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IPTV : les pirates ont trouvé l’arme ultime pour ne jamais disparaître

Pour lutter contre les IPTV illégales, les autorités cherchent la bonne formule. La victoire est toutefois loin d’être assurée si l’on se fie aux derniers chiffres connus qui font état de plusieurs millions d’utilisateurs de ces services en France. À cet égard, un combat qui se déroule à l’autre bout de la planète illustre à quel point ces offres pirates maîtrisent la situation.

Magis, l’IPTV inarrêtable ?

TorrentFreak a récemment évoqué le cas de l’IPTV Magis TV qui rend fou la MPA et la coalition Alliance for Creativity and Entertainment, deux organisations qui représentent les intérêts des grandes plateformes de streaming et des studios hollywoodiens au niveau mondial.

Cette plateforme opérerait depuis la Chine, mais elle cible principalement le marché sud-américain où des millions de clients l’utilisent via l’application Android dédiée. Récemment, les autorités argentines ont ainsi émis une ordonnance auprès des fournisseurs d’accès à Internet du pays pour les forcer à bloquer 69 noms de domaines liés à Magis TV.

Problème : cette stratégie semble vouée à l’échec. Cela fait en effet plusieurs années que l’ACE tente de mettre hors d’état de nuire cette IPTV sans succès. D’après un rapport qu’a pu consulter le média spécialisé, l’organisation estime que Magis TV et ses affiliés exploitent pas moins de 370 sites web. En clair, les pirates ont toujours un coup d’avance et anticipent probablement bien en amont ces fermetures.

Le Brésil se distingue

En Amérique du Sud, les ayants droit commencent d’ailleurs à perdre patience. Comme nous vous l’expliquions récemment, au Brésil, le régulateur des télécoms Anatel (Agência Nacional de Telecomunicações) convie justement les pirates éthiques à se rendre à un hackaton de deux jours à São Paulo les 28 et 29 septembre prochains.

Son objectif n’est pas caché, il souhaite trouver des solutions innovantes pour le blocage des TV Box irrégulières. L’idée est, pourquoi pas, de permettre d’empêcher la liaison entre les boîtiers et l’émission. On reste encore sur une piste très l’hypothétique et cela semble assez compliqué à mettre en œuvre.

Si vous souhaitez en savoir plus au sujet de cette initiative atypique, n’hésitez pas à relire notre article dédié ici. Pensez-vous que les stratégies actuelles contre le piratage ont une chance de fonctionner à terme ? Dites-le-nous dans les commentaires.

Ce qu’il faut retenir :

  • Partout dans le monde, les autorités perdent patience face au succès grandissant des IPTV
  • La stratégie actuelle de blocage des noms de domaine montre clairement ses limites
  • Les pirates ont souvent un coup d’avance et créent de nouveaux noms de domaine

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Insolite : Bill Gates veut taxer les riches et prône un taux d’imposition très élevé

Faut-il taxer les riches bien plus fortement qu’ils ne le sont actuellement ? La réponse est oui, et ce n’est pas un militant de gauche qui fait cette proposition, mais Bill Gates, le cofondateur de Microsoft et un des hommes les plus fortunés de la planète.

Bill Gates veut frapper fort au portefeuille

Dans sa dernière série documentaire Netflix, “What’s Next ? The Future with Bill Gates”, le dirigeant a un échange avec Bernie Sanders, sénateur démocrate du Vermont, qui ne cache pas ses idées socialistes. Le milliardaire estime ainsi : « Dans le système fiscal que je préconiserais, les riches auraient, disons, trois fois moins d’argent ».

Il s’agirait donc d’un taux d’imposition à 70 % qui serait bien plus élevé que la tranche supérieure actuellement pratiquée aux États-Unis. Comme l’ont calculé nos confrères de Business Insider, le patrimoine d’Elon Musk passerait par exemple de 249 milliards de dollars à environ 83 milliards de dollars.

Appliqué à sa propre fortune, cela lui laisserait encore 54 milliards de dollars contre 161 milliards de dollars aujourd’hui. D’après Bill Gates, l’existence de milliardaires est « un peu folle ». Il estime donc que ces derniers devraient rendre une partie de leurs richesses à la société et non en disposer intégralement.

Pas suffisant pour Bernie Sanders

Avec cet argent, un meilleur filet de protection sociale devrait être installé avec un accès suffisant aux soins, de meilleurs logements et une éducation de bonne qualité pour tous les citoyens. Son propos a semblé satisfaire Bernie Sanders, même si le sénateur entend aller encore plus loin et qu’il n’y ait plus aucun milliardaire.

