Guy de Lussigny - Manager de Transition
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Espace : les médicaments pour les astronautes tiendront-ils un aller-retour vers Mars ?

Une odyssée interplanétaire aussi ambitieuse qu’un périple vers la planète Mars ne se fera pas en claquant des doigts. Si l’on espère un jour coloniser la planète rouge, il faudra déjà s’y rendre ; en se basant sur les estimations les plus favorables, le voyage pourrait durer entre six et neuf mois.

Elon Musk a beau faire montre d’un certain optimisme quant à ce projet démesuré, d’un point de vue médical, ça coince. Une récente investigation scientifique, publiée dans la revue npj Microgravity, met au jour une problématique inédite : la majorité des traitements pharmaceutiques actuellement employés dans l’espace risquent de devenir inopérants avant même le retour des explorateurs sur notre planète.

Dégradation des médicaments dans l’espace

L’étude a été menée conjointement par Daniel Buckland, professeur de médecine d’urgence à l’Université Duke, et Thomas E. Diaz, pharmacien résident à l’Hôpital Johns Hopkins. Selon les résultats de celle-ci, plus de 50 % des médicaments stockés lors du voyage (antihistaminiques, antibiotiques, analgésiques et somnifères) atteindraient leur date d’expiration prématurément.

L’environnement spatial, bien plus inhospitalier que notre paisible atmosphère terrestre, mettrait les substances chimiques présentes dans les composés à rude épreuve. Exposer ces derniers aux radiations spatiales accélérera considérablement leur détérioration.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé des informations obtenues grâce à une requête formulée dans le cadre du Freedom of Information Act, concernant l’inventaire pharmaceutique de la Station spatiale internationale (ISS).

Leur examen approfondi de 91 médicaments révèle que 54 d’entre eux ont une durée de conservation n’excédant pas 36 mois. Selon les projections les plus optimistes, environ 60 % de ces traitements deviendraient caducs avant l’achèvement d’une mission martienne. Dans un scénario plus pessimiste, ce taux pourrait atteindre l’inquiétant seuil de 98 %.

Conséquences pour les missions spatiales

L’impossibilité de renouveler les stocks pharmaceutiques constitue un écueil majeur pour les expéditions spatiales de longue durée. Le Professeur Buckland met en exergue que, contrairement aux occupants de l’ISS qui bénéficient d’une communication instantanée avec la Terre et d’un ravitaillement régulier, les explorateurs martiens se trouveront dans une situation bien plus précaire.

Ce constat dépasse de plus le cadre strictement médical et englobe l’ensemble des ressources vitales, y compris l’alimentation. L’absence de réapprovisionnement rend donc impérative la sélection de médicaments à longévité accrue et l’élaboration de stratégies anticipatives pour pallier ce problème.

Face à cette éventuelle perte d’efficacité médicamenteuse, une des pistes envisagées consiste à accroître les quantités embarquées. Néanmoins, cette approche ne résout pas la problématique à la racine.

Diaz souligne : « Les responsables de la santé des équipages spatiaux devront impérativement concevoir des méthodes novatrices pour prolonger la durée de vie des médicaments, ou alors assumer les risques accrus liés à l’administration de substances périmées ».

Que faire dans ce cas là ? Car, oui, ces conclusions remettent sérieusement en question la faisabilité des missions spatiales prolongées. On pourrait imaginer le développement de nouveaux médicaments, spécialement conçus pour résister aux rigueurs de l’espace.

L’amélioration des solutions de stockage et de conditionnement (emballages compartiments de stockage résistants aux radiations) pourrait être également une éventualité à considérer. Imprimer des médicaments en 3D directement à bord de la navette pour réduire le besoin de stockage prolongé ? Exploiter la microgravité pour développer de nouvelles méthodes de synthèse chimique et fabriquer des composés pharmaceutiques sur place ?  Dans tous les cas, le sujet devra impérativement être creusé et nécessitera des recherches supplémentaires, c’est évident.

  • Plus de 50 % des médicaments emportés en mission vers Mars expireraient avant le retour, principalement en raison des radiations spatiales.
  • L’impossibilité de réapprovisionnement lors de la mission nécessitera le développement de nouvelles stratégies pour gérer les ressources médicales.
  • Des recherches ultérieures seront nécessaires pour résoudre cette problématique.

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Test Ugreen Nexode 20 000mAh 130W : une des batteries externes les plus fiables testé ici

