Guy de Lussigny - Manager de Transition
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À la TV ce soir : 3 films à regarder ce dimanche sous la couette

Vous êtes devant votre télé et vous zappez à la recherche d’un film à regarder seul, en famille ou entre amis ? Inutile de vous épuiser, on a épluché le programme pour dénicher 3 films sympas à savourer pour terminer la semaine en beauté.

The Batman (TF1, 21h10)

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À Gotham City, un nouveau tueur en série affole les habitants. Batman mène l’enquête et il n’hésite pas à aller rencontrer la pègre locale pour tenter de retrouver la trace de cet homme qui semble jouer avec lui.

Diffusée en 2021, cette production a convaincu le public et les critiques, notamment grâce à cette version d’un Batman détective qui renoue avec les origines de la saga. On apprécie également ce personnage du Riddler, impeccablement joué par Paul Dano. Mention spéciale également aux gangsters de Gotham magnifiés par Colin Farrell et John Turturro. Il est d’ailleurs essentiel de voir ce film avant de vous lancer dans la série The Penguin.

Le retour de la momie (6ter, 21h10)

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Nous sommes ici situés dix ans après les événements du premier film. Rick (Brendan Fraser) et Evelyn (Rachel Weisz) O’Connell se sont installés dans le Londres de 1935 et il y élèvent leur fils. Ils aspirent désormais à une vie paisible, mais c’était sans compter sur la résurrection de la momie d’Imhotep (Arnold Vosloo). Le couple se lance alors dans une course contre la montre cruciale afin de sauver le monde de cette redoutable menace.

Même si les critiques ont été assez mitigées lors de la sortie de ce long-métrage en 2001, il n’en reste pas moins divertissant avec certaines scènes particulièrement marquantes que l’on vous laisse découvrir.

Rob Roy (Arte, 21h)

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Voici le synopsis proposé par la MGM :

Liam Neeson et Jessica Lange affrontent des propriétaires terriens malveillants dans les paysages époustouflants des majestueux Highlands écossais dans cette aventure passionnante de courage, d’amour et d’honneur sans compromis.

Il faut voir ce film signé Michael Caton-Jones qui coche toutes les cases en matière de long-métrage historique et de romance.

C’est tout pour cette semaine. Notez, si ces trois films ne sont pas à votre goût, qu’il y aura d’autres longs-métrages ce dimanche soir sur la TNT, et notamment Tout s’est bien passé (France 2, 21h10), La nouvelle guerre des boutons (TF1 Séries-Films, 21h), et Les Crevettes Pailletées (W9, 21h10). Vous pouvez aussi rattraper les pépites de la semaine dernière en replay en relisant notre précédent article ici.

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Qu’est-ce qu’une éruption solaire ?

Notre Soleil n’est pas qu’une simple boule de feu tranquille ; comme toutes les étoiles, il est le siège de réactions nucléaires qui produisent une énergie colossale et influencent l’ensemble de notre système solaire. Au mois de mai, cette vidéo nous l’avait rappelé de manière assez spectaculaire. À sa surface se déroulent des phénomènes stupéfiants et potentiellement perturbateurs pour notre planète : vents solaires (produisant parfois des aurores boréales ou australes), tempêtes et éruptions solaires.

Parmi ceux-ci, ces éruptions fascinent tout autant qu’elles inquiètent. Notre étoile vient justement de connaître une activité particulièrement intense, l’occasion parfaite pour décrypter ce phénomène.

Fureur solaire : quand notre étoile entre en éruption

Une éruption solaire est une libération soudaine et massive d’énergie à la surface du Soleil. Ces événements se produisent lorsque l’énergie magnétique accumulée dans la couronne solaire (partie la plus externe de son atmosphère) est brutalement libérée. Exactement comme un élastique qu’on tirerait trop fort et qui finit par lâcher. Les scientifiques classent ces éruptions selon leur intensité, de A à X, cette dernière catégorie représentant les plus puissantes.

Une éruption solaire s’accompagne bien souvent d’éjections de masse coronale (CME), une sorte de bulle de plasma et de champs magnétiques qui est projetée de l’astre. Cette bulle peut atteindre des tailles gigantesques et se propager à travers le système solaire à des vitesses considérables. La violence de ces événements peut être considérable : une éruption de classe X libère une quantité d’énergie absolument démentielle à l’échelle humaine.

L’énergie libérée par une seule éruption de classe X peut atteindre plusieurs milliards de mégatonnes de TNT. À titre de comparaison, la bombe atomique larguée sur Hiroshima avait une puissance d’environ 15 kilotonnes de TNT. Théoriquement, une éruption de classe X est donc plus de 60 milliards de fois plus puissante que cette bombe. Ce chiffre reste une simple moyenne, les éruptions de classe X sont toutes différentes de par l’énergie qu’elles libèrent.

