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Test Stellar Blade : l’une des meilleures exclusivités PS5 ? (oui)

Voilà quelques jours déjà que nous avons pu venir à bout d’une toute nouvelle exclusivité PS5 : Stellar Blade. Développé par le studio coréen Shift Up, dont c’est le premiers “gros” jeu, Stellar Blade pouvait laisser craindre le pire, avec son héroïne sexualisée à outrance et de nombreuses zones de mystère… Après plus de 20 heures passées sur le jeu, on peut vous le dire, Stellar Blade est un excellent jeu, et possiblement l’une des 5 meilleures exclusivités de la PS5.

Stellar Blade sur PS5 au meilleur prix

Stellar Blade, l’exclu venue de nulle part

Vous le savez peut-être si vous avez suivi l’actualité PlayStation ces dernières semaines, dans Stellar Blade, l’avenir de l’humanité repose sur un fil, la Terre étant ravagée par d’étranges et puissantes créatures On y incarne EVE, dont la mission est de sauver l’humanité et reprendre la Terre des griffes des Naytibas, les créatures malveillantes qui l’ont détruite. Elle est pour cela accompagnée d’Adam, un survivant terrien, et de Lily, une ingénieure de génie.

Stellar Blade 8
© Presse-citron.net

Comme évoqué plus haut, difficile de ne pas voir en Stellar Blade un jeu très sexualisé, au vu des trailers diffusés par Shift Up. Alors oui, EVE est peu vêtue, elle adopte une démarche et une attitude inspirée de Bayonetta premier du nom, on peut la coiffer, lui accrocher des boucles d’oreilles, lui faire porter des lunettes, et on peut changer ses costumes… Mais tout cela reste secondaire, et à mille lieues de ce que propose le jeu en réalité. Sans compter que l’on peut tout à fait lui faire endosser une tenue standard, et la conserver durant tout le jeu. On en viendrait même à regretter cette communication, qui pourra d’ailleurs (et à juste titre) faire fuir certains joueurs, tant Stellar Blade a à offrir en réalité.

Un excellent jeu d’action… comme on en fait plus ?

Car oui, Stellar Blade c’est avant tout un excellent jeu d’action… “comme on n’en fait plus” serait-on tenté de dire. Outre Bayonetta, le jeu pioche allègrement son inspiration dans d’autres titres, avec des camps façon Dark Souls, un radar façon Horizon (ou Death Stranding), des combats façon Devil May Cry… Et la bonne nouvelle, c’est que tout ce beau monde vit en parfaite harmonie dans Stellar Blade.

Stellar Blade
© Presse-citron.net

Comprenez par là que le jeu renoue avec un vrai plaisir de jouer, qui consiste à mémoriser des combos relativement simples, mais terriblement efficaces à l’écran. De même, si on peut faire évoluer son arsenal et les capacités d’EVE, le tout est très intuitif, et il n’est pas question ici du retrouver du loot à foison et de nombreux équipements. A ce titre, on conserve par exemple la même épée et la même arme à distance, du début à la fin du jeu.

Stellar Blade 7
© Presse-citron.net

Manette en mains, cela se traduit en une vingtaine d’heures d’un pur plaisir de jeu retrouvé. Les combats sont terriblement satisfaisants, relativement exigeants, mais sans tomber dans une difficulté à la From Software. Idem du côté des énigmes, avec des coffres à déverrouiller et autres mécanismes à actionner qui font appel à notre réflexion, à nos réflexes. Ajoutez à cela quelques petits QTE eux aussi plutôt bien sentis.

Stellar Blade 5
© Presse-citron.net

Les différentes régions du jeu offrent également leur propre personnalité et leur propre “ouverture”, mais Stellar Blade ne tombe jamais dans le piège de l’open-world moderne. A noter que l’on profite ici d’un hub central, Zion, petit havre de paix dans lequel on viendra réinsuffler de la vie progressivement, au fil de nos aventures. C’est d’ailleurs ici que l’on trouvera la majorité des quêtes annexes.

