La première Rolls-Royce électrique est là : un bijou technologique à couper le souffle

Dans un mélange parfait d’héritage et d’innovation, la mythique Rolls-Royce dévoile sa première création zéro émission, la Spectre. Le constructeur de Goodwood, symbole absolu du luxe automobile depuis 1904, écrit un nouveau chapitre de son histoire en mariant l’excellence artisanale de ses origines à la propulsion électrique.

Cette métamorphose d’une marque qui a bâti sa légende sur des moteurs thermiques d’exception (V8 jusqu’en 2020 et V12 6,75 L), conçus pour être aussi silencieux que puissants, démontre que l’ADN Rolls-Royce n’est plus forcément relié au type de motorisation.

Une puissance maîtrisée dans le velours

Sous sa très élégante carrosserie, les deux moteurs électriques de la Spectre déploient leur force avec la délicatesse que l’on connaît de la marque. Pas question de proposer une voiture sportive, cela n’a jamais été la proposition de Rolls-Royce. Leurs voitures n’ont jamais été conçues pour s’abaisser à l’exercice du 0 à 100, comme le font la plupart des constructeurs de voitures puissantes comme Tesla avec sa Model S Plaid.

La marque a toujours mis l’accent sur le luxe, le confort et la conduite raffinée et les performances brutes, même si ces dernières sont bel et bien présentes dans le cas de la Spectre. 577 chevaux et un couple impressionnant de 900 Nm. C’est largement suffisant pour cette gigantesque berline de quasiment trois tonnes, qui défie quasiment les lois de la gravité en atteignant les 100 km/h en 4,4 secondes.

Les quatre roues directrices transforment cette imposante automobile de près de 5,50 m de long en une limousine étonnamment agile, particulièrement appréciable dans les espaces urbains contraints.

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Un intérieur raffiné à l’extrême

L’habitacle de la Spectre incarne l’excellence britannique moderne et reste fidèle à l’histoire de Royce. Des tapis en laine d’agneau d’une douceur incomparable aux commandes en métal poli jusqu’aux boiseries en noyer, chaque détail témoigne d’un souci de perfection absolu. Le ciel de toit parsemé d’étoiles illuminées, les sièges massants et le système audio sur mesure à 16 haut-parleurs font de la Spectre un véritable salon roulant.

Système d’infodivertissement de dernière génération, IA embarquée, applications personnalisables selon les désirs du client, éclairage d’ambiance personnalisable, bref, il ne lui manque rien… ou presque. On pourrait s’étonner de l’absence de certaines fonctionnalités comme l’assistance à la conduite mains libres de BMW. Car oui, Rolls-Royce appartient à BMW depuis 2003, après que la marque a brièvement passé quelques années entre les mains du groupe Volkswagen.

Cette débauche de luxe se paie au prix fort : comptez 420 000 dollars minimum. La personnalisation, pierre angulaire de Rolls-Royce, lui permet de vendre ses véhicules encore plus cher grâce à certaines options. Par exemple, certaines couleurs de carrosseries se vendent à plus de 13 000 dollars.

La Spectre est donc la première représentante d’une nouvelle lignée pour Rolls-Royce, qui prévoit un SUV électrique (snif !) pour 2027, avant une électrification complète de sa gamme en 2030. Si certains fans fortunés du constructeur ne seront peut-être pas convaincus par cette version électrique, Rolls-Royce ne pouvait pas passer infiniment à travers les mailles du filet de la transition électrique. Finalement, l’abandon du moteur thermique, et donc du bruit, correspond parfaitement à la philosophie de la marque, elle qui a toujours cherché à produire des véhicules les plus silencieux possibles.

  • Rolls-Royce lance la Spectre, sa toute première voiture électrique.
  • Avec ses 577 chevaux et un intérieur d’un raffinement exceptionnel, la Spectre incarne le luxe britannique moderne.
  • La Spectre marque le début de l’électrification complète de la gamme Rolls-Royce d’ici 2030.

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