Guy de Lussigny - Manager de Transition
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Les États-Unis demandent officiellement la séparation entre Google et Chrome : une catastrophe pour le géant de la tech

Au mois d’août, Google a perdu son procès antitrust contre le Département de la Justice des États-Unis, qui vise son moteur de recherche. “Après avoir soigneusement examiné et pesé les témoignages et les preuves, le tribunal parvient à la conclusion suivante : Google est un monopoleur, et il a agi comme tel pour maintenir son monopole”, avait expliqué le juge Amit Metha. La justice américaine doit désormais décider des “remèdes” qu’il faut imposer à Google, afin de mettre fin à cette situation.

Et pour le gouvernement, qui est l’adversaire de Google dans le cadre de cette affaire, la solution doit être radicale : forcer la vente du navigateur Google Chrome. Le Département de la Justice a déposé une liste de propositions adressée au juge. Dans ce document, il explique que la séparation entre Google et Chrome “mettra définitivement fin au contrôle exercé par Google sur ce point d’accès essentiel à la recherche et permettra aux moteurs de recherche concurrents d’accéder au navigateur qui, pour de nombreux utilisateurs, constitue une passerelle vers l’internet.”

Outre cela, le Département de la Justice demande aussi l’interdiction des accords entre le moteur de recherche et les entreprises comme Apple ou Google. Pour rappel, Google paie Apple pour que son moteur de recherche soit proposé par défaut aux utilisateurs d’iPhone. Sinon, d’après CNBC, le gouvernement a aussi expliqué, dans le document envoyé au juge, qu’une séparation forcée entre Google et Android pourrait également être une solution. Mais celui-ci admet qu’une telle mesure “pourrait susciter des objections importantes de la part de Google ou d’autres acteurs du marché”.

Quelles conséquences pour Google ?

Pour le moment, on ne sait pas quelle sera la décision prise par le juge. Il est par exemple possible que la justice américaine se contente de mesures qui donnent plus de chances aux autres moteurs de recherche, sans forcer la vente de Google Chrome. Cependant, une vente forcée de Google Chrome pourrait être catastrophique pour Google, dont le moteur de recherche est l’une des principales sources de revenus. Au troisième trimestre 2024, l’activité “Google Search et autres” a généré 49,38 milliards de dollars, sur un revenu total de 88,26 milliards de dollars.

Mais outre cela, une séparation avec Google Chrome affecterait énormément la capacité de Google à concurrencer OpenAI dans le domaine de l’IA. En effet, Chrome est l’un des points d’entrées des internautes pour accéder à la fonctionnalité AI Overview, qui présente des résultats de recherche générés par l’intelligence artificielle générative. De plus, Chrome permet aux internautes d’avoir un accès rapide à Gemini, le concurrent de ChatGPT. Sinon, des rumeurs suggèrent aussi que Google travaille sur un “agent IA” baptisé “Jarvis” qui serait capable de prendre le contrôle de Google Chrome pour réaliser des actions pour l’utilisateur, comme commander un article en ligne ou faire une réservation.

Google a déjà réagi avant l’officialisation des propositions du Département de la Justice, quand des rumeurs circulaient sur la toile. “Le Département de la Justice continue de promouvoir un programme radical qui va bien au-delà des questions juridiques soulevées dans cette affaire”, a déclaré une responsable de Google, citée par la BBC. “Le gouvernement qui mettrait son pouce sur la balance de cette manière nuirait aux consommateurs, aux développeurs et au leadership technologique américain au moment même où il en a le plus besoin.”

  • Google a perdu le procès antitrust qui vise son moteur de recherche aux États-Unis et, désormais, la justice doit décider des mesures à prendre contre le géant de la tech
  • Le Département de la justice, adversaire de Google dans le cadre de cette affaire, demande la vente forcée de Google Chrome
  • La justice doit désormais trancher, mais une séparation entre Google et Chrome affecterait lourdement les finances de
  • Google ainsi que sa capacité à être compétitif dans le domaine de l’IA

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Pour Black Friday, l’excellent Tineco Floor One S7 Pro est à -220€

Si vous êtes à la recherche d’un fidèle compagnon pour faire le ménage à votre place, Tineco a pensé à vous. Aujourd’hui, la marque propose un catalogue riche d’aspirateurs sans fil qui sont conçus pour vous simplifier le quotidien. En ce mois de novembre, Tineco prend un peu d’avance et dévoile d’ores et déjà des offres inédites dans le cadre du Black Friday.

Cet événement e-commerce est désormais très attendu pour les consommateurs parce qu’il rime avec économies XXL. Chez Tineco, il n’y a pas d’exception. Jusqu’au 2 décembre 2024, la marque sacrifie les prix d’une majorité de ses produits. C’est notamment le cas du Tineco Floor One S7 Pro, véritable perle rare qui bénéficie d’une remise inouïe de 31%.

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Tineco Floor One S7 Pro, la pépite à 479€ pour le Black Friday

Le Tineco Floor One S7 Pro a tout pour plaire. Capable de faire disparaître les saletés aussi biens sèches qu’humides, il redéfinit la notion de propreté. Grâce à sa puissance de 220W, le Tineco Floor One S7 Pro n’a besoin que d’un seul passage pour éliminer toute la poussière qui jonche vos sols. Il peut compter sur la technologie de capteur intelligent Tineco iLoop pour détecter le degré de saleté et ajuster automatiquement la puissance d’aspiration nécessaire. Le Tineco Floor One S7 Pro dispose d’une brosse à la conception améliorée pour un meilleur nettoyage le long des plinthes et dans les coins extrêmement difficiles à atteindre. Comme il dispose du système d’auto-propulsion bidirectionnel SmoothPower, le nettoyage est encore plus simple et vous n’avez quasiment aucun effort à faire.

Non content de passer l’aspirateur, le Tineco Floor One S7 Pro assure un nettoyage complet à l’eau claire toujours propre grâce à son système de débit d’eau à pression équilibrée. Comme la brosse du rouleau nettoie en continu au rythme de 450 tours par minute, les taches les plus récalcitrantes ne lui résistent pas.

