Le SMS fête ses 32 ans : voici pourquoi il n’est pas près de disparaître (malgré ce qu’on vous dit)

Aujourd’hui, le SMS fête ses 32 ans. En effet, le premier SMS a été envoyé, lors d’un test, le 3 décembre. Mais, malgré son ancienneté, et l’existence de moyens de communication bien plus intéressants, il est difficile de croire que les SMS pourraient complètement disparaître dans un futur proche.

Certes, l’utilisation des SMS a déjà drastiquement baissé, avec l’arrivée des services de messagerie, comme Facebook Messenger ou WhatsApp. Et la technologie qui est destinée à remplacer les SMS existe déjà : le RCS. Il s’agit d’un protocole de la GSMA qui a été adopté par Google sur les smartphones Android, et qui permet d’avoir une expérience de messagerie moderne comparable à celle qu’on a sur WhatsApp, Telegram et autres. Par ailleurs, cette année, Apple a aussi commencé à prendre en charge cette technologie sur ses iPhone.

Cependant, les SMS restent nécessaires, dans certaines situations. Par exemple, comme les RCS utilisent des données mobiles ou le Wifi, les SMS restent une solution de secours pour communiquer, lorsqu’on n’a pas accès à internet. L’utilisation des SMS reste aussi indispensable pour réaliser certaines vérifications, comme lors d’une authentification en deux étapes sur les services en ligne.

Un monde sans SMS serait un monde sans téléphones basiques

Il est aussi important de noter que, pour le moment, les textos RCS ne sont disponibles que sur les smartphones. Or, il existe encore de très nombreuses personnes sur la planète qui utilisent des téléphones basiques. C’est le cas de millions de personnes qui vivent en Afrique, par exemple. Selon une publication d’IDC, rien qu’au premier trimestre 2024, 18,8 millions de téléphones basiques ont été expédiés sur le continent.

Cependant, même en Afrique, les expéditions de téléphones basiques sont désormais en baisse. Au premier trimestre, ces expéditions ont baissé de 15,9 % en glissement annuel. Et pour la première fois, les expéditions de smartphones ont dépassé celles des téléphones basiques.

“L’Afrique reste un marché avec une part importante de téléphones basiques, même si l’on s’attend à ce qu’ils diminuent progressivement à mesure que la transition vers les smartphones prend de l’ampleur”, déclare Akash Balachandran, directeur de recherche chez IDC. “Cette évolution, associée à une demande croissante, sera le principal moteur de la croissance globale du marché des smartphones.”

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