Guy de Lussigny - Manager de Transition
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Test des Airpods 4 avec ANC : plus Pro que jamais

Appelée plus communément ANC (pour Active Noise Cancellation), cette technologie permet de réduire les bruits alentours lors de l’écoute musicale. Les habitués d’écouteurs intra-auriculaires connaissent déjà ce procédé qui peut faire des miracles. Apple se montre d’ailleurs très efficace avec ses AirPods Pro 2.

Jusqu’à maintenant, Huawei est la seule marque grand public à avoir tenté d’intégrer l’ANC dans des écouteurs ouverts, avec des résultats aléatoires. Apple prend donc le risque de décevoir, le format même de l’écouteur ouvert n’améliorant pas les chances d’une isolation phonique réussie.

Nous avions donc hâte de tester ces AirPods 4 avec ANC, vendus la bagatelle de 200 euros. Ils sont même l’annonce qui nous a le plus emballés lors de la dernière keynote d’Apple. Après deux semaines d’utilisation, sommes-nous convaincus par ces nouveaux AirPods 4 ? Réponse dans notre test complet.

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Ce qu’on a aimé des AirPods 4 avec ANC

Cure de minceur pour les AirPods 4

Comme pour signaler que cette génération marque un tournant, Apple a revu le design de ses AirPods 4. D’abord, les écouteurs ont été redessinés. Plus petits, fins et légers (4,3 g chacun), ils peuvent se porter une journée sans jamais ressentir de gêne. On est même parfois surpris de s’apercevoir qu’ils étaient encore là tout ce temps. Quid de la tenue à l’oreille ? Nous y reviendrons plus bas.

Le boîtier aussi a fait l’objet d’une grande attention. Toujours blanc (comme les écouteurs), il est aussi passé au rouleau compresseur. Très compact (46,2 x 50,1 x 21,2 mm), il se glisse dans n’importe quelle poche de jeans, y compris les plus échancrés. Nous avons même opté pour le rangement dans la poche à montre (ou poche à pièce) dans un jeans slim et n’avons jamais été génés. Le boîtier intègre désormais un port USB-C et se déleste du bouton d’appairage situé au dos des générations précédentes.

Pas de franche révolution donc – Apple s’obstinant à ne pas fournir de variété dans les coloris (à notre grand regret) – mais une compacité qui se révèle vraiment agréable au quotidien.

La réduction de bruit efficace (pour des écouteurs ouverts)

Test Airpods 4 Anc
© Presse-citron

En matière de réduction de bruit, tout est question d’attentes. Si, comme certains, vous espérez retrouver la même isolation qu’avec des écouteurs intra-auriculaires, vous serez déçus par les performances des AirPods 4. Si, comme nous, vous n’en attendiez pas grand chose, vous serez agréablement surpris.

S’aventurer dans l’ANC avec un format ouvert relève presque de la magie. Certains de nos confrères estiment même qu’intégrer de l’ANC sur ce genre de produit est une hérésie (nous n’exagérons même pas). Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?

Parce que les lois de la physique sont formelles : pour s’isoler complètement du monde extérieur, la combinaison d’une réduction numérique et d’une isolation passive est indispensable. En se privant de l’un de ces deux éléments, on prend le risque de ne pas atteindre son objectif.

Apple en est bien conscient et ne promet pas ce type d’expérience. Lors de la keynote, la marque a bien précisé que ses AirPods 4 promettaient la meilleure expérience audio tout en restant ouvert au monde extérieur.

En ce sens, les AirPods 4 sont une franche réussite. La réduction de bruit active se révèle suffisamment efficace pour se plonger dans une bulle d’écoute sans pour autant nous couper totalement du monde.

Test Airpods 4 Anc Reduction Bruit
© Presse-citron

Concrètement, les algorithmes d’annulation de bruit atténuent avec beaucoup d’efficacité les sons continus comme les roulements d’un train, du métro, d’une voiture et même d’un avion au décollage. Les voix lointaines sont aussi très bien gérées.

En revanche, les voix moins graves (hauts médiums) et les sons aigus(couverts et tasses dans les restaurants et cafés par exemple) passent au travers. Dès lors, difficile de comprendre l’intérêt du mode adaptatif qui coupe l’isolation pour répondre à un interlocuteur. En revanche, le mode transparent montre bien l’efficacité de l’isolation de bruit.

Cela n’enlève rien à l’excellent travail accompli par les ingénieurs d’Apple. Les AirPods 4 sont en effet les seuls écouteurs ouverts grand public à proposer une réduction de bruit aussi efficace.

Nouvelles fonctionnalités

Test Airpods 4 Anc Audio
© Presse-citron

Apple porte la plupart des fonctionnalités des AirPods Pro aux AirPods 4. Au programme, le réglage automatique du volume en fonction de l’environnement, la détection des conversations ou encore l’audio adaptatif (module la réduction du bruit en fonction de l’environnement).

Mais ce n’est pas tout. Cette année, la Pomme inaugure les gestes de la tête. Lorsqu’un appel ou une notification arrive, il suffit de hocher la tête pour décrocher ou la secouer de gauche à droite pour refuser. Vraiment pratique.

En revanche, on déplore toujours l’absence de contrôle de volume sur les tiges des écouteurs. Apple a bien apporté tous les gestes que l’on trouve sur les AirPods Pro 2, à l’exception de celui-ci. Incompréhensible.

Ce qu’on a trouvé bof

La qualité audio un peu trop passe-partout

Si l’on s’en tient à la technique, les AirPods 4 marquent un grand bond en avant en matière de son. Toujours très discrète sur les caractéristiques de ses produits, Apple indique tout de même que ses nouveaux écouteurs intègrent un transducteur à haute excursion et faible distorsion, propulsé par un amplificateur à gamme dynamique élevée, le tout géré par la puce H2.

À l’usage, ces améliorations se ressentent dès la première écoute. Apple a revu la place des basses, plus présentes sans être envahissantes. Les médiums sont toujours aussi maîtrisés. En revanche, les aigus restent trop en retrait. Si vous êtes amateurs de musique urbaine, vous serez pleinement satisfaits. Si vous avez l’habitude d’écouter des titres avec plus de variété instrumentale, vous vous sentirez peut-être un poil frustré.

Le principal défaut des AirPods réside dans l’absence de toute optimisation du son. Apple a fait le choix d’un son unique pour tous afin de proposer la même expérience. Dommage, car sa signature sonore manque encore de caractère pour qu’elle se permette de se montrer si ferme.