Scénario et durée de vie

Côté scénario, on reste dans du convenu, avec son lot de personnages très clichés, mais là encore, tout fonctionne plutôt très bien en réalité, et on se laisse embarquer avec plaisir dans ce trip des gentils humains contre les méchants aliens, comme on le faisait jadis au cinéma pour un Starship Troopers ou un Independance Day. Outre la trame principale, on pourra également opter pour diverses quêtes secondaires, comme évoqué plus haut.

Stellar Blade 6
© Presse-citron.net

Et là encore, Stellar Blade parvient à rendre ces dernières… intéressantes ! En effet, contrairement à un Final Fantasy XVI dont les quêtes annexes étaient insipides à souhait (hormis 2 ou 3), Stellar Blade, c’est l’exacte inverse, avec des quêtes annexes très réussies pour la plupart, et qui permettent d’en apprendre davantage sur l’histoire, mais aussi de découvrir de nouveaux environnements, de nouveaux ennemis… et de nouveaux costumes oui.

Alors non, tout n’est pas parfait dans Stellar Blade. On pourra notamment évoquer une section un peu longuette un peu avant la fin de l’aventure, sans oublier des phases de plateformes, heureusement assez rares, mais souvent maladroite, sans oublier un certain manque de “vie” chez les personnages. Pour le reste, Stellar Blade est une impressionnante réussite technique, sans le moindre bug ni le moindre ralentissement, avec en prime certains panoramas et effets visuels sublimes. A vrai dire, c’est sans doute l’un des rares jeux à pouvoir justifier son côté “next-gen” à l’œil nu, sans que l’on ait besoin pour cela de zoomer sur une grille ou des arbres en arrière-plan.

Stellar Blade 3
© Presse-citron.net

Pour autant, difficile également de ne pas tiquer face à un certain manque de personnalité parfois, malgré quelques excellentes trouvailles, puisque tout (ou presque) vous fera penser à quelque chose dans Stellar Blade. Malgré tout, la magie opère, elle nous transporte même, et contrairement à certains titres plus “modernes”, c’est incontestablement le plaisir de jeu qui prend le pas ici, sans compter quelques passages vraiment mémorables, notamment dans le dernier quart de l’aventure.

Stellar Blade 2
© Presse-citron.net

Côté durée de vie, comptez environ 20 heures pour venir à bout de la trame principale. Toutefois, on ne saurait que trop vous conseiller de vous pencher également sur les quêtes secondaires avant d’entamer l’assaut final. A noter que le jeu propose deux fins différentes, ainsi qu’un précieux mode New Game+ (ajoutée par la mise à jour day one, mise en ligne aujourd’hui).

Ces dernières sont en effet très réussies dans l’ensemble (même si on n’échappe pas à un peu de FedEx et à des quêtes de pêche…), mais permettent également de prolonger le plaisir de jeu, tout en s’imprégnant toujours davantage de cet univers vraiment très travaillé.

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Notre avis concernant Stellar Blade

Sorti de nulle part, Stellar Blade s’impose comme l’une des meilleures exclusivités PS5… et l’un des meilleurs jeux “next-gen” tout court. S’il ne brille pas par une personnalité débordante, il propose un univers très travaillé, une section technique (enfin !) digne d’une PS5, une durée de vie très honorable, des combats vraiment grisants, mais aussi (et surtout !) un immense plaisir de jeu. Bref, ne passez surtout pas à côté si vous aimez un tant soit peu le genre.