L’élu progressiste reconnaît l’apport de Bill Gates et des innovateurs à la société, et pense que cela mérite une récompense financière. Il juge toutefois que des milliards de dollars constituent une rémunération excessive. Et Bernie Sanders d’ironiser : « Combien méritez-vous ? Pourriez-vous vous en sortir avec un milliard ? Vous pensez pouvoir nourrir votre famille ? Probablement. Payer le loyer ? Peut-être. »

Dans un précédent article, nous vous parlions de cette série documentaire qui vient de sortir sur Netflix. L’ancien dirigeant de Microsoft s’intéresse aux grands problèmes contemporains et rencontre des personnalités telles que James Cameron, de Bono, de Lady Gaga ou de Mark Cuban, et Mitt Romney pour discuter de ces différents sujets.

Ce qu’il faut retenir :

  • Dans sa dernière série documentaire, Bill Gates propose de taxer fortement les riches
  • L’idée est de fixer un taux d’imposition à 70 % pour ces très grandes fortunes
  • Il perdrait lui-même une grande partie de son patrimoine, mais il lui resterait néanmoins plusieurs dizaines de milliards

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Netflix
14,6 M avis

YouTube : vous allez adorer ces 4 nouveautés

YouTube vient de dévoiler lors d’une conférence dédiée un ensemble de nouveautés qui vont radicalement changer notre expérience en tant que spectateur. Cela devrait aussi intéresser les créateurs de contenus. Petit tour d’horizon.

L’IA en force sur YouTube

L’outil Veo, un générateur de vidéos créé par Google DeepMind capable de créer des extraits de six secondes, sera proposé aux utilisateurs qui veulent l’utiliser pour faire des Shorts. Un outil baptisé Inspiration (agent conversationnel) sera en outre dédié aux YouTubeurs et répondra à leurs idées pour les guider dans leur création de contenus.

Un aspect communautaire bien plus poussé

Aujourd’hui, les échanges entre abonnés et vidéastes sur YouTube se résument aux commentaires et concernant souvent leur dernière vidéo. Bien sûr, certains ont d’ores et déjà ouvert des Discords dédiés où leurs fans peuvent échanger entre eux.

Mais YouTube entend proposer cette forme d’expérience sur sa propre plateforme en boostant l’espace communautaire. Les internautes pourront donc lancer des conversations et commenter. Le créateur de contenus gardera toutefois le contrôle de cet espace et pourra décider qui peut participer. Pour l’heure, seuls les abonnés peuvent y prendre part.

L’idée est d’apporter plus d’animation à ces espaces. Le service de Google cite ainsi l’exemple d’une communauté dédié à la gastronomie où le YouTubeur met les participants au défi d’envoyer de nouvelles recettes. Ses abonnés ont répondu en publiant des vidéos de leurs différentes créations.

L’application TV fait peau neuve

L’architecture de ce service fait de plus en plus penser aux services de streaming comme Netflix. D’ailleurs les créateurs vont même pouvoir organiser leurs vidéos sous forme de saisons et d’épisodes.

Cité par The Hollywood Reporter, Christian Oestlien, vice-président à la gestion produit de YouTube, commente ainsi : « Les vidéastes réalisent des vidéos de 20 à 40 minutes, avec une sorte d’arc narratif de saison, et plusieurs épisodes. Nous leur fournissons donc les outils pour créer ce que nous appelons des “pages de créateurs” ».

Du doublage en temps réel

Cet outil est testé sur certains vidéastes à l’heure actuelle, mais YouTube espère l’étendre à l’ensemble du service prochainement. Cette option est disponible dans différentes langues et notamment le Français, l’Italien, le Portugais, et l’Espagnol.

YouTube utilise un outil d’IA capable de reproduire votre ton, votre intonation et même l’ambiance sonore à proximité. C’est aussi une aubaine pour les créateurs de contenus qui pourront ainsi toucher une audience internationale.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Comment Google veut vous faire abandonner les mots de passe une bonne fois pour toutes

À l’instar d’Apple, Google pousse les utilisateurs de sa plateforme Android à utiliser les clés d’accès ou passkeys à la place de traditionnels mots de passe. Pour rappel, cette méthode d’authentification s’appuie sur un système de clés cryptographiques stockées sur l’appareil de l’utilisateur et qui évite la saisie et la mémorisation de mots de passe. Elle protège contre le phishing et évite l’utilisation de mots de passe peu sécurisés, mais faciles à mémoriser. En effet, pour se connecter à un service en ligne ou à une application, un utilisateur d’Android doit juste s’identifier en utilisant soit un capteur biométrique, soit le code de déverrouillage de son smartphone pour prouver qu’il est en possession de la clé cryptographique.

Et aujourd’hui, si vous utilisez déjà des passkeys sur Android, ces clés vous permettent aussi de vous connecter sur d’autres plateformes. Cependant, pour utiliser une clé d’accès stockée sur Android pour se connecter sur un PC, vous devez scanner un code QR avec votre smartphone. Mais la bonne nouvelle, c’est que Google va rendre l’utilisation de la connexion sans mots de passe encore plus simple, en proposant une synchronisation des clés d’accès stockées sur Android avec d’autres plateformes, via son service Google Password Manager qui est intégré à Google Chrome. À l’instar de vos mots de passe, vos clés d’accès seront donc disponibles partout. La fonctionnalité est disponible sur Android, Windows, macOS et Linux. Google teste déjà celle-ci sur ChromeOS et une version iOS est déjà dans les tuyaux.