Tineco Floor One S7 Pro
© Tineco

Pour vous faciliter toujours plus le quotidien, le Tineco Floor One S7 Pro assure un auto-nettoyage complet en nettoyant en profondeur la brosse et le tube, et utilise un effet centrifuge pour sécher efficacement la brosse. Ainsi, vous êtes tranquille et votre Tineco Floor One S7 Pro est toujours prêt à nettoyer avec aisance vos sols.

Particulièrement utile et pratique, le Tineco Floor One S7 Pro profite actuellement d’une remise de 31% sur Amazon. À l’approche du Black Friday, la marque affiche une réduction folle de 220 euros. Ce n’est pas tout ! Le code promotionnel TINECOBFPR vous permet de bénéficier d’une remise supplémentaire de 3% sur votre prix final. Ainsi, le Tineco Floor One S7 Pro vous revient à seulement 464,63 euros au lieu de 699 euros. Après le 2 décembre, il sera trop tard pour en profiter !

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Mais le Tineco Floor One S7 Pro n’est pas le seul produit Tineco à bénéficier de remises exceptionnelles à l’occasion du Black Friday.

N’oubliez pas d’ajouter le code promotionnel TINECOBFPR pour faire encore plus d’économies grâce à une remise additionnelle de 3%. C’est jusqu’au 2 décembre !

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Fermetures d’usines en série en France : les prémices d’une crise industrielle ?

Il n’y a pas que le secteur de la tech qui étouffe. Plus de 7 500 emplois menacés, une quarantaine de sites industriels en péril : l’horizon s’assombrit aussi pour l’industrie hexagonale. Depuis septembre dernier, les annonces de restructurations se multiplient à un rythme préoccupant, laissant présager une année 2024 particulièrement difficile pour le secteur manufacturier français. Les experts redoutent même la résurgence d’une crise comparable à celle de 2008. Une enquête menée par Les Echos pointe du doigt cette triste réalité.

Des bastions industriels sous le choc

Le Nord et l’Est de la France, territoires historiquement industriels, subissent de plein fouet cette nouvelle vague de restructurations. Dans la Somme, le président du département Stéphane Haussoulier tire la sonnette d’alarme : « 1 500 emplois sont directement en danger ». Le département, encore marqué par la fermeture de Goodyear (géant mondial du pneumatique), il y a une décennie, voit aujourd’hui chanceler des fleurons comme Ynsect (fabricant d’engrais) à Amiens ou l’usine Watts (fabricant de sanitaires et de chauffage) à Hautvillers-Ouville.

L’Ouest n’est pas épargné, comme en témoigne l’annonce choc de Michelin concernant la fermeture de ses sites de Cholet et Vannes. Plus de mille salariés se retrouvent dans l’incertitude. Dans le même temps, Delpeyrat programme la fermeture de ses abattoirs à Sèvremont en Vendée et Vic-Fezensac dans le Gers, tandis que l’équipementier automobile Valeo restructure trois de ses implantations.

Nous payons très cher aujourd’hui les politiques industrielles françaises qui ont trop souvent privilégié des solutions à court terme et des mesures ponctuelles au détriment d’une vision à long terme. Ce penchant pour le court terme, c’est la financiarisation de l’économie et l’insuffisance des aides aux PME qui ont conduit certaines entreprises à privilégier la rentabilité immédiate.

Un phénomène multisectoriel qui s’accélère

Les chiffres témoignent de plus d’une dégradation rapide de la situation. Au tribunal de commerce de Lille, les défaillances concernent désormais 6 000 salariés sur les dix premiers mois de 2024, soit deux fois plus qu’en 2023. « Les entreprises fragilisées sont toujours plus grosses. Les plans sociaux ? On en a déjà et on en aura encore », note Eric Feldmann, président du tribunal.

La Dares, qui compile les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), a enregistré 159 procédures au troisième trimestre 2023, un doublement par rapport à l’année précédente. « Les employeurs ne peuvent plus faire le gros dos. On est dans de vrais plans de restructuration, entraînant de nombreuses suppressions de postes », analyse Alain Petitjean, directeur associé du groupe Alpha.

Ce capharnaüm économique s’explique par une conjonction de facteurs : consommation en berne due à un pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser, croissance molle, coûts énergétiques élevés, et marges qui chutent. Le phénomène massif de déstockage risque de prolonger ces difficultés jusqu’en 2025, les entreprises privilégiant l’écoulement de leurs stocks aux nouvelles commandes.

Antoine Armand, ministre de l’Économie, anticipe même une dégradation dans les mois à venir, tandis que la CGT évoque près de 200 plans de licenciements en cours ou à venir. Plus inquiétant encore, selon l’OFCE, ce sont plus de 150 000 emplois qui pourraient être menacés prochainement. Le Made in France, incarné par les PME, TPE et les ETI, est pourtant notre assurance-vie économique. En redynamisant notre production, nous créons des emplois durables et réduisons notre dépendance à l’étranger : toutefois, c’est exactement l’inverse qui se passe.

  • Une vague de restructurations frappe durement l’industrie française, menaçant plus de 7 500 emplois et une quarantaine de sites.
  • Les territoires industriels historiques, comme le Nord et l’Est, subissent lourdement des vagues de fermetures et de suppressions de postes.
  • Des facteurs structurels et conjoncturels aggravent la crise, laissant présager une année 2024 difficile pour le secteur manufacturier.

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Horrea entre au capital de CosaVostra pour devenir le champion du “Creative Commerce”

Fondée il y a 3 ans par deux anciens cadres de WPP, l’agence Horrea prend une participation stratégique dans le capital de CosaVostra, agence reconnue pour son expertise digitale et son podcast influent, Le Panier, premier podcast e-commerce de France.