Heureusement, les ingénieurs Apple maîtrisent mieux que n’importe quelle marque grand public la spatialisation du son. Enfiler les AirPods 4 pour écouter un son sur Apple Music en Audio Spatial est un régal (pour des écouteurs de ce type, entendons-nous bien).

Ce qu’on a moins aimé

La tenue à l’oreille

Test Airpods 4 Anc Tenue
© Presse-citron

La planète AirPods se divise en deux grandes catégories : celle des humains munis d’oreilles compatibles avec ce format et celles des humains munis d’oreilles infoutues d’accueillir ces satanés écouteurs. Votre humble serviteur fait partie de cette dernière catégorie.

Bonne nouvelle (pour les personnes de cette catégorie) : les AirPods 4 tiennent mieux dans l’oreille que les générations précédentes… à condition de ne pas trop bouger. Assis devant un bureau, dans les transports ou en marchant à allure normale, nous n’avons rencontré aucun problème.

En revanche, aux vues de la fréquence de chutes en marche rapide, nous avons vite oublié l’idée de nous en équiper pendant nos sessions de running. Nous vous recommandons donc fortement de vous rendre en magasin pour les essayer avant de les acheter. Vous pourriez vous retrouver limités dans l’utilisation à cause de la morphologie de votre oreille, incompatible avec ce format. À 200 euros la bête, ce serait ballot.

La qualité des conversations : ce n’est toujours pas ça

Test Airpods 4 Anc Prix
© Presse-citron

On commence à connaître la chanson. Chaque année, les fabricants d’écouteurs nous vantent les avancées techniques permettant enfin de tenir des conversations téléphoniques de qualité. Pourtant, nous attendons toujours ce miracle.

Apple a donc renouvelé sa promesse d’un monde où l’on pourrait passer des appels avec ses AirPods et discuter de manière intelligible. Si les améliorations sont indéniables, nous n’avons jamais vraiment eu l’impression d’avoir des échanges limpides.

En intérieur, les bruits parasites sont bien filtrés. Nos interlocuteurs n’ont jamais entendu le son un peu fort de la télévision, le bruit du robinet ou d’une chasse d’eau (oui, on a fait ce test).

En revanche, l’expérience en extérieur reste compliquée. Les bruits du vent, les klaxons, les vélos, les voix des passants : tous ces sons viennent polluer les conversations. Le travail des algorithmes se ressent dans le rendu de la voix, jugée parfois métallique par nos interlocuteurs qui nous ont souvent fait répéter ce que l’on disait.

Il y a donc du mieux par rapport aux générations précédentes, mais il reste encore pas mal de travail pour atteindre le niveau de nos bons vieux kits mains-libres avec un micro près de la bouche (les lois de la physique).

L’autonomie (logiquement) en baisse

Test Airpods 4 Anc Usb C
© Presse-citron

Toutes les avancées techniques de ces AirPods 4 se font, hélas, au détriment de l’autonomie. Apple annonce 5 heures sans ANC et 4 heure avec la réduction de bruit activée. Des chiffres en baisse par rapport à la génération précédente (6 heures sans ANC). Puisque le principal intérêt de cette nouvelle génération réside dans l’intégration de la réduction de bruit, nous nous référons à l’autonomie avec l’ANC activée.

Dans ce cas d’usage avec un volume à 50%, les AirPods 4 ne passent pas les 4 heures d’autonomie. Une performance décevante mais pas surprenante : le format plus compact associé à l’utilisation intensive des micros et de la puce H2 pour l’ANC épuisent la batterie plus rapidement.

La question que l’on se pose est donc : la réduction de bruit, qui se concentre sur les sons continus, vaut-elle la peine de sacrifier l’autonomie ? Chaque consommateur devra bien évaluer ses besoins pour le savoir.

Quoi qu’il en soit, la recharge du boîtier rassure : comptez 5 minutes de charge pour gagner une heure d’écoute. Plutôt pas mal.

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Notre avis sur les AirPods 4 avec ANC

Le plus difficile avec des produits qui se sont vendus par palette est de continuer à surprendre. Si les AirPods 2 et 3 ont amélioré légèrement la première version, les AirPods 4 marquent une franche transition.

Sans atteindre la perfection, la réduction de bruit reste la plus réussie sur des écouteurs ouverts grand public. Apple montre qu’elle peut encore apporter un peu d’innovation, elle qui est si souvent (et justement) critiquée pour sa tendance à faire du sur-place.

Plus compacts, légers et confortables que jamais, les AirPods 4 délivrent aussi la meilleure qualité de son jamais entendue sur des AirPods, et l’une des meilleures sur des écouteurs ouverts grand public. Ces excellentes performances se font hélas au détriment de l’autonomie, vraiment très moyenne.

Ces AirPods 4 sont toutefois confrontés à deux problèmes. Le premier concerne la tenue à l’oreille. Ils ne sont pas adaptés à toutes les morphologies, aussi nous conseillons de les essayer avant de les acheter.

Le second est plus économique. Les AirPods 4 avec ANC sont vendus 200 euros soit 80 euros de moins que les AirPods Pro 2 sur le site d’Apple. Certains distributeurs proposent même les AirPods Pro 2 à un peu plus de 200 euros. La qualité de son est meilleure, la réduction de bruit active plus efficace, et la tenue à l’oreille impeccable.

Dès lors, les AirPods 4 nous semblent réservés à un public bien particulier : les utilisateurs qui ne supportent pas le format intra-auriculaire. Pour eux, les AirPods 4 sont une nouvelle référence, surtout s’ils sont équipés d’appareils Apple.

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AirPods 4 avec ANC

199€

Design et finitions

9.5/10

Qualité audio

8.0/10

Réduction de bruit active

7.0/10

Autonomie et recharge

6.0/10

Rapport qualité-prix

8.0/10

On aime

  • Design compact et léger
  • Bonne qualité de son
  • Réduction de bruit convaincante pour ce format
  • Nouvelles fonctionnalités intéressantes

On aime moins

  • Autonomie moyenne
  • Pas de personnalisation de l’audio
  • Ne tiennent pas sur toutes les oreilles
  • Prix très proche des AirPods Pro 2, plus séduisants à tous les niveaux

Manger des insectes plutôt qu’un steak : la prochaine révolution dans votre assiette ?

L’humanité est aujourd’hui confrontée à des défis de plus en plus pressants. Ici, deux nous intéresse particulièrement. Le premier : la sécurité alimentaire. Un concept défini lors du Sommet mondial de l’alimentation de 1996 que nous rappelle la Banque Mondiale dans cet article. « La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». Le second : le réchauffement climatique, que l’on ne présente plus tant celui-ci devient une réalité de plus en plus tangible dans notre quotidien.