En tant que testeur d'accessoires mobiles, je suis toujours à la recherche de batteries plus grandes, plus performantes et plus puissantes. Et Ugreen est l'une des entreprises qui se démarque dans ce domaine. Parmi tous les accessoires de la marque que j'ai testé, la plupart, si ce n'est tous, ont dépassé mes attentes. Ils sont souvent fabriqués avec des matériaux de haute qualité, sont costauds lors des tests, et respectent précisément les niveaux de capacité de batterie et de puissance de sortie annoncés. L'un de ces accessoires est justement la dernière Nexode 20 000 mAh 130 W. C'est une grosse batterie autonome haut de gamme qui ne manque pas de punch. <h2>Les trois points à retenir de la batterie Ugreen Nexode 20 000mAh 130W</h2> <ul> <li>La power bank Ugreen Nexode 20 000mAh 130W coûte 100 €.</li> <li>Il s'agit d'une batterie autonome solide et bien conçue capable d’alimenter des appareils allant des ordinateurs portables aux smartphones en passant par les oreillettes.</li> <li>L'objet est un peu lourd et trop encombrant pour être transporté dans une poche. En revanche, il ne devrait pas poser de problème lorsqu'il est emporté dans un sac à dos.</li> </ul> <h2>Caractéristiques techniques de la batterie autonome Ugreen Nexode 20 000mAh 130W</h2> <ul> <li>Capacité de 130W au total, avec 100W pour les ordinateurs portables et 30W pour les smartphones.</li> <li>Recharge un MacBook Pro 16 pouces à 43 % et un iPhone de 15 à 60 % en 30 minutes simultanément.</li> <li>Avec 20 000 mAh, elle recharge un iPhone 15 quatre fois, un iPad Pro 11’’ deux fois, un MacBook Air 13’’ une fois.</li> <li>L'écran TFT affiche des infos sur la batterie, la tension, le courant et la puissance du port.</li> <li>Dimensions :131 x 54 x 51 mm</li> <li>Poids : 480 g</li> </ul> Ce bloc d'alimentation est ce que je qualifierais de volumineux. Les cellules à l’intérieur totalisent une capacité de 20 000 mAh (72 Wh), ce qui est suffisant pour recharger plusieurs fois un smartphone récent et plus d'une fois un ordinateur portable, tout en restant dans la limite autorisée pour les voyages en avion. <h2>Conçues pour 1 000 cycles de recharge</h2> Les batteries sont conçues pour 1 000 cycles de recharge et l'unité peut conserver son énergie pendant 200 jours, ce qui est relativement long ! La sécurité est une priorité absolue pour les concepteurs de ce bloc d'alimentation, qui est doté de 13 mécanismes de protection distincts. Ceux-ci comprennent une protection contre les températures élevées et basses, une protection contre les surintensités d'entrée et de sortie, une protection contre les surcharges et les décharges excessives, une protection contre les sous-tensions et une protection contre les courts-circuits. <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/1d3c17e0326a7cf75c0e9f521b6484e5a3eb057d/2024/07/26/f45fc537-fc80-45cc-8f82-28d108947002/img-0656.jpg?auto=webp&width=1280" /> <em>Un seul bouton sur la banque d'énergie pour simplifier les choses ! Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET</em> À l'extrémité de la power bank il y a trois ports avec une sortie combinée de 130W. Deux ports USB-C, dont l'un peut charger l'appareil en seulement deux heures, et un port USB-A pour les appareils traditionnels. Cette batterie peut aussi faire une charge à courant faible pour les petits appareils tels que les oreillettes. Pour ne pas les surcharger, c'est donc une fonctionnalité intéressante. <h2>Le véritable atout, c’est son écran TFT</h2> Mais le véritable atout de cette power bank, c’est son écran TFT. Il affiche une multitude d'informations (photo ci-dessus), notamment : <ul> <li>La capacité de la batterie</li> <li>Les entrées et les sorties</li> <li>L'activation ou non de la charge d'entretien</li> <li>La tension</li> <li>Le courant</li> <li>La courbe de puissance en temps réel</li> </ul> <h2>Les conseils d'achat pour la la batterie autonome Ugreen Nexode 20 000mAh 130W</h2> Je trouve que ces types de power banks sont idéales pour être rangées dans une sacoche d'ordinateur portable. Mais elles sont un peu trop encombrantes pour être mises dans une poche. Cette Ugreen Nexode Power Bank 20 000 mAh peut facilement recharger une diversité d’appareils, du MacBook Pro aux petits écouteurs. L'écran intégré est un atout supplémentaire.

Cette grosse nouveauté Google Photos va transformer vos souvenirs de vacances (et c’est gratuit)

Si vous êtes en vacances, vous êtes probablement en train de prendre un maximum de photos pour vos souvenirs, ou pour les réseaux sociaux. Et cette année, vous pouvez profiter d’une nouvelle fonctionnalité de Google Photos gratuite qui vous permettra de faire d’importantes retouches, avec très peu d’efforts : la retouche magique, qui s’appuie sur l’intelligence artificielle. Cette fonctionnalité a été lancée fin 2023 par Google, pour son smartphone Pixel 8. Par la suite, elle est arrivée sur Google Photos, mais uniquement pour les utilisateurs payants. Et au mois d’avril, Google a annoncé la gratuité de certaines de ses fonctionnalités d’édition de photos, dont la retouche magique.

Et récemment, dans un billet de blog, Google a indiqué que les fonctionnalités gratuites de retouche, basées sur l’IA, sont désormais disponibles pour tous les utilisateurs de Google Photos (il semblerait que le déploiement ait pris un certain temps). Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, la retouche magique permet par exemple de déplacer des objets d’une photo en quelques gestes, et sans passer par un logiciel spécialisé comme Photoshop.

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Comment utiliser la retouche magique ?

Pour utiliser la retouche magique de Google Photos, il vous suffit d’aller sur l’application mobile, puis d’ouvrir la photo que vous souhaitez retoucher. Ensuite, vous n’avez plus qu’à appuyer sur le bouton “Modifier” en bas, puis sur le petit bouton qui change de couleur en bas, à gauche.

Google Photos
Capture d’écran sur Google Photos

On notera que si la retouche magique de Google est disponible gratuitement, les utilisateurs qui n’ont pas d’abonnement Google One (2 To ou plus) ne peuvent utiliser cette fonctionnalité que 10 fois par mois (10 enregistrements par mois, pour être précis).