Plus pratique et plus sécurisé

Par exemple, pour utiliser un passkey sur un MacBook, au lieu de scanner un code QR avec son smartphone Android, l’utilisateur n’aura qu’à s’identifier avec Touch ID, puisque la clé d’accès est déjà synchronisée sur Google Chrome.

Passkey Macbook Android
© Google

En revanche, comme les clés d’accès sont chiffrées de bout en bout, l’utilisateur devra saisir un code PIN à six chiffres lorsqu’il utilise les passkeys pour la première fois sur une autre plateforme. En tout cas, cette synchronisation qui permet d’utiliser les clés d’accès partout devrait pousser l’adoption de cette technologie d’authentification sans mots de passe par plus d’internautes. De plus, les utilisateurs de Google Chrome n’ont rien à installer, puisque le gestionnaire de mots de passe de Google (qui gère aussi les clés d’accès) est déjà intégré au navigateur.

Passkey Macbook Android
© Google

Par ailleurs, l’utilisation des clés d’accès à la place des mots de passe est déjà possible sur de nombreux sites et applications populaires, comme Amazon, PayPal ou encore WhatsApp.

  • La clé d’accès, qui est une alternative à la connexion avec les mots de passe, permet d’accéder facilement aux apps et aux services en ligne, tout en renforçant la sécurité des comptes
  • Pour encourager les internautes à adopter cette méthode d’authentification, Google propose une synchronisation des clés d’accès stockées sur Android sur Windows, macOS et Linux, via son navigateur Chrome
  • Les clés d’accès synchronisés sont chiffrées de bout en bout et protégées avec un code PIN

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Pourquoi votre voiture électrique cédera avant sa batterie, d’après cette étude

L’angoisse de la panne de batterie, cauchemar de tout conducteur de véhicule électrique, pourrait être une peur infondée. Une nouvelle étude, menée par Geotab, entreprise spécialisée en télématique automobile, vient bousculer les idées reçues sur la réelle longévité des batteries de voitures électriques.

Des batteries plus endurantes qu’on ne le pensait

Basée sur l’analyse de données provenant de 10 000 véhicules électriques, l’étude de Geotab révèle un taux de dégradation moyen des batteries de seulement 1,8 % par an. L’amélioration est nette par rapport aux 2,3 % observés dans une étude similaire en 2019, menée par le même organisme. À ce rythme, les batteries pourraient conserver plus de 80 % de leur capacité initiale après 12 ans d’utilisation.

Ces chiffres sont d’autant plus impressionnants lorsqu’on les compare à la durée de vie moyenne d’un véhicule, qui est d’environ 15 ans. Geotab estime que les batteries pourraient durer jusqu’à 20 ans, dépassant ainsi largement la durée de vie utile du véhicule lui-même. Ci-dessous, un graphique illustrant la dégradation de 11 modèles de voitures (marques non spécifiées) :

Capture étude Geotab
Ce graphique montre la perte de santé des batteries en fonction de l’âge des véhicules, avec une dégradation moyenne de 1,8 % par an. © Geotab

Des facteurs clés à prendre en compte

L’étude met en lumière plusieurs facteurs influençant la dégradation des batteries. Le climat joue un rôle essentiel (voir graphique ci-dessous) dans la longévité, et notamment les températures élevées, qui les mettent à rude épreuve. D’où l’importance des systèmes de refroidissement actif, particulièrement dans les régions chaudes du globe.

Capture étude Geotab 2
Graphique montrant la perte de santé des batteries (SOH) en fonction de l’âge du véhicule, avec une dégradation plus rapide dans les climats chauds par rapport aux climats tempérés. © Geotab

La recharge rapide en courant continu (DC fast-charging) a également été étudiée, mais son impact semble moins important que les prévisions initiales. Néanmoins, un bon système de refroidissement aide à minimiser les effets négatifs de ce type de recharge.

Geotab note par ailleurs des différences assez notables selon les modèles. Par exemple, la comparaison entre une Tesla Model S de 2015 et une Nissan Leaf de la même année montre clairement l’avantage des systèmes de gestion thermique des batteries (voir graphique ci-dessous).

Capture étude Geotab 3
Ce graphique montre une meilleure conservation de la santé des batteries dans la Tesla Model S par rapport à la Nissan Leaf sur une période de six ans. © Geotab

La Tesla Model S, dès 2015, était équipée de batteries lithium-ion offrant une densité énergétique nettement supérieure à celles de la Nissan Leaf. Cette densité plus élevée permettait non seulement une plus grande autonomie, mais aussi une production de chaleur plus importante lors de la charge rapide ou de l’utilisation intensive. C’est pourquoi le constructeur a rapidement investi dans un système de refroidissement actif très performant pour ses batteries.

