https://rmc.bfmtv.com/conso/maison/electricite-et-gaz/heures-pleines-heures-creuses-linky-tout-ce-qui-va-changer-sur-votre-facture-d-electricite_AN-202411250717.htmlLa facture d’électricité des Français s’apprête à connaître un changement radical. Fini le système binaire traditionnel avec ses 16 heures pleines et 8 heures creuses quotidiennes.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) prépare une refonte complète de ce dispositif qui touchera directement 75 % des ménages français. Cette transformation vise à adapter la consommation électrique aux nouvelles réalités énergétiques du pays.
Un système dépassé par les nouvelles habitudes de consommation
Le découpage actuel entre heures pleines et heures creuses date d’une époque révolue. Conçu pour optimiser la production nucléaire et thermique, il ne correspond plus aux défis énergétiques contemporains. L’essor des énergies renouvelables, la multiplication des véhicules électriques et l’évolution des modes de chauffage ont profondément modifié la courbe de consommation nationale. Les périodes de forte sollicitation du réseau ne correspondent plus au schéma historique.
La réduction de 30 % sur le prix du kilowattheure pendant les heures creuses incitait les consommateurs à décaler leur consommation vers la nuit. Mais cette logique s’est progressivement déconnectée des pics réels de production et de demande. L’abondance d’électricité solaire en journée et les nouveaux usages urbains imposent de repenser intégralement ce système.
Une tarification complexe adaptée aux saisons
La grande nouveauté réside dans l’introduction d’horaires différenciés selon les saisons. En hiver, de novembre à mars, les heures creuses seront positionnées de 7 h à 11 h le matin et de 17 h à 21 h le soir. Cette plage horaire tient compte des pics de consommation liés au chauffage électrique et à l’éclairage.
En été, le dispositif s’adapte à la production solaire avec des créneaux avantageux de 7 h à 10 h le matin et de 18 h à 23 h le soir. Une innovation majeure apparaît avec l’ajout d’heures creuses supplémentaires de 2 h à 6 h et de 11 h à 17 h pour exploiter le surplus d’électricité photovoltaïque. Cette complexification vise à encourager une consommation alignée sur la disponibilité réelle de l’énergie.
Le compteur Linky devient incontournable
Cette révolution tarifaire s’accompagne d’une pression accrue sur les 2,1 millions de foyers encore équipés d’anciens compteurs. La CRE prévoit d’imposer début 2025 une pénalité financière aux réfractaires au compteur Linky. Une facture supplémentaire de 42 euros par an minimum les attend, majorée de 25 euros s’ils ne transmettent pas leurs relevés de consommation.
Le compteur communicant devient ainsi la clé de voûte de cette nouvelle tarification. Sa capacité à suivre la consommation en temps réel et à être piloté à distance en fait un outil indispensable pour optimiser sa facture. Les consommateurs devront s’appuyer sur les fonctionnalités de programmation de leurs appareils électriques pour tirer parti de ces nouveaux horaires.
Les experts estiment qu’une économie significative reste possible pour les foyers qui parviendront à concentrer au moins 30 % de leur consommation sur les heures creuses. L’utilisation intelligente des nouvelles technologies de programmation pourrait même générer 10 % d’économies supplémentaires. Mais cette optimisation demandera une gestion plus fine et attentive de ses usages électriques.
Le système actuel des heures pleines/creuses sera remplacé par une grille tarifaire saisonnière à partir d’août 2025
Les nouveaux horaires s’adaptent à la production solaire et aux pics de consommation modernes
Les réfractaires au compteur Linky devront payer une pénalité d’au moins 42 euros par an dès 2025
L’intelligence artificielle, depuis l’apogée de ChatGPT il y a deux ans, semble quotidiennement franchir de nouveaux sommets. Les solutions IA se sont multipliées (Claude 3 d’Anthropic, Gemini de Google, la suite Apple Intelligence, etc.), les modèles sont de plus en plus cohérents, créatifs et efficaces. Certains systèmes peuvent générer des sons, des vidéos (comme Sora d’OpenAI), aider à la conception de médicaments, optimiser des chaînes logistiques ou s’occuper de la gestion des risques financiers.
Elle est une technologie de rupture par excellence, comme l’a été la maîtrise de l’électricité au XIXᵉ siècle ou l’invention de la roue au néolithique il y a 5 500 ans. Pourtant, une expérience menée par une équipe de chercheurs dirigée par Yuan Gao à l’Université de Boston vient tempérer ce constat. Ceux-ci ont mis à l’épreuve les capacités de raisonnement stratégique des plus grands modèles de langage actuels, avec des résultats étonnamment modestes. Les résultats de leurs travaux ont été publiés le 13 novembre sur ArXiv.
Le jeu des shekels : un révélateur des profondeurs de la pensée
Le « jeu 11-20 » se distingue dans l’arsenal des économistes comportementaux comme un outil remarquable pour sonder les mécanismes de la pensée stratégique. Son principe, d’une simplicité trompeuse, cache un véritable laboratoire des dynamiques décisionnelles : deux participants doivent choisir un montant entre 11 et 20 shekels (devise israélienne), avec la garantie de recevoir la somme demandée. L’élément crucial est la prime de 20 shekels accordée au joueur qui demande exactement un shekel de moins que son adversaire.
Cette mécanique engendre une pyramide de raisonnements, que les théoriciens des jeux ont baptisée « level-k reasoning ». Au niveau le plus basique (niveau 0), un joueur choisit 20 shekels sans réflexion stratégique. Un joueur de niveau 1, anticipant ce choix naïf, opte pour 19, s’assurant ainsi la prime. Le niveau 2 pousse le raisonnement plus loin : prévoyant que l’adversaire jouera niveau 1 (19), il choisit 18. Cette progression peut théoriquement se poursuivre jusqu’à 11, créant une spirale de déductions où chaque niveau intègre et dépasse la stratégie du niveau précédent.
La beauté de ce jeu réside dans sa capacité à révéler la profondeur du raisonnement stratégique humain. Les joueurs doivent non seulement anticiper le comportement de leur adversaire, mais aussi évaluer son niveau de complexité stratégique. La plupart des humains s’arrêtent naturellement à des niveaux intermédiaires (comme 17 ou 16), reflétant une forme d’équilibre entre subtilité cognitive et pragmatisme. Cette tendance démontre une compréhension intuitive que pousser le raisonnement trop loin peut s’avérer contre-productif, car peu d’adversaires atteignent ces niveaux de réflexion extrêmes.
Les modèles d’IA : des stratèges superficiels
L’équipe de Yuan Gao a soumis les plus récents modèles d’IA à mille parties de ce jeu, dans des conditions variées. Les résultats révèlent une limitation fondamentale : même les systèmes les plus avancés comme GPT-4 se cantonnent à des stratégies basiques.
Alors que les joueurs humains manifestent une compréhension intuitive des dynamiques sociales en choisissant des valeurs intermédiaires comme 17, les IA restent bloquées sur des choix élémentaires (19 ou 20), démontrant une incapacité à développer des stratégies plus sophistiquées. Autre fait intéressant : leurs réponses varient de manière incohérente selon des facteurs non pertinents, comme la langue utilisée dans les instructions.