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Stellar Blade

Note générale

9.0/10

On aime

  • L’univers, très travaillé
  • Un jeu maitrisé de bout en bout
  • Techniquement digne d’une PS5
  • Des combats dynamiques et (très) satisfaisants
  • Durée de vie (20h, sans compter les quêtes annexes))

On aime moins

  • Ca manque un chouia de personnalité
  • Quelques phases de plateformes imprécises

Le Big Bang : l’origine de notre Univers expliqué simplement

Depuis les premières lueurs de notre existence, l’esprit humain s’est interrogé sur l’origine de notre Univers, sur la genèse de ce cosmos immense et complexe qui nous entoure. Comment ce spectacle grandiose a-t-il pu surgir du néant ? Si nos ancêtres ont trouvé la réponse à ce questionnement en se tournant vers l’immatériel et la déification, la théorie du Big Bang a commencé à prendre forme dans les années 1920 et 1930 grâce aux travaux de plusieurs scientifiques.

Alexander Friedmann, Georges Lemaître, Edwin Hubble, tous ont contribué à élaborer ce nouveau modèle théorique. Ce dernier a été réellement établi et accepté en 1964, après les travaux de Arno Penzias et Robert Wilson. Opérons donc un retour vers le passé pour comprendre un peu mieux d’où nous sommes issus.

Un nom trompeur pour un phénomène complexe

Le Big Bang n’était pas une explosion, contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser. Imaginez que l’Univers était un petit ballon, tellement petit qu’il n’était juste un minuscule point. Soudainement, celui-ci s’est mis à gonfler et à gagner en taille : c’est ce que les scientifiques appellent le Big Bang. Il s’agit d’une expansion continue de l’espace-temps lui-même, entamée il y a environ 13,8 milliards d’années.

Depuis lors, cette expansion n’a cessé de continuer, façonnant l’Univers que nous connaissons aujourd’hui, avec ses milliards de galaxies, ses étoiles, ses trous noirs et son infinité de corps célestes. Avant le Big Bang, rien de ce que nous comprenons aujourd’hui en termes de matière, d’espace et même de temps n’existait. Une pensée complètement vertigineuse, mais bel et bien réelle.

Le terme vient à la base de Fred Hoyle, un astronome britannique qui a popularisé le terme « Big Bang » dans les années 1950. Lui-même sceptique de cette théorie, il voulait la dénigrer et se moquer d’elle durant une émission de radio avec ce terme péjoratif. L’imaginaire du grand public a alors été captivé par le terme, et le nom est resté depuis. Plutôt cocasse !

David Louapre est docteur en physique et vidéaste connu sous le nom de ScienceEtonnante sur la plateforme YouTube. Il y a deux ans, il a posté une vidéo très qualitative (voir ci-dessous) expliquant en détail la théorie du Big Bang. Celle-ci reste certainement à ce jour la meilleure vidéo française vulgarisant cette théorie et cumule pas moins de 1,6 million de vues.

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Les preuves soutenant le Big Bang

Deux découvertes majeures ont étayé la théorie du Big Bang et ont révolutionné notre compréhension de l’Univers et la cosmologie. La première, réalisée par Edwin Hubble en 1929, fut l’observation du décalage vers le rouge des galaxies. En mesurant la lumière provenant de galaxies lointaines, Hubble constata que ses longueurs d’onde étaient étirées, ou « décalées » vers les longueurs d’onde plus longues et plus rouges du spectre. Cette observation capitale indiquait que ces galaxies s’éloignaient de nous à une vitesse proportionnelle à leur distance.

Alors qu’on croyait que l’Univers était statique, la découverte de Hubble a renversé ce paradigme et nous a aidé à comprendre que celui-ci était en fait en expansion. Autre élément clé de compréhension : l’Univers devait avoir été bien plus petit et dense dans un passé lointain, convergeant potentiellement vers un point d’origine unique, un point que l’on nomme singularitéSelon la définition d’Astropolis, une singularité est : « un “point”, sans dimension et contenant toute l’énergie de l’Univers. Un point où toute la matière virtuelle et l’énergie de l’univers sont condensées dans un état de densité infinie, ainsi que toutes les dimensions d’espace et de temps ».

