Contrôle technique obligatoire pour les motos : ce que tout bon motard doit savoir !

Chose promise, chose due ! Le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés fait son apparition. De nombreux motards grincent des dents, dont ceux de la FFMC, qui appelle au boycott des centres de contrôle mis en place par l’État. Une mesure visant à harmoniser la France avec les directives de l’UE datant de 2014, et qui impactera près de 2,5 millions d’usagers. Si la grogne de la part des motards est réelle, la loi est claire et les sanctions adressées à ceux qui essaieraient de ne pas s’y conformer sont plutôt sévères.

Détails de la nouvelle réglementation

Comme on peut le lire sur le site officiel de l’État, cette nouvelle réglementation concernera ainsi tous les véhicules de la catégorie L : scooters, motos, tricycles à moteurs, quadricycles légers (quads) et lourds. En effet, cela concernera également les véhicules sans permis, dont la Fiat Topolino et la Citroën Ami.

Le doux vent de la liberté a cessé de souffler, et tous ces véhicules seront désormais soumis à cette inspection obligatoire. Plus de 30 ans après la mise en place du CT obligatoire pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers, les motos rejoignent dorénavant la chorégraphie annuelle des vérifications techniques.

Toutefois, ce nouveau cadre légal ne s’instaurera pas d’un coup et son calendrier d’application est progressif. Tous les véhicules immatriculés avant 2017 devront passer à l’inspection avant le 31 décembre 2024 ; pour ceux immatriculés entre 2017 et 2019, celle-ci attendra 2025, etc. Néanmoins, contrairement aux voitures qui doivent être inspectées tous les deux ans, les motos devront l’être tous les trois ans.

Le CT des voitures comporte plus d’une centaine de points de contrôle ; pour les motos, ceux-ci sont au nombre de 80 : roues, pneus, suspensions, châssis, direction, visibilité, freinage, niveau sonore, châssis, etc. Tout est passé au crible.

Répercussions pour les réfractaires

Pour ceux qui voudraient échapper à ces nouvelles règles, les sanctions sont assez importantes. Le montant de l’amende peut s’élever jusqu’à 750 euros si le contrevenant tarde à payer, bien que l’État indique qu’« en règle générale, il s’agit d’une amende forfaitaire de 135 euros ».

S’il s’agit d’un contrôle de police ou de gendarmerie, le véhicule pourra tout à fait être immobilisé sur le champ et le certificat d’immatriculation saisi. La mise en fourrière du véhicule est également prévu si le véhicule n’est pas présenté au CT ou si les injonctions de réparations ne sont pas respectés. Concernant le coût du contrôle technique, celui-ci n’est pas régulé par l’État et variera entre 50 et 100 euros selon les établissements.

La fin d’une ère pour les motards, qui devront donc se préparer à cette nouvelle réalité et faire le deuil de leur liberté de rouler sans contraintes. Conformité et sécurité seront désormais leurs nouveaux compagnons de route.

  • Le contrôle technique obligatoire pour tous les véhicules de la catégorie L est rentré en application depuis le 15 avril.
  • Les points de contrôle sont au nombre de 80 et celui-ci devra être réitéré tous les trois ans.
  • Pour les personnes qui ne s’y conforment pas, les amendes vont de 135 à 750 euros, et le véhicule pourra également être immobilisé en cas de contrôle par les forces de l’ordre.

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