En ce début octobre 2024, le Soleil vient de nous gratifier d’un véritable feu d’artifice cosmique. Une éruption colossale de classe X9, la plus violente du cycle solaire actuel, a illuminé sa surface le 3 octobre (voir vidéo ci-dessous). Cette explosion titanesque pourrait bien avoir propulsé vers nous une gigantesque masse de plasma solaire, annonçant peut-être un week-end agité pour notre magnétosphère (bouclier protecteur de la Terre).

Les regards se tournent vers la tache solaire AR3842, véritable canon à plasma qui, quelques jours plus tôt, avait déjà craché une éruption de classe X7.1. Les astronomes sont en effervescence, scrutant le ciel pour détecter les signes avant-coureurs d’une tempête géomagnétique, une perturbation intense et rapide du champ magnétique terrestre, causée par l’interaction entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre.

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Quels impacts sur notre planète bleue

Lorsqu’une éruption solaire pointe vers la Terre (ce qui est le cas de celle du 3 octobre), ses effets peuvent être considérables, même si ses effets ne sont pas instantanés. Comme expliqué au-dessus, l’interaction entre les particules éjectées et notre champ magnétique peut engendrer des tempêtes géomagnétiques. Ces perturbations sont tellement puissantes qu’elles peuvent affecter nos systèmes de communication, nos réseaux électriques et même le bon fonctionnement de nos satellites.

Ces particules chargées induisent de puissants courants électriques dans l’atmosphère terrestre, perturbant ainsi les réseaux électriques et de communication qui dépendent de notre champ magnétique. L’intensité de ces tempêtes est mesurée sur une échelle allant de G1 à G5. Une tempête de classe G3, comme celle attendue avec cette éruption qui vient de se produire, peut déjà causer des perturbations notables.

Dans les cas extrêmes, une tempête G5 pourrait entraîner des black-out généralisés et des dommages durables à nos infrastructures ; la plus récente a eu lieu au mois de mai de cette année. La G5 la plus célèbre est certainement l’Événement de Carrington de 1859. Cette tempête géomagnétique extrêmement puissante a provoqué des aurores boréales visibles jusqu’en Amérique du Sud et a causé des pannes dans les systèmes télégraphiques de l’époque. On imagine aisément les effets délétères que celle-ci aurait eus de nos jours, au vu de notre extrême dépendance à la technologie, et donc à l’électricité.

L’activité de notre étoile suit un cycle d’environ 11 ans, alternant entre des périodes de calme relatif et des phases d’intense activité. Nous sommes actuellement dans une phase ascendante de ce cycle, ce qui explique la recrudescence récente d’éruptions puissantes ces derniers mois. La compréhension de ces phénomènes est essentiel pour anticiper leurs potentiels effets sur Terre. C’est pourquoi nombre d’agences spatiales et météorologiques, comme la NOAA aux États-Unis, travaillent sans relâche pour affiner leurs modèles de prévisions. Un blackout comme celui de 1859 serait absolument catastrophique : pannes généralisées de réseaux électriques, perturbation des satellites et des communications, panne d’internet et des réseaux mobiles, gel des systèmes financiers, défaillance des infrastructures médicales et compromission de la sécurité des nations. Une véritable apocalypse technologique.

  • Les éruptions solaires libèrent d’énormes quantités d’énergie pouvant perturber les réseaux électriques et satellites sur Terre.
  • Une récente éruption solaire de classe X9 pourrait provoquer une tempête géomagnétique affectant notre planète ce week-end.
  • Un blackout comme celui de 1859 causerait des pannes massives, perturbant les communications, l’électricité et les infrastructures essentielles.

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Dans les coulisses de Tineco, découvrez comment les aspirateurs laveurs sont conçus de A à Z

À quelques kilomètres de Shanghai, la ville de Suzhou abrite un site industriel peu ordinaire. C’est ici, que Tineco conçoit, développe et produit ses fameux aspirateurs laveurs. Ces appareils, qui combinent aspiration et lavage en un seul geste, connaissent un succès grandissant dans nos foyers. Nous avons eu l’opportunité rare de visiter les coulisses de cette entreprise en pleine expansion.

Un accueil sous le signe de l’innovation

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’atmosphère qui règne dans les locaux. La mascotte de Tineco, peu connue en Europe, mais qui a le mérite d’exister, nous accueille.

Notre première étape : le salon de démonstration. Cet espace impressionnant retrace l’évolution de la marque depuis sa création en 1998 et à travers les années. On y trouve bien sûr les modèles phares commercialisés en Europe, mais aussi d’intrigants produits réservés au marché chinois.

Parmi ces innovations, des bases intelligentes pour aspirateurs laveurs attirent notre attention. Connectées à un système automatique, elles gèrent le remplissage en eau propre et l’évacuation des eaux usées.

Plus loin, un robinet high-tech nous interpelle. Doté d’un écran tactile, il permet de sélectionner une température précise et intègre même un système de filtration. Un must dans un pays où la qualité de l’eau potable peut être un problème.

Si ces produits ont peu de chances d’arriver prochainement sur le marché français, ils témoignent de la capacité de Tineco à s’adapter aux besoins spécifiques et aux véritables problématiques des consommateurs.

