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Twitter : Elon Musk va annuler l’exclusion de Donald Trump, c’est confirmé

Elon Musk était interviewé en visio par Financial Times – et il en a profité pour confirmer ce que de nombreuses personnes craignaient depuis un certain temps : l’entrepreneur a bien l’intention de lever l’exclusion de Donald Trump. Au-delà, il ne croit pas, comme le fondateur du réseau Jack Dorsey, que les exclusions permanentes sont une bonne chose. Il faut donc s’attendre, en plus de Donald Trump, au retour d’autres personnalités sulfureuses rattachées à l’alt-right américaine. Notamment Charles C. Johnson, Milo Yiannopoulos, ou encore les comptes affiliés à l’activiste d’extrême droite Alex Jones.

Lorsque le journaliste demande à Elon Musk s’il autoriserait l’ex-président des Etats-Unis à revenir, l’entrepreneur a en effet répondu : “je crois que la réponse est que je renverserai l’exclusion permanente. Evidemment je ne possède pas encore Twitter. Donc ce n’est pas quelque chose qui va forcément arriver car que fait-on si je ne possède pas Twitter ?”. Même si le principe de l’OPA inamicale de l’entrepreneur a été acceptée par le conseil d’administration, il reste en effet encore plusieurs étapes avant que Elon Musk ne soit officiellement propriétaire du réseau social.

Elon Musk confirme que Trump aura le droit de revenir sur Twitter

Ces propos ne devraient néanmoins pas surprendre ceux qui connaissent déjà les convictions libertariennes de l’entrepreneur. Selon Elon Musk, en effet, “les exclusions permanentes minent fondamentalement la confiance qu’on les utilisateurs dans la capacité de Twitter à faire office de forum public au sein duquel tout le monde peut exprimer son opinion”, ajoutant que les exclusions permanentes devraient “n’être réservées qu’aux bots ou aux comptes qui se livrent à des arnaques et du spam”.

Pour autant, Elon Musk admet qu’il faudra continuer à suspendre (temporairement) ou supprimer des tweets de comptes “destructeurs pour le monde”. Récemment Elon Musk a même souligné que Twitter respecterait les règles en vigueur en Europe, notamment le DSA qui vient d’être voté. Malgré ces signaux, Donald Trump et de nombreuses personnalités de l’extrême droite américaine ont peu de chance de revenir sur Twitter. Tout du moins Donald Trump affirme-t-il préférer désormais privilégier son réseau social baptisé Truth Social :

“Il sera maintenant sur Truth Social, comme une large part de la droite américaine. Exclure Trump de Twitter ne l’a pas fait taire. En fait, cela va même amplifier son discours au sein de la droite, et c’est pourquoi [l’exclusion] était moralement mauvaise et absolument stupide”, ajoute Elon Musk. La procédure de rachat de Twitter est en effet toujours en cours – et on note qu’aucun calendrier précis n’est disponible à ce stade.

Twitter

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Attention, ces PDF en haut des résultats Google sont truffés de malware

Il est devenu assez naturel de se référer à Google pour chercher en quelques secondes à peu près tout ce qui nous passe par la tête. Le fait que Google ait littéralement écrasé le marché n’est pas un hasard. L’algorithme sous-jacent du moteur de recherche reste sans équivalent sur le marché pour présenter toujours les résultats les plus pertinents disponibles et pour faire en sorte que les utilisateurs ne passent pas trop de temps à trouver une réponse.

L’algorithme de Google Search est un secret bien gardé. Mais avec un peu de pratique, il est possible de deviner comment apparaître plus haut dans les résultats de recherche. Des techniques qui fonctionnent plus ou moins longtemps, et qui sont plus ou moins faciles à déterminer en fonction des cas. Habituellement les internautes les plus intéressés par ces questions sont sans conteste les personnes qui écrivent sur le web (actualités, blogs…), et tous les professionnels qui se cherchent à améliorer leurs positions dans les résultats de recherche.

Les pirates investissent désormais le haut des résultats de recherche Google

Les pirates, eux, avaient moins tendance à prendre le problème par ce bout. Même si depuis très longtemps ces derniers ont pris l’habitude d’uploader des versions vérolées d’applications les plus populaires du moment, espérant infecter le plus d’internautes possible. Le gros des activités malveillantes causant le plus de pertes économiques pour les victimes étaient et restent encore en 2022 les tentatives de phishing.

Ces dernières reposent généralement sur des emails aux couleurs d’un service ou entreprise légitime, mais rapidement l’utilisateur est redirigé vers une page sur laquelle il doit transmettre quantité d’informations sensibles. Même si elles deviennent de plus en plus sophistiquées les attaques phishing font surtout “mordre” les personnes peu attentives aux signes tels que des fautes d’orthographe, et noms de domaine étranges.

Pourtant une nouvelle menace bien plus pernicieuse se développe – et elle repose justement sur des positions élevées dans les résultats de recherche Google. L’avantage de cette méthode, en particulier lorsque les pirates visent des entreprises, est qu’il s’agit d’un scénario auquel les employés ont peu l’habitude de faire face. Les internautes sont en effet bien plus enclin à faire confiance à l’un des premiers résultats d’une recherche Google qu’à un mail de phishing.

Les experts de sécurité de Netskope rapportent une forte hausse de ce type d’attaques en 2021. Outre Google, d’autres moteurs de recherche comme Bing seraient également visés. Netskope explique que le “phishing par téléchargement a augmenté en novembre 2021 un seul à partir duquel les pirates ont mieux réussi à placer [des fichiers PDF] très haut dans les moteurs de recherche populaires en mobilisant des techniques de SEO courantes”.