Malgré ces résultats assez encourageants, Geotab souligne la nécessité de collecter davantage de données à l’avenir, notamment sur les véhicules électriques plus anciens, pour confirmer ces tendances sur le long terme.

Cette étude assez bienvenue nous apporte donc un nouvel éclairage sur la durabilité des voitures électriques ; un sujet de débat qui a tendance à enflammer les usagers et parfois, à agacer les défenseurs du thermique. Les résultats montrent que les préoccupations concernant le remplacement des batteries, encore extrêmement coûteux, pourraient largement être surestimées.

  • Une étude de Geotab sur 10 000 véhicules électriques révèle que les batteries se dégradent en moyenne de 1,8 % par an.
  • À ce rythme, les batteries pourraient durer jusqu’à 20 ans, dépassant la durée de vie moyenne d’un véhicule qui est de 15 ans.
  • Les températures élevées et, dans une moindre mesure, la recharge rapide en courant continu, influencent la dégradation des batteries.

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Payé jusqu’à 25 000€ par mois, ce métier vous garantit presque un job à vie

En novembre 2022, ChatGPT faisait un raz-de-marée sur le marché et séduisait plus de 100 millions de personnes en quelques mois. Depuis cette date, l’intelligence artificielle capable de générer des photos, vidéos ou des textes sur demande a fait émerger de nouveaux métiers – dont celui de prompt engineer ou “ingénieur de saisie” en français.

Des emplois menacés ?

Bien que l’IA menace de remplacer environ 300 millions d’emplois selon un rapport de Goldman Sachs dans les prochaines années, elle crée également de nouvelles opportunités professionnelles qui exigent des compétences plus spécifiques : toutes les industries vont évoluer pour aller vers davantage de productivité. Le métier de prompt engineer en est un exemple notable.

Aux États-Unis, Bloomberg estimait en mars de l’année dernière que le salaire annuel d’un prompt engineer pouvait atteindre 335 000 dollars (environ 303 000 euros ou 25 000 euros par mois). En France, un débutant dans ce domaine gagnerait toutefois autour de 3 000 euros nets par mois. Si la compétence est la même, il y a donc une question géographique qui justifie un salaire qui peut presque faire x10 si vous allez dans la Silicon Valley.

A quoi sert un prompt engineer ?

Le rôle du prompt engineer est d’optimiser l’utilisation des outils d’IA comme ChatGPT, Claude, Mistral AI ou Midjourney pour améliorer la productivité des professionnels. Contrairement à ce que son titre peut laisser penser, le prompt engineer n’a pas besoin de compétences en codage – ni de diplôme spécifique.

C’est un métier empirique qui s’apprend principalement par la pratique. Pour faire simple, l’objectif est de formuler des requêtes précises pour obtenir les meilleures réponses possibles de l’IA. Les compétences requises incluent une bonne compréhension du langage, de la créativité et un esprit “hacker”. Pour les IA générant des images, des connaissances en mise en scène et en graphisme sont également utiles.

Si vous avez déjà testé l’utilisation des IA, vous avez probablement déjà observé qu’il n’était pas évident d’obtenir le résultat escompté : il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir une version convenable. C’est justement là où le prompt engineer se distingue : il est capable d’obtenir plus rapidement des réponses, qui seront plus efficaces et justes. En effet, de nombreuses intelligences artificielles arrivent à des résultats erronés, il faut donc s’assurer de leur fiabilité avant de prendre ces informations pour acquises.

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Le crunch dans l’industrie du jeu vidéo : quand la pression devient insupportable pour les devs

Souvenez-vous de l’effervescence autour de Cyberpunk 2077 en 2020. Les bandes-annonces époustouflantes, les promesses d’un monde ouvert révolutionnaire… Et puis, le crash ; la descente aux enfers. Le jeu, attendu comme le Messie, est sorti truffé de bugs, complètement injouable, provoquant la colère des joueurs contre CD Projekt Red, le studio en charge du développement. Mais au-delà du fiasco technique, Cyberpunk 2077 a levé le voile sur une pratique sombre de l’industrie : le crunch.

Qu’entend-on par ce terme très exactement ? Celui-ci désigne des périodes de travail particulièrement intenses qui précèdent généralement l’achèvement d’un jeu. Les développeurs sont alors amenés à travailler de longues heures supplémentaires, souvent les week-ends et les jours fériés, afin de respecter des délais très courts. Le phénomène est caractérisé par une immense pression sur les équipes de développement, entraînant une surambondance de travail et une dégradation des conditions de travail et par conséquent de la santé mentale des développeurs.