  • Google a développé la retouche magique, une fonctionnalité basée sur l’IA qui permet d’apporter des modifications complexes aux photos en un instant
  • Cette fonctionnalité est arrivée sur Google Photos, puis elle a été rendue gratuite (avec une limite d’utilisation mensuelle)
  • Google indique que celle-ci est désormais disponible pour tous les utilisateurs de Google Photos

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Google Photos
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Linux NixOS : cette distribution n’est pas la plus facile à utiliser, mais c’est l’une des plus gratifiantes

Tout d’abord, je donnerais quelques conseils aux utilisateurs qui découvrent Linux. Si vous n'êtes pas à l'aise avec la ligne de commande ou si vous n'arrivez pas à comprendre comment faire quelque chose qui devrait fonctionner sans problème, NixOS n'est probablement pas fait pour vous… Cependant, cela ne veut pas dire que quelqu'un qui n'a qu'une connaissance minimale de la ligne de commande échouerait à s’accorder avec cette distribution. Par exemple, si vous n'avez besoin que de logiciels libres, NixOS pourrait être une option viable. En revanche, si vous avez besoin de logiciels comme Chrome, Slack et Spotify, vous risquez d’être pris d’une frustration qui vous renverra vers Ubuntu, Linux Mint ou (ugh) Windows. Ceci étant dit, venons-en à cette géniale distribution. <h2>Les trois points à retenir de la distribution Linux NixOS</h2> <ul> <li>NixOS est un système d'exploitation libre que l'on peut installer et utiliser gratuitement.</li> <li>Il offre plusieurs environnements de bureau, est aussi solide que n'importe quel système d'exploitation du marché et offre d'excellentes performances.</li> <li>Toutefois, l'installation de logiciels propriétaires sur l'OS nécessite un apprentissage plutôt ardu.</li> </ul> Tout le monde ne veut pas d'une distribution <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/ubuntu-desktop-2310-voici-un-apercu-de-l-avenir-de-linux-39961860.htm">Ubuntu</a> ou <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/linux-mint-22-officiel-les-nouveautes-et-comment-essayer-cette-version-395010.htm">Linux Mint</a>. Je ne dis pas que ces deux systèmes d'exploitation ne sont pas excellents. Mais à un moment donné, un utilisateur de Linux peut vouloir quelque chose d'un peu plus robuste. J'ai essayé presque toutes les distributions Linux, du plus simple (Ubuntu) au plus complexe (Gentoo). Alors, quand je trouve une distribution Linux qui peut me défier, je saute sur l'occasion. C'est le cas ici de NixOS. Cette distribution Linux créée à partir de zéro est loin d'être aussi ardue que Gentoo. Mais elle n'est pas aussi conviviale qu'Ubuntu. Où se situe-t-elle ? Je dirais quelque part entre Ubuntu et Arch Linux. <h2>Vous trouverez deux versions officielles de NixOS</h2> <ul> <li>L'une avec GNOME</li> <li>L'autre avec Plasma Desktop</li> </ul> Lors de l'installation, vous aurez la possibilité de choisir parmi une liste d'environnements de bureau différents. Pour mon test, j'ai choisi Deepin Desktop car je suis fan de sa présentation. Vous vous demandez peut-être : avec autant d'environnements de bureau faciles à utiliser, pourquoi NixOS est-il considéré comme si hostile pour les nouveaux utilisateurs ? Tout d'abord, il n'y a pas de magasin d'applications GUI. <h2>Avec NixOS, vous installez les paquets via la ligne de commande</h2> Avec NixOS, vous installez les paquets via la ligne de commande. Mais ne vous inquiétez pas, NixOS a quelque chose pour vous aider. Ouvrez votre navigateur web et rendez-vous sur search.nix.org. Sur ce site, vous pouvez rechercher n'importe quel logiciel que vous devez installer, et il vous donnera la commande pour le faire. Par exemple, pour rechercher Slack, la commande d'installation est la suivante : <ul> <li>nix-shell -p slack</li> </ul> Mais là, nous nous heurtons à notre premier problème. NixOS n'est pas configuré pour installer de logiciels propriétaires facilement. Pour contourner cet obstacle, il y a deux façons moyens : <ul> <li>a) Autoriser temporairement les paquets de logiciels propriétaires, en définissant une variable d'environnement particulière avec la commande <strong>export NIXPKGS_ALLOW_UNFREE=1</strong></li> <li>b) Pour `nixos-rebuild` mettre { nixpkgs.config.allowUnfree = true ; } dans /etc/nixos/configuration.nix.</li> </ul> Cependant, lorsque je regarde dans configuration.nix, l'option <strong>allowUnfree</strong> est déjà à true. Pourquoi ? Il s'avère que même si cette option est globale, vous devez toujours créer un fichier de configuration dans votre répertoire personnel, plus précisément dans <strong>~/.config/nixpkgs</strong>. Et le répertoire <strong>nixpkgs</strong> n'existe pas. Vous devez donc le créer d'abord. <h2>Même avec une interface graphique conviviale, NixOS n'est pas pour les débutants</h2> J'espère que vous commencez à comprendre pourquoi, même avec une interface graphique conviviale, NixOS n'est pas un bon choix pour les débutants. C'est un excellent choix si vous avez une bonne expérience de Linux, car il est aussi solide que Debian ou Arch. Et si vous ne voulez utiliser que des logiciels libres, vous n'aurez pas beaucoup de problèmes… à condition d'être à l'aise avec la ligne de commande. <h2>Au-delà de l'installation de logiciels propriétaires, que retenir de NixOS ?</h2> C'est un système d'exploitation stable et efficace, qui est également sécurisé. Il comprend presque tout ce dont vous avez besoin pour démarrer (à l'exception d'une suite bureautique et d'un client de messagerie). Pour ceux qui ont besoin d'une suite bureautique, vous pouvez installer LibreOffice avec : <ul> <li><strong>nix-shell -p libreoffice</strong></li> </ul> Si vous avez besoin d'un client de messagerie, essayez donc Thundebird : <ul> <li><strong>nix-shell -p thunderbird</strong></li> </ul> La dernière frustration que je mentionnerai est que, même après avoir installé avec succès un programme, vous ne la trouverez pas dans le menu. Ah, ah ! J'ai même eu un cas où, après avoir installé LibreOffice et m'être déconnecté, il m'a semblé que LibreOffice s’était volatilisé, et j'ai dû l'installer à nouveau. J'ai ouvert l'application et essayé de l'ajouter au dock, pour découvrir qu'il s'agissait d'un programme non reconnu. Bonne nouvelle, après un redémarrage, tout est rentré dans l'ordre. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de redémarrer après avoir installé une application sous Linux. <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/2982acaff7f63226f724feb71a7bbffa27945227/2024/07/29/7e82dc24-c408-4cb4-b9e2-851c6013cdc0/nixoslibre.jpg?auto=webp&width=1280" /> <em>Il a suffi d'un redémarrage après l'installation pour que LibreOffice apparaisse dans le menu du bureau et soit prêt à être utilisé. Jack Wallen\ZDNET</em> Habituellement, lorsque j'évalue une distribution Linux, je l'installe dans une machine virtuelle VirtualBox, je la teste et je supprime la VM lorsque j'ai terminé. Cependant, avec NixOS, j'ai l'intention de le garder un certain temps, afin de mieux apprendre les tenants et les aboutissants de l'utilisation de ce système d'exploitation fascinant. Si vous êtes à l'aise avec la ligne de commande Linux et que vous aimez les défis, vous devriez vraiment essayer NixOS. Une fois qu'il sera bien en place, ce système d'exploitation open-source ne vous laissera pas tomber.