L’écart persistant entre imitation et compréhension
Quelle distinction fondamentale entre l’intelligence humaine et artificielle met donc en lumière cette étude ? Le cerveau humain intègre naturellement une multitude de facteurs : expériences passées, émotions, intuitions sociales, désir de victoire et capacité à se mettre à la place de l’autre.
En revanche, les modèles de langage, malgré leur sophistication apparente, fonctionnent essentiellement comme des systèmes de prédiction de texte, dépourvus de véritable compréhension des enjeux stratégiques. En ce sens-là, ils ne sont pas pourvus de véritable intelligence, ils sont simplement des algorithmes. Très puissants, certes, mais mécaniques et basés sur des règles statistiques. La métaphore du perroquet utilisée par les chercheurs illustre parfaitement cette limite : même si ces oiseaux peuvent reproduire des phrases complexes, ils ne comprennent pas leur signification profonde.
Actuellement, de nombreuses entreprises envisagent de remplacer les panels humains traditionnels par des systèmes d’IA pour tester leurs produits, leurs campagnes publicitaires ou leurs stratégies de marché. Cette transition promettrait des économies substantielles : plus besoin de recruter, rémunérer et coordonner des centaines de participants humains pour chaque étude.
Toutefois, les résultats du jeu 11-20 sonnent comme un avertissement. Si les modèles d’IA les plus avancés échouent à reproduire la complexité du raisonnement humain dans une situation aussi élémentaire, comment pourraient-ils prédire fidèlement des comportements plus complexes ? L’hégémonie de l’IA n’est vraisemblablement pas pour demain, ce qui confirme bien les travaux menés par le Centre d’Éthique Appliquée de l’université UMass Boston dont vous nous parlions dans cet article. Rien n’est cependant gravé dans le marbre, et ce constat pourrait très vite évoluer au regard des progrès abattus dans le secteur sur la dernière décennie.
Une étude sur le jeu 11-20 révèle que les modèles d’IA les plus avancés, comme GPT-4, manquent de profondeur stratégique et se limitent à des choix basiques.
Contrairement aux humains, les IA ne saisissent pas la complexité sociale et intuitive des décisions.
Ces modèles, pour le moment, restent de simples outils prédictifs dépourvus de compréhension.
Le leader du réseau privé virtuel en France semble vouloir enterrer tous ses concurrents. En effet, après avoir fait sensation pendant le fameux Black Friday, NordVPN poursuit sur sa lancée en attendant le Cyber Monday. Sans jamais trahir la promesse d’un VPN performant, il s’affiche toujours à un prix attractif.
Au fil des années, NordVPN maintient et étend sa domination sur le marché très disputé des VPN. Les campagnes de communication n’y sont probablement pas pour rien mais en étant objectif, on admet que c’est avant tout par ses caractéristiques premiums et son prix très mesuré que NordVPN s’assure une si belle place.
Le programme est décliné en un logiciel pouvant être installé sur les ordinateurs Windows, Mac et Linux. Mais NordVPN est plus souvent défini en utilisant le terme “application” puisqu’il trouve autant sa place sur les appareils mobiles populaires (smartphones et tablettes Android, iPhone ou iPad). Ceux qui ont l’intention de profiter des avantages du VPN sur grand écran seront heureux d’apprendre qu’il existe même une version pour télévisions connectées et boîtiers multimédia.
L’ergonomie de l’application est régulièrement saluée par les nouveaux utilisateurs qui se dotent de son VPN. Il faut dire que le planisphère mondial se montre particulièrement agréable à utiliser pour choisir une localisation. Les internautes les moins sensibles au caractère ludique pourront également utiliser la liste déroulante (plus classique) ou la barre de recherche (encore plus rapide).
Depuis l’interface sombre ou clair (au choix), il est très aisé de sélectionner un serveur. Et pour que chacun y trouve son compte, NordVPN offre du choix : plus de 6 400 serveurs dans 111 pays. Le remplacement de l’adresse IP est effectif immédiatement pour vous permettre de contourner les géo-restrictions et débloquer n’importe quel site. Cette action a aussi pour effet de vous rendre anonyme sur la toile.
Car la vocation première de l’application NordVPN est bien de vous assurer une protection permanente contre les menaces d’internet. Le chiffrement fort par l’algorithme AES-256 y contribue autant que la politique no-log de l’éditeur établi au Panama. Enfin, les serveurs obfusqués et Double VPN sont redoutables pour aller encore plus loin.
Une remise colossale toujours valable pour le moment
Entre le Black Friday et le Cyber Monday, NordVPN vous permet d’économiser 74 % sur son VPN premium à 2,99 €/mois. Il n’y a pas de surprise cachée et la promotion s’applique à tous les nouveaux souscripteurs. Mais il vaut mieux faire vite avant que les prix remontent.
L’offre Basique est la moins chère et permet de profiter de toutes les fonctions qui font la force de NordVPN : Split Tunneling, protection Anti-menaces et bloqueur de publicités, Kill Switch, réseau Mesh, surveillance Dark Web et même 10 connexions simultanées. Si vous vous engagez sur 2 ans, l’éditeur vous offre 3 mois supplémentaires.
Pour seulement 90 centimes de plus chaque mois, vous pouvez passer au niveau supérieur avec la formule Avancé. Un unique paiement de 105,03 € vous permet de profiter pendant 27 mois du VPN mais aussi du gestionnaire de mots de passe NordPass. Presque indispensable en 2024, l’outil développé par NordSecurity permet de créer des mots de passe forts, de les enregistrer en sécurité mais aussi de remplir des formulaires en un seul clic.
Si vous voulez profiter de la meilleure offre possible, tournez-vous vers le pack Ultime qui fait économiser 499 € en une seule fois. Lui aussi bénéficie d’une remise de 74 % et s’affiche à prix imbattable ! Pourtant, il repose sur la formule Avancé et y ajoute un espace de stockage cloud chiffré de 1 To (service NordLocker).
Mais le pack Ultime de NordVPN, c’est aussi une couverture jusqu’à 5 000 € en cas d’arnaque ou d’achat frauduleux sur internet. A l’époque où nous vivons, il est peu probable que vous regrettiez d’avoir opté pour ce plan qui intègre la nouvelle Assurance Cyber Risques.
Peu importe le choix que vous ferez, vous aurez 30 jours pour changer d’avis grâce à la garantie de remboursement du fournisseur.
Les vidéos cartonnent sur les réseaux sociaux, notamment TikTok : envelopper son compteur Linky de papier aluminium serait solution miracle pour se protéger des ondes électromagnétiques.
Déployé depuis 2015, le compteur communicant Linky fait désormais partie intégrante du paysage énergétique français. Si son installation a permis d’automatiser la relève des compteurs et d’éviter les déplacements de techniciens, il continue de susciter des craintes parfois irrationnelles chez certains utilisateurs. Parmi les inquiétudes les plus répandues figurent la présence supposée d’une caméra espion – en réalité une simple LED de contrôle – ainsi que la transmission continue de données personnelles, alors que le compteur ne communique qu’une fois par jour, durant la nuit.