Cyberpunk 2077 : l’enfer du crunch mis à nu

Pendant des années, les développeurs de CD Projekt Red ont enchaîné les semaines de 100 heures, sacrifiant leur santé et leur vie personnelle sur l’autel du jeu parfait. C’était ça ou la porte, et cette période de crunch aurait déjà débuté en 2018 pour certains départements du studio. Ironie du sort, c’est précisément cette course effrénée qui a conduit à un lancement plus que catastrophique.

Une stratégie assumée par Marcin Iwiński, PDG du studio, que le journaliste Jason Schreier, de Bloomberg, avait pu interviewer en 2019 pour le média Kotaku. Le patron défendait alors une espèce de « crunch non-obligatoire » : « Nous sommes connus – permettez-moi d’être modeste un instant – pour traiter les joueurs avec respect. C’est ce pour quoi nous avons travaillé dur. Et j’aimerais également que nous soyons reconnus pour traiter les développeurs avec le même respect […] Nous avons explicitement communiqué aux équipes que, bien sûr, il y a certains moments où il faut travailler plus dur — comme l’exemple de la démo de l’E3 — mais nous voulons être plus humains et traiter les gens avec respect. S’ils ont besoin de prendre du repos, ils peuvent le faire. Personne ne sera mal vu pour avoir demandé du temps libre ».

Malgré les promesses initiales de CD Projekt Red d’éviter le crunch, la réalité fut tout autre. En septembre 2020, soit quelques mois avant la sortie du jeu, le studio a imposé des semaines de travail de six jours à ses employés. Cette décision, révélée, là aussi, par Schreier, a suscité une vive controverse dans l’industrie et au-delà.

Le résultat de ce crunch intensif fut un jeu bugué jusqu’à l’os à sa sortie, largement inachevé (voir vidéo ci-dessous), particulièrement sur les consoles de la génération précédente. Il lui manquait a minima plusieurs années de développement, les devs n’ayant pas pu remplir le cahier des charges à temps. Les conséquences furent désastreuses : le titre fut retiré du PlayStation Store pendant six mois tant il était complètement et la valeur boursière de CD Projekt Red chuta par la suite de façon spectaculaire.

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Le cas Cyberpunk n’est malheureusement pas isolé, loin de là. Rockstar Games, le géant derrière GTA VI et la saga Red Dead Redemption, a lui aussi, été épinglé pour ses pratiques de crunch intensives. Dan Houser, co-fondateur du studio et directeur créatif, s’était vanté en 2018 que son équipe travaillait « 100 heures par semaine » pour finir Red Dead Redemption 2. Une « fierté » qui a vite tourné au scandale. Bioware, Naughty Dogs ou Bioware, tout autant de gros studios ont été, à plusieurs reprises, au cœur de discussions concernant cette pratique.

Les ravages du crunch : au-delà du burn-out

Le crunch ne se résume pas à quelques heures supplémentaires non payées. Cette injonction à travailler d’arrache-pied, à sacrifier son temps libre et sa santé pour un projet est même parfois valorisée au sein des studios. Cela peut créer une forme de compétition où les employés se sentent obligés de suivre le rythme à tout prix. Une culture d’entreprise agissant comme un véritable rouleau compresseur qui broie la santé mentale et physique des développeurs. Dépression, anxiété, troubles du sommeil… La liste des maux est longue.

Il sabote aussi la créativité, l’âme même du jeu vidéo. Comment innover quand on est au bord de l’épuisement ? Les jeux issus du crunch ; en grande partie des jeux AAA ; sont parfois moins audacieux, se cantonnant à des formules éprouvées pour minimiser les risques. Une uniformisation qui appauvrit finalement l’offre vidéoludique.

Une industrie qui tend à évoluer

Face au tollé provoqué par l’affaire Cyberpunk, l’industrie commence à bouger. Certains studios, comme Bungie (Destiny) ou Supergiant Games (Hades), ont pris publiquement position contre le crunch. D’autres vont plus encore loin, comme le français Motion Twin (Dead Cells), qui a opté pour un modèle coopératif sans hiérarchie.

Le scandale Cyberpunk a fait l’effet d’une bombe dans l’industrie du jeu vidéo. Mais au-delà du chaos du lancement, c’est un véritable éveil des consciences qui s’est opéré chez les joueurs. Ce dernier ne se limite pas à de simples discussions et de plus en plus de gamers mettent leur argent là où sont leurs valeurs, cherchant à soutenir les studios qui traitent bien leurs employés. C’est comme si, d’un coup, chacun comprenait que derrière chaque pixel, il y a des êtres humains qui ont parfois souffert. Bien sûr, il serait naïf de penser que du jour au lendemain, tous les joueurs vont scruter les pratiques de chaque studio avant d’acheter un jeu. Toutefois, ce changement, même progressif, fait réfléchir les grands pontes de l’industrie. Car, finalement, ce sont bien les joueurs qui ont le dernier mot, non ?