Si les détails financiers de l’opération restent confidentiels, le co-fondateur d’Horrea, Cédric Massonnat, insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un simple investissement financier mais d’un vrai projet industriel: “Nous apportons notre savoir-faire dans la gestion des entreprises de services et notre capacité à avoir un impact sur le marché”. Le nouvel ensemble a pour ambition de transformer la façon dont les marques interagissent avec leurs consommateurs en alliant créativité, technologie et storytelling.

Les deux agences mettent en avant leur complémentarité, CosaVostra apportant son expertise en créativité et en transformation des marques en médias tandis qu’Horrea se distingue avec son savoir-faire en conseil et opérations e-commerce. “Nous accompagnons nos clients du début à la fin de leur transformation e-commerce, de la conception à l’opération au quotidien dans un monde où tout devient e-commerce”, précise Cédric Massonnat.

Vers un nouveau modèle de commerce

Le concept de ‘Creative Commerce’ proposé par cette alliance promeut une approche contemporaine du commerce en ligne : “l’e-commerce traditionnel ne suffit plus, il faut créer des expériences qui captivent les consommateurs”. Cela implique non seulement la vente de produits mais aussi la création d’expériences mémorables qui engagent les clients à un niveau émotionnel.

Parmi les clients prestigieux de l’agence, la maison Champagne Bollinger a pu se reconnecter à ses clients grâce à une application développée par Horrea qui offre aux membres du club des contenus exclusifs, des événements privés et des produits uniques. “Nous avons créé un club où les fans peuvent accéder à des expériences inaccessibles autrement, comme des dîners privées ou des cuvées exclusives”, explique le dirigeant. Horrea accompagne aussi le groupe Nespresso sur des étapes clés du site e-commerce, comme la page d’accueil ou la page café, qui sont des carrefours d’audience critiques pour le spécialiste du café.

Pour répondre aux besoins de ses clients, Horrea a développé un accompagnement à 360°: “Nous ne nous arrêtons pas une fois la plateforme lancée; nous opérons ces expériences sur le long terme”, précise Cédric Massonnat. L’agence agit même en tant que délégataire e-commerce comme avec Campari – pour sa marque Aperol – en assurant la gestion directe de tous les produits dérivés en Europe.

“Tout devient e-commerce”

Le marché du digital connaît une transformation importante avec des acteurs internationaux comme Publicis, WPP ou Havas qui consolident leurs positions à coup d’acquisitions, tout en faisant face à la montée de groupes spécialisés tels que le Français EDG (European Digital Group). Dans ce contexte concurrentiel, Horrea se positionne sur la verticale e-commerce en mettant l’accent sur son expertise unique dans ce domaine.

“Nous voulons nous distinguer avec des solutions spécifiques aux défis que rencontrent les marques dans leur transformation digitale”, affirme Massonnat. Cette spécialisation permet à Horrea d’adresser efficacement les besoins variés des entreprises cherchant à optimiser leurs performances e-commerce tout en naviguant dans un environnement complexe où l’innovation est essentielle. Dans ce marché, la verticale du digital commerce “reste sous-exploitée et peu consolidée” malgré la présence de spécialistes sur le marketing digital, le CRM ou encore le Paid Search.

Au-delà du marché français, Horrea nourrit des ambitions européennes en capitalisant sur leur expertise en e-commerce et leur capacité à créer des expériences client uniques. “Nous avons déjà établi des partenariats solides avec des marques internationales [Nespresso, LVMH, Campari Group, ndlr] et notre objectif est d’accroître notre influence sur le marché européen”, déclare-t-il. A terme, le groupe souhaite devenir le partenaire privilégié des marques cherchant à se développer sur le marché européen.

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Alerte mondiale : la Grande Barrière de corail fait face à une hécatombe historique

Les chiffres dévoilés mardi par l’Australian Institute of Marine Sciences glacent le sang : jusqu’à 72 % de mortalité corallienne sur les douze récifs étudiés. Une véritable hécatombe provoquée par un cocktail dévastateur. Un blanchissement massif des récifs, le passage de deux cyclones et d’inondations dévastatrices.

Dans certaines sections septentrionales, un tiers des coraux durs ont péri, marquant le « plus important déclin annuel » depuis le début des observations gouvernementales il y a 39 ans. Cette structure vivante monumentale, longue de 2 300 km, pourrait avoir atteint un point de non-retour.

Barrière de Corail
Vue satellite de la côte est du Queensland, Australie, mettant en évidence la Grande Barrière de corail (zone sombre à droite des côtes), le plus grand écosystème corallien au monde. © Capture d’écran / Google Maps

Un été meurtrier pour les coraux

Le mécanisme de destruction est implacable. Sous l’effet des températures élevées provoquées par le réchauffement climatique, les coraux expulsent leurs algues microscopiques symbiotiques, les zooxanthelles. Cette relation est essentielle à la survie du corail. Les zooxanthelles, grâce à la photosynthèse, fournissent au corail une grande partie de l’énergie dont il a besoin. En retour, le corail leur offre un environnement protégé aux algues.

Lorsque l’eau environnante est trop chaude, les zooxanthelles produisent des substances toxiques pour le corail, ce qui l’oblige à les expulser. Si la chaleur persiste, ils blanchissent puis finissent par mourir. Cette année marque le cinquième épisode de blanchissement massif en à peine huit ans.

Mike Emslie, chercheur senior à l’Australian Institute of Marine Science, qualifie l’été austral écoulé comme « l’un des plus sévères » jamais enregistrés, avec des niveaux de stress thermique dépassant tous les records précédents. L’année 2024 sera-t-elle pire que l’année 2023, qui reste, pour le moment, la plus chaude de l’Histoire ?

Les acroporas, sentinelles d’un désastre annoncé

Particulièrement touchés, les Acroporas, aussi appelés coraux corne de cerf, incarnent le paradoxe tragique de cette catastrophe. Ces derniers, connus pour leur croissance rapide, sont aussi les premiers à succomber au blanchissement. Leur mortalité exceptionnelle lors de cet épisode fait office de signal d’alarme gravissime.