Dans ce contexte, l’idée de remplacer le traditionnel steak par une portion d’insectes pourrait bien représenter la prochaine révolution culinaire. Cette pratique, loin d’être nouvelle, s’inscrit dans une longue tradition alimentaire pour de nombreuses cultures à travers le globe. Aujourd’hui, elle se trouve propulsée sur le devant de la scène internationale comme une solution potentielle aux enjeux nutritionnels et environnementaux du XXIᵉ siècle.

Un héritage millénaire face aux défis contemporains

L’entomophagie n’est pas un phénomène récent. « Les pratiques entomophagiques ont perduré et se sont développées au cours de millions d’années, différemment selon les milieux dans lesquels les hommes ont vécu et les ressources dont ils ont pu disposer, mais aussi selon la façon dont ils ont envisagé leur réel et développé leur imaginaire » nous apprend Élisabeth Motte-Florac, ethnopharmacologue et autrice du livre L’entomophagie : diversités culturelles, ressources biologiques et défis contemporains.

De l’Asie à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine, les insectes ont longtemps constitué une part importante du régime alimentaire de nombreuses populations. Aujourd’hui encore, plus de deux milliards de personnes consomment régulièrement des insectes, témoignant ainsi de la pérennité de cette tradition culinaire.

Cependant, ce qui était autrefois considéré comme une pratique marginale ou exotique par les sociétés occidentales se trouve désormais au cœur des réflexions sur l’avenir de notre alimentation. Face à une population mondiale qui devrait atteindre « un nombre proche de 11 milliards » d’individus d’ici 2100 selon l’Organisation des Nations Unies, la question de la durabilité de nos systèmes alimentaires se pose avec une acuité nouvelle. Dans notre modèle de (sur)production, les chances que celui-ci se maintienne d’ici-là sont proches de zéro. Face à ce constat, l’entomophagie apparaît comme une alternative prometteuse, capable de concilier les impératifs de la sécurité alimentaire et de la préservation de la planète.

Une manne nutritionnelle au faible impact environnemental

Les insectes ne se contentent pas d’être comestibles, ils constituent une véritable aubaine nutritionnelle. Riches en protéines de haute qualité, en acides gras essentiels, en vitamines et en minéraux, ils rivalisent donc avantageusement avec les sources traditionnelles de protéines animales. À titre d’exemple, les criquets pèlerins (Schistocerca gregaria), l’une des espèces les plus consommées au monde, contiennent en moyenne 20 g de protéines pour 100 g. Une teneur comparable à celle du bœuf, tout en apportant des nutriments essentiels comme le calcium, le fer et le zinc.

Au-delà de leurs qualités nutritionnelles, les insectes présentent un avantage environnemental considérable. Leur élevage requiert significativement moins de ressources que celui du bétail conventionnel. Selon une étude publiée dans le journal PLoS One en 2015, la production d’un kilogramme de protéines d’insectes nécessite jusqu’à 50 fois moins d’eau que la production d’un kilogramme de protéines de bœuf.

De plus, les émissions de gaz à effet de serre associées à l’entomophagie sont nettement inférieures à celles de l’élevage animal quel qu’il soit, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone globale de cette pratique. Les insectes convertissent leur nourriture en biomasse (et donc en protéines) beaucoup plus efficacement que les mammifères. Cela signifie qu’ils nécessitent moins de nourriture pour produire la même quantité de protéines, réduisant par conséquent la pression sur les terres agricoles. Ceux-ci peuvent être élevés grâce à des sous-produits de l’agriculture (comme les déchets de fruits et légumes), réduisant ainsi le gaspillage alimentaire et optimisant l’utilisation des ressources.

Les installations d’élevage sont aussi plus simples à mettre en place, moins chères et les insectes ont un cycle de vie généralement plus court que les mammifères, ce qui accélère de fait la production de protéines. En bref, beaucoup d’avantages pour peu d’inconvénients ; sont-ils parfaits pour autant ?

De l’acceptation culturelle aux défis de production : un chemin semé d’embûches

Malgré ses nombreux avantages, l’adoption massive de l’entomophagie en Occident se heurte encore à des obstacles culturels tenaces. Difficile de s’imaginer abandonner tous nos bons plats à base de viande, issus parfois de recettes centenaires. Coq au vin, bœuf bourguignon, lapin à la moutarde ou cassoulet.

En face : des criquets, larves ou fourmis grillés qui peuvent susciter chez nous un dégoût instinctif. « Oui, mais ça a le même goût que le poulet », « Tu verras, avec les épices, on ne sent rien », des arguments, dans le fond, assez réels, mais rien n’y fait. Manger des insectes chez de nombreux consommateurs occidentaux constitue un frein psychologique quasiment infranchissable. Ce phénomène, profondément ancré dans nos sociétés, trouve ses racines dans des siècles de conditionnement culturel associant les insectes à la saleté et aux maladies.

Néanmoins, des signes encourageants émergent. Des entreprises (Jiminis, Entomoshop, Littlebugs, par exemple) développent des produits à base d’insectes sous des formes familières et attrayantes, comme des barres protéinées ou des pâtes alimentaires. Ces initiatives visent à surmonter les réticences initiales en intégrant subtilement les insectes dans des aliments du quotidien. Parallèlement, de plus en plus de médias ou d’associations œuvrent pour déconstruire les préjugés et mettre en lumière les bienfaits de l’entomophagie.

Si l’acceptation culturelle est un gros obstacle à franchir, celui du développement de l’entomophagie à grande échelle va également de pair avec d’autres défis, notamment techniques et réglementaires. Cela nécessitera la mise en place de filières de production efficaces et durables, respectant des normes sanitaires strictes.

L’Union européenne a franchi un cap important en 2021, en autorisant la commercialisation de certains insectes pour la consommation humaine. Le premier insecte autorisé à être commercialisé en tant que « nouvel aliment » fut le ver de farine jaune (larve de Tenebrio molitor), suivi par d’autres espèces comme le criquet migrateur (Locusta migratoria) et certains types de grillons. Cette autorisation faisait suite à des évaluations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui avait confirmé que ces insectes sont sûrs pour l’Homme.