Au cœur de la conception

Notre visite se poursuit dans les bureaux de la marque. Ils sont situés à côté des locaux d’Ecovacs, sa maison-mère spécialisée dans les robots aspirateurs. Les deux entités travaillent cependant sur des gammes de produits bien distinctes et en autonomie.

Tineco design
© Presse-citon

C’est dans le bureau de design que tout commence. L’équipe nous explique sa philosophie : créer des appareils à la fois ergonomiques et pratiques, répondant à un véritable besoin. On nous montre des croquis d’anciens modèles ayant fait le succès de la marque, mais aussi quelques aperçus alléchants des futurs produits. L’accent est mis sur la simplicité d’utilisation, un élément clé pour Tineco.

Le laboratoire des tortures pour aspirateurs laveurs

L’un des moments forts de notre visite est sans conteste la découverte du laboratoire de tests. Dans ce qui ressemble à une véritable salle de torture pour appareils électroménagers, Tineco pousse ses produits dans leurs derniers retranchements.

Chutes, chocs répétés et autres maltraitances, les ingénieurs reproduisent ici tous les scénarios catastrophes qui pourraient survenir au quotidien. L’objectif est clair : s’assurer que les aspirateurs laveurs résisteront à un usage intensif et parfois un peu brutal des utilisateurs.

D’autres dispositifs mesurent avec précision la puissance d’aspiration et les capacités de nettoyage. Dans une pièce adjacente, nous assistons à un spectacle pour le moins inhabituel : une trentaine de robots en action simultanée, dans un véritable ballet mécanique. Ce test d’endurance permet de vérifier la fiabilité des machines sur le long terme.

Des batteries sous haute surveillance

Un soin tout particulier est apporté aux batteries, composants essentiels de ces appareils sans fil. Des machines reproduisent les conditions extrêmes que pourraient subir les produits lors de leur transport de type variations brutales de température et vibrations intenses.

Ces tests sont cruciaux. Un dysfonctionnement de batterie pendant un vol ou un transport maritime pourrait avoir de graves conséquences. Les ingénieurs vérifient également la capacité de charge des batteries, un point sur lequel Tineco a récemment fait des progrès significatifs avec l’introduction d’un nouveau type d’accumulateur.

Une production entièrement maison

Direction ensuite les chaînes de production. Ici, chaque étape de l’assemblage est minutieusement contrôlée. Les pièces sont vérifiées une à une avant d’être assemblées avec un objectif en tête : garantir la plus haute fiabilité possible.

De l’usine aux réseaux sociaux

La visite prend un tour inattendu lorsque nous pénétrons dans un véritable studio d’enregistrement. C’est ici que sont tournés les clips promotionnels et les publicités de la marque. Nous y croisons même un présentateur en plein live stream sur TikTok, faisant la démonstration des produits Tineco.

Cette stratégie marketing bien rodée permet de montrer en temps réel les performances de nettoyage des aspirateurs laveurs. Un moyen efficace de convaincre les consommateurs, tout en créant une communauté engagée autour de la marque.

Une expédition partout dans le monde

Notre parcours s’achève dans l’un des entrepôts Tineco entièrement géré par la marque. C’est d’ici que partent les appareils qui seront bientôt livrés aux quatre coins du monde. La logistique est impressionnante, à la hauteur des ambitions internationales de la marque.

Une entreprise tournée vers l’avenir

Au terme de cette visite, une chose est claire : Tineco, à l’origine des aspirateurs laveurs, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprise, qui fête cette année ses 25 ans d’existence, mise plus que jamais sur l’innovation pour séduire les consommateurs.

La marque, déjà présente dans plus de 20 pays, ambitionne de devenir un acteur incontournable de l’électroménager intelligent. Son credo, concevoir des produits utiles, faciles à utiliser et dotés de technologies de pointe.

Si les aspirateurs laveurs constituent aujourd’hui le fer de lance de Tineco, l’entreprise explore déjà d’autres pistes. Les produits que nous avons aperçus, destinés au marché chinois, laissent entrevoir de nouvelles opportunités dans le domaine de la domotique et du traitement de l’eau, mais aussi de la cuisine.

Une chose est sûre : en ouvrant ses portes à la presse française, Tineco démontre sa volonté de transparence. En montrant l’envers du décor, l’entreprise prouve sa modernité et son envie de s’ouvrir au monde, tout en insistant sur le marché français.

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Wero : tarifs, fonctionnement, atouts et limites, tout savoir sur ce rival de Visa et Mastercard

Wero, c’est le nom du nouveau portefeuille de paiement paneuropéen qui arrive en France dès ce mois d’octobre 2024. Ce projet coordonne les efforts de seize banques et prestataires de paiement répartis sur cinq pays. Ces acteurs sont bien décidés à fournir une alternative crédible à leurs clients, et nous allons justement voir dans cet article qu’ils ont de sérieux atouts pour tenir leur pari.

C’est quoi Wero ?