L’autre pièce maîtresse du puzzle cosmique que représente le Big Bang fut la découverte du rayonnement fossile du fond cosmique micro-onde (CMB) dans les années en 1964 par Arno Penzias et Robert Wilson. Le CMB est un rayonnement, une forme de lumière thermique résiduelle constituant un écho lointain de l’explosion originelle du Big Bang. Cette deuxième découverte a tout changé.

Elle fut une preuve irréfutable que l’Univers avait effectivement connu un début extrêmement chaud et dense. Le CMB offre un aperçu de l’Univers tel qu’il était seulement 380 000 ans après le Big Bang, avant la formation des étoiles et des galaxies. À l’échelle cosmique, cela ne représente qu’un instant très bref. En considérant que l’Univers est âgé de 13,8 milliards d’années, ces 380 000 ans ne représentent qu’environ 0,003 % de toute l’histoire cosmique.

Ces deux découvertes sont les piliers majeurs soutenant la théorie du Big Bang, qui nous ont permis de retracer son évolution jusqu’à l’immensité observable aujourd’hui.

En réalité, le Big Bang est bien plus qu’une théorie scientifique ; il constitue également un cadre conceptuel essentiel pour explorer l’origine et l’évolution de l’Univers. Comprendre le Big Bang, c’est parvenir à situer notre existence dans un contexte temporel et cosmique plus large. Toutefois, le Big Bang n’est pas une fin en soi ; il faudrait plutôt le considérer comme un point de départ vers un voyage intellectuel sans fin. De nombreuses questions restent encore à ce jour en suspens : la nature de la matière noire ou de l’énergie sombre, l’existence éventuelle de mondes parallèles ou de vie extraterrestre. Nous n’avons pas fini de nous questionner !

  • Le Big Bang est une théorie qui décrit l’origine de l’univers à partir d’une singularité, confirmée par Edwin Hubble en 1929.
  • La découverte du CMB en 1964 par Arno Penzias et Robert Wilson a fourni une preuve directe de l’état initial de l’Univers.
  • Ces découvertes ont révolutionné la cosmologie et ont posé un cadre théorique expliquant notre existence.

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L’Europe reste très inégalitaire sur le prix d’internet et des abonnements mobile

Selon le cabinet Empirica, en 2022, le tarif des abonnements internet fixe et mobile est marqué par un grand écart en fonction des pays. C’est par exemple en Roumanie et Lituanie que les abonnements internet fixes sont les moins chers. Avec par exemple des abonnements triple play (internet, tv, téléphone) dès 23 euros par mois.

L’Espagne et la Hongrie sont également bien placées avec des offres 1 Gbs dès 32 euros. Tandis que la France est plutôt bien positionnée pour le prix des offres triple play haut de gamme. Avec un prix de départ moyen autour de 31,5 euros pour des offres proposant souvent des débits supérieurs.

Pourquoi ce grand écart de prix des abonnements télécom en Europe ?

À l’autre bout du spectre, on trouve des cas comme celui de la Belgique où des offres équivalentes sont commercialisées dès 50 euros. Voire celui de l’Estonie et de l’Autriche où ces mêmes abonnements sont proposés plus de 101 euros. Ailleurs dans des pays comme la Grèce et Malte, il faut se méfier des accès seuls – sous peine d’accepter un tarif prohibitif, alors même que les offres triple play restent parmi les plus attractives.

Du côté du mobile c’est en Roumanie et au Danemark que les prix sont les plus bas, avec des offres 10 Go de data + 100 minutes dès 8,30 € par mois. La France propose des offres plus haut de gamme à des tarifs “particulièrement attractifs”. selon l’étude. Dans des pays comme la Hongrie, le Portugal, Malte ou la République tchèque, on est dans un autre monde avec des offres qui frisent les 40 € mensuels pour un service équivalent.

L’étude explique ces différences par plusieurs facteurs. Tout d’abord, tous les opérateurs ne commercialisent pas exactement la même chose en termes de débits notamment. Des opérateurs comme Orange, présents dans de nombreux marchés, ne proposent pas du tout les mêmes tarifs. La compétition dans chaque État membre joue énormément. En France, par exemple, Free a dynamité les tarifs du mobile comme du fixe, et pousse à des offres plus premium à un prix raisonnable.