Richard Leck, responsable des océans pour WWF-Australie, voit ses « pires craintes confirmées » par ces observations préliminaires. Selon lui, « la Grande Barrière de corail peut se régénérer, mais sa résilience a ses limites ». Le plus inquiétant dans cette histoire ? C’est que la zone étudiée reste « relativement restreinte », laissant présager des pertes similaires sur l’ensemble du récif lorsque le rapport complet sera publié l’année prochaine.

L’urgence d’une réponse politique

Cette catastrophe écologique pointe directement vers la responsabilité australienne. Premier exportateur mondial de gaz et de charbon, le pays n’a que récemment fixé des objectifs de neutralité carbone. Le pays a longtemps été un fervent défenseur des énergies fossiles, bénéficiant de subventions importantes pour ces industries. Ces subventions ont ainsi créé une très forte dépendance économique et ont freiné la transition énergétique nationale.

De plus, l’industrie minière représente une part importante de l’économie australienne et génère énormément d’emplois. La transition vers une économie moins dépendante des énergies fossiles se heurte à une certaine frilosité des décideurs politiques, fortement influencés par le lobbying minier. Naturellement, ce dernier défend bec et ongles son secteur et s’oppose à la mise en place de réglementations environnementales plus strictes.

Les défenseurs de l’environnement appellent donc à un engagement plus accentué : une réduction des émissions d’au moins 90 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2035, couplée à un abandon progressif des énergies fossiles.

Même si elle est loin de nous, la disparition de la Grande Barrière sèmerait un véritable chaos écologique. En plus de la perte de la biodiversité marine qu’elle abrite, ces récifs jouent un rôle essentiel dans la protection des côtes en amortissant la force des vagues. Sans cette barrière naturelle, les côtes seraient ainsi plus vulnérables à l’érosion, aux inondations et aux dommages causés par les tempêtes. En tant qu’écosystème complexe, sa disparition entraînerait des conséquences en chaîne sur l’ensemble de la chaîne alimentaire marine. Cette barrière est aussi l’un des poumons de notre planète, puisqu’elle absorbe chaque année des millions de tonnes de CO2 ; sans elle, les effets du réchauffement climatique s’accéléreraient. Un phénomène dont on se passerait volontiers.

  • Jusqu’à 72 % de mortalité corallienne a été constatée sur certains récifs de la Grande Barrière, en raison de blanchissements massifs et de catastrophes climatiques.
  • Les coraux, particulièrement les Acroporas, subissent des pertes records, révélant les limites de résilience de cet écosystème unique.
  • La responsabilité australienne dans cette catastrophe est pointée du doigt, avec des appels à des actions urgentes contre l’usage trop important des énergies fossiles.

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L’électro-agriculture : la solution futuriste à la crise alimentaire mondiale ?

Dans les laboratoires de l’Université de Californie à Riverside et de l’Université Washington à Saint-Louis, une équipe de chercheurs repense les fondamentaux de l’agriculture. Leur point de départ : l’inefficacité surprenante de la photosynthèse. Ce processus biologique, socle de presque toute vie sur Terre, ne convertit qu’un maigre 1 % de l’énergie lumineuse absorbée par les plantes en énergie chimique.

Une limitation que les scientifiques proposent désormais de contourner grâce à une approche radicalement nouvelle, sans drones et sans IA, cette fois-ci. « Nous proposons un nouveau cadre pour l’agriculture, l’électro-agriculture, qui combine l’électrolyse du CO2 et des systèmes biologiques pour optimiser la production alimentaire », explique l’équipe de scientifiques dans leur papier publié dans la revue Cell.

Des bâtiments agricoles nouvelle génération

En théorie, l’électro-agriculture telle que proposée par cette équipe de recherche transformerait complètement nos paysages ruraux. Les vastes étendues cultivées céderaient leur place à des édifices multi-étages bardés de panneaux solaires. Ces installations capteraient l’énergie solaire pour alimenter une réaction chimique entre CO2 et eau, produisant de l’acétate – une molécule organique simple, proche parente du vinaigre.

Selon leurs calculs, l’adoption de cette méthode permettrait aux États-Unis de réduire de 94 % leurs surfaces agricoles actuelles. Feng Jiao, électrochimiste à l’Université Washington explique : « L’objectif principal de ce nouveau procédé est d’améliorer l’efficacité de la photosynthèse. Actuellement, nous atteignons environ 4 % d’efficacité, ce qui est déjà quatre fois supérieur à celle de la photosynthèse naturelle. Et comme tout est plus efficace avec cette méthode, l’empreinte carbone liée à la production des aliments est considérablement réduite ».

Actuellement, son équipe et lui-même poursuivent leurs recherches au sein du Centre de Recherche en Ingénierie CURB (Carbon Utilization Redesign for Biomanufacturing-Empowered Decarbonization) pour optimiser encore davantage la conversion du CO2 en acétate.

La mémoire métabolique des plantes

Les chercheurs explorent les secrets génétiques des végétaux pour concrétiser leur vision. Leur inspiration vient d’un mécanisme précis : au moment de leur germination, les plantes activent une voie métabolique spécifique pour digérer les réserves de leurs graines. Cette capacité, mise en sommeil dès que la photosynthèse prend le relais, pourrait être réactivée chez les plantes adultes.

Robert E. Jinkerson, co-auteur de cette recherche, établit une comparaison simple pour mieux comprendre le phénomène : « C’est comparable à l’intolérance au lactose chez les humains : quand nous sommes bébés, nous pouvons digérer le lactose du lait, mais chez beaucoup de gens, ce mécanisme s’arrête en grandissant. L’idée est similaire, mais appliquée aux plantes ».

Les premiers essais sur tomates et laitues montrent des résultats prometteurs, avec des spécimens capables d’utiliser simultanément photosynthèse et acétate. L’objectif final : créer des variétés entièrement nourries à l’acétate, complètement affranchies de leur dépendance à la lumière.