Test Philips Screeneo UL5 Smart : à quoi sert cet étrange vidéoprojecteur compact à focale courte ?

Il n’est pas encore disponible sur le marché, mais nous avons eu la chance de le tester. Le Screeneo UL5 Smart est un vidéoprojecteur à focale courte conçu par Philips. Sa particularité : son format ultra-compact permettant de le positionner n’importe où et de projeter sur un mur, au sol ou sur un plafond.

Symbole de son côté innovant, le Screeneo UL5 Smart n’est proposé pour le moment qu’en financement participatif sur le site Indiegogo jusqu’au 11 août 2024. Il est vendu 789 dollars (729 euros) soit 43% de moins que son tarif prévu au lancement (1 406 dollars). Les livraisons sont prévues pour septembre.

Le Screeneo UL5 Smart vaut-il les 729 euros demandés par Philips ? Un vidéoprojecteur compact à focale courte est-il vraiment un investissement intéressant ? Réponse après quelques semaines de test.

Oui, pour son format compact

Test Screeneo Ul5 Smart Prix
© Presse-citron

Le Screeneo UL5 Smart tire son originalité de son format compact. D’une longueur d’à peine 20 cm, il peut se positionner n’importe où et se fondre dans le mobilier. S’il est principalement constitué de plastique, sa robe blanche et ses enceintes recouvertes d’un tissu mesh lui confèrent un aspect premium.

Sa conception permet de projeter une image sur un mur, bien sûr, mais aussi sur le sol ou un plafond. Pour cela, il suffit de le poser à une distance maximale de 51 cm de la surface sur laquelle on projette. On peut alors imaginer emporter le Screeneo avec soi un peu partout, à condition d’avoir une prise à proximité, puisqu’il n’intègre aucune batterie.

Côté connectique, Philips réussit à se montrer généreux malgré le peu d’espace disponible. Sur le flanc gauche, un port USB-C permet d’alimenter le vidéoprojecteur, un autre sert à relier un dispositif comme un boîtier TV, un smartphone ou un ordinateur. De l’autre côté, un USB-A (qui peut accueillir par exemple une clé avec quelques contenus) tient compagnie à un port HDMI 2.1.

Discret et élégant, le Screeneo UL5 Smart est donc un produit séduisant. Mais est-il convaincant ?

Oui, pour regarder des films et séries

Test Screeneo Ul5 Smart Telecommande
© Presse-citron

Oui, il l’est si l’on souhaite visionner films et séries. Malgré son petit format, Philips parvient à y loger des technologies de pointe. Pour la diffusion de l’image, le constructeur associe un triple laser RGB à un DLP (Digital Light Processing) propulsé par une puce DMD de 0,23’’. Plus simplement, un jeu de miroirs permet de retranscrire une image en Full HD sur une diagonale de 100’’ en plaçant le projecteur à 51 cm du mur. Collé au mur, il diffuse une image de 40’’.