La régulation reste également très disparate en fonction des pays. De quoi pousser sans doute la Commission à s’intéresser de beaucoup plus près au sujet, histoire de réellement faire émerger un vrai espace Schengen des télécoms.

  • Le prix des abonnements internet fixe et mobile varie encore du tout au tout au travers de l’Union européenne.
  • Une situation qui peut paraître étonnante, d’autant plus qu’elle n’est pas forcément corrélée au poids économique de chaque pays.
  • La concurrence et les différences de régulation semblent jouer un rôle prépondérant.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Android : comment programmer l’envoi de SMS

Vous est-il déjà arrivé de composer un SMS en vous disant que vous devriez peut-être l'envoyer plus tard ? Vous voulez peut-être répondre à un message tard dans la nuit ou pendant les horaires de travail de quelqu'un, mais vous craignez de déranger le destinataire, alors vous ne l'envoyez pas. Et quand vient le moment de l'expédier, vous l'oubliez complètement ? Cela nous est tous arrivé. Heureusement, il est très simple de programmer des SMS sur Android. <h2>Comment programmer des SMS sur Android</h2> Les seules choses dont vous aurez besoin pour cela : un appareil Android lié à un abonnement ou forfait data (pour l'envoi de SMS). La fonction se trouve dans l'appli préinstallée Messages. Il n'y a donc aucune application à installer. Tout est là, prêt à l'emploi. <h2>1. Déverrouillez votre téléphone et ouvrez Messages</h2> La première chose à faire est de déverrouiller votre téléphone Android et d'ouvrir l'application Messages. <h2>2. Commencez une discussion</h2> Vous pouvez soit créer une nouvelle discussion (en appuyant sur le bouton <strong>Démarrer une discussion</strong>), soit ouvrir une discussion préexistante. Si vous créez une nouvelle discussion, vous sélectionnerez le destinataire comme vous le feriez normalement. <img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/bcdc54d53352fdd0476e13d0a630ecb4c8c199d9/2023/06/20/f79afea9-d955-4473-9339-ae07d6ba41aa/schedulemessage1.png?width=1200&fit=bounds&format=pjpg&auto=webp" alt="The Android Start chat button." /> <em>Commencer à composer un nouveau chat ou ouvrir un chat préexistant. Jack Wallen/ZDNET</em> <h2>3. Tapez votre message</h2> Dans la fenêtre qui s'affiche, tapez le message que vous souhaitez envoyer. <a href="https://www.zdnet.com#modal-absolute-82d6f55c-ad0a-461e-965f-d1892aaa2ab4"><img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/2c3acaea8fc7dcd8a17c0f052b6eadcdd0b4ab30/2023/06/20/82d6f55c-ad0a-461e-965f-d1892aaa2ab4/schedulemessage2.jpg?width=370&fit=bounds&auto=webp" alt="The Android message compose window." /></a> <em>Commencez à taper le message que vous souhaitez programmer. Jack Wallen/ZDNET</em> <h2>4. Ouvrir le planificateur</h2> Une fois que vous avez terminé de taper le message, appuyez <strong>longuement</strong> sur le bouton d'envoi sous forme de flèche pointant vers la droite en bas à droite de l'écran. Dans la fenêtre contextuelle qui s'affiche, choisissez l'une des dates suivantes : Plus tard aujourd'hui (17h00), Plus tard ce soir (21h00), Demain (8h00) ou Sélectionner une date et une heure. <a href="https://www.zdnet.com#modal-absolute-ca920ad3-e375-4793-8c16-9b6443552556"><img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/aacc093fce2d8c443c1e77311cad971eb428dc85/2023/06/20/ca920ad3-e375-4793-8c16-9b6443552556/schedulemessage3.jpg?width=370&fit=bounds&auto=webp" alt="The Schedule send popup on Android 13." /></a> Ici vous pouvez