Au-delà des végétaux, un écosystème complet

Les ambitions de l’équipe dépassent les légumes ou les fruits. En effet, certains organismes, comme les champignons, les levures et les algues, possèdent déjà la capacité naturelle d’utiliser l’acétate comme source d’énergie. « Ces applications pourraient être commercialisées en premier, avant même les plantes modifiées », précise Jinkerson.

Les scientifiques visent également les cultures vivrières à haute valeur calorique : manioc, patates douces et céréales figurent dans leur ligne de mire. Ils entrevoient par ailleurs la possibilité de produire des protéines d’œufs et des produits laitiers grâce à des processus de fermentation alimentés à l’acétate. La viande cultivée en laboratoire pourrait également bénéficier de cette technologie.

Bien que les incitations économiques ne soient pas encore suffisantes pour remplacer l’agriculture traditionnelle, les avantages environnementaux de cette méthode seraient considérables. Les terres agricoles libérées pourraient être rendues à la nature, favorisant la restauration écologique et la séquestration naturelle du carbone à grande échelle.

Cependant, les chercheurs gardent les pieds sur terre. Dans leur publication, ils insistent sur l’importance d’un développement réfléchi de cette technologie. L’objectif n’est pas simplement de créer un nouveau système de production alimentaire, mais de s’assurer qu’il corrige les déséquilibres du système actuel plutôt que de les perpétuer.

  • Une nouvelle méthode, l’électro-agriculture, permet de multiplier par quatre l’efficacité de la photosynthèse grâce à l’acétate.
  • Aux USA, elle pourrait réduire de 94 % les terres agricoles nécessaires à la production alimentaire.
  • Cette technologie permettrait la création d’aliments, de protéines et de viande cultivés sans dépendance à la lumière.

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Temu vs Amazon : quel site de e-commerce pour le Black Friday ?