Pour la définir brièvement, Wero est une nouvelle solution de paiement qui permet d’envoyer et de recevoir de l’argent instantanément. Elle est disponible en France, en Belgique, et en Allemagne avant une ouverture progressive dans d’autres pays. Signalons qu’elle prendra la place de Paylib qui compte déjà 15 millions d’utilisateurs actifs et 35 millions d’inscrits.

Dans l’Hexagone, les clients des banques Crédit Mutuel, Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas, ou encore BPCE vont peu à peu obtenir un accès à ce service. À noter que l’ensemble de cette initiative est chapeautée par une société baptisée European Payments Initiative (EPI).

Martina Weimert, directrice générale de l’entreprise, confiait récemment au Figaro : « L’idée est de construire une alternative aux solutions internationales de paiement afin d’offrir aux acteurs et consommateurs européens un choix européen ».

Julien Maldonato, associé chez Deloitte, précisait au sujet de ce consortium de banques européennes :

Dans l’univers des paiements, il est indispensable d’être gros afin d’amortir les coûts fixes des infrastructures qui sont énormes et de plus en plus élevés. Visa et Mastercard ont un avantage majeur grâce à leur taille.

Wero, à quoi ça sert ?

Pour l’heure, ce portefeuille vous permet d’effectuer des transferts d’argent entre particuliers, que l’on appelle « ptop ». Mais par la suite, la gamme des fonctionnalités va largement s’étoffer.

Ce wallet vous permettra en effet de payer les petits commerçants et d’effectuer des transactions sur les sites de commerce en ligne en 2025. Puis, à l’horizon 2026, il sera même possible de payer chez les grands commerçants.

Wero, comment ça marche ?

Cette solution de paiement mobile sera disponible via une application mobile dédiée sur iOS et Android. Mais, les clients des banques mentionnées plus haut vont aussi pouvoir l’utiliser via leurs applications bancaires.

Une fois les conditions générales d’utilisation acceptées (cette étape n’est nécessaire que pour le premier paiement pour envoyer de l’argent), vous pourrez passer à l’action et effectuer des transferts d’argent. Notez que pour l’application Wero, il faudra au préalable lier votre compte bancaire au portefeuille.

Cette solution repose sur des virements instantanés. En clair, l’argent sera versé immédiatement (on annonce des temps de transfert inférieurs à dix secondes) à son destinaire. Cerise sur le gâteau, la procédure est simple comme bonjour. Vous pourrez ainsi réaliser cette opération en utilisant le numéro de téléphone ou l’adresse e-mail de la personne à qui vous souhaitez faire le virement.

Sur l’application mobile, vous serez en mesure générer un QR code. Il suffira ensuite que le payeur le scanne pour désigner son destinataire comme la personne à créditer.

Quels sont les tarifs de Wero ?

Ici, c’est encore une bonne nouvelle pour les clients. En effet, l’utilisation de Wero est gratuite pour les particuliers. Les commerçants, qui accepteront ce moyen de paiement, devront en revanche s’acquitter de frais d’accès sur ce réseau. Comme toujours en pareil cas, une commission proportionnelle au montant de la transaction sera facturée.

Quels sont les atouts et les limites Wero ?

Wero dispose d’avantages intéressants pour les usagers, à commencer par sa flexibilité. Il permet de disposer d’un mode paiement rapide et fiable qui s’adapte aux besoins de chacun.

L’instantanéité est aussi bien sûr un atout majeur qui séduira d’emblée les particuliers, mais pourrait aussi à terme intéresser les commerçants. D’autant que les virements traditionnels mettent parfois plusieurs jours pour arriver à leur destinataire.

Le wallet se distingue par sa simplicité d’utilisation, surtout par rapport aux virements instantanés. Ici, il n’est plus nécessaire de fournir les données bancaires (notamment l’IBAN) de la personne que vous souhaitez créditer.

Il en va de même pour la gratuité du portefeuille qui pourrait être mise en avant par les banques concernées lors de leurs discussions avec leurs clients. Il faudra par ailleurs voir si Wero parvient à convaincre les commerçants avec des tarifs suffisamment clairs et attrayants.

Comme toutes les entreprises opérant dans l’Union européenne, Wero est tenu de respecter les normes du RGPD en matière de protection des données et de confidentialité. Cela garantit théoriquement une gestion transparente et sécurisée des informations personnelles des utilisateurs.

Pour finir sur un bémol, Wero ne propose que le transfert d’argent entre particuliers aujourd’hui. Si les promesses de déploiement aux petits et aux grands commerçants sont tenues, son avenir est tout tracé, mais on est forcés pour l’heure de faire preuve de prudence.

Wero, une alternative crédible pour Visa et Mastercard ?

Comme on a pu le voir dans cet article, Wero affiche de grandes ambitions. Il est impossible de dire si cela suffira pour rivaliser avec ces géants mondiaux du secteur, mais, avec son ancrage européen, sa gratuité, sa technologie de pointe et son instantanéité, cette solution de paiement mérite en tout cas toute notre attention.

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Travail : cette erreur souvent commise par les candidats peut vous coûter un emploi

Vous candidatez à une offre d’emploi. Le processus se passe relativement bien et vous venez de transmettre votre CV. C’est alors que l’on vous demande de détailler votre expérience professionnelle.