Les craintes concernant les ondes électromagnétiques occupent une place prépondérante dans ce débat. Certains utilisateurs rapportent des maux de tête, des vertiges et d’autres symptômes qu’ils attribuent à leur compteur Linky. Pourtant, les études scientifiques dressent un tableau bien différent. Une étude approfondie menée en 2017 par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) démontre que les émissions du Linky sont largement en dessous des seuils réglementaires – entre 25 et 37 fois inférieures aux valeurs limites autorisées. Ces émissions sont même plus faibles que celles de nombreux appareils domestiques courants, comme les box Wi-Fi ou les appareils électroménagers.
Le papier alu, la fausse bonne idée
En plus d’être inutile, l’utilisation du papier aluminium comme bouclier protecteur présente des risques importants. Cette pratique peut entraîner une surchauffe du compteur en empêchant sa ventilation naturelle, avec des conséquences potentiellement graves : coupures de courant, voire risques d’incendie. Plus préoccupant encore, le caractère conducteur du papier aluminium crée un risque d’électrocution pour les personnes qui manipulent le compteur ou les fils électriques environnants.
La popularité croissante de cette pratique sur les réseaux sociaux, où certaines vidéos cumulent des dizaines de milliers de vues, illustre parfaitement les dangers de la désinformation en matière de sécurité domestique. Les “astuces” qui semblent inoffensives au premier abord peuvent avoir des conséquences graves lorsqu’elles concernent des équipements électriques.
Et si les nouveaux médicaments amaigrissants à base de GLP-1 (Ozempic, Wegovy, et Zepbound notamment) étaient une aubaine pour l’économie ? L’économiste en chef de la banque Goldman Sachs, Jan Hatzius le pense et il anticipe même un accroissement majeur de la croissance. Explications.
Pourquoi les traitements anti-obésité sont une aubaine ?
Selon lui, les problèmes de santé liés à l’obésité sont un poids pour l’économie, car ils freinent la productivité des employés, voire empêchent un grand nombre de personnes d’avoir un emploi. Cité par Business Insider, l’expert précise sa pensée :
En combinant les pertes actuelles d’heures travaillées et la participation au marché du travail en raison de la maladie et de l’invalidité, des décès prématurés et des soins informels, nous estimons que le PIB pourrait potentiellement être supérieur de plus de 10 % si les mauvais résultats en matière de santé ne limitaient pas l’offre de main-d’œuvre aux États-Unis.
Il ajoute :
Des estimations suggèrent donc que les complications de santé liées à l’obésité soustraient plus de 3 % de la production par habitant, ce qui implique une baisse de plus de 1 % de la production totale lorsqu’elle est combinée à l’incidence de plus de 40 % de l’obésité dans la population américaine.
Grâce à Ozempic et aux autres produits sur le marché, on pourrait donc espérer d’énormes gains de productivité et un impact sur la croissance américaine qui irait de 0,6 à 3,2 points. Et justement, la démonstration de l’économiste semble avoir été entendue du côté de la Maison-Blanche.
Cette semaine, Joe Biden a annoncé son intention de rembourser, via les dispositifs de sécurité sociale Medicaid et Medicare, plusieurs médicaments contre l’obésité. Un progrès considérable qui pourrait malheureusement être très vite supprimé par Robert F Kennedy Jr., le futur ministre de la Santé de Donald Trump.
Des vertus majeures pour la santé
Pour rappel, ces médicaments ont des vertus médicales très appréciables. En plus de la perte de poids, ces derniers apportent des effets positifs sur la tension artérielle et le taux de cholestérol des patients. Ils ont néanmoins certains effets secondaires à connaître : nausées, diarrhée, ou encore constipation. Pour approfondir la problématique des remèdes d’Ozempic et des traitements anti-obésité, on vous invite à relire notre analyse très complète à ce sujet publiée cet été.
Ce qu’il faut retenir :
Les traitements anti-obésité se démocratisent
Ils pourraient aussi agir positivement pour l’économie américaine
Joe Biden souhaite les faire rembourser par la Sécurité sociale, mais il n’est pas certain que Donald Trump maintienne cette décision
Omniprésentes en Asie, les super-applications révolutionnent la façon de consommer et d’interagir en ligne de centaines de millions d’utilisateurs. Mais en quoi consistent vraiment ces plateformes tentaculaires et surtout, pourquoi suscitent-elles autant d’intérêt ? Voici six questions essentielles pour tout comprendre de ce phénomène.
C’est quoi une super-application, au juste ?
Une super-application se définit comme une plateforme tout-en-un, qui propose un ensemble de services censés répondre à quasiment tous les besoins des utilisateurs. Cela inclut le commerce en ligne, les services financiers, le transport et la mobilité, les réseaux sociaux, la livraison de repas, voire même le paiement de facture.
Ainsi, la force d’une super-application réside dans sa capacité à simplifier l’expérience utilisateur tout en créant une fidélité autour de ses services ; le consommateur ne doit pas quitter la plateforme pour réaliser la plupart de ses tâches quotidiennes.
Quels en sont les exemples les plus probants de super-applications ?
Les super-applications les plus emblématiques se trouvent principalement en Asie, où elles dominent les usages numériques. WeChat, en Chine, est considéré comme le modèle par excellence. Développée par Tencent, ce mastodonte dépasse de loin la simple messagerie, comme son nom pourrait le faire croire. Elle permet, entre autres, de payer ses courses, commander un taxi, réserver des billets de train, consulter un médecin en ligne et même gérer des documents administratifs. Son impact est considérable. Avec plus d’1 milliard d’utilisateurs actifs, WeChat a rapporté plus de 16 milliards de dollars à sa maison mère en 2023.
En Asie du Sud-Est, Grab, au départ axée sur le transport, est devenue une super-application proposant des services de livraison, des solutions financières et des assurances. Elle répond aux besoins variés de millions d’utilisateurs dans des pays comme Singapour, la Malaisie et l’Indonésie. Ce type de solution émerge aussi en Inde. Paytm, initialement une plateforme de paiements mobiles, s’est par exemple diversifiée pour inclure des services bancaires, des investissements, et des réservations de voyages. Elle joue désormais un rôle crucial dans l’économie numérique du pays.
Les exemples sont plus beaucoup plus limités en dehors de l’Asie, et c’est encore plus vrai pour le cas de l’Europe.
X, anciennement Twitter, va-t-elle devenir une super-application ?
Elon Musk l’a fait savoir peu de temps après son rachat de Twitter, qu’il a rapidement renommé X Corp : il souhaite, à terme, que le réseau social fasse partie d’un ensemble de services proposés au sein d’une même super-application. D’ailleurs, le milliardaire a déjà cité WeChat comme un exemple à suivre.
Il commence, petit à petit, à déployer des fonctionnalités qui montrent les prémices d’une super-application. Tout d’abord en développant le format vidéo avec du streaming, mais également en permettant aux utilisateurs d’effectuer des appels audio et vidéo. De même, la société a entamé des démarches aux États-Unis pour faciliter les paiements, un pan essentiel des super-applications. La fonction de recherche d’emploi introduite dans le réseau social va, elle aussi, dans ce sens.
Pourquoi faire le choix de la super-application, plutôt que de proposer plusieurs services séparés ?
Il est avant tout question d’avantages stratégiques. Cette approche permet de fidéliser et de retenir les consommateurs, en limitant la nécessité de basculer entre différentes applications pour effectuer des tâches. Ainsi, les super-applications créent un écosystème fermé où chaque service renforce l’autre. Cela offre aussi la possibilité d’exploiter les données de manière centralisée pour personnaliser l’expérience et proposer des offres ciblées. Le tout permettant d’augmenter les revenus de la société.