<em>Jada Jones/ZDNET.</em> Même si vous n'êtes qu'un amateur occasionnel de shopping en ligne, il y a de fortes chances que vous ayez déjà passé de nombreuses commandes sur Amazon. Si vous êtes carrément obsédé par le shopping en ligne, <a href="https://www.zdnet.fr/pratique/temu-heros-ou-escroc-tout-ce-quil-faut-savoir-avant-de-passer-votre-premiere-commande-395631.htm">vous connaissez sans doute Temu</a>, une place de marché numérique pour les produits à bas prix. Si vous avez été attentif, vous avez peut-être remarqué que certains produits sur Amazon sont également sur Temu. Et si vous êtes un acheteur avisé qui s'apprête à commander des cadeaux pour les fêtes, vous vous demandez peut-être quelle est la meilleure place de marché en ligne. Voici quelques conseils à prendre en compte avant de décider d'acheter quelque chose sur Amazon ou sur Temu. <h2>Vous devriez acheter sur Temu si…</h2> <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/31f6b6b6f7e33418362f706bf37c3dcb8e43e759/2024/02/12/0ca1ab07-910b-4cfd-9b58-c99135892111/screenshot-2024-02-12-at-10-29-05am.png?auto=webp&width=768" alt="Screenshot of Temu's landing page" /> <em>Capture d'écran par Jada Jones/ZDNET.</em> <h3>1… vous recherchez des accessoires tech</h3> De nombreuses personnes utilisent quotidiennement des smartphones, des écouteurs, des ordinateurs portables, … Ces personnes aiment également personnaliser leurs produits avec des étuis, des autocollants, des bracelets, des supports de téléphone et d'autres accessoires. Si vous aimez changer fréquemment l'étui de votre téléphone ou le bracelet de votre <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/smartwatch-4000237658q.htm">smartwatch</a>, l'achat de plusieurs étuis de la marque Otterbox ou de bracelets Apple Watch peut s'avérer un luxe coûteux. Investir dans au moins un étui costaud permet de prolonger la longévité de votre appareil. En outre, l'utilisation d'accessoires colorés peut être un moyen amusant de s'exprimer à travers ses appareils. La plupart des gens se rendent sur <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/amazon-4000094147q.htm">Amazon</a> pour trouver un assortiment d'accessoires plus large que celui qu'ils trouveraient au rayon tech de grandes surfaces. Cependant, Temu propose un assortiment d'accessoires technos encore plus large qu'Amazon. <h4>Vous pouvez trouver toutes sortes de gadgets sur Temu, et parfois vous verrez les mêmes sur Amazon</h4> Vous pouvez trouver toutes sortes de gadgets sur Temu, et parfois vous verrez les mêmes accessoires annoncés sur Amazon. L'avantage est que vous les trouverez beaucoup moins chers sur Temu. Des bonus sont même disponibles. Achetez au moins 20 € d'articles [et 10 € pour les nouveaux utilisateurs] et vous bénéficierez de la livraison gratuite en France pour les produits vendus directement par Temu [contre un minimum de 30 € généralement si le produit provient d'un fournisseur tiers]. J'ai acheté des étuis pour mon <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/iphone-14-4000238144q.htm">iPhone 14</a>, mon MacBook Air et mes <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/airpods-pro-une-fonction-aide-auditive-avec-ios18-39964862.htm">AirPods Pro</a> sur Temu et je n'ai été mécontente que de deux des neuf étuis pour iPhone que j'ai achetés. Temu propose davantage d'étuis qui protègent les bords de l'appareil photo de l'iPhone, une zone qui a tendance à ne pas être protégée dans la plupart des étuis Amazon pour iPhone. <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/ad992a341e3ef4393b3ef6d053c200d057ff5060/2023/09/27/898b30a8-7f35-4d94-b61a-ced0c4cc8ce0/temu.jpg?auto=webp&width=768" alt="Étuis pour iPhone 14 et AirPods Pro de Temu" /> <em>Mes étuis préférés pour iPhone 14 et AirPods Pro (2e génération) achetés chez Temu. Jada Jones/ZDNET.</em> Sur Temu, vous pouvez choisir parmi des milliers d'étuis AirPods Pro, allant des étuis transparents avec des personnages mignons aux étuis qui ressemblent à des récipients de vaseline miniatures. Je ne recommanderais pas les chargeurs ou les cordons de Temu pour les appareils Apple. Je préfère m'en tenir à des accessoires qui ne chargent pas ou n'interfèrent pas avec les batteries de mon iPhone ou de mes AirPods, car je ne veux pas risquer de les endommager avec des accessoires défectueux. Il existe peut-être des chargeurs tiers sur Temu qui n'endommageront pas la batterie de votre appareil, mais en ce qui me concerne je ne prends pas ce risque. <h4>Faire confiance pour les iPhones ?</h4> Si vous achetez des câbles de charge USB-C ou des stations de recharge MagSafe 3-en-1 avec Lighting de fabricants tiers, assurez-vous qu'ils portent l'étiquette "Made for Apple". Ce label signifie que le fabricant a fait un effort supplémentaire pour s'assurer que ses accessoires soient certifiés par Apple et sûrs pour vos appareils. Vous pouvez <a href="https://mfi.apple.com/account/accessory-search">rechercher dans la base de données d'Apple</a> les marques qui fabriquent des accessoires ayant reçu le label "Made for Apple". <h4>Faire confiance pour les appareil sous Android ?</h4> Si vous possédez un smartphone Android, vous devez vérifier les normes de charge de votre smartphone, que vous pouvez trouver en ligne sur la fiche technique officielle du fabricant. La plupart des téléphones Android utilisent la norme de charge USB PD, de sorte qu'en général des chargeurs tiers devraient fonctionner correctement tant que leur puissance est compatible avec votre smartphone. <h3>2… vous pouvez attendre quelques semaines pour recevoir vos articles</h3> De nombreux articles sur Temu proviennent de Chine, ce qui signifie que les acheteurs devront attendre plusieurs à compter de l'achat pour recevoir leurs colis Temu. Parfois, les articles sont livrés plus tôt. D'autres fois, ils apparaissent sur le pas de votre porte à la dernière minute. Par conséquent, si vous êtes pressé par le temps, je ne vous recommande pas d'acheter chez Temu. <h3>3… vous voulez expérimenter les copies</h3> Temu propose de nombreux produits similaires, ou des copies, sur sa plateforme. Vous pouvez voir ainsi <a href="https://www.tiktok.com/@mickjaxx_/video/7272972731518307626">des personnes en ligne critiquer les "AirPods Max de Temu"</a>. Ils ressemblent aux AirPods Max, mais le vendeur ne peut pas les annoncer comme étant de véritables AirPods Max. La plupart des produits que vous voyez sur Temu et qui ressemblent à d'authentiques produits tech de marque ne sont <em>pas</em> originaux. Ainsi lorsque j'ai repéré certains produits HP et Lenovo sur Temu en juin, un représentant de HP m'a dit que la société ne pouvait pas vérifier si les produits HP sur Temu provenaient "d'un revendeur autorisé ou étaient des appareils HP authentiques". Depuis lors, tous les appareils annoncés par Temu comme étant des produits HP ont disparu du site ! Certains produits tech sur Temu fonctionneront peut-être avec vos appareils. Les "<a href="https://www.temu.com/–wireless-set-wireless—set–set–set-that—on-sd-tf–g-601099542363202.html?">AirPods Max</a>" que vous voyez sur Temu peuvent se connecter à vos appareils et avoir un son correct, mais vous n'aurez pas accès à de nombreuses fonctionnalités offertes par les vrais produits, et ils risquent de ne pas vous servir durant longtemps ! Donc, si vous envie de tenter votre chance sur des copies de Temu et que vous voulez une paire d'"AirPods Max" pour seulement environ 14 €, Temu est l'endroit qu'il vous faut. <h2>Vous devriez acheter sur Amazon si…</h2> <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/03885ad627fd36c897c030234e2992b46893b1a3/2023/11/09/8ed604b3-d4bf-4992-bcd1-fdfc0ee00bd1/screenshot-2023-11-09-at-1-49-21-pm.png?auto=webp&width=768" alt="screenshot of Amazon Renewed landing page" /> <em>Capture d'écran par Jada Jones/ZDNET.</em> <h3>1… vous faites des cadeaux de dernière minute</h3> Si vous avez un compte Amazon Prime (de nos jours, qui n'en a pas ?), vos articles peuvent être expédiés le jour même, en un jour ou en deux jours. Si vous devez acheter un cadeau de dernière minute pour l'anniversaire d'un ami, votre meilleure option, à part vous rendre dans un magasin, est de commander sur Amazon avec la livraison Prime. Toutefois, même si vous n'êtes pas membre Prime, Amazon se targue de proposer des délais de livraison plus courts. Tous les clients d'Amazon peuvent s'attendre à recevoir la plupart des articles en quatre ou cinq jours ouvrables. Ainsi, même si vous êtes à une semaine d'offrir votre cadeau, vous l'obtiendrez plus rapidement d'Amazon que de Temu. Toutefois, si vous n'êtes pas membre Prime, vous devrez acheter au moins 35 € de produits pour bénéficier de la livraison gratuite d'Amazon (en France). <h3>2… vous recherchez une technologie fiable</h3> Si vous souhaitez acheter un produit tech fiable, choisissez Amazon. Amazon est un vendeur fiable, que vous achetiez des appareils remis à neuf ou neufs. Amazon applique une politique complète et claire et les produits <a href="https://www.amazon.fr/s?srs=10675213031">Amazon Renewed (de seconde main)</a> sont testés, inspectés et reçoivent une note et un prix en fonction de leur état. Les appareils neufs sont souvent en promotion sur Amazon, et les appareils remis à neuf peuvent être retournés et remboursés dans les 90 jours suivant l'achat. <h3>3. Vous voulez des retours plus faciles</h3> La plupart des articles sur Amazon peuvent être retournés dans les 30 jours suivant leur réception. Bien que Temu ait une <a href="https://www.temu.com/fr/return-and-refund-policy.html">politique de retour de 90 jours indulgente</a>, il est beaucoup plus pratique de renvoyer les articles sur Amazon. Vous pouvez retourner les articles achetés sur Amazon dans un point de retrait Amazon (en France). Vous n'avez pas à vous soucier d'imprimer des étiquettes, car Amazon vous fournira un code QR à présenter au préposé du lieu de retour. Après avoir scanné le code, vous remettez vos articles au préposé et vous devriez recevoir un remboursement peu de temps après. <h2>Conseils d'achat de ZDNET sur Temu et Amazon</h2> <strong>En résumé :</strong> si vous recherchez des produits légitimes et de marque, consultez Amazon. Dans le domaine des accessoires technologiques, Temu détient la couronne. Cependant, la plateforme pourrait perdre son trône. Car Amazon a récemment lancé [pour l'instant aux USA seulement] un nouveau service appelé <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/zd-tech-amazon-tire-les-prix-vers-le-bas-pour-assommer-temu-shein-et-aliexpress-401364.htm">Amazon Haul</a>, qui fonctionne de la même manière que Temu. Récemment, des personnes <a href="https://www.tiktok.com/t/ZT8YrJqJg/">se sont rendues sur TikTok pour accuser Temu d'avoir volé leurs informations de paiement</a> après avoir constaté que leurs comptes bancaires avaient été vidés de leurs fonds. Amazon, quant à lui, a connu aussi sa part d'escroqueries au paiement. Je n'ai jamais rencontré ces problèmes, probablement parce que je n'ai jamais fourni à un détaillant en ligne les informations relatives à ma carte de débit. Pour effectuer des transactions en ligne sur certains sites, vous pouvez acheter une carte-cadeau Visa ou Amazon, la charger et l'utiliser. Vous pouvez également utiliser Apple Pay ou PayPal sur Temu, qui sont moins susceptibles d'être piratés. Si la méthode de la carte-cadeau n'est pas viable, je recommande d'utiliser Apple Pay ou PayPal sur toutes les boutiques en ligne où vous effectuez des achats. Sachez cependant que les sociétés de cartes de crédit garantissent généralement une meilleure protection contre la fraude pour les achats non autorisés. Bon shopping ! <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/temu-vs-amazon-which-shopping-site-is-best-for-your-buying-needs/" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>