Ces PDF peuvent prendre la forme de faux écrans CAPTHA, de fausses factures type, et de bien d’autres documents que l’on trouve couramment sous forme de PDF. Evidemment en cas de clic, une séquence se déclenche, débouchant sur l’installation d’un ou plusieurs malware. Pour se protéger, il est recommandé d’éviter autant que possible de télécharger des PDF de source externe, surtout en entreprise.

Lire aussi – Ces redoutables malwares s’achètent pour une bouchée de pain

Se doter d’un antivirus efficace contre le phishing comme Bitdefender peut également réduire l’intensité de la menace. Les systèmes de protection anti-phishing fonctionnent en effet en bloquant des noms de domaines attribués à des pirates et autres acteurs malveillants par les experts en sécurité de l’éditeur :

Télécharger Bitdefender

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L’iPod n’est plus : 6 chiffres fous sur le produit qui a fait Apple

Il était un baladeur à disque dur à l’origine, avant de s’équiper d’une mémoire flash, développer iTunes, recevoir Internet, un écran tactile, et marquer toute une génération. Après 21 ans de carrière – l’âge de la maturité aux États-Unis – l’iPod n’est plus. Apple a retiré des ventes son modèle le plus populaire après l’iPhone. Les commandes sont toujours disponibles, mais “jusqu’à épuisement des stocks”, dit la firme dans un communiqué.

Lancé en 2001, il fut annoncé par Apple comme “un dispositif révolutionnaire (ce n’est pas un mac)”. À une poignée de journalistes présents sur place, à Cupertino, le nouveau baladeur se présentait comme l’objet tech ultime pour emporter “1000 chansons dans sa poche”. Anecdote insolite, à ses débuts, Apple ne possédait pas les droits sur le nom “iPod” tant une société de bornes Internet l’avait déjà déposé en 1998. C’est en 2005 qu’elle l’assignera à Apple.

En France, ses ventes ont été un succès. Mais l’iPod a connu une brève interruption de sa commercialisation sur le territoire, du fait d’un problème de volume sonore. En septembre 2002, Apple se faisait épingler par le Code de santé publique français pour proposer un appareil avec des écouteurs diffusant du son jusqu’à 104 dB (la limite en France était à 100 dB). Par le biais d’une mise à jour du logiciel, le mois suivant, la marque à la pomme se conformait aux réglementations locales.

5 versions

Au cours de sa carrière, l’iPod a radicalement changé de format. Ses cinq versions nous le montrent. Au départ, l’iPod shuffle n’était qu’un petit carré de 1,8 pouce, sans rien d’autre que des boutons physiques pour augmenter le son, le baisser, changer de piste et mettre sur pause. Les clients avec un budget plus important pouvaient s’offrir l’iPod classic, qui lui comprenait déjà un écran.

En 2004, l’iPod mini vient catapulter Apple au sommet et en 2005, l’iPod nano se lance avec un magnifique écran pour l’époque, et initie le bouton “home”, qui a suivi Apple pendant de longues années. Enfin, l’iPod Touch est le dernier à se lancer, en 2007. C’est lui qu’Apple vient de retirer des ventes cette semaine.

Apple iPod shuffle 2001

En même temps que le “classic”, Apple présentait l’iPod “shuffle” en 2001 © Unsplash / Glen Carrie

8 mois après l’iPhone

À la présentation de l’iPod touch, en septembre 2007, Apple offre une mise à jour de taille héritée de l’iPhone lancé au mois de janvier : une compatibilité Wi-Fi et un écran tactile. L’appareil gagne en prestance et l’une des deux versions propose 16 Go de stockage – une très belle performance à l’époque. Il passera à 64 Go en 2009 et seul l’iPod classic est plus compétent (160 Go).

En 2010, l’iPod touch intègre un écran retina, en même temps que l’iPhone 4, tout comme deux caméras. L’appareil est compatible FaceTime. C’est les débuts de l’appel vidéo et des selfies.

De 1000 à 40 000 musiques

En passant de 1000 chansons dans sa poche à plus de 40 000 grâce à l’iPod classic en version 160 Go, l’iPod a résolument marqué une génération. La musique s’est ouverte et Apple en a profité pour peaufiner de plus en plus iTunes, programme que la marque rachetait en 2000 à trois anciens employés : Bill Kincaid, Jeff Robin et Dave Heller. À ce moment, iTunes s’appelait encore SoundJam MP.

Apple iPod mini 2004

En 2004, Apple présente l’iPod mini alors qu’il est le leader du marché © Unsplash / Aegon Boucicault

40% des revenus

Le deuxième produit le plus populaire après l’iPhone a connu une carrière légendaire et peu d’appareils peuvent revendiquer une telle longévité. Par moments, l’iPod était une véritable locomotive pour Apple. En 2006 par exemple, il représenté 40% des revenus de la marque. Dès 2004, le baladeur représentait 92% des ventes sur son marché aux États-Unis – 70% pour le marché mondial.

En 2010, dans ce qui sera le dernier recensement des ventes de l’iPod, Apple indique avoir déjà écoulé 275 millions d’exemplaires de son produit phare.

249 euros aujourd’hui

Les prix de l’iPod ont évolué en fonction des générations et des capacités de stockage pour en arriver au prix de 249 euros sur le dernier iPod touch en vente. Les derniers exemplaires vendus sont équipés du processeur de l’iPhone 7. En vue de l’arrêt des ventes, l’appareil pourrait suivre les pas de l’iPod classic, devenu une relique, qui avait vu ses prix dépasser les 700 € en occasion.