L’avènement de l’entomophagie comme alternative viable au steak traditionnel nous paraît encore être une utopie (ou dystopie au choix) encore lointaine, mais elle est aujourd’hui une réalité en marche. Peut-être que nous ne verrons jamais nos plats traditionnels remplacés complètement, la mutation culturelle et technique sera certainement trop longue pour cela. En revanche, il est probable que nous assistions un jour à une coexistence entre la consommation de viande traditionnelle et l’entomophagie. Quiche lorraine aux grillons, escalope de poulet aux vers de farine ou ravioles de bœuf et poudre de scarabée, qui sait ce que les chefs cuistots dans 20 ou 30 ans nous réservent ?

  • L’entomophagie offre une solution nutritionnelle durable face aux enjeux contemporains.
  • Les insectes sont riches en protéines et nécessitent beaucoup moins de ressources que l’élevage traditionnel, réduisant ainsi l’empreinte environnementale.
  • Malgré des avantages évidents, des obstacles culturels et techniques freinent encore l’adoption généralisée de cette pratique en Occident.

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Comment observer au mieux l’éclipse du “cercle de feu” ce mercredi soir ?

Les habitants du continent nord-américain sont décidément très gâtés en cette année 2024. Déjà sur le passage de l’éclipse solaire du siècle plus tôt dans l’année (le 8 avril dernier), ils sont sur la trajectoire d’une nouvelle éclipse. Cette dernière devrait être visible ce mercredi 2 octobre depuis Hawaï, traversant le Pacifique vers la Terre de Feu.

Qu’est-ce qu’une éclipse annulaire ?

Concrètement, ce mercredi, la Lune va passer pile entre la Terre et le Soleil. L’alignement des trois astres sera si parfait que l’ombre de la Lune va masquer une grande partie des rayons du Soleil, plongeant une partie de la Terre dans la nuit noire, en pleine journée.

Cette nouvelle éclipse est cependant un peu particulière. Il s’agit en effet d’une éclipse « annulaire », autrement dit la Lune ne va pas cacher toute la surface du Soleil, mais seulement son centre. Il restera, tout autour de cette tache sombre, une bande de rayons solaires toujours visibles.

Ils vont alors former une sorte de « cercle de feu » autour de la Lune noire. Ces éclipses sont généralement les plus belles à observer. Nous vous rappelons toutefois qu’il est très dangereux de fixer une éclipse avec des yeux nus. Des lunettes de protection spéciales existent pour ce genre d’événement et vous pouvez facilement vous en procurer sur internet ou dans des magasins d’optique.

Comment la voir depuis la France ?

Mais si vous habitez en France métropolitaine, ce petit avertissement ne vous sera pas très utile. En effet, l’éclipse de ce mercredi ne va passer qu’au-dessus de l’archipel d’Hawaï. Il sera également possible de l’observer depuis le Chili. Sa durée maximale sera de 7 minutes et 26 secondes.

Au meilleur moment de l’éclipse, vers 20 h (heure française), la Lune devrait couvrir 93 % du Soleil. Le cercle de feu ne regroupera que 7 % des rayons du Soleil. Au bout de quelques minutes, l’astre du jour aura repris ses droits, la Lune continuant sa route autour de la Terre.

Il est néanmoins possible de suivre le parcours de cette éclipse avec des lives vidéo réalisés à différents endroits du monde. Les réseaux sociaux devraient rapidement être bombardés de clichés de cette éclipse.

À quand une éclipse en France ?

Si vous attendez avec impatience la prochaine éclipse visible depuis la France, vous allez bientôt être récompensée. En effet, la prochaine éclipse connue, le 29 mars 2025, devrait passer au-dessus de l’Europe. Si elle n’était que partielle (la Lune cachera une partie du Soleil), elle devrait être visible dans toute l’Europe de l’Ouest. Son maximum devrait se trouver au-dessus du Groenland autour de 10 h 45 (UTC).

Il ne reste plus qu’à espérer que les conditions météorologiques soient réunies ce jour-là pour profiter de conditions d’observations optimales.

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3 façons de construire des bases de données solides pour la mise en œuvre de l’IA