Une tâche à ne pas négliger

Si cette situation vous semble familière et vous rappelle un mauvais souvenir, vous n’êtes pas seul. D’après un sondage mené en juin dernier par FlexJobs et MyPerfectResume, 79 % des répondants expliquent qu’il s’agit de la démarche la plus fastidieuse lors d’une candidature. Certains finissent même par ne pas fournir leur expérience professionnelle en se contentant d’un « voir CV » , ce qui s’avère être une erreur.

Pourquoi ? Les processus de sélection des candidatures, surtout au sein des grosses entreprises, sont de plus en plus automatisés. Dès lors, ces dernières demandent de préciser votre expérience professionnelle afin de permettre à ces outils de mieux fonctionner.

En clair, si vous n’accomplissez pas cette tâche correctement, vous risquez bien de ne pas être sélectionné et d’être éliminé de la course au poste que vous souhaitiez obtenir. D’après Business Insider, il arrive aussi que certains employeurs exigent que vous remplissiez à nouveau votre expérience professionnelle, car certaines professions nécessitent une signature pour attester que vous ne mentez pas sur votre CV.

Pour éviter tout problème, les experts consultés par nos confrères suggèrent donc que vous disposiez d’une version classique de votre CV ainsi que d’une version en texte clair qui permette de copier-coller ces informations. Vous ne perdrez ainsi qu’assez peu de temps pour cette opération lorsqu’elle s’avère nécessaire.

Quand les candidats mentent sur leur CV

Quoi qu’il en soit, la question du CV et de l’expérience professionnelle reste un souci pour les candidats. D’après une étude récente de ResumeLab, il s’avère que de nombreux demandeurs d’emploi n’hésitent d’ailleurs pas à frauder lorsque cela leur semble nécessaire.

Ainsi, 70 % ont reconnu avoir menti sur leur CV. Dans le détail, 52 % disent avoir embelli les titres de postes et des responsabilités. De même, 45 % ont falsifié le nombre de personnes qui étaient sous leur responsabilité. Enfin 37 % ont exagéré la durée de leur emploi. Vous pouvez prendre connaissance plus en détail des résultats ici.

Ce qu’il faut retenir :

  • 79 % des demandeurs d’emploi estiment que fournir leur expérience professionnelle en plus de leur CV est trop fastidieux
  • C’est une démarche qu’il ne faut toutefois pas négliger
  • Elle permet de faire le tri entre les différents candidats

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Oura Ring 4 vs Samsung Galaxy Ring : qui sera la bague de l’année ?

La marque finlandaise Oura Health vient de présenter la 4e édition de sa bague connectée dédiée au suivi de la santé. Avec cette Oura Ring 4, la société européenne veut apporter une réponse à la Galaxy Ring du géant Samsung, présentée au cœur de l’été.

Dans cet article nous allons tenter de comparer ces deux produits pour savoir laquelle de ces deux bagues mérite le plus de se retrouver à votre doigt.

Galaxy Ring au meilleur prix Prix de base : 449 €
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Design : avantage Samsung ?

Samsung Galaxy Ring Officielle
La Galaxy Ring de Samsung © Presse-citron

Le premier point à regarder quand il est question de bague connectée, c’est évidemment l’esthétique des appareils. Pour Samsung comme son concurrent européen, l’aspect de la bague est un argument de vente majeur. Si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, il est néanmoins possible de comparer ces deux produits sur des facteurs rationnels, comme la taille ou le poids.

Dans ces deux domaines, c’est Samsung qui devance Oura. Avec sa Ring 4, la jeune pousse finlandaise propose une bague de 7,9 mm de large pour 2,88 mm d’épaisseur. Sur la balance, l’Oura Ring 4 ne dépasse pas les 5,2 grammes (dans sa plus grande taille) et 3,3 grammes (dans son plus petit format).

Oura a utilisé du titane pour construire sa bague, gagnant quelques grammes très précieux dans cette comparaison avec la Samsung Galaxy Ring. Mais tous les efforts d’Oura n’ont pas suffi. La Galaxy Ring de Samsung ne pèse que 2,3 grammes. Elle mesure 7 mm x 2,6 mm. Là encore c’est légèrement mieux que son concurrent du jour.

Performance : égalité parfaite

Samsung Galaxy Ring Argent
La Galaxy Ring de Samsung  © Presse-citron

Avoir une bague connectée peut être utile, mais c’est toujours mieux si cette dernière peut servir à quelque chose. Dans les deux cas, Samsung et Oura ont ciblé les mêmes besoins, le suivi de la santé des utilisateurs. Avec sa nouvelle bague, la société finlandaise assure avoir amélioré la précision de son capteur de fréquence cardiaque de plus de 30 % la nuit.

Il sera intéressant de suivre les premiers tests de la nouvelle Oura Ring 4 pour savoir si ces évolutions ont un vrai intérêt. Sur le papier en tout cas, les deux montres sont équipées avec les mêmes capteurs. En plus de la fréquence cardiaque, elles peuvent mesurer la température corporelle, le taux d’oxygène dans le sang ou encore enregistrer les mouvements liés à une activité grâce à un accéléromètre.