  • Le lancement chaotique de Cyberpunk 2077 a mis en lumière la pratique du crunch dans l’industrie du jeu vidéo.
  • Le crunch a des conséquences néfastes sur la santé des développeurs et la qualité des jeux produits.
  • La prise de conscience croissante des joueurs et de certains studios pousse l’industrie à reconsidérer ses pratiques de développement.

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C’est la guerre des boutons : voici les marques qui pourraient s’inspirer du Camera Control de l’iPhone 16

Si on ne tient pas compte d’Apple Intelligence, la série iPhone 16 n’est pas particulièrement riche en nouveautés. Cependant, les modèles de cette série incluent un petit ajout de la part d’Apple qui pourrait ravir les amateurs de photographie sur mobile : le bouton Camera Control. Localisé sur la tranche, ce bouton permet de commander l’appareil photo de l’iPhone plus rapidement. Un appui sur ce nouveau bouton permet de lancer l’appareil photo.

Iphone 16
© Apple

Et une fois sur l’appareil photo, l’utilisateur peut faire un glissement sur la surface tactile du bouton pour modifier des réglages. De plus, l’utilisateur peut aussi lancer l’enregistrement vidéo en faisant un appui long. Par ailleurs, Apple mettra ce bouton à disposition des développeurs, ce qui permettra à celui-ci d’activer des fonctionnalités sur les applications tierces.

Bientôt sur les smartphones Android ?

Et la bonne nouvelle, ou pas, c’est que ce nouveau bouton proposé par Apple sur ses derniers iPhone pourrait inspirer d’autres marques. Par exemple, au mois d’août, le compte X Ice Universe (une source de fuites qui est régulièrement relayée par les médias) a publié une image suggérant que la série Find X8 d’Oppo pourrait avoir une fonctionnalité similaire, qui serait baptisée “Quick Button”.

Par ailleurs, d’après un article de BGR, sur le jour de la présentation de l’iPhone 16, le président de Nubia aurait utilisé le réseau social chinois Weibo pour faire le teasing d’un bouton appareil photo “plus réaliste”. Quelques jours plus tard, Realme aurait également utilisé ce réseau social pour faire le teasing d’un bouton similaire à celui d’Apple sur un futur modèle.

Reste à savoir si d’autres marques plus importantes, comme Samsung, Xiaomi ou encore Google Pixel, vont emboîter le pas.

Le retour du bouton appareil photo

En tout cas, Apple n’a rien inventé, puisque par le passé, d’autres marques de smartphones ont déjà essayé de se démarquer en proposant un bouton physique dédié à l’appareil photo. Parmi les exemples, il y a Lumia, dont le modèle 950 XL avait des boutons d’allumage, de volume et un bouton appareil photo, sur la tranche. Sony, qui misait énormément sur l’expérience photo de ses smartphones, avait aussi proposé un bouton physique pour l’appareil photo sur ses modèles.

Cependant, il faut aussi admettre qu’avec Camera Control, Apple propose bien plus qu’un simple bouton. “Cette nouvelle commande est un concentré d’innovation. Elle intègre notamment un commutateur tactile qui reproduit la sensation de clic, un capteur de force haute précision qui détecte les pressions légères, et un capteur capacitif qui permet des interactions tactiles”, explique la firme.

  • Le bouton dédié à l’appareil photo fait partie des principales nouveautés de l’iPhone 16
  • Et apparemment, des concurrents préparent déjà la sortie de smartphone Android avec une fonctionnalité similaire
  • Cependant, il est important de rappeler que l’iPhone 16 n’est pas le premier smartphone doté d’un bouton pour l’appareil photo

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Test Logitech MX Brio 705 for Business : une webcam de haute qualité pour les pros