<div> Des fondations solides sont essentielles pour toute entreprise qui exploite <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/intelligence-artificielle-ia-4000237536q.htm">l'intelligence artificielle (IA)</a>. Votre entreprise pourrait mettre en péril l'ensemble du projet si elle ne met pas de l'ordre dans sa stratégie de données avant de commencer les explorations. En bref, si vous mettez des déchets à l'intérieur des données, vous obtiendrez des déchets avec l'IA. Alors, comment les professionnels peuvent-ils créer les bases qui permettront à leur organisation d'utiliser l'IA en toute sécurité et avec succès ? Trois experts professionnels détaillent leurs meilleurs conseils. <h2>1. La phase de planification est essentielle</h2> Claire Thompson, responsable des données et de l'analyse chez le géant de l'assurance L&G, explique qu'une approche stratégique de l'information est cruciale pour toute entreprise qui souhaite innover. "Je dis toujours que les bases de données sont importantes pour tout ce que vous ferez ensuite". Elle explique à ZDNET que des éléments fondamentaux permettent de relier les règles aux euros qui seront générés par la suite. "Expliquez clairement comment la stratégie de données apportera une valeur tangible. Pourquoi est-il important, par exemple, que vos adresses électroniques soient à jour et exactes afin que vous puissiez effectuer des communications numériques ciblées". <h3>"Je peux comprendre que l'on puisse dire que la gouvernance est ennuyeuse"</h3> Mme Thompson reconnaît que de nombreuses personnes ne souhaitent pas s'embourber dans un plan stratégique à long terme définissant la technologie, les processus, le personnel et les règles nécessaires à la gestion des actifs informationnels. Cependant, elle affirme que la phase de planification est essentielle. "Je peux comprendre que l'on puisse dire que la gouvernance est ennuyeuse", dit-elle. "Mais dans les organisations numériques d'aujourd'hui, où les gens veulent effectuer un traitement direct, il devient encore plus essentiel que vos données soient de bonne qualité. Tous les chemins mènent donc à la gouvernance." <h3>Penser le partenariat entre l'équipe des données et la DSI</h3> L'un des éléments clés de sa stratégie chez L&G est une relation de travail étroite entre l'équipe de données et la DSI. Une collaboration efficace repose sur la clarté des compétences que chaque partie apporte à la relation. "Il faut un partenariat main dans la main. La technologie est extrêmement importante pour ce que nous faisons dans le domaine des données. Et nous ne pouvons pas faire notre travail sans le cloud computing et l'entreposage des données. Les données sont conservées dans les applications gérées par l'équipe informatique", explique t-elle. "Nous essayons de nous assurer que la qualité des données est prise en compte dès la conception. Il s'agit de s'assurer que nous intégrons la philosophie de conception dans nos systèmes de base. Plus vous faites ce travail, plus vous arrêtez l'effet d'entraînement d'une mauvaise qualité des données en aval et empêchez tout effort de remédiation". <h2>2. Maîtrisez vos données transactionnelles</h2> Jon Grainger, directeur technique du cabinet d'avocats DWF, dit lui aussi qu'il faut créer une stratégie de données. Il faut même se concentrer sur les éléments fondamentaux de l'utilisation des données bien avant de réfléchir à la manière d'exploiter l'IA et l'apprentissage automatique (Machine Learning). "Je dis toujours que le meilleur moment pour une stratégie de données, c'est il y a quatre ans", dit-il. "Et c'est un gros travail". Jon Grainger explique à ZDNET qu'une stratégie de données est un élément essentiel de la transformation numérique des entreprises. <h3>"S'assurer que les données transactionnelles – la source de vérité – sont maîtrisées"</h3> Il a rejoint DWF à la fin de l'année 2022 et a mis en place une nouvelle stratégie basée sur des produits SaaS (Software-as-a-Service) et des interfaces de programmation d'applications (API) ouvertes. Les données de l'entreprise couvrent un éventail d'entités, telles que les dossiers, les partenaires, les clients et les processus opérationnels internes, y compris la facturation et les finances. "La stratégie en matière de données consiste à s'assurer que les données transactionnelles – la source de vérité – sont maîtrisées dans ces sections". L'objectif est d'aider l'organisation à avancer rapidement, mais pas au détriment de la qualité ou des coûts. "Chaque produit SaaS a une identité claire sur la carte de l'entreprise", dit Grainger, expliquant les détails de sa stratégie de données. "Cette identité est déterminée par les données que vous maîtrisez dans chaque domaine". <h3>D'abord de bonnes API</h3> Selon lui, le "minimum absolu" pour accéder à l'architecture cible de l'entreprise est de disposer d'API bien développées auxquelles DWF peut accéder et qu'il peut utiliser. Selon Grainger, la technologie SnapLogic garantit une connexion solide et fiable entre les services, l'API et les utilisateurs. "Invariablement, vous obtiendrez 15 orthographes différentes d'une adresse particulière, et la technologie peut voir ce modèle et le corriger", dit-il. "Elle peut également procéder à ce que l'on appelle l'enrichissement. Elle peut donc prendre la référence de quelqu'un, l'envoyer à une API, revenir et dire : "C'est la bonne information". En combinaison avec la concentration de l'entreprise sur les produits SaaS et les API, l'entreprise dispose donc de bases solides pour explorer les technologies émergentes. "Il s'avère que vous vous préparez assez bien à l'IA générative si vous avez tous ces éléments dans votre stratégie de données" dit-il. <h2>3. Travaillez avec vos pairs du secteur</h2> Nic Granger, directeur financier de l'Autorité de transition de la mer du Nord (NSTA), explique qu'une bonne stratégie de données va au-delà des pratiques de travail internes et dépasse les frontières organisationnelles. La NSTA recueille des données sur le secteur du pétrole et du gaz. L'équipe de M. Granger a créé des plateformes numériques qui permettent à l'industrie, au gouvernement, au monde universitaire d'accéder librement aux données. "Nous avions besoin d'une stratégie cohérente en matière de données numériques dans l'ensemble du secteur de l'énergie offshore", dit-elle a ZDNET. "Il y avait de bonnes pratiques dans l'industrie en matière de gestion des données et de technologies numériques. Mais les organisations ne parlaient pas nécessairement". <h3>Trois axes de développement</h3> Selon M. Granger, la mise en place d'une approche collaborative a porté ses fruits. "Nous disposons désormais d'une stratégie en matière de données, qui s'articule autour de trois grands axes de travail". <ul> <li>Le premier axe porte sur les données, les normes et les principes.</li> <li>"Le deuxième axe vise à créer des outils de données communs et à favoriser l'interopérabilité", dit M. Granger. "Peu importe que vous travailliez dans une société d'énergie offshore ou sur un projet dans une société pétrolière et gazière, vous devez disposer de données utilisables sur toutes les plates-formes. Il s'agit de savoir comment obtenir ces données de A à B sans duplication".</li> <li>Le troisième axe de travail porte sur la numérisation intersectorielle. "Il s'agit de s'assurer que les données et les compétences numériques sont présentes dans l'ensemble du secteur, et de veiller à ce que le secteur respecte les meilleures pratiques en matière de cybersécurité".</li> </ul> Une fois ces bases de données en place, il est beaucoup plus facile de commencer à réfléchir à la manière de tirer le meilleur parti des technologies émergentes. </div> <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/3-ways-to-build-strong-data-foundations-for-ai-implementation-according-to-business-leaders/#ftag=RSSbaffb68" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>

Comment jouer à JCC Pokémon Pocket dès maintenant, un mois avant tout le monde ?

L’attente est insoutenable pour les dresseurs du monde entier. Le 30 octobre, Pokémon Pocket débarquera officiellement sur les smartphones, promettant une expérience de collection de cartes révolutionnaire. Mais pourquoi patienter ? Grâce à quelques astuces, il est possible de plonger dans l’univers de Pokémon Pocket dès aujourd’hui.

Le soft launch néo-zélandais, une porte d’entrée anticipée

Comme souvent dans l’industrie du jeu mobile, les développeurs de Pokémon Pocket ont opté pour un pré lancement. La Nouvelle-Zélande, véritable terrain d’essai pour de nombreuses applications, accueille actuellement un test du jeu. Cette stratégie permet aux équipes de peaufiner l’expérience avant le grand saut mondial.

Bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire d’habiter aux antipodes pour en profiter. Avec un peu de débrouillardise, n’importe quel possesseur de smartphone Android peut rejoindre l’aventure. Voici comment procéder.

Télécharger l’APK de JCC Pokémon Pocket

Jcc Pokémon Pocket
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Première étape cruciale, mettre la main sur le fichier d’installation de l’application. Ce fameux APK (Android Package Kit) n’est pas disponible sur le Google Play Store classique, il faut donc ruser.
Rendez-vous sur APKMirror, une valeur sûre du milieu en téléchargent l’APK ici. Une fois récupéré, il faut l’installer sur votre smartphone Android. N’oubliez pas d’autoriser l’installation d’applications provenant de sources inconnues dans les paramètres de votre appareil, quand celui-ci vous le demandera. Quelques clics plus tard, l’icône tant convoitée apparaîtra sur votre écran d’accueil.