Voici la liste des voitures nouvellement éligibles au bonus écologique

Le bonus écologique de 4000 euros reste un levier majeur pour accélérer la transition vers la mobilité électrique en France. Depuis 2024, les règles ont évolué avec l’introduction d’un éco-score, qui prend en compte l’empreinte carbone totale du véhicule, de sa fabrication jusqu’à sa livraison.

Des nouveaux modèles font leur entrée dans le dispositif

La grande nouveauté de novembre 2024 est l’arrivée de la Fiat Grande Panda dans le club très fermé des véhicules éligibles. Cette cousine de la Citroën ë-C3 vient enrichir l’offre des citadines électriques abordables. Le Ford Capri fait également son entrée remarquée avec une gamme complète de motorisations allant de 204 à 340 chevaux. Côté français, l’Opel Grandland et la Peugeot e-408 rejoignent aussi la liste des véhicules permettant de bénéficier du coup de pouce financier de l’État.

Les constructeurs historiques renforcent leur présence

L’Audi Q4 confirme son éligibilité avec de nouvelles versions homologuées. Un signal fort pour le segment premium qui démontre la capacité des constructeurs allemands à s’adapter aux exigences environnementales françaises. Les récents restylages de la gamme Stellantis maintiennent leur accès au bonus, notamment les Citroën Jumpy et Space Tourer, les Fiat Scudo et Ulysse, ou encore les Opel Vivaro, Zafira Life et Mokka. Skoda prépare également le terrain pour son Enyaq restylé qui conservera ce précieux avantage commercial.

Des absents qui interrogent le marché

La course au bonus écologique crée aussi ses déceptions. La Leapmotor T03, qui ambitionnait de devenir la voiture électrique la moins chère du marché français, reste sur le carreau. Cette absence soulève des questions sur la réglementation française, étant donné que le véhicule maintenant dans la galaxie Stellantis est assemblé en Pologne. Une situation qui pourrait freiner le développement des parcs de voiture électrique en France.

  • La Fiat Grande Panda, le Ford Capri et plusieurs modèles français rejoignent la liste des véhicules éligibles au bonus
  • Les constructeurs historiques adaptent leurs gammes pour conserver l’avantage du bonus écologique
  • Certains nouveaux acteurs, comme Leapmotor, peinent à répondre aux critères environnementaux exigés

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Habitué de Twitter, voici comment j’ai réussi à migrer sur Bluesky définitivement

À l’heure où j’écris ces lignes, Bluesky va bientôt franchir la barre des 21 millions d’utilisateurs. C’est un cap symbolique important pour le réseau social concurrent de X (Twitter). La grande migration hors de la plateforme d’Elon Musk semble donc devenir une réalité.

Mais, débarquer sur ce service et l’utiliser dans le cadre professionnel n’est pas forcément évident et m’a imposé une vraie discipline. L’utilisation d’outils et certaines astuces que je vais vous présenter m’ont permis de sauter le pas.

Pourquoi quitter Twitter ?

Les raisons de fuir X sont assez nombreuses et j’y réfléchis depuis maintenant plusieurs mois. Depuis son rachat par Elon Musk, le réseau social a en effet profondément affaibli sa lutte contre la désinformation.

Pire, la suppression de l’authentification des comptes et la prévalence accordée aux abonnés Premium ont encore plus accentué les contenus trompeurs et les fake news. Le milliardaire a également pris l’habitude de partager de fausses informations sur son compte. Il déclare régulièrement la guerre aux médias et refuse obstinément de reconnaître des faits incontestables tout en propageant certaines « vérités alternatives » erronées à la manière de Donald Trump.