Côté utilisateur, le principal avantage réside dans la simplicité et l’efficacité. Une super-application réduit l’encombrement des appareils en remplaçant plusieurs applications. Elle offre une expérience fluide, avec des paiements intégrés et une navigation unifiée, rendant chaque interaction plus rapide et intuitive. Ceci est d’autant plus utile dans les régions où l’accès à Internet est limité ou coûteux, car le besoin de télécharger et de gérer différents services simultanément est réduit.
Pourquoi n’y a-t-il pas de super-application en Europe ?
Ce modèle peut aussi poser des défis, notamment en matière de concurrence et de protection des données, deux domaines dans lesquels l’Union européenne exerce un encadrement bien plus poussé que d’autres régions du monde.
Le Digital Markets Act, législation récemment entrée en vigueur qui vise à garantir une concurrence saine sur le Vieux Continent, défend un principe allant directement à l’encontre des super-applications. Ce modèle peut en effet mener à des comportements monopolistiques, puisque ces plateformes deviennent des écosystèmes fermés qui limitent justement la concurrence. Dans ce contexte, les petites entreprises et startups peinent à rivaliser face à des géants capables de capturer une part importante du marché, parfois en pratiquant des politiques de prix agressives ou en rachetant leurs concurrents. Des comportements que l’UE cherchent à réglementer avec véhémence.
Le RGPD risque également de mettre des bâtons dans les roues à toute tentative d’échafauder une super-application. Car leur capacité à analyser et exploiter des données personnelles soulève des questions éthiques, notamment sur le respect de la vie privée ou la manipulation des comportements utilisateurs.
Quels sont les risques de ce modèle ?
Outre les préoccupations liées à l’anti-concurrence et aux données personnelles, les super-applications peuvent créer une dépendance sociale et économique. Les utilisateurs enfermés dans ces écosystèmes deviennent vulnérables aux décisions des entreprises, comme la modification des tarifs ou la restriction d’accès.
Pire encore, elles peuvent même servir d’outils de surveillance, en particulier lorsque les gouvernements y accèdent ou les contrôlent. D’où l’importance d’une régulation adaptée pour protéger la concurrence et garantir la transparence, tout en sécurisant les droits des utilisateurs.
“Notre mission est de libérer les professionnels de la complexité bancaire, pour qu’ils puissent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : leur entreprise.” Voilà comment Philippine Rougevin-Baville, Directrice Générale de Qonto France, résume la philosophie de la néobanque française. Cette approche lui a permis de se positionner comme la banque préférée des entrepreneurs, avec plus de 500 000 clients en Europe. Comment l’entreprise a-t-elle réussi à se faire adopter si rapidement ? Analyse d’un succès.
Une plateforme bancaire pensée pour les professionnels
Le succès de Qonto réside d’abord dans sa capacité à simplifier la gestion bancaire pour les professionnels. Alors que les banques traditionnelles échouent à répondre aux besoins spécifiques des petites entreprises, Qonto a su innover en proposant une plateforme tout-en-un qui combine services bancaires et outils de gestion financière.
“Les professionnels, en particulier les TPE et PME, sont souvent accablés par des tâches administratives complexes et chronophages, explique Philippine Rougevin-Baville. Qonto répond à cette problématique en offrant une interface simple et accessible, tout en intégrant les fonctionnalités essentielles comme la gestion des dépenses d’équipe, la facturation, et même la pré-comptabilité”. Grâce à une interface intuitive, la néobanque permet aux entrepreneurs de gérer leur trésorerie de manière fluide, sans se perdre dans une multitude de services disparates.
Cette simplification du parcours bancaire a été un point d’accroche majeur pour Qonto, qui a rapidement attiré des clients grâce à son modèle facile d’accès et parfaitement adapté aux besoins des entreprises. “Le but, c’est d’enlever la complexité des processus bancaires, de rendre la gestion financière aussi simple et intuitive que possible”, insiste la Directrice générale de Qonto France.
Bien plus qu’un simple compte bancaire pour les professionnels, Qonto se meut en plateforme complète capable de proposer des outils de gestion des dépenses aussi puissants qu’accessibles. Les dirigeants peuvent ainsi suivre en temps réel les dépenses de leurs équipes, gérer les cartes bancaires de manière granulaire, et avoir un contrôle total sur leurs finances. Ces services sont essentiels pour les petites entreprises, qui n’ont pas toujours les ressources pour externaliser la gestion financière.
L’allié des experts-comptables
Dans son souci presque maladif d’accompagnement, Qonto a mis les experts-comptables, partenaires essentiels des entrepreneurs, au coeur de sa solution. “Les experts-comptables sont des partenaires indispensables dans la gestion des finances des petites entreprises, mais leurs tâches administratives sont souvent répétitives et peu valorisantes, explique Philippine Rougevin-Baville. Qonto permet de les libérer de cette charge, afin qu’ils puissent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, comme le conseil.”
Ainsi, après l’intégration d’un outil de facturation directement disponible gratuitement sur la plateforme, Qonto a intégré une fonctionnalité de mandat, permettant à un expert-comptable de gérer, en toute autonomie, les opérations bancaires de son client. Cela va de l’ouverture de compte jusqu’à la gestion complète des transactions quotidiennes. Ce système de mandat a ainsi permis à Qonto de créer une synergie avec les experts-comptables, qui deviennent des prescripteurs naturels de la solution auprès des entrepreneurs.
Créer son entreprise implique de gérer beaucoup d’administratif (…) Qonto est là pour tout prendre en charge. – Philippine Rougevin-Baville –
“Les experts-comptables ont été parmi nos premiers utilisateurs, et nous avons construit notre produit avec leur retour. se félicite la Directrice générale de Qonto France. Nous savons que la relation client-expert-comptable est essentielle dans la gestion des finances des petites entreprises, et nous avons cherché à simplifier et fluidifier cette collaboration.” Concrètement, l’intégration d’outils comptables comme Regate, racheté par Qonto, facilite également cette collaboration. Grâce à ce partenariat, Qonto permet une synchronisation parfaite des données financières entre les clients et leurs experts-comptables.
Plus récemment, l’entreprise s’est ouverte aux créateurs d’entreprise. “Créer son entreprise implique de gérer beaucoup d’administratif, ce qui éloigne les créateurs de l’essence même de leur projet” explique Philippine Rougevin-Baville. Qonto est là pour tout prendre en charge, du dépôt de K-bis à l’annonce légale en passant par le dépôt de capital, afin de libérer l’esprit et du temps.” Bien vu.
Rentabilité à l’horizon 2026
À l’instar de la plupart des start-up, Qonto s’est construite autour de levées de fonds. En janvier 2022, la néobanque a levé 486 millions d’euros, un montant qui lui a permis de renforcer son offre et d’accélérer son développement à l’international. “Ces levées de fonds nous ont permis d’investir dans notre plateforme, d’améliorer l’expérience utilisateur, et de proposer des fonctionnalités de plus en plus poussées à nos clients,” affirme Philippine Rougevin-Baville.