Le VPN, votre passeport pour la Nouvelle-Zélande

L’installation de l’APK ne suffit pas. Pour accéder aux serveurs du jeu, il faut faire croire à l’application que vous vous trouvez bel et bien en Nouvelle-Zélande. C’est là qu’intervient le VPN (Virtual Private Network).
Choisissez un service VPN réputé offrant des serveurs néo-zélandais. NordVPN, ExpressVPN ou CyberGhost font partie des options les plus populaires du moment. Lancez la connexion vers un serveur kiwi avant d’ouvrir Pokémon Pocket pour la première fois.

Nordvpn Bon P
© Presse-citron

Une fois connecté, l’application vous considérera comme un bêta-testeur légitime. Vous pourrez alors créer votre compte, personnaliser votre avatar et plonger dans la collection de cartes numériques.
N’oubliez pas de garder le VPN actif à chaque session de jeu. Une déconnexion pourrait vous bloquer l’accès aux serveurs et mettre fin prématurément à votre aventure anticipée.

Les avantages (et les risques) d’une connexion précoce

Participer au soft launch présente de nombreux atouts. Vous découvrirez l’application avant tout le monde, peaufinerez vos stratégies et constituerez peut-être une collection impressionnante avant même le lancement officiel. Cela pourrait vous donner un grand avantage dans les combats au moment du véritable lancement du jeu.

Jcc Pokémon Pocket Collection
© The Pokémon Company

Gardez toutefois à l’esprit qu’il s’agit d’une version qui n’est pas définitive. Des bugs peuvent survenir et des changements majeurs sont possibles d’ici la sortie mondiale. Il n’est pas exclu que les développeurs effectuent un reset des comptes pour le lancement officiel. Considérez donc cette expérience comme un avant-goût plutôt qu’un départ définitif dans l’aventure Pokémon Pocket.

Dernier point crucial, gardez à l’esprit que votre compte pourrait être banni et donc, utilisez plutôt un compte Google secondaire afin de participer à cet accès anticipé.

  • Téléchargez l’APK de Pokémon Pocket depuis un site fiable comme APKMirror
  • Installez un VPN et connectez-vous à un serveur néo-zélandais
  • Lancez l’application et profitez du jeu, en gardant à l’esprit les potentiels risques liés à cette méthode non officielle

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MacOS : 8 logiciels très utiles

<span class="c-shortcodeImage_credit g-outer-spacing-top-xsmall u-block"><em>Jason Hiner/ZDNET</em> </span> Si Linux est mon système d'exploitation de prédilection, j'utilise MacOS principalement pour le montage vidéo. Et lorsqu'il s'agit d'écrire, j'ai besoin de quelques programmes supplémentaires pour rendre ma rédaction plus efficace et plus fiable. Voici les logiciels que j'utilise quotidiennement pour travailler sur mon Mac. <h2>1. Navigation web : Arc Browser</h2> Bien que Safari soit un bon navigateur, ce n'est pas <a href="https://arc.net/">Arc</a>. Arc est une belle version moderne d'un navigateur web qui ne se contente pas d'être esthétique. Ce navigateur : <ul> <li>Gère la gestion des onglets aussi bien qu'Opera</li> <li>Offre un rendu plus rapide que Chrome</li> <li>Est un peu plus personnalisable que n'importe quel autre navigateur sur le marché</li> </ul> Depuis que j'ai commencé à utiliser Arc sur MacOS, j'ai essayé d'attirer l'attention de The Browser Company pour que son navigateur exceptionnel soit porté sur Linux. Si tel était le cas, Arc deviendrait alors mon navigateur par défaut sur mon ordinateur de bureau et mon ordinateur portable. L'utilisation du navigateur Arc est gratuite. <h2>2. Edition vidéo : Davinci Resolve</h2> Pendant longtemps, j'ai utilisé Final Cut Pro pour le montage vidéo. Mais lorsque j'ai éprouvé des difficultés à obtenir l'aspect dont j'avais besoin pour mes vidéos, j'ai su que le problème venait du logiciel que j'avais choisi. Après avoir adopté <a href="https://www.blackmagicdesign.com/products/davinciresolve">Davinci Resolve</a>, je n'utilise plus Final Cut Pro <a href="https://www.zdnet.fr/guide-achat/jetais-fan-de-final-cut-pro-puis-jai-trouve-3-super-fonctionnalites-sur-davinci-resolve-393372.htm">et d'ailleurs il prend la poussière</a>. Davinci Resolve est de loin la meilleure option du marché pour le montage et l'étalonnage. Les outils colorimétriques de Davinci Resolve sont incroyables. J'obtiens facilement des tons chair plus vrais que nature (grâce au flux de travail ACES, de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences) et je peux peaufiner les couleurs à ma guise. Davinci Resolve a une courbe d'apprentissage assez raide. Donc si vous décidez de vous lancer avec la version gratuite, assurez-vous de faire quelques recherches sur son fonctionnement avant d'aller encore plus loin. J'ai opté pour <a href="https://www.blackmagicdesign.com/fr/products/davinciresolve/studio">Davinci Studio</a>, la version payante, afin d'accéder à ses fonctionnalités exclusives. Il s'agit d'un prix forfaitaire de 275 €, et si vous vous intéressez sérieusement au montage vidéo, vous en aurez pour votre argent. <h2>3. Gestion de fichier : Finder</h2> Je vais prendre des risques. Finder est probablement le meilleur gestionnaire de fichiers disponible. Je me rends compte que les gestionnaires de fichiers ne sont pas la catégorie la plus excitante à promouvoir, mais pouvez-vous imaginer faire quoi que ce soit sans eux ? En plus de travailler avec des fichiers locaux, j'utilise également Finder pour me connecter à des partages SMB et NFS sur mon réseau. De tous les gestionnaires de fichiers que j'ai utilisés, Finder est le plus facile à utiliser pour les partages distants. Finder est préinstallé dans MacOS. <h2>4. Gestion de la barre de menu : Bartender 5</h2> Ok, ce n'est pas vraiment un must, mais je l'aime bien. <a href="https://www.macbartender.com/">Bartender 5</a> vous permet de contrôler l'aspect et la convivialité de la barre de menu de MacOS. Vous pouvez ainsi modifier la forme, la couleur, les icônes à afficher ou à masquer, et bien d'autres choses encore. Ma barre de menu a tendance à être assez encombrée, et avec Bartender 5, je peux définir quelles icônes sont toujours visibles et lesquelles sont masquées automatiquement. Cette fonction à elle seule vaut le <a href="https://www.macbartender.com/Bartender5/purchase.html">prix d'à peine 21 euros</a> . <h2>5. Rédaction : Arc Studio</h2> Lorsque je passe de l'écriture de livres à celle de scénarios, j'abandonne LibreOffice pour <a href="https://www.arcstudiopro.com/">Arc Studio</a>, un outil d'écriture spécialement conçu pour les scénaristes. J'ai utilisé ce logiciel pour écrire des pilotes de télévision et des scénarios de théâtre et le résultat de son travail est fantastique tant il les formatent bien selon les normes de du milieu (et sans effort). Bien que Final Draft soit la norme de facto dans l'industrie, Arc Studio est beaucoup moins cher et sa courbe d'apprentissage est plus courte. Si vous souhaitez vous lancer dans l'écriture de scénarios, je vous le recommande vivement. Vous pouvez utiliser Arc Studio gratuitement ou souscrire un abonnement payant à partir de 70 dollars par an. Pour en savoir plus sur les plans disponibles, consultez la <a href="https://www.arcstudiopro.com/pricing">page de tarification d'Arc Studio</a>. <h2>6. Terminal : Warp Terminal</h2> J'utilise le terminal dans MacOS pour un certain nombre de tâches. Lorsque je dois utiliser un terminal, je choisis par défaut <a href="https://www.warp.dev/">Warp Terminal</a> (sous MacOS et Linux) parce qu'il est bien plus puissant, flexible et tout simplement plus cool que la concurrence. Warp Terminal dispose également d'un outil d'intelligence artificielle intégré qui facilite la recherche de la fonction d'une commande ou d'un bloc de code. C'est très pratique, surtout lorsque vous apprenez un nouveau langage de programmation. Mais même pour les commandes de base, telles que SSH (Secure Shell, pour l'envoi de commandes à un ordinateur sur un réseau), Warp Terminal est supérieur. Par exemple, la fonction d'achèvement des commandes permet de réduire le nombre de devinettes et de frappes. À elle seule, elle vaut son ticket d'entrée. Warp Terminal peut être installé et utilisé gratuitement ou vous pouvez acheter une licence pour ajouter plus de requêtes AI par mois et d'autres fonctionnalités. Consultez le <a href="https://www.warp.dev/pricing">détail des prix ici</a>. <h2>7. Bureautique : LibreOffice</h2> Bien sûr, MacOS est livré avec iWork, mais je trouve que cette application est loin d'être aussi fiable que <a href="https://fr.libreoffice.org/">LibreOffice</a>. Ainsi, pendant mon travail d'écriture de mon dernier roman, Pages a décidé que le fichier était en lecture seule : quoi que je faisais, je ne pouvais ouvrir le manuscrit avec les droits d'écriture. Heureusement, j'avais une copie de sauvegarde, mais lorsque vous travaillez sur un manuscrit de plus de 70 000 mots, la perte de tout travail peut être un véritable casse-tête. Avec LibreOffice, je n'ai pas à m'inquiéter. J'utilise cette suite bureautique depuis très longtemps et je n'ai rencontré qu'une poignée de problèmes, tous facilement résolus. LibreOffice est gratuit. <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/8-macos-apps-i-cant-live-without-and-why/#ftag=RSSbaffb68" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>