Il n’est plus question pour moi de cautionner de telles pratiques et propos par ma présence et ma participation. Signalons d’ailleurs que la réduction des équipes de modération et le rétablissement de certains comptes d’utilisateurs situés à la droite de l’extrême droite ont entraîné une augmentation des discours de haine sur ce réseau social.

À titre personnel, une publicité proposée sur mon fil d’actualités pour un mouvement souvent considéré comme une secte dont je tairai le nom a fini par me convaincre de changer d’air.

Retour sur Bluesky

Le week-end dernier et après une dizaine de mois d’absence suite à une première tentative, je me suis donc reconnecté sur Bluesky dont l’architecture ressemble énormément à son concurrent. Un des principaux freins pour utiliser la plateforme est de retrouver ses abonnés et les comptes que l’on avait pris l’habitude de lire sur Twitter.

J’ai utilisé l’outil Sky Follower Bridge qui permet de retrouver les profils que l’on suit sur X. Outre cette astuce, il m’a aussi fallu recréer manuellement les listes de sources que j’avais constituées pour suivre les thématiques qui m’intéressent. Il faut juste faire preuve de patience, mais il n’y a rien d’insurmontable. Un autre conseil que je peux vous donner est de supprimer votre application X sur le téléphone et de la remplacer par celle de Bluesky pour marquer la rupture.

Ce qui manque encore à Bluesky

Bien sûr, tout n’est pas pas parfait sur cette plateforme, même si son aspect décentralisé offre certaines garanties. Par exemple, vous gardez le contrôle sur vos données personnelles et vous pourrez théoriquement migrer vers un réseau ou un serveur alternatif le moment venu, à condition que le protocole utilisé, AT Protocol, soit employé par d’autres acteurs.

Vous conservez également la maitrise de l’algorithme. On peut notamment opter pour un flux uniquement basé sur les personnes que l’on suit. C’est aussi possible sur X, même si ce dernier fait tout pour nous orienter vers son algorithme maison qui favorise les contenus polarisants.

J’ai par ailleurs ressenti certaines frustrations en utilisant Bluesky. Il y a quelques comptes qui manquent encore à l’appel, même si bon nombre d’internautes francophones commencent à sauter le pas. Sur le plan des fonctionnalités, je regrette l’absence des signets pour relire un thread ou accéder à un lien plus tard.

J’aimerais aussi avoir la possibilité de recevoir des notifications dans le cas où certains profils pertinents publient une information. À noter que je suis passé par la plateforme Deck Blue qui est une sorte de TweetDeck et qui devrait faire votre bonheur.

Adieu X ?

Il reste bien sûr impossible de prédire l’avenir, mais un mouvement puissant est bien à lancé. D’importantes communautés se forment et les internautes apprécient les interactions profondes qui s’y nouent. En ce qui me concerne, les semaines à venir seront essentielles, et, si la tendance se maintient, voire s’amplifie, je n’aurai plus aucune raison valable de retourner sur Twitter.

Mais, s’il grandit trop vite, Bluesky devra aussi gérer les problématiques jadis rencontrées par ses concurrents. Quid de la modération sur une plateforme qui accueille plusieurs dizaines ou centaines de millions d’utilisateurs ? Le besoin de financement ne va-t-il pas pousser les dirigeants du service à trahir leurs belles promesses ? Nous devons tous garder une vraie distance et ne pas placer trop d’espoirs dans ce réseau social en construction. Sous peine de lendemains qui déchantent.

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Twitter
23,1 M avis

L’iPhone SE 4 arriverait bien en mars 2025 : un tournant majeur pour Apple ?

La dernière fois qu’Apple a sorti un iPhone SE, c’était en 2022. Mais la bonne nouvelle, c’est que tout porte à croire que la firme lancera une nouvelle version de son iPhone abordable l’année prochaine. Et aujourd’hui, cela se précise. Dans un article publié cette semaine, nos confrères de MacRumors indiquent que, récemment, des analystes de Barclays auraient corroboré les rumeurs indiquant que l’iPhone SE 2025 sortira vers la fin du premier trimestre. De précédentes rumeurs avaient déjà évoqué une sortie au mois de mars.

L’iPhone SE 2024 pourrait utiliser une puce 5G Apple (à la place des puces Qualcomm)

En tout cas, il s’agira d’un lancement très important pour Apple puisque, pour la première fois, celui-ci devrait proposer un iPhone SE avec un design moderne, au lieu de s’inspirer du design de l’iPhone 8. D’après les rumeurs, l’iPhone SE 2024 devrait avoir un écran OLED de 6,1 pouces, avec un style borderless, et un capteur Face ID en façade. Sinon, ce modèle pourrait aussi marquer le début d’une nouvelle ère pour Apple, puisque, selon des sources, l’iPhone SE 2025 pourrait être le premier iPhone à utiliser un modem 5G conçu par la marque, à la place de ceux de Qualcomm.

Pour le moment, on ne sait pas quels pourraient être les avantages de ce composant en matière de connectivité ou de performances. Mais en tout cas, l’utilisation de son propre modem permettra à Apple de réduire sa dépendance vis-à-vis de Qualcomm.

L’iPhone qui va démocratiser Apple Intelligence ?

Sinon, l’iPhone SE 2025 devrait aussi avoir une mémoire de 8 Go et une puce récente qui lui permettraient d’être compatible avec Apple Intelligence. D’ailleurs, il pourrait s’agir de l’un des principaux arguments de vente de la firme de Cupertino.
En ce qui concerne l’appareil photo, il se murmure que l’iPhone SE 2025 pourrait avoir un capteur unique de 48 mégapixels sur le dos.

  • Cela fait un moment que des rumeurs circulent sur l’iPhone SE 4, dont la sortie serait prévue pour 2025
  • Et il est de plus en plus probable que ce nouvel iPhone abordable arrive au mois de mars
  • Celui-ci pourrait être compatible avec Apple Intelligence et être le premier iPhone à utiliser un modem 5G conçu par Apple à la place des modems de Qualcomm

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