Philips n’a pas lésiné sur la qualité. Le Screeneo UL5 Smart est compatible HDR 10 et couvre 108% de la gamme de couleurs REC. 2020 et 150% du DCI-P3. En résulte une image de très bonne qualité, avec de bons contrastes et une colorimétrie maîtrisée. Une bonne surprise pour un produit de cette taille et vendu à ce prix. En plus, il est possible de naviguer dans les réglages pour optimiser l’ensemble au type de contenu visionné (sport, film, TV etc.).

Cela est d’autant plus remarquable qu’il n’est pas obligatoire de se plonger dans le noir complet pour profiter de ses contenus, la luminosité pouvant atteindre 550 lumens. On ne peut pas non plus visionner ses contenus en plein jour, mais cela reste correct dans la pénombre.

Depuis son interface LuminOS (nous y reviendrons), on accède à tous les services de streaming possibles et imaginables. De quoi profiter d’une expérience cinéma à la maison avec un appareil discret. Notons tout de même que les pixels se distinguent à l’oeil nu lorsque la diagonale atteint les 100’’. On recommande plutôt une taille intermédiaire (aux alentours de 70’’) pour profiter d’une expérience confortable.

Enfin, la partie audio est plutôt soignée. Deux écouteurs de 3 W diffusent un son stéréophonique correct, sans être exceptionnel. Philips ne peut pas non plus lutter contre la physique : difficile de sortir un son puissant avec des basses profondes dans un produit aussi petit.

Heureusement, il est possible d’associer un dispositif audio en bluetooth pour profiter d’une meilleure expérience. Au choix, une barre de son, un casque ou des écouteurs.

Dans l’ensemble, l’expérience cinéma est bien au rendez-vous même s’il faut accepter de se limiter à une qualité d’image en Full HD. Ce qui n’est déjà pas si mal.

Non, si vous jouez

Test Screeneo Ul5 Smart Interface
© Presse-citron

Si vous aimez jouer aux jeux vidéo, oubliez le Screeneo UL5 Smart. En théorie, la qualité d’image (1080p) reste correcte pour les joueurs occasionnels. Il convient d’éviter les FPS dynamiques du type Call of Duty ou les jeux de voiture, le taux de rafraîchissement de 60 Hz étant insuffisant pour profiter pleinement de l’expérience. Pas de problème en revanche pour les jeux d’aventure, RPG ou d’exploration par exemple.

Ça c’est pour la théorie. Car en pratiques il est tout bonnement impossible de jouer aux jeux vidéos sur le Screeneo UL5 Smart. En cause, l’énorme latence. Concrètement, vous avez le temps d’aller vous faire un café entre le moment où vous appuyez sur la manette et l’action de votre personnage à l’écran. On passe, donc.

Non, pour l’interface

Test Screeneo Ul5 Smart Qualite Image
© Presse-citron

Le Screeneo UL5 Smart n’intègre ni Android TV ni Google TV mais LuminOS, une version d’Android dont l’interface a été adaptée au format TV. Grosso modo, LuminOS ressemble comme deux gouttes d’eau à Apple TV, avec un système de petites tuiles pour chaque application.

La télécommande en plastique blanc fournie (avec piles) est ordinaire mais efficace. Elle permet de naviguer dans les menus, de régler les paramètres et de gérer le son et l’image en quelques secondes. Si l’ensemble est bien pensé, LuminOS pêche par son manque de fluidité.

La faible puissance de la puce se fait sentir dès les premiers instants. Naviguer dans les menus, chercher des applications, lancer des services de streaming se révèle laborieux, les animations étant bien trop saccadées.

On conseille donc de relier une Apple TV ou une clé TV comme un Chromecast ou le Fire TV 4K d’Amazon pour corriger ce défaut. Le boîtier TV occupera le port HDMI mais l’expérience sera bien plus confortable.

Notre avis sur le Philips Screeneo UL5 Smart

Techniquement, le Screeneo UL5 Smart est une proposition surprenante. Son format compact et son design lui offrent une grande polyvalence aussi bien dans son positionnement que dans la manière de visionner (plafond, mur, sol, table etc.).

La qualité d’image et de son se révèlent étonnamment bons même s’ils n’atteignent pas (et c’est logique) les standards premium des vidéoprojecteurs à focale courte classiques. On regrette davantage l’impossibilité de jouer aux jeux vidéo, même ponctuellement, la faute à une latence trop importante.

Reste une grande inconnue. À qui s’adresse le Screeneo UL5 Smart ? Aux amateurs de films et séries ? Pas vraiment, d’autres projecteurs, plus imposants certes, proposent une expérience cinéma plus qualitative. Aux nomades ? Pas vraiment non plus puisque l’absence de batterie oblige à le brancher quelque part. Aux étudiants ? Ils préfèreront sans doute un téléviseur classique, surtout s’ils jouent.

Après trois semaines d’utilisation, il nous est donc toujours impossible de savoir à qui est destiné ce produit si ce n’est, peut-être, aux aventuriers de la vanlife ou du camping car. Ce dont on est sûr, en revanche, c’est que d’un point de vue technique, le Screeneo UL5 Smart est une franche réussite.

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Philips Screeneo UL5 Smart

729€

Note Globale

8.0/10

On aime

  • Conception soignée
  • Format compact
  • Connectique riche
  • Bonne expérience cinéma
  • Prix correct en financement participatif

On aime moins

  • Impossible de jouer aux jeux vidéo
  • Audio un peu faible
  • Interface trop lente
  • Pour qui ?