Autonomie et recharge : Oura prend le dessus

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L’Oura Ring 4 © Oura

Sur le terrain de l’autonomie, c’est la firme européenne Oura qui prend le dessus sur son adversaire du jour. La Oura Ring 4 peut ainsi fonctionner pendant 8 jours (selon les dires de la marque) sur une seule charge. Samsung n’arrive pas à atteindre cette marque et fait légèrement moins bien, avec 7 jours.

La recharge est équivalente sur les deux bagues connectées. Comme pour les montres, l’USB-C ne s’est pas encore imposée comme une norme universelle (pour des questions d’étanchéité du produit notamment). Les deux appareils mettent environ une heure à se charger complètement.

Prix et disponibilités : deux formules pour deux bagues différentes

Le critère le plus important avant d’acheter un appareil technologique, c’est évidemment son prix. Crucial, le positionnement tarifaire d’un nouveau produit comme une bague connectée doit être parfaitement maîtrisé. Samsung avec sa Galaxy Ring a décidé de cibler le haut du panier. Sa bague est disponible à partir de 449 €.

Oura se positionne plus bas (à partir de 399 €), mais il y a des conditions. En effet, le modèle financier d’Oura ne repose pas seulement sur la vente de bagues connectées. La marque propose de nombreux services contre un abonnement. Il faut compter 69,99 € par an pour accéder à toutes les options présentes dans la bague.

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Quelle bague connectée acheter ?

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L’Oura Ring 4  © Oura

Si la question peut sembler compliquée, elle est en réalité beaucoup plus simple qu’on pourrait le penser. En effet, les bagues connectées ne sont que des accessoires qui viennent compléter un écosystème. Le smartphone est toujours la pièce maîtresse de ce monde numérique et c’est surtout lui qui va décider de votre achat.

Ainsi si vous possédez un téléphone Samsung, nous vous conseillons de vous tourner vers la Galaxy Ring. Elle s’intégrera parfaitement dans l’écosystème construit ces dernières années par la marque sud-coréenne. Si au contraire, vous n’avez pas de téléphone Samsung, alors la Oura Ring 4 est faite pour vous.

Elle est compatible avec des smartphones iOS comme Android et ce côté universel est sans doute sa plus grande force. Disponible en 5 coloris et en plus de 10 tailles, vous trouverez forcément la Oura Ring 4 faite pour votre doigt.

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70 % de risque d’avoir “la Niña” arriver cet hiver : quel est ce phénomène qui va entrainer un temps sec ?

Le phénomène climatique “La Niña” pourrait bien faire son retour cet hiver avec une probabilité de 70% selon les experts du Climate Prediction Center et de l’International Research Institute for climate and society. Ce phénomène est certes bien que moins marqué que son homologue El Niño mais il entraîne quand même des modifications de la circulation atmosphérique mondiale et peut augmenter certains événements extrêmes.

Les effets de La Niña varient selon les régions du globe. En Indonésie, dans le nord de l’Australie, en Amazonie et jusqu’en Guyane, on observe généralement des conditions plus humides. Aux États-Unis, les hivers tendent à être plus doux et secs du Mexique à la Floride, mais plus frais sur la côte ouest du Canada.

Anticyclone

En Europe – et particulièrement en Europe de l’Ouest – La Niña se traduit souvent par des situations anticycloniques plus fréquentes sur le proche Atlantique qui entrainent des conditions plus sèches que la normale. Météo France souligne que les prévisions pour les trois prochains mois sont cohérentes avec les conditions habituellement observées lors des phénomènes La Niña en hiver.

Si La Niña peut influencer le climat, son impact sur les températures est généralement assez peu perceptible. Cependant, ses effets sur les précipitations et les conditions météorologiques générales peuvent être plus marqués et varient selon les régions du monde.

Ces prévisions sont basées sur l’interaction entre l’océan et l’atmosphère, un facteur clé dans la compréhension et la prédiction des tendances climatiques à moyen terme. Les météorologues et climatologues continuent de surveiller de près l’évolution de ce phénomène pour affiner leurs prévisions pour l’hiver à venir.

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Au 1er janvier, ce sont 560.000 automobilistes qui n’auront plus le droit de rouler

La Métropole du Grand Paris a décidé d’intensifier sa lutte contre la pollution atmosphérique en mettant en place des mesures restrictives pour les véhicules les plus polluants. Cette décision s’inscrit dans un contexte mondial de préoccupation croissante pour l’environnement et la santé publique et qui va dans le sens des études alarmantes qui attribuent des millions de décès à la pollution de l’air.

Interdiction des véhicules Crit’Air 3

Dès le 1er janvier prochain, une nouvelle étape cruciale sera franchie avec l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 3 dans le périmètre de l’A86 – soit la Métropole du Grand Paris. Cette mesure qui était initialement prévue pour juillet 2022 a été reportée à deux reprises mais le ministère de la Transition écologique affirme qu’il n’y aura pas de nouveau report.