L’objectif est d’atteindre la rentabilité d’ici 2026 – Philippine Rougevin-Baville –
Ce financement a été d’une importance capitale pour Qonto, qui a pu ainsi renforcer sa position sur le marché français, tout en s’implantant dans des pays voisins comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. L’entreprise est désormais présente sur plusieurs marchés européens, avec pour ambition de se développer davantage dans les années à venir.
Les levées de fonds successives ont permis à Qonto de maintenir une autonomie financière tout en poursuivant ses objectifs de croissance. “L’objectif est d’atteindre la rentabilité d’ici 2026, ce qui nous donnera les moyens d’être totalement indépendants, et de continuer à servir nos clients avec encore plus d’efficacité” confie Philippine Rougevin-Baville. Et d’ajouter :
C’est une étape cruciale pour assurer notre pérennité et continuer à offrir un service de qualité à nos clients. Atteindre la rentabilité nous permettra de garder le contrôle sur notre développement et de continuer à investir dans des innovations qui répondent aux besoins spécifiques des professionnels.
L’objectif de rentabilité est également lié à la volonté de Qonto de consolider son modèle. L’entreprise a su tirer parti des technologies modernes pour automatiser les processus bancaires et comptables, ce qui lui permet de proposer une offre plus compétitive et plus agile que les banques traditionnelles. À l’horizon 2026, Qonto compte bien rester fidèle à son approche : simplification, accessibilité et services de qualité.
Jusqu’à présent, notre Vieux continent n’avait pas encore eu l’honneur d’avoir sur ses étales un smartphone pliable estampillé Xiaomi. Pourtant, le constructeur a mis le nez dans ce secteur depuis un moment en Asie. Pour preuve, la firme a déjà commercialisé quatre générations de smartphone pliable au format « Fold ». Cet été, Xiaomi a dévoilé son premier modèle pliable à clapet en Chine, et surprise, il est le premier à faire officiellement le voyage jusqu’à nous.
Avec le Mix Flip, la marque chinoise teste donc la température sur le marché français. Plutôt que d’arriver avec un « Fold », des modèles qui restent très chers, le constructeur entre par la porte de « l’entrée de gamme » des pliables. Ainsi, le Mix Flip vient se positionner face aux Samsung Galaxy Z Flip6 et aux Motorola Razr 50 Ultra. Est-ce que le premier smartphone à clapet de Xiaomi a assez d’arguments pour se faire une place sur ce secteur très spécifique ? Après plus d’un mois en sa compagnie, voici notre réponse.
Prix et disponibilité du Xiaomi Mix Flip
Le Xiaomi Mix Flip est commercialisé dans une version unique (12/512 Go) au prix de 1 299 euros en coloris noir, blanc ou mauve. Pour rappel, à configuration égale, le Samsung Z Flip6 était lancé cet été à 1 319 euros et le Motorola Razr 50 Ultra à 1 199 euros. Ces trois smartphones se tiennent donc dans un mouchoir de poche.
Xiaomi MIX Flip au meilleur prixPrix de base : 1 299 €
Voir plus d’offres
Ce que on aimé du Xiaomi Mix Flip
Ses deux superbes écrans
C’est son arme de séduction massive. Le Mix Flip possède un écran externe AMOLED ( 1392 x 1208 pixels) de 4,01 pouces de toute beauté. En plus d’être lumineuse et dotée d’un taux de rafraîchissement montant jusqu’à 120 Hz, cette dalle externe est plutôt bien calibrée en sortie d’usine.
Comme vous pouvez le voir, la taille est dans les faits légèrement plus réduite. Les deux capteurs en façade grignotent un peu de place, mais, malgré cela, l’immersion reste totale. En effet, l’interface a été parfaitement pensée pour que les deux objectifs photo ne gênent pas l’expérience lorsqu’une application est ouverte. À aucun moment, des informations ne sont maladroitement masquées. De plus, au-dessus des objectifs, l’espace a été optimisé. Une pile de widgets permet d’accéder à de nombreux raccourcis, par exemple les dernières applications utilisées.
Au quotidien, cet écran externe est un vrai plaisir à utiliser avec des applications comme YouTube, Google Map ou TikTok. Dans les faits, plus de 100 applications sont compatibles pour être utilisées dessus. Il y a donc de quoi faire, sans avoir à ouvrir son smartphone.
En soignant à merveille ce second écran, Xiaomi ne lui confère plus seulement un aspect consultatif, non, cela devient un espace à part entière. Coquetterie suprême, il est même possible de répondre à un appel, ou de le passer, sans avoir à déplier le smartphone. Chose pour le moment impossible chez les modèles Samsung et Motorola.
Loin de s’arrêter là, Xiaomi s’est également appliqué soigneusement pour élaborer la dalle interne. AMOLED et LPTO, elle affiche une diagonale de 6,86 pouces (2910 x 1224 pixels), pour une résolution de 460 ppp. Bien que la colorimétrie soit légèrement plus froide, chacun pourra trouver son bonheur parmi les nombreux réglages d’écran proposés par Xiaomi.
Le meilleur photophone pliable à clapet
Tout comme ses deux concurrents directs, Xiaomi se contente de deux objectifs principaux pour l’expérience photo et d’un capteur selfie. Là où Samsung fait le choix d’un grand-angle et d’un ultra grand-angle, le constructeur chinois privilégie donc un téléobjectif, tout comme Motorola.
Voici la configuration précise des forces en présence :
Un capteur principal de 50 Mpx avec une ouverture à f/1.7, soit équivalent à 23 mm.
Un téléobjectif de 50 Mpx avec une ouverture de f/2,0, soit équivalent à 46 mm et un zoom optique x2 avec une ouverture de f/2,0.
Et enfin, un capteur frontal de 32 Mpx avec une ouverture de f/2,0, soit 21 mm.
Jusqu’à présent, les smartphones à clapet, nous avons quelque peu laissé sur notre faim sur la partie photo. Il faut dire que les contraintes techniques ne sont pas les mêmes que sur un smartphone classique. D’où une certaine courbe d’apprentissage des constructeurs. Pour faire simple, le Motrola Razr 50 Ultra était moyen dans cet exercice et le Z Flip6 de Samsung tout juste convaincant.
Voici donc un domaine où Xiaomi a eu raison de tirer son épingle du jeu. Comme à l’accoutumée sur l’ensemble de ses modèles premium, le traitement photo a une nouvelle fois été confié à Leica. Comme sur le récent Xiaomi 14T Pro, il est donc possible de jongler entre deux profils colorimétriques : Leica Authentic ou Leica Vibrant.
De jour, comme par temps grisâtre, les clichés du Mix Flip sont réussis sur de nombreux points, à commencer par le piqué qui est excellent. L’écueil de la surexposition est évité au centre, les textures ne sont pas trop lissées sur les bords et les microcontrastes s’équilibrent à merveille sur des scènes complexes. En fonction du profil Leica, la colorimétrie sera soit légèrement accentuée, soit plus froide. Dans les deux cas, aucune dérive chromatique n’est à signaler, c’est surtout une question de goût.
Pratique pour des portraits ou des prises de vue à distance, le téléobjectif est, lui aussi, d’un bon cru. Il tombe parfois dans les pièges inhérents à ce genre d’objectif, de légers flous et contrastes en périphérique, mais c’est assez rare en journée. Cela l’est plus en soirée.