Google Maps déploie une nouvelle alerte qui peut vous sauver, littéralement

Google fait énormément de recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle. Et parmi les fruits de ses travaux, il y a une technologie, basée sur l’intelligence artificielle, qui analyse les images par satellite afin de connaître les limites exactes des feux de forêt. Cette technologie est utilisée par Google Maps et par son moteur de recherche, afin d’alerter les internautes sur les dangers potentiels.

La fonctionnalité arrive en France

Ce système était déjà disponible aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Argentine, au Chili et au Mexique. Et dans un billet de blog, la firme a annoncé la disponibilité, à partir de cet été, de cette fonctionnalité dans de nouveaux pays :

  • Andorre
  • Bosnie-Herzégovine
  • Croatie
  • Chypre
  • France
  • Grèce
  • Italie
  • Kenya
  • Monaco
  • Monténégro
  • Portugal
  • Rwanda
  • Slovénie
  • Espagne
  • Turquie

“Nous avons développé un outil de suivi des limites des incendies de forêt qui utilise l’IA et l’imagerie satellite pour cartographier les limites des grands incendies de forêt et les afficher sur Google Maps et la recherche Google. […] Notre objectif est d’aider les gens à rester informés des dangers potentiels à proximité d’eux ou de leurs proches, et nous faisons continuellement progresser nos recherches pour étendre la couverture à davantage de régions et de pays”, peut-on lire dans la description de ce projet, sur le site de Google.

Où ces alertes s’affichent-elles ?

Google indique qu’il affiche les limites des feux de forêt sur Google Maps et sur son moteur de recherche, tout en présentant ces informations via des notifications. Dans les pays d’Europe et d’Afrique qui profitent désormais de cette fonctionnalité, les informations sur les feux de forêt auraient ainsi été affichées sur les écrans de 1,4 million de personnes, durant la première semaine. Par ailleurs, ces informations ne sont pas seulement utiles pour les habitants des zones concernées, mais aussi pour les visiteurs et pour les touristes, et s’affichent dans la langue de l’utilisateur.

Alerte Google Maps
© Google

Et le plus important est que Google affiche aussi les alertes sur les feux de forêt sur la navigation sur Google Maps. Ainsi, les conducteurs peuvent savoir à l’avance s’ils peuvent être confrontés à des feux de forêt sur leurs itinéraires.

Alerte Google Maps
© Google
  • Google a développé un système basé sur l’IA qui identifie les limites d’un feu de forêt
  • Cette IA était déjà utilisée par Google Maps dans quelques pays, dont les États-Unis, pour alerter les utilisateurs
  • Celle-ci est maintenant disponible en France

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JO 2024 : cette liste de 23 sites IPTV vient d’être bloquée par la justice

C’est devenu une habitude : chaque grand événement sportif conduit de plus en plus d’internautes à s’abonner à des services IPTV pirates. Ces derniers proposent contre un abonnement dérisoire, un accès à des milliers de chaînes TV payantes dont celles qui retransmettent ces événements en direct.

BeIn Sports, Eurosport, ESPN, et bien d’autres, sont les grandes victimes de ces comportements. Car bien évidemment les services en question ne paient pas les droits nécessaires. Les pirates n’ont simplement qu’à souscrire une fois aux chaînes en question, puis à retransmettre leur flux en direct à des milliers d’internautes qui leur paient un petit abonnement.

Ces 23 sites IPTV pirates sont dans le viseur des autorités

De quoi réaliser des profits rapides, tout en impactant toute l’économie qui permet de financer ces événements et leur retransmission en direct. C’est pourquoi ces sites font régulièrement l’objet de mesures de blocage par la justice. Un peu avant les jeux le CIO, Comité International Olympique, mais aussi le Comité International Paralympique (IPC) et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (COJOP2024) ont ainsi obtenu du Tribunal Judiciaire de Paris une vaste ordonnance de blocage visant 23 sites IPTV pirates.

Une mesure temporaire qui doit prendre fin au 8 septembre 2024. Même si ces sites continuent de facto d’exercer une activité illégale. Cette mesure s’impose techniquement aux FAI qui doivent faire de leur côté le nécessaire pour appliquer la décision. Il faut noter que ce blocage ne concerne que la France. Ces sites restent donc accessibles de l’étranger ainsi que par les utilisateurs de services VPN – au grand dam des autorités.

Le but de ces mesures semble toutefois davantage de limiter le phénomène que de l’éliminer totalement, ce qui s’avèrerait beaucoup plus complexe pour ne pas dire quasi impossible. Autre défaut de cette procédure : parce qu’il s’agit d’une ordonnance juridique, la liste complète des sites concernés est publique. Nos confrères de Phonandroid diffusent ainsi la liste complète des 23 sites concernés :

  1. 66768-task.cdn-o2.me
  2. App.kiwi-ip.tv
  3. Bobres.net
  4. Crichd.tv
  5. Crichdplayer.com
  6. Dfwu.link
  7. Fr.4k-ott.xyz
  8. Greenlinetv.xyz
  9. Hplayer.ggapk.net
  10. Iceflashott.com
  11. Ip.sltv.be
  12. Ip1.mypsx.net
  13. Kkzb8.net
  14. Lightnings.live
  15. Necroiptv.vom
  16. Necstraz.to
  17. Neczbm.to
  18. Neczmabfa.to
  19. Ott.drmouad.uk
  20. Redditsoccerstream.online
  21. Supremtv.fr
  22. Tv.expressiptv.xyz
  23. Wishiptv.com

Pour l’heure les clients des sites IPTV pirates sont rarement dans le viseur des autorités. Mais cela pourrait prochainement changer. Plusieurs pays dont l’Italie commencent à distribuer des amendes aux utilisateurs – face au constat que la lutte contre les sites eux-mêmes ne débouche que sur peu de résultats.