Tineco : la surprenante vérité sur sa prononciation après des années d’erreur

L’histoire de Tineco sur le marché des aspirateurs sans fil ressemble à un conte de fées moderne. Mais au cœur de ce succès se cache une anecdote linguistique surprenante. Un récent voyage en Chine a mis en lumière une différence de prononciation entre les équipes chinoises et les consommateurs français.

Cependant, la réaction de la marque face à cette divergence s’avère tout aussi intéressante que la découverte elle-même.

Une surprise linguistique au pays de Tineco

C’est en parcourant les bureaux et les lignes de production de Tineco en Chine que la vérité a éclaté. Alors que nous, Français, disons naturellement “Tinéco”, les équipes chinoises prononcent “Tine-co”. Une nuance subtile, certes, mais qui a d’abord provoqué un moment de flottement parmi les journalistes présents.

L’origine d’un malentendu phonétique

Tineco Bienvenue
© Presse-citron

Notre prononciation “à la française” n’est pas le fruit du hasard. Elle trouve sa source dans la multiplication des marques à consonance écologique. Le suffixe “éco” est devenu si courant dans l’univers des produits responsables que nos cerveaux ont fait le raccourci avec Tineco.

Tineco : une histoire de sons… et de tolérance

Tineco
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Mais voici le twist inattendu de cette histoire : après avoir expliqué la prononciation “correcte”, les représentants de Tineco nous ont surpris une seconde fois. Ils ont en effet confié que la version “Tinéco” ne les dérangeait pas du tout. Au contraire, ils voient cette différence comme une preuve de l’appropriation de la marque par les consommateurs français.

Cette ouverture d’esprit de Tineco face à la prononciation “française” de son nom en dit long sur la philosophie de l’entreprise qui développe certains des meilleurs aspirateurs laveurs. Plutôt que de chercher à imposer une prononciation unique, Tineco embrasse cette diversité linguistique. C’est une approche qui témoigne d’une réelle volonté de s’adapter aux marchés locaux et de respecter les particularités culturelles de chaque pays.

  • La prononciation originale de Tineco est “Tine-co”, mais “Tinéco” est couramment utilisé en France
  • Cette différence vient de notre tendance à associer la marque aux produits écologiques, d’où la confusion avec le suffixe “éco”
  • Tineco accepte avec bienveillance cette prononciation alternative, voyant cela comme une preuve de l’appropriation de la marque par les consommateurs français

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Votre prochain smartphone Android pourrait coûter plus cher à cause de ce composant

Alors qu’on se rapproche de la fin de l’année, les rumeurs sont de plus en plus nombreuses au sujet des prochains smartphones haut de gamme sous Android. Normalement, une bonne partie de ces modèles utiliseront la puce Snapdragon 8 gen 4 de Qualcomm. Et d’autres seront équipés de la puce Dimensity 9400 de Mediatek. Mais malheureusement, si ces nouvelles puces seront plus performantes que la génération actuelle, elles risquent aussi de coûter plus cher.

Une nouvelle technologie qui coûte plus cher ?

Cela fait un moment que des rumeurs circulent à ce sujet. Et aujourd’hui, cela se précise. Dans un article publié ce lundi, Android Authority relaie une publication de Digital Chat Station, qui évoque les prix du Snapdragon 8 gen 4 et de la puce Dimensity 9400. Cette publication indique qu’à cause de l’utilisation de la technologie N3E de TSMC (la gravure en 3 nm), la prochaine génération de puces haut de gamme serait plus ou moins 20 % plus chère.

