de 1939 seront au rendez-vous. Vous devez donc absolument connaître leur histoire si vous voulez tout comprendre lorsque sortira le second opus l’année prochaine.
Mais selon nous, vous avez tout intérêt à voir et à revoir Le Magicien d’Oz pour avoir toutes les clés en main pour Wicked… Qu’il soit question de la partie 1 ou de la partie 2. D’autant que le long métrage est disponible sur MAX. Il serait dommage de ne pas s’offrir une petite séance de rattrapage.
Depuis quelques années, Elon Musk semble avoir une dent contre Apple. En 2021, celui-ci critiquait, par exemple, le système fermé de la firme de Cupertino. Musk a aussi taclé les batteries utilisées par Apple, la même année. Et récemment, quand Apple a présenté Apple Intelligence et son intégration de ChatGPT (qu’Elon Musk déteste également), le patron de Tesla a menacé de bannir les iPhone et les Mac de son entreprise. “Si Apple intègre OpenAI au niveau du système d’exploitation, les appareils Apple seront interdits dans mes entreprises. C’est une violation inacceptable de la sécurité”, a-t-il écrit sur le réseau social X.
Mais récemment, Elon Musk a plutôt fait l’éloge d’un produit Apple, à la surprise générale. Le jour de Thanksgiving (28 novembre), Tim Cook a partagé une publicité Apple plutôt émouvante mettant en avant la fonctionnalité d’aide auditive intégrée aux AirPods Pro 2. “Je suis très fier des nombreuses équipes d’Apple qui développent des technologies puissantes qui améliorent la vie des gens. La fonction d’aide auditive des AirPods Pro 2 utilise votre profil sonore personnalisé pour vous permettre d’entendre les moments importants”, a également écrit le patron d’Apple. Et Elon Musk a réagi à cette publication en écrivant “C’est cool”.
Et ce n’est pas tout, puisque, le même jour, Musk a également republié le message de Thanksgiving de Tim Cook : “Thanksgiving, c’est l’occasion de se remercier les uns les autres en espérant santé et prospérité. Cette année, je remercie les nombreuses possibilités qui s’offrent à moi et les personnes qui font partie de ma vie, notamment l’équipe d’Apple, nos utilisateurs et tous ceux qui s’efforcent de rendre le monde meilleur.”
Une fonctionnalité qui peut changer la vie des gens
Au mois de septembre, Apple a annoncé l’arrivée de nouvelles fonctionnalités pour la santé auditive pour ses AirPods Pro 2, dont une fonctionnalité d’assistance.
“Cette nouveauté s’appuie sur le profil auditif personnalisé généré par la fonctionnalité Test d’audition pour transformer les AirPods Pro en aide auditive de niveau médical. Une fois configurée, elle réalise des ajustements dynamiques personnalisés qui augmentent le volume des sons ambiants en temps réel, aidant les utilisateurs à plus facilement participer à des conversations et à s’intégrer au monde qui les entoure”, avait indiqué la firme de Cupertino.
Malheureusement, comme l’expliquent nos confrères de 01net, il faudra attendre 2025 pour profiter de cette nouveauté Apple en France.
Généralement, quand Elon Musk parle d’Apple, c’est pour tacler la firme de Cupertino
Celui-ci a par exemple critiqué le système fermé d’Apple, les batteries de la firme, ainsi que l’intégration de ChatGPT dans Apple Intelligence
Mais récemment, Musk a fait l’éloge d’un produit Apple, en réagissant avec un “c’est cool”
Il s’agit des AirPods Pro 2, qu’Apple est en train de doter d’une fonctionnalité d’aide auditive
Elon Musk a aussi republié le message de Thanksgiving de Tim Cook