Par le passé, des opérations coup de poing menées avec le soutien d’Interpol dans plusieurs pays ont permis de fermer des sites, saisir du matériel et arrêter leur commanditaires. Hélas, d’autres sites ont rapidement éclos dans la foulée pour les remplacer.

  • Les jeux olympiques parisiens s’accompagnent du blocage administratif de nombreux sites IPTV pirates.
  • Une mesure qui vise à limiter le manque à gagner pour les détenteurs des droits de retransmission.
  • Le blocage lui-même ne s’applique toutefois qu’en France, et il reste contournable.

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Par : Opera

Pour se renouveler, Intel compte sur la suppression de milliers d’emplois

Intel, le géant américain des semi-conducteurs, connu principalement pour ses processeurs, s’apprête à tailler dans ses effectifs.

Selon des sources proches du dossier, des milliers d’emplois pourraient être supprimés dans les prochains jours. Cette décision drastique s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire les coûts et à financer un ambitieux plan de relance.

Un géant en quête de renouveau

Sous l’impulsion de son PDG Pat Gelsinger, Intel cherche à retrouver sa place de leader sur un marché des puces électroniques en pleine mutation. Face à la concurrence féroce d’AMD et à la toute-puissance de NVIDIA dans le domaine de l’intelligence artificielle, le groupe de Santa Clara a vu sa position sérieusement s’éroder ces dernières années.

Pour inverser la tendance, Gelsinger mise gros dans la recherche et le développement ainsi que sur un plan audacieux : faire d’Intel un fabricant de puces pour d’autres entreprises. Une stratégie qui nécessite des investissements colossaux, notamment dans de nouvelles usines.

Des sacrifices nécessaires ?

Intel Core i9
© Presse-citron / Intel

C’est dans ce contexte que s’inscrit le plan social à venir. Intel, qui emploie actuellement environ 110 000 personnes, avait déjà réduit ses effectifs de 5% en 2023. L’entreprise espère économiser jusqu’à 10 milliards de dollars d’ici 2025 grâce à ces mesures de réduction des coûts.

Des résultats attendus

Les analystes prévoient un chiffre d’affaires stable pour le deuxième trimestre 2024, mais tablent sur une légère reprise de la croissance au second semestre. Pour l’ensemble de l’année, les revenus d’Intel devraient augmenter de 3% pour atteindre 55,7 milliards de dollars, marquant ainsi la première hausse annuelle depuis 2021.

Un pari risqué

Si cette restructuration semble nécessaire pour assurer l’avenir d’Intel, elle comporte également des risques. La suppression massive d’emplois pourrait affecter le moral des troupes et la capacité d’innovation de l’entreprise à court terme.

Reste à voir si ce plan social permettra réellement à Intel de retrouver sa gloire d’antan dans un secteur en constante évolution. Une chose est sûre : les prochains mois seront cruciaux pour l’avenir du géant des puces.

  • Intel est en difficulté depuis plusieurs années maintenant face à la concurrence féroce d’AMD et de NVIDIA
  • Afin de se relancer, la société de Santa Clara mise sur la R&D, tout en taillant dans ses effectifs.
  • Selon les rumeurs, ce n’est pas moins de 10 000 employés qui devraient perdre leurs emplois prochainement

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Faut-il débrancher ses appareils électroniques en cas d’orage ?
  • La foudre peut effectivement endommager ou détruire les appareils électroniques, surtout lorsque l’on réside dans une zone faiblement habitée
  • Pour se protéger, il faut donc a priori débrancher ses appareils
  • Toutefois, des alternatives existent pour les appareils les plus sensibles

La foudre est une décharge électrique qui se produit entre deux zones de charges opposées, dans les nuages ou entre des nuages et la terre. Les éclairs peuvent atteindre plusieurs millions de volts et plusieurs dizaines de milliers d’ampères. Lorsqu’elle frappe le sol ou un objet, la foudre peut provoquer des effets thermiques, mécaniques, mais aussi – et c’est le problème numéro un pour les appareils électroniques – électromagnétiques.

Les risques liés à la foudre sont nettement moins importants en ville que dans les campagnes, en raison de la proximité de points hauts plus susceptibles d’attirer la foudre. Selon les données de l’Observatoire Français des Tornades et Orages Violents (KERAUNOS), il y a eu 1 362 000 impacts de foudre en France en 2022, dont 1 045 000 sur le sol.

Certains appareils électroniques sont très sensibles aux effets de la foudre (mais pas tous)

Or, si de nombreux appareils électroniques sont sensibles aux effets de la foudre, c’est parce qu’ils contiennent des composants qui peuvent être endommagés par une surtension ou une surintensité. Selon la manière dont la foudre les atteint, les conséquences peuvent être plus ou moins graves.