Comme à son habitude, Xiaomi est un bon portraitiste. Le Mix Flip crée un bokeh ni trop forcé, ni trop sage qui parvient à restituer un maximum de détails. Sur des natures mortes complexes, il s’est montré parfois un peu brouillon, mais rien de bien méchant. Au bout du troisième cliché, grand maximum, nous arrivions à nos fins.
La nuit tombée, que ce soit avec ou sans le mode « Nuit », le Mix Flip s’avère également un bon noctambule. C’est notamment le cas dans la gestion des lumières citadines et des objets en mouvements. Contrairement à Samsung, qui a pour habitude de flatter à outrance la rétine de couleurs, l’ensemble est ici bien mieux géré. En tout cas plus fidèle à la réalité.
Une charge rapide et un OS enfin à la hauteur
Livré sous Android 14 avec HyperOS 1.0.8, le Mix Flip propose une expérience utilisateur de haute volée. Pour rappel, cette surcouche dévoilée en 2024 succède à MIUI, pour notre plus grand bonheur, tant Xiaomi a pris le temps de peaufiner sa recette.
Fort semblable à iOS 19, le menu de notification et le centre de contrôle sont intuitifs et faciles à utiliser. De plus, l’aspect graphique est moins étouffante et la fluidité est étonnante. Chaque geste s’exécute avec célérité, tandis que les animations sont réactives à souhait.
Sans surprise, le Mix Flip se pare également de quelques suppléments d’IA désormais bien connus, comme le « Entourer pour chercher » de Google ou encore la traduction instantanée, notamment via l’outil magnétophone.
En matière de suivi logiciel, Xiaomi s’engage sur cinq ans de patches de sécurité et sur quatre mises à jour d’Android. C’est moins que les 7 ans promis par le Galaxy Z Flip6, mais cela reste tout à fait raisonnable pour un smartphone pliable.
Enfin, en matière de charge, Samsung ferait bien de s’inspirer du constructeur chinois. Grâce à sa charge rapide de 67 W, le Mix Flip fait le plein en 50 minutes, là où le Z Flip6 tutoie les 1h20. Cerise sur le gâteau plus, Xiaomi inclut le chargeur dans la boîte, alors que de son côté, Samsung semble avoir fait une croix définitive sur ce sujet.
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Ce qu’on a moins aimé du Xiaomi Mix Flip
Son autonomie un peu juste…
Sur le papier, le Mix Flip est actuellement le smartphone pliable à clapet possédant la plus grosse batterie. Soit 4780 mAh, contre 4000 mAh pour ses deux adversaires du jour.
Hélas, ce surplus n’est pas aussi bénéfique que prévu. En n’abusant pas trop de jeux 3D ou de streaming et avec un temps d’écran total de 5h, il tiendra jusqu’au couché. En moyenne, il lui restait alors environ 10-15% de batterie.
Par contre, le weekend, lors d’une utilisation plus poussée (photo, vidéo et gaming), il devra passer par la case recharge en début de soirée. C’est mieux que le Z Flip6, mais cela reste encore un peu juste.
Après, précisons tout de même que tout dépendra de votre manière de l’utiliser. Certaines journées, son autonomie fut plus conséquente, car notre temps d’usage se répartissait équitablement entre l’écran externe et interne. Selon le rythme de croisière de chacun, l’autonomie du Mix Flip variera donc entre l’acceptable et le moyen.
Une légère chauffe, malgré de bonnes performances
Le Mix Flip embarque la puce Snapdragon 8 Gen 3, ainsi que 12 Go de RAM et une capacité de stockage non extensible de 512 Go. Dans les faits, le Mix Flip saura donc effectuer de nombreuses tâches sans sourciller.
Bien qu’il ne se prédestine pas à cela, il pourra vous assister sur du montage vidéo basique ou de l’édition photo. Même son de cloche pour le divertissement vidéoludique. Sans forcément être un smartphone gaming, le pliable de Xiaomi fait tourner les jeux les plus gourmands avec un niveau de détails élevé et sans chute de framerate intempestives.
En soi, ce n’est pas une surprise. L’ensemble des smartphones premium de 2024 qui se parent du SoC le plus puissant de Qualcomm propose généralement cette expérience. Par contre, ils ne sont pas tous capables d’exceller en matière de dissipation thermique. Et c’est le cas du Mix Flip.
Au delà de 45 minutes sur des tâches lourdes, il commence à sérieusement chauffer en main. Si bien, qu’il est obligatoire de faire une pause. Certes, au bout de 20 minutes de pause, il retrouve son état normal, mais tout de même… C’est dommage de devoir se brider, ce fut notre cas lors de longs trajets en train.
Des petites erreurs de jeunesse…
Globalement, l’esthétique du Mix Flip est réussie. Ses courbes sont gracieuses, le contour en aluminium est solide et le dos en verre mat agréable au toucher. Au niveau des dimensions, il ne détonne pas par rapport à son concurrent principal. Ouvert, le smartphone de Xiaomi est légèrement plus imposant que celui de Samsung, 167 x 74,02 x 7,8 mm contre 165 x 71,9 x 6,9 mm pour le second. Idem pour son épaisseur une fois fermée et le poids, il tutoie les 16 mm et les 192 grammes, là où le Z Flip6 stagne à 14,9 mm pour 187 grammes.
Ces différences minimes ne viennent en aucun cas gâcher la préhension du Mix Flip. Par contre, la charnière pourra en décontenancer certains. Elle offre très peu de résistance lorsque le smartphone est entrouvert. Résultat, la partie supérieure n’est pas constamment immobile. De plus, lors des fermetures nous avons remarqué un léger jeu sur la fin. Est-ce dû à ce choix de charnière plus lâche que la concurrence ? Difficile à dire.
Hormis ce léger détail, que chacun jugera à l’aune de ses préférences d’utilisation, la qualité de construction reste excellente. La pliure avant est aussi discrète que sur un Z Flip6, tandis que lorsqu’il est fermé, aucun espace n’est visible entre les deux écrans. Finalement, disons que cette charnière n’est qu’une demi-erreur de jeunesse.
Cependant les suivantes le sont intégralement. Le Mix Flip ne propose ni de support eSIM, ni de certification d’étanchéité. De plus, sa partie sonore est vraiment perfectible. Elle manque clairement d’assise dans les graves, si bien que l’on se retrouve vite à monter le volume.
Enfin, et cela a failli faire basculer notre jugement de l’expérience utilisateur du côté obscur, la présence de trop nombreux blotwares. Oui, il est possible de s’en débarrasser. Oui, en Chine, cette présence est tout à fait normale. Cependant, depuis le temps, Xiaomi devrait comprendre que ce n’est pas le cas en Europe, et à fortiori en France.
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Notre avis sur le Xiaomi Mix Flip
Pour sa première en France avec un smartphone pliable à clapet, Xiaomi s’en sort avec les félicitations du jury. Il arrive de faire mieux que ses deux concurrents directs, le Samsung Galaxy Z Flip6 et le Motorola Razr 50 Ultra, sur de nombreux points.