Notons par ailleurs que dès le mois de juin, l’analyste Ming Chi Kuo avait également prévenu que le Snapdragon 8 gen 4 pourrait avoir un prix plus élevé de 25 à 30 % par rapport au Snapdragon 8 gen 3. Celui-ci avait également indiqué que l’utilisation de la technologie N3E de TSMC serait la raison de cette hausse. En tout cas, Kuo prédit tout de même une augmentation des ventes de puces de Qualcomm, grâce à la demande en appareils boostés à l’intelligence artificielle.

Cependant, ces informations sont pour le moment à considérer avec prudence. De plus, Android Authority explique que ces changements n’entraîneront pas nécessairement des hausses de prix des smartphones, puisque d’autres facteurs peuvent avoir une influence sur les calculs.

Vers un important gain de performances

En tout cas, l’utilisation de la technologie N3E de TSMC devrait permettre aux futurs appareils haut de gamme sous Android de bénéficier d’un important gain de performances. En effet, grâce à la gravure en 3 nm, il sera possible d’augmenter le nombre de transistors, tout en améliorant l’efficacité énergétique. Sinon, on rappelle que Qualcomm devrait aussi équiper le Snapdragon 8 gen 4 de son cœur Oryon, qui lui a déjà permis de proposer des puces pour PC capables de rivaliser avec les processeurs de Mac.

  • Les prix des prochaines puces pour les appareils haut de gamme sous Android pourraient augmenter
  • Cette hausse serait due à l’utilisation d’une technologie qui améliorera les performances des smartphones
  • Cette année, Qualcomm devrait aussi commencer à utiliser son cœur Oryon sur les puces pour smartphones

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Doctolib lance une IA pour les médecins : elle pourra transcrire et analyser vos consultations

L’IA sera partout, même chez le médecin. Cela fait un moment que des chercheurs étudient les différents moyens d’exploiter les modèles d’IA comme ChatGPT dans le domaine médical. De son côté, Doctolib a développé un produit, basé sur l’intelligence artificielle, qui pourra assister votre médecin lors des consultations. Comme le rapportent nos confrères de BFMTV, la technologie a été testée par 360 médecins depuis plusieurs mois. Et à partir du 15 octobre, elle pourra être utilisée par tous les médecins généralistes clients de Doctolib.

Une IA qui prend des notes pour le médecin

Concrètement, il s’agit d’une intelligence artificielle qui va assister le médecin dans la prise de note. Grâce à un microphone, l’IA sera en effet en mesure d’écouter et de transcrire les conversations, lors des consultations. L’IA analyse ensuite cette transcription afin d’en extraire les informations pertinentes pour le dossier du patient. Cependant, la fiche qui est générée par l’intelligence artificielle doit encore être validée par le médecin. Et d’après BMFTV, le produit n’est proposé qu’aux généralistes, car il n’a pas encore été suffisamment entraîné par les spécialistes.

On apprend aussi que la fonctionnalité sera proposée gratuitement aux médecins pendant un mois, mais elle devient ensuite payante.

Quel avantage l’IA apporte-t-elle ?

En résumé, grâce à cette technologie, le médecin n’a plus besoin d’avoir les yeux rivés sur son écran, et peut se concentrer plus sur son patient. Dans le cadre d’un reportage, BFMTV a pu interroger Gilles Heindrich, l’un des médecins généralistes qui ont testé cette fonctionnalité. D’après lui, le but n’est pas le gain de temps, mais plutôt l’amélioration de la qualité de l’échange avec le patient et des observations.

  • De nombreuses recherches sont actuellement menées pour explorer les usages de l’intelligence artificielle dans le domaine médical
  • De son côté, Doctolib a développé une IA capable de transcrire et d’analyser les discussions lors des consultations
  • L’objectif est d’assister le médecin dans la prise de notes, pour qu’il puisse plus se concentrer sur l’échange et sur le patient
  • La fonctionnalité a été testée auprès de centaines de médecins depuis plusieurs mois et elle sera bientôt disponible pour tous les médecins généralistes clients de Doctolib

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Pourquoi vous ne devez surtout pas mettre de AirTag au cou de votre chien ou chat

Voilà quelques années maintenant qu’Apple propose à ses clients ses petits capteurs AirTag. Grâce aux AirTags, qui émettent un signal Bluetooth sécurisé détectable par les appareils du réseau Localiser se trouvant à proximité. Pratique par exemple pour retrouver son portefeuille dans la maison (l’AirTag émettant un petit bip), mais aussi (et surtout) pour garder un oeil sur son vélo, son sac à main, sur son bagage lorsque l’on par en voyage, ou même… un animal de compagnie !

Un AirTag pour votre animal n’est pas forcément une bonne idée

En effet, si l’AirTag a récemment permis à une utilisatrice californienne de mettre la main sur un trésor pour le moins inattendu, le petit capteur d’Apple est également très prisé par les propriétaires de chiens et de chats. Ainsi, lors de la disparition de son animal, plutôt que de placarder les murs de la ville d’affiches, un simple coup d’œil sur l’application permet de localiser son chien ou son chat.

Toutefois, aussi pratiques soient-ils, les AirTag ne sont pas forcément destinés à équiper nos animaux de compagnie. En effet, les trackers dans leur ensemble ne sont pas adaptés, et peuvent même constituer un certain danger. La petite pile présente dans les AirTag peut s’avérer mortelle si le dispositif est ingéré par un chien par exemple.

A cela s’ajoute une certaine forme d’inefficacité, notamment dans les campagnes, là où l’on a le plus tendance à voir son chat ou son chien fuguer. En zone rurale, le signal se fait moins précis que dans une ville (ou même un village), et la localisation de l’AirTag peut s’avérer inefficace.

Pour les animaux, outre la pose d’une puce évidemment, il est conseillé d’investir dans un collier GPS dédié aux animaux, plutôt que dans un AirTag, qu’il faut davantage percevoir comme un porte-clé connecté dédié à la localisation des objets du quotidien. Par ailleurs, certaines personnes mal-intentionnées pourraient être tenter de venir dérober le précieux AirTag directement sur l’animal de compagnie. Au fil des années, les AirTag d’Apple ont été utilisés de manière très originales, et en voici une petite compilation.

Rappelons que le petit capteur AirTag d’Apple est proposé au tarif unitaire de 39€, mais que le géant américain propose un pack de 4 au tarif de 129€ (soit un peu plus de 32€ l’unité).

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