Si la foudre touche directement l’appareil ou le câble qui le relie au réseau électrique, elle va généralement le détruire complètement (le faire “griller”), voire provoquer un incendie. Si la foudre touche une ligne électrique, téléphonique ou antenne à proximité de l’appareil, elle peut créer une surtension qui se propage dans le réseau et atteint l’appareil, causant alors plus souvent des dysfonctionnements, pannes ou des dégradations.

Les appareils électroniques de la maison les plus sensibles à la foudre sont ceux qui ont un contact avec l’extérieur, comme les téléviseurs, les ordinateurs, les box internet, les téléphones fixes ou les consoles de jeux. Ces appareils peuvent être touchés par la foudre soit directement, soit par l’intermédiaire des lignes électriques, téléphoniques ou des antennes et paraboles.

Il est donc conseillé de les débrancher en cas d’orage ou de les coupler à une multiprise parafoudre avec protection de l’antenne ou de la ligne de téléphone. Dans certains cas comme les ordinateurs, un onduleur peut être nécessaire, surtout si ce dernier doit rester en permanence allumé – mais ce n’est pas forcément indispensable.

D’autres appareils électriques peuvent aussi être endommagés par la foudre, même s’ils n’ont pas de contact avec l’extérieur. Il s’agit notamment des appareils qui disposent de composants électriques sensibles, comme le compresseur ou le condensateur. Parmi ces appareils, on peut citer le réfrigérateur, le congélateur, le lave-linge, le lave-vaisselle, le four ou le micro-ondes.

Certains appareils électriques sont moins sensibles à la foudre, car ils ont une faible consommation électrique ou une bonne isolation. Il s’agit par exemple des lampes, des ventilateurs, des radios ou des chargeurs de téléphone.

Comment tout protéger en cas d’orage ?

Évidemment, comme le suggère le titre de ce dossier, le plus simple est de débrancher tous les appareils qui le nécessitent en cas d’orage. Mais cette solution n’est pas toujours très pratique. Surtout, elle est impossible à mettre en œuvre lorsque vous partez en vacances par exemple.

La première chose à faire pour une solution plus permanente, surtout si vous vivez dans une maison située dans une zone dégagée, est sans doute de faire installer un paratonnerre, c’est-à-dire une longue tige de métal sur le toit qui va attirer et conduire la foudre à la terre en toute sécurité. Contacter un professionnel vous permettra de déterminer si cela est nécessaire ou recommandé dans votre cas.

Un dispositif complémentaire est l’installation d’un parafoudre au niveau du tableau électrique. Ce dispositif bloque les surtensions qui peuvent toucher votre ligne électrique. En complément, il existe des multiprises parafoudre avec protection de l’antenne et de la ligne de téléphone. Elles sont idéales pour les télévisions, le téléphone fixe ou la box ADSL.

Si vous craignez que la foudre fasse disjoncter votre installation, vous pouvez également installer un onduleur sur certains appareils comme la box ADSL qui restent allumés en permanence. Cela peut vous aider à garder un accès internet actif pendant quelques dizaines de minutes ou heures si la foudre a causé des dégâts sur votre ligne électrique.

Ces onduleurs sont équipés d’une batterie plus ou moins puissante, ainsi que de filtres qui évitent les surtensions. Protégez-vous vos appareils électroniques contre la foudre ? Certains de vos appareils ont-ils déjà grillé des suites d’un orage ? Racontez votre expérience dans les commentaires.

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Un bug fait disparaître les mots de passe sur Google Chrome, voici comment les récupérer

Si, récemment, vous avez eu du mal à accéder à vos mots de passe stockés sur Google Chrome, sachez que cela était dû à un bug. Sur le tableau de bord de Google Workspace, la firme de Mountain View indique qu’il y a quelques jours, celui-ci a identifié un bug à cause duquel certains utilisateurs ont été incapables d’utiliser les mots de passe conservés par le gestionnaire de mots de passe de Google. “Nous nous excusons pour la gêne occasionnée par cette interruption/panne de service”, lit-on également sur cette page.

Un nombre limité d’utilisateurs touchés

Le problème a commencé à apparaître le 24 juillet, et était déjà réglé le 25 juillet. En tout, la durée de l’incident était de 17 heures et 51 minutes. Cependant, la firme indique que l’incident a affecté peu d’utilisateurs. Le problème était dû à une modification de configuration. Mais sur les 25 % d’utilisateurs qui étaient concernés par cette modification, seulement 2 % étaient touchés par le problème de mots de passe. En effet, seule la version M127 de Google Chrome, sur Windows, est concernée.

Une mise à jour déjà déployée : redémarrez votre navigateur

Les ingénieurs de Google ont déjà déployé une mise à jour pour régler ce problème sur Google Chrome. Mais si, au moment où vous lisez cet article, vous avez encore ce problème, il vous suffit de redémarrer le navigateur pour que la mise à jour prenne effet. Le correctif était déjà disponible le 25 juillet.

  • Sur Google Chrome, un bug a empêché des utilisateurs d’accéder aux mots de passe stockés par le navigateur
  • Mais le problème a déjà été réglé, et Google conseille de redémarrer Chrome pour que cette mise à jour prenne effet
  • La firme indique également que le problème a touché très peu d’utilisateurs (2 %)
  • Par ailleurs, ce problème de mots de passe ne serait apparu que sur la version M127 de Google Chrome pour Windows

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