C’est notamment le cas pour la charge, l’autonomie, la photo, mais aussi et surtout, sur l’utilisation du smartphone en mode fermée. Parfaitement calibré, l’écran externe apporte une réelle plus-value au quotidien de par sa praticité et sa taille. L’optimisation logiciel est bien pensé et les applications compatibles vraiment nombreuses.
Pour autant, le Mix Flip ne terrasse pas ses adversaires dans tous les domaines. Bien que sa conception soit réussie, certains n’apprécieront peut-être pas sa charnière souple. De plus, il a tendance à pas mal chauffer sur de longues sessions et il fait l’impasse sur une certification IP.
Dit ainsi, il devient bien difficile de dresser un tiercé dans l’ordre des smartphones à clapet en France. L’esthétisme et le minimalisme ergonomique pour le Motorola Razr 50 Ultra. La simplicité d’utilisation, l’expérience IA poussée et la qualité de fabrication pour le Z Flip6. La puissance, la photo et l’écran externe pour le Mix Flip. À vous de choisir…
Le Black Friday continue ! Alors que le Cyber Monday est à nos portes et que le jour J vient de se terminer, Roborock joue les prolongations. C’est le Black Week-end et la marque ne relâche pas ses efforts. Rien n’est perdu si vous êtes passé à côté de ce vendredi très particulier dans le paysage du e-commerce.
Il est encore temps de faire des économies dignes de ce nom ! Pendant encore quelques jours, les offres sont plus folles que jamais chez Roborock. Pour gagner du temps et de l’énergie au quotidien, c’est l’occasion rêvée. On fait le point sur les meilleures offres Roborock à saisir d’urgence.
Cela fait désormais dix ans que Roborock met l’innovation et la technologie au service de ses clients. L’entreprise a un but : celui de vous soulager au quotidien et de vous simplifier la vie. C’est ainsi que Roborock est aujourd’hui le leader mondial en robotique domestique ultra-intelligente.
Le catalogue de Roborock est particulièrement riche et vous devriez trouver votre bonheur, quels que soient vos besoins ou votre budget. Voici notre sélection des meilleures offres Roborock en ce week-end du Black Friday.
Le Roborock S8 MaxV Ultra est la perle rare puisque vous n’aurez plus besoin de faire le ménage, cet aspirateur robot tout-en-un le fait pour vous ! Grâce à sa brosse latérale FlexiArm Design, le Roborock S8 MaxV réussit à atteindre les zones les plus difficiles d’accès pour un nettoyage impeccable. Pour faire disparaître toute la poussière, iol peut compter sur une puissance d’aspiration de 10 000 Pa et sur la brosse DuoRoller Riser. Quant à son système de nettoyage à la serpillière VibraRise 3.0, il redéfinit l’excellence du nettoyage sonique. Avec deux modules vibrants et 4000 tours effectués par minute, il vient à bout de toutes les taches les plus incrustées. Vos sols brillent de mille feux !
Un bon aspirateur robot doit être capable de reconnaître et d’éviter toutes les obstacles sur sa route et de cartographier en un clin d’oeil avec précision votre logement. C’est là qu’interviennent la reconnaissance d’obstacles Reactive AI 2.0 et la navigation LiDAR PreciSense du Roborock S8 MaxV Ultra. Cerise sur le gâteau ? Sa station tout-en-in vide automatiquement la poussière, s’auto-nettoie, lave à l’eau chaude et sèche à l’air chaud les serpillières, distribue automatiquement le détergent et remplit automatiquement le réservoir. Bref, de quoi être vraiment tranquille. Avec une remise immédiate de 400 euros, il serait dommage de ne pas en profiter. Le Roborock S8 MaxV Ultra à 1099 euros au lieu de 1499 euros sur Roborock et Amazon, c’est maintenant ou jamais.
À un prix plus contenu, le Roborock Qrevo Pro ne fait pourtant pas une croix sur l’excellence. Cet aspirateur robot tout-en-un reste un excellent choix pour vous soulager au quotidien. Capable d’éviter adroitement les obstacles, le Roborock Qrevo Pro peut compter sur une aspiration HyperForce de 7 000 Pa ainsi qu’un système de nettoyage de bords des pièces à la serpillière FlexiArm Design pour un nettoyage en profondeur, jusque dans les moindres recoins. Rien ne lui résiste ! Les taches disparaissent aisément grâce sa vitesse de rotation de 200 tours par minute et ses 30 niveaux de débit d’eau. Pour des performances améliorées, le Roborock Qrevo Pro profite de l’évitement d’obstacles Reactive Tech et la navigation LiDAR PreciSense. Sa station multifonction rend les corvées encore plus agréables. Séchage à l’air chaud des serpillières, vidage automatique de la poussière, remplissage automatique du réservoir… C’est un atout non négligeable au quotidien. Surtout que le Roborock Qrevo Pro tombe actuellement à 619,99 euros au lieu de 999,99 euros chez Roborock et Amazon.
Enfin, le Rovorock Q8 Max+ s’adresse aux plus petits budgets. Disponible à seulement 319,99 euros au lieu de 649,99 euros pendant ce week-end du Black Friday chez Roborock et Amazon, il a pourtant toutes les raisons de vous séduire. Brosse DuoRoller, aspiration de 5 500 Pa, évitement des obstacles, application facile à utiliser, station qui vide automatiquement la poussière… L’essentiel est là. Grâce au Roborock Q8 Max+, la poussière chez vous, c’est désormais de l’histoire ancienne. Dépêchez-vous de faire des économies.