Cette décision va impacter considérablement les automobilistes avec environ 560 000 véhicules concernés dans la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), soit 22% du parc immatriculé. C’est absolument colossal, et c’est pour cette raison que la décision avait été repoussée.

Une décision de taille

L’ampleur de cette mesure soulève des questions quant à son application et son respect. Bien que des radars automatiques soient prévus pour contrôler les infractions, ils ne seront pas opérationnels avant 2026. Cela va donc laisser planer un doute sur l’efficacité de l’interdiction dans l’immédiat. Cependant, les autorités semblent optimistes et comptent sur le civisme observé pour les restrictions précédentes concernant les véhicules Crit’Air 4 et 5…

A86 Paris
Circulation interdite au sein de la A86 © Google

Evolution du parc

Malgré l’absence de contrôles automatiques, on constate une évolution positive du parc automobile dans la Métropole du Grand Paris. Entre 2022 et 2023, le nombre de voitures immatriculées a diminué de 31 000 tandis que les véhicules propres Crit’Air E ont plus que doublé entre 2020 et 2023 (de 16 000 à 42 000).

Ces changements s’inscrivent dans une tendance plus large de transition vers des modes de transport plus écologiques et reflètent les objectifs ambitieux de la Métropole du Grand Paris de faire disparaître les véhicules thermiques de ses routes d’ici 2030. Cette initiative locale s’aligne sur les efforts européens comme l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique à partir de 2035 dans l’Union européenne. Affaire à suivre.

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Coup de tonnerre : cet opérateur casse les codes avec un forfait inédit et étonnant 💥

Prixtel est un opérateur virtuel qui mérite toute votre attention. Ce dernier propose des forfait mobiles qui se démarquent des offres traditionnelles. Flexibles, ils proposent une souplesse et un confort d’utilisation inégalé à ce jour. En ce moment, son forfait phare Oxygène est celui qui rencontre le plus grand succès.

Je profite du forfait Oxygène de Prixtel

Pour un tarif de départ de seulement 7,99 euros par mois, il octroie de 100 à 140 Go d’internet, les appels, SMS et MMS illimités, ainsi que 15 Go depuis l’UE et les DOM. Le forfait est disponible aussi bien en 4G/4G+ qu’en 5G, le tout avec la qualité du réseau de SFR. De ce fait, même si vous habitez en ville ou à la campagne, vous bénéficierez d’une excellente couverture.

Si vous voulez en avoir le cœur net, vous pouvez au préalable, vérifier ce point directement sur le site de l’ARCEP. Notez également que Prixtel propose aussi deux autres forfaits, l’un intitulé Le petit, et l’autre Le géant. Comme le forfait Oxygène, ils sont eux aussi neutres en CO2, ce qui vous permet également de faire un geste pour le bien être de notre planète. Vous pouvez retrouver tous les détails les concernant directement sur son site internet.

Oxygène : c’est quoi ce forfait mobile qui séduit autant ?

S’il propose un excellent rapport qualité-prix, le forfait Oxygène de Prixtel va bien au delà de ce simple argument. En effet, il dispose d’un système de paliers qui le rend unique. Pour faire au plus simple, son prix de départ vous permet d’utiliser sur le mois jusqu’à 100 Go pour 7,99 euros. Jusqu’ici rien d’extraordinaire direz-vous. Disons qu’il vous faille plus d’internet le mois suivant. Si vous aviez un forfait classique, vous auriez peut-être eu la possibilité de prendre une recharge (comme le propose par exemple RED by SFR).

Cela dit, elles sont souvent facturées au prix fort, et le prix de votre forfait double quasi instantanément. Ou alors, vous en seriez arrivé à faire du hors forfait, ce qui vous aurait également coûté une fortune. Dans le pire des cas, votre opérateur bloque l’accès et vous ne pouvez plus utiliser votre forfait. C’est là que prend tout le sens du forfait Oxygène. Une fois arrivé à bout des 100 Go, vous passez au palier suivant, compris entre 100 et 120 Go pour 9,99 euros.

Je profite du forfait Oxygène de Prixtel

Pareillement, si vous utilisez entre 120 et 140 Go, son prix passe à 11,99 euros. Tout cela de façon automatique, sans que vous n’ayez absolument rien à faire. Prixtel s’occupe de tout. Il vérifie tous les mois la quantité d’internet que vous avez utilisé – et adapte votre facture en conséquence. Ce qui vous permet de ne jamais vous souciez de manquer de data, et vous permet de profiter de votre forfait en toute tranquillité.

Notez par ailleurs que cette offre est à durée limitée. On ne sait pas jusqu’à quand elle sera encore disponible, et il vaut mieux se dépêcher si vous ne voulez pas qu’elle vous passe sous le nez. Le forfait Oxygène est en outre sans engagement, et vous laisse libre de partir ailleurs quand bon vous semble. Si vous voulez voir s’il répond à vos besoins, rien ne vous empêche de l’essayer une période. S’il ne fait pas l’affaire, il suffira de résilier, en toute simplicité.