<em>La webcam Logitech MX Brio 705 for Business, Ph. Moctar KANE.</em> La qualité des webcams intégrés aux ordinateurs s’est beaucoup améliorée, avec le boost donné au télétravail durant et après le confinement. Mais si ces caméras sont toujours prêtes pour lancer une visioconférence à tout moment, elles peuvent être limitées dans leurs angles d’orientation, la définition de leurs images et la restitution audio. C’est là où des webcams externes peuvent tirer leur épingle du jeu. <h2>Les trois points à retenir de la webcam Logitech MX Brio 705 for Business</h2> <ul> <li>Cette webcam Logitech MX Brio 705 for Business ne se distingue pas seulement par la qualité des images vidéo 4K. Mais aussi par celle du son, avec un cadrage et une restitution audio qui s’adaptent en fonction du mouvement de l’utilisateur et de son environnement. Autres atouts, son ergonomie et son usage possible sur trépied.</li> <li>L’ergonomie du logiciel de pilotage associé Logi Tune, autant sur Mac que sur PC.</li> <li>Au prix affiché, 229€, il manque peu de fonctionnalités à cette webcam, si ce n’est le floutage du fonds parmi les options du logiciel de pilotage.</li> </ul> <img class="size-full wp-image-397392" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/09/logitech-mx-brio-705for-business-et-support-ph.-moctar-kane.jpg" alt="La webcam Logitech MX Brio 705 for Business, Ph. Moctar KANE." width="800" height="600" /> <em>La webcam Logitech MX Brio 705 for Business, Ph. Moctar KANE.</em> <h2>Belle finition</h2> Comme son nom l’indique, la webcam testée ici, la Logitech MX Brio 705 for Business, promet l’excellence et se destine principalement aux professionnels. Son capteur Sony de 8,5 MP est 4K donc. Ce que l’on remarque rapidement, c’est sa qualité de fabrication. Le boîtier de presque 10 cm de longueur est majoritairement en aluminium. L’arrière est en plastique. Tout comme son support dépliant qui le maintient en haut de l’écran d’un ordinateur et lui permet de pivoter largement à la verticale et à l’horizontale. Une bonne chose, cet anneau autour de l’objectif : en un tour il ferme un volet qui bloque la vue. La caméra peut se détacher de son support. Son pas de vis standard 1/4’’ au-dessous lui permet d’être posée sur éventuellement sur un trépied ou tout autre bas articulé compatible. C’est très pratique pour changer les points de vue de la caméra, de l’éloigner même de l’ordinateur, sachant que le câble USB-C fourni et qui la relie à la machine mesure environ 1,5 m. <img class="size-full wp-image-397393" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/09/logitech-mx-brio-705for-business-ouverte-fermee-ph.-moctar-kane.jpg" alt="La webcam Logitech MX Brio 705 for Business, avec l'objectif ouvert et fermé, Ph. Moctar KANE." width="1100" height="382" /> <em>La webcam Logitech MX Brio 705 for Business, avec l'objectif ouvert et fermé, Ph. Moctar KANE.</em> <h2>Des réglages simples et variés</h2> Le logiciel Logi Tune facilite grandement les choses. Ce programme ne se limite pas à piloter des webcams de petites dimensions de la marque. Il fonctionne aussi avec des modèles plus grands destinés aux salles de réunion, comme la MeetUp 2. Il remplit aussi d’autres tâches telles <a href="https://www.zdnet.fr/guide-achat/travail-hybride-logitech-se-lance-dans-la-reservation-de-salle-391902.htm">la réservation d’espaces de travail au sein d’une entreprise</a>. Une fois la MX Brio 705 branchée et Logi Tune lancé, on a accès à divers réglages de la caméra. Par défaut, RightLight et RightSight sont activés. <ul> <li>Le premier outil règle automatiquement l’exposition, en tenant compte du visage de l’utilisateur et de l’éclairage environnant.</li> <li>Le deuxième fait le point et choisit le cadre qu’il juge le meilleur, essayant en zoomant et dé-zoomant de centrer le visage par suivi de son mouvement.</li> </ul> Le résultat est convaincant. A noter que cette fonctionnalité existe depuis un certain temps sur d’autres types d’appareils, y compris le webcam intégré du MacBook. Et en désactivant les réglages par défaut, il est possible d’affiner de nombreux paramètres : température de couleur, valeur du champ de vision (serrer sur le visage pour faire un très gros plan) ou encore choix de la sensibilité ISO ou de la vitesse d’obturation. Une petite sélection de six filtres prédéfinis (dont le noir et blanc) est disponibles également. <h2>Il n’y a pas d’option de floutage du fond</h2> Dommage, il n’y a pas d’option de floutage du fond. Il faut passer par celui du service de visiophonie, par exemple Teams de Google. Il aurait quand même été plus pratique de l’avoir intégré dans Logi Tune. Nous avons aussi testé la Logitech MX Brio 705 en tant que caméra de capture avec le logiciel libre de streaming OBS. Nous avons enregistré des séquences vidéo en mode non streaming. Ce mode peut servir quand on réalise des tutoriels qui peuvent combiner des captures d’écran et des vidéos de l’auteur en train de parler et manipuler tel ou tel objet ou appareil. Durant la captation vidéo, il est possible, et cela s’est révélé tellement pratique, de modifier en parallèle plusieurs paramètres (exposition, zoom, filtres, …). <h2>Un son propre</h2> L’un des atouts de cette webcam Logitech MX Brio 705 for Business reste cependant la qualité du son. L’audio est si limpide ! Logitech utilise la technologie du Beamforming. A travers les deux micros de l’appareil, le logiciel, grosso modo, va localiser et zoomer (amplifier) la voix. <img class="size-full wp-image-397391" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/09/logitech-mx-brio-705for-business-et-cable-ph.-moctar-kane.jpg" alt="La webcam Logitech MX Brio 705 for Business et son câble USB-C de 1,5 m, Ph. Moctar KANE." width="800" height="600" /> <em>La webcam Logitech MX Brio 705 for Business et son câble USB-C de 1,5 m, Ph. Moctar KANE.</em> <h2>Les conseils d'achat pour la Logitech MX Brio 705 for Business</h2> C’est un petit investissement, 229€, mais cette MX Brio 705 for Business de Logitech répond à ce que l’on peut exiger d’une webcam haut de gamme mobile : images de qualité (4K de surcroît), très bonne captation audio, le tout avec des ergonomies matérielle et logicielle bien pensées. Une très belle réussite.