<em>Jaap Arriens/NurPhoto via Getty Images.</em> Ah, X! Il fut un temps où le réseau social Twitter n'était pas soumis à la folie des algorithmes, comme Facebook. Et il y avait beaucoup d'engagement. Mais quelque chose s'est produit, et le réseau social a dérivé vers un cloaque évoluant vers <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/x-sous-elon-musk-un-premier-rapport-de-transparence-surprenant-a-bien-des-egards-398123.htm">un cloaque puant</a>. Je suis sur Twitter depuis le début. Et j'apprécie la plateforme bien plus que tout autre réseau social. Mais lorsque le changement est intervenu, je me suis retrouvée à ne plus vouloir m'y connecter. Et puis le ciel est redevenu bleu. Je veux parler de <a href="https://www.zdnet.fr/pratique/bluesky-8-astuces-que-tout-nouvel-utilisateur-devrait-connaitre-401937.htm">Bluesky</a>, une nouvelle plateforme sociale conçue à l'origine par l'ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey. Et qui est ce que X aurait dû s'efforcer d'être… <h2>En quoi Bluesky est différent de Twitter</h2> Si vous continuez à lire ceci, vous découvrirez que Bluesky est tout simplement un endroit plus amical et plus joyeux. Mais la différence va bien au-delà. Bluesky est à la fois décentralisé et open source, ce qui est similaire à Mastodon. La nature décentralisée de Bluesky explique pourquoi les noms d'utilisateur incluent des domaines (comme le mien – jlwallen.bsky.social). Le fait que Bluesky soit décentralisé présente deux grands avantages : <ul> <li>Il n'est pas la propriété d'une personne ou d'une société</li> <li>Il est moins susceptible de s'effondrer</li> </ul> Une autre chose qui différencie Bluesky de X est l'absence de publicité. Sur X, je voyais plus de publicités que de messages publiés par des personnes réelles. Et lorsque je voyais un message (ou une réponse), je me demandais s'il avait été écrit par une personne ou un robot. Ce n'est pas le cas avec Bluesky. Je n'ai pas encore vu une seule publicité sur Bluesky. Seul l'avenir nous dira si cela continuera d'être le cas. Mais pour l'instant, Bluesky, c'est de l'humain, toute la journée. <h3>La grande question de l'engagement</h3> L'une des grandes questions concernant les réseaux sociaux est l'engagement. Lorsque vous publiez quelque chose, les gens réagissent-ils, ou ce message prend-il la poussière et disparaît-t-il ? C'est ce qui se passait lentement sur X. Je voyais d'innombrables messages passer sans qu'il y ait la moindre interaction entre les gens. Sur Bluesky, il est rare que je voie un message sans au moins une réponse. Et étant donné que tant de personnes sur la plateforme doivent reconstruire lentement leur audience, c'est un exploit impressionnant. Il n'y a pas non plus de biais algorithmique sous le capot qui croit savoir mieux que vous ce que vous voulez voir. Ce qui est exaspérant avec les réseaux sociaux qui dépendent si fortement des algorithmes pour alimenter les fils d'actualité, c'est qu'ils se trompent si souvent. Il ne m'est encore jamais arrivé d'aller sur un réseau social et de voir une suggestion algorithmique qui me fasse penser "Wow, la technologie a bien fait les choses cette fois-ci". C'est toujours "Pourquoi est-ce que je vois ça ?" Sur Bluesky, il n'y a pas ce problème. Tout cela fait que Bluesky semble beaucoup plus social qu'une plateforme gérée par une entreprise cherchant à monétiser chaque aspect. <h2>Comment tout a commencé</h2> Lorsque Bluesky a été annoncé pour la première fois, j'étais curieux, comme tout le monde. Il m'a fallu un certain temps pour obtenir une invitation à ce nouveau réseau social, mais après avoir créé un compte, je me suis rendu compte qu'il était exclusivement mobile, ce qui me rebutait beaucoup. Je passe beaucoup plus de temps sur un ordinateur de bureau que sur un téléphone, et j'ai donc décidé que mon ciel ne serait pas bleu très longtemps. Puis les développeurs ont lancé une version web de la plateforme : j'y suis retourné et j'ai commencé à publier des articles. J'avais très peu de followers et je n'en suivais pas beaucoup, si bien que j'avais l'impression d'avoir quitté un vide juste pour sauter dans un autre espace vide (et personne n'aime crier dans le vide). Ces premières étapes de mon interaction avec Bluesky m'ont fait croire que la plateforme ne durerait pas. Il n'y avait aucun engagement et peu de gens, ce qui n'est pas exactement une recette pour le succès d'une plateforme sociale. Ces deux problèmes me rendaient encore sceptique, mais j'étais prêt à continuer d'essayer. <h3>Des millions de nouveaux adeptes</h3> Puis, après quelques changements de politique, quelque chose de plus important s'est produit. Peu après le 5 novembre 2024 [date de l'élection présidentielle aux USA], Bluesky a décollé, gagnant <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/observez-en-temps-reel-la-croissance-fulgurante-du-nombre-dutilisateurs-de-bluesky-401565.htm">des millions de nouveaux adeptes par jour</a>. La plateforme était soudainement viable, et tout le monde le savait. Lorsque la nouvelle de Bluesky s'est répandue, les gens ont mis leurs comptes X en privé ou les ont supprimés et ont migré vers la nouvelle plateforme. X perdait des utilisateurs à un rythme qui devrait sonner le glas de ce qui était autrefois un grand réseau social. Maintenant que j'utilise régulièrement Bluesky, voici mes impressions sur la plateforme. <h2>Tout tourne autour de la positivité</h2> C'est le plus important pour moi. Là où X est devenu un champ de mines de négativité, de division et de dérision, Bluesky est positif, inclusif et encourageant. Les gens semblent vraiment se soucier les uns des autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire que Bluesky a changé le tissu même de la société, car ce n'est pas le cas. Ce que Bluesky a fait, cependant, c'est rassembler des millions de personnes qui en avaient assez de la laideur de l'environnement X et qui étaient heureuses d'atterrir dans un endroit qui semblait vraiment plus amical. Les dernières semaines que j'ai passées sur X m'ont permis d'esquiver toute la haine, et les premières semaines que j'ai passé sur Bluesky m'ont permis de profiter de l'amour. Bien que j'aie rencontré quelques comptes suspects ou peut-être des spams, je n'ai pour la plupart interagi qu'avec des gens qui semblaient avoir de bonnes intentions. J'aime la positivité et la gentillesse, et je crois que c'est ce qui caractérise Bluesky pour le moment. Cela pourrait changer, bien sûr, mais j'espère que l'éthique demeurera, d'autant plus que d'autres approches des réseaux sociaux se développent également. <h2>La croissance est lente</h2> J'avais espéré qu'il serait assez facile de rassembler un nombre suffisant de followers sur la nouvelle plateforme. Bien que ma bande de followers sur Twitter n'ait jamais dépassé la barre des 10 000, j'étais convaincu que cela pourrait se produire sur Bluesky. Malheureusement, il semble que ce sera un travail lent et continue pour rassembler des adeptes. Mais c'est ce qui arrive quand on est relativement inconnu. Contrairement aux célébrités qui amassent les adeptes comme des grains de sable dans une pelle, nous, simples mortels, avons reçu une paire de baguettes et sommes censés ramasser ces grains de sable un par un. Heureusement, les <a href="https://www.zdnet.fr/guide-achat/7-choses-a-savoir-sur-bluesky-avant-de-vous-inscrire-et-pourquoi-vous-devriez-le-faire-401370.htm">packs de démarrage</a> vous permettent de trouver de nouvelles personnes à suivre par lots, ce qui facilite grandement l'élargissement de votre audience. <h3>Même avec très peu de followers, Bluesky est beaucoup plus engageant que X</h3> Mais même avec très peu de followers, j'ai trouvé que Bluesky était beaucoup plus engageant que X. Parce qu'il n'y a pas d'algorithme en arrière-plan pour suggérer aux utilisateurs ce qu'ils devraient voir, si vous suivez quelqu'un, vous verrez ce qu'il publie, ce qui rend l'engagement exponentiellement plus facile. Mieux encore, il y a eu très peu d'engagement de la part des trolls. À ce jour, je n'ai eu affaire qu'à un seul troll sur Bluesky et j'ai facilement bloqué cette personne! En fin de compte, Bluesky a été un changement rafraîchissant par rapport à ce que X est devenu. C'est un peu comme si tout le bien qui animait autrefois Twitter s'était échappé durant la nuit et retrouvé dans une nouvelle cachette qui, je l'espère, ne sera jamais dépassée par les événements. Si vous avez hésité à plonger dans un ciel plus bleu, croyez-moi quand je vous dis que vous ne regretterez pas d'avoir quitté X. Bluesky est une bouffée d'air frais. Je ne peux pas imaginer revenir un jour à X. Pour l'instant, mon compte X a été mis en privé, et mon compte Bluesky est en train de grandir. <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/why-i-dont-regret-leaving-x-for-bluesky/" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>