Forfait Prixtel
© Prixtel

Changer de forfait pour Prixtel

Si avez déjà un forfait qui ne vous satisfait pas et auquel vous souhaitez renoncez, sachez que la procédure pour résilier et ultra simple. Mieux encore, elle vous permet si vous le voulez, de conserver votre numéro de téléphone chez votre nouvel opérateur. Disons que vous veniez de chez Sosh, et que vous voulez prendre le forfait Oxygène de Prixtel. Pour cela, il suffit de renseigner votre code RIO au moment de votre inscription chez ce dernier.

Le RIO est votre numéro d’abonné télécom. Il s’obtient facilement, en moins d’une minute, en appelant le 3179 depuis le numéro que vous voulez conserver/transférer. Prixtel se chargera par la même occasion de résilier votre forfait pour vous, auprès de votre opérateur. En somme, c’est un véritable jeu d’enfant. Pour terminer, Prixtel se distingue aussi par son excellent service client. L’opérateur dispose d’une équipe de conseillers disponibles à des horaires flexibles, pour vous venir en aide en cas de besoin.

Sans oublier que ses interfaces connectées, et notamment votre espace abonné web et l’application mobile dispo sur Android et iOS sont conviviales et intuitives à utiliser. Vous pourrez gérer votre offre comme bon vous l’entendez, mais aussi consulter vos factures et consommations, depuis ces dernières. Avec autant d’atouts à son actif, Prixtel est clairement un partenaire sur qui vous pouvez compter.

Pour en savoir plus, c’est ici :

Je profite du forfait Oxygène de Prixtel

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Quelle sera la météo en octobre, novembre et décembre ? Voici les prévisions de Météo France

Il y a quelques jours, Météo France a publié ses prévisions météorologiques pour la fin de l’année 2024. Bien qu’i y ait des incertitudes inhérentes aux prévisions à long terme, ces projections fournissent des indications précieuses sur les conditions météorologiques que le pays pourrait connaître.

Le Grand Ouest au sec

L’un des éléments les plus marquants de ces prévisions concerne le Grand Ouest de la France. Selon Météo France, qui a été repris par Ouest France, cette région a une probabilité de 50% de connaître une fin d’année plus sèche que la normale, contre 33% dans une situation habituelle.

Cette tendance s’explique par la présence anticipée de conditions anticycloniques plus fréquentes sur le proche Atlantique et l’ouest de l’Europe. Cela signifie que des zones de hautes pressions devraient se positionner plus souvent au large des côtes françaises et agir comme un bouclier naturel contre les perturbations pluvieuses venant de l’Atlantique. Ces systèmes météorologiques seraient alors déviés vers le nord de l’Europe, ce qui laissera le Grand Ouest dans des conditions plus sèches que d’habitude.

Anomalie Mer
© Météo France

Cette configuration météorologique est illustrée par des cartes d’anomalies de pression atmosphérique, qui montrent une zone de pressions plus élevées que la normale sur l’Atlantique proche (voir carte ci-dessus). Ces prévisions fournies par Météo France s’appuient sur l’agrégation de données provenant d’une dizaine de modèles saisonniers, renforçant ainsi la fiabilité de cette tendance.

Pour le reste du pays, Météo France indique qu’aucune tendance claire ne se dégage en termes de précipitations. Cette incertitude pour les autres régions de l’Hexagone souligne la complexité des prévisions météorologiques à long terme et la variabilité potentielle des conditions climatiques sur l’ensemble du territoire.

D’autres services météorologiques comme La Chaîne Météo et Météo Villes suggèrent que les conditions anticycloniques pourraient s’étendre au-delà du Grand Ouest, ce qui pourrait alors entrainer des conditions plus sèches sur une plus grande partie de la France – notamment pour octobre et novembre.

Incertitude marquée

En ce qui concerne les températures, la situation est encore plus incertaine : Météo France fait état d’une “incertitude marquée” et n’avance aucun scénario privilégié pour le trimestre à venir sur l’ensemble du pays. Cette absence de tendance claire est rare et rompt avec une longue série de prévisions qui, depuis plusieurs mois, annonçaient systématiquement des températures supérieures aux normales saisonnières.

Cette incertitude ne signifie pas nécessairement que les températures seront conformes aux normales, mais plutôt que les modèles de prévision ne parviennent pas à dégager une tendance nette.

Dans le contexte actuel de changement climatique où la tendance générale est à une hausse des températures, cette absence de signal pour des températures plus élevées que la normale est en soi un élément intéressant : elle pourrait indiquer une configuration météorologique particulière pour cette fin d’année et peut-être différente de ce que nous avons connu ces dernières années.

Petit rappel : ces prévisions à long terme sont toujours sujettes à des ajustements et des précisions au fur et à mesure que l’on se rapproche de la période concernée. Les conditions météorologiques réelles peuvent être influencées par de nombreux facteurs qui ne sont pas toujours prévisibles plusieurs mois à l’avance, ce que précise Météo France.

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