Qu’est-ce que Tel! l’iPhone (ou le Galaxy S) mystère à 299 euros lancé par Back Market ?

Imaginez déballer un iPhone 14, un Galaxy S23 ou un Z Flip 4 flambant neuf… enfin, presque. Tel! promet un appareil reconditionné en “parfait état” pour un prix défiant toute concurrence. Trop beau pour être vrai ? En effet, cette ofre repose sur une condition : vous ne saurez pas quel modèle précis vous recevrez avant l’ouverture de la boîte.

Cette approche rappelle les “loot boxes” des jeux vidéo, mais appliquée au monde réel. Elle joue sur notre goût du hasard et de la surprise, tout en garantissant un certain niveau de qualité. Tous les modèles proposés sont récents et performants, qu’il s’agisse d’un iPhone 12, 13 ou 14, ou d’un Galaxy S22, S23 ou Z Flip 4.

Le message de Back Market est clair : un smartphone n’a pas besoin d’être le dernier cri pour être excellent. En proposant des appareils de génération récente à prix cassé, l’entreprise veut nous faire réfléchir sur nos habitudes de consommation. Avons-nous vraiment besoin du tout dernier modèle ?

Flambant vieux

Cette initiative s’inscrit dans une toute nouvelle campagne baptisée “Flambant Vieux”. Un slogan provocateur qui inverse la notion de “flambant neuf” chère aux publicitaires. Back Market nous invite à valoriser l’essentiel et à abandonner le superflu. Des affiches colorées vont fleurir dans les transports d’Île-de-France et de neuf autres villes françaises, ainsi qu’à l’international.

Le timing de cette campagne n’est pas anodin. Elle coïncide avec la sortie des nouveaux iPhone 16, vendus à prix d’or. Back Market espère ainsi détourner l’attention des consommateurs vers des alternatives plus abordables et écologiques.

Car l’enjeu est aussi environnemental. En dix ans d’existence, Back Market a vendu près de 30 millions d’appareils reconditionnés. Cela représente une économie de 1,6 million de tonnes de CO2, soit la consommation annuelle d’énergie de 210.000 foyers américains. Des chiffres qui donnent le vertige et montrent l’impact potentiel du reconditionné à grande échelle.

Révolutionner nos habitudes d’achat

Tel! n’est que la partie émergée de l’iceberg. Un joli coup de pub qui vise à attirer l’attention sur un projet bien plus grand. Back Market compte en effet “rendre l’achat de produits tech de seconde main aussi simple et facile que n’importe quel autre produit”.

L’entreprise va notamment lancer un nouveau grade “Premium”. Ces appareils seront reconditionnés uniquement avec des pièces d’origine du fabricant et n’auront aucun défaut esthétique. De quoi rassurer les plus réticents à l’achat d’occasion.

Autre innovation prévue pour 2025 : un service de “remplacement express”. Si votre smartphone reconditionné tombe en panne, vous recevrez gratuitement un appareil de remplacement. Une garantie qui devrait lever les derniers freins à l’achat.

En France, Back Market va aussi s’inviter dans les boutiques de Bouygues Telecom, son nouveau partenaire. Les clients pourront désormais acquérir un smartphone reconditionné adossé à une formule d’abonnement. Une première dans l’industrie.

Ces initiatives s’inscrivent dans un objectif très ambitieux : Back Market veut qu’en 2034, 90% des consommateurs de produits tech et électroménagers optent pour le reconditionné plutôt que le neuf. Un pari fou ? Peut-être pas tant que ça.

En dix ans, l’entreprise a déjà convaincu 15 millions de clients dans 18 pays. Elle a prouvé que le reconditionné pouvait être synonyme de qualité et de fiabilité. Le taux de retour est inférieur à 4% quand celui du neuf est de 3%. Avec Tel!, elle s’attaque maintenant au dernier bastion du neuf : les smartphones haut de gamme.

Si Back Market atteint son objectif, l’impact environnemental serait colossal. L’entreprise estime que cela permettrait d’éviter 2,9 milliards de kg de déchets électroniques d’ici 2034. C’est l’équivalent de 11 417 Statues de la Liberté ! Reste à voir si les consommateurs seront prêts à franchir le pas.

  • Back Market lance Tel!, une box mystère à 299€ contenant un iPhone ou Galaxy S reconditionné haut de gamme.
  • Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à promouvoir le reconditionné et à changer nos habitudes de consommation.
  • L’entreprise ambitionne que 90% des consommateurs optent pour le reconditionné d’ici 2034

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