sélectionner ou personnaliser une date/heure d'envoi. Jack Wallen/ZDNET <h2>5. Définir une heure personnalisée</h2> Si vous optez pour une heure personnalisée, touchez <strong>Sélectionner une date et une heure</strong>. Dans la fenêtre contextuelle suivante, sélectionnez d'abord la date, appuyez sur <strong>Suivant</strong>, puis réglez la date et sensuite l'heure. <a href="https://www.zdnet.com#modal-absolute-ee917c29-c2d3-4880-948d-5176ab6915ea"><img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/1b3d5714824eb11711dab3ae236e3f8a02d2004e/2023/06/20/ee917c29-c2d3-4880-948d-5176ab6915ea/schedulemessage4.jpg?width=370&fit=bounds&auto=webp" alt="The date picker for scheduling a text." /></a> <em>Sélectionnez d'abord une date, puis une heure pour l'envoi de la programmation personnalisée. Jack Wallen/ZDNET</em> <h2>6. Enregistrez l'heure personnalisée</h2> Dans la dernière fenêtre de l'assistant de personnalisation des horaires, vérifiez l'heure et la date, puis appuyez sur <strong>Enregistrer</strong>. Une fois que vous avez fait cela, vous verrez le texte et l'heure en bas de la fenêtre. Appuyez sur le bouton <strong>Envoyer</strong> (la flèche) et l'envoi de votre texte est alors programmé. Il apparaîtra dans la chronologie du chat avec une icône spéciale de planification. <a href="https://www.zdnet.com#modal-absolute-3f977af2-ce02-4a6a-972a-f303afc95af5"><img src="https://www.zdnet.com/a/img/resize/f75fa0e897409a43bd801546e979358509e8023b/2023/06/20/3f977af2-ce02-4a6a-972a-f303afc95af5/schedulemessage5.jpg?width=370&fit=bounds&auto=webp" alt="The verification window for a custom date/time for scheduled sending of texts." /></a> <em>Si tout est correct, appuyez sur Enregistrer pour programmer l'heure personnalisée. Jack Wallen/ZDNET</em> C'est tout ce qu'il y a à faire pour programmer l'envoi de messages texte dans Android. Vous pouvez utiliser cette fonction pour programmer l'envoi d'un message à un ami ou à un membre de votre famille, ou même pour vous envoyer des rappels, sans avoir à recourir à une alarme gênante (et parfois dérangeante). J'utilise régulièrement cette fonction pour m'assurer de ne pas manquer quelque chose lorsqu'une alarme bruyante ne suffit pas. <i>Source : <a href="https://www.zdnet.com/article/how-to-schedule-a-text-on-android/" target="_blank" rel="noopener">"ZDNet.com"</a></i>

Comment les régimes autoritaires prennent-ils le contrôle d’Internet

À l’ère de l’hyperconnectivité, Internet, conçu à la base comme un espace d’échanges libres et sans frontières, se voit menacé par l’emprise toujours plus importante des régimes autoritaires. Bien loin des discours tonitruants et des méthodes de censure brutales, ces régimes déploient des stratégies insidieuses pour tisser leur toile de contrôle sur le réseau mondial, étendant leur influence au-delà de leurs frontières.

Une étude récente publiée le 14 février dans PNAS Nexus sous la direction d’Eda Keremoğlu de l’Université de Constance s’est penchée sur la question. Menée par des chercheurs américains et allemands, cette dernière lève le voile sur ces manœuvres sournoises, révélant des techniques de plus en plus sophistiquées visant à museler la dissidence et à orienter le flux d’informations.

Opérations en sous-marin

Alexander Gamero-Garrido est professeur assistant en informatique à l’Université de Californie à Davis et co-auteur de l’étude. Selon lui, la discrétion est l’apanage du contrôle des réseaux de transit, ces autoroutes de l’information qui connectent les différents réseaux d’accès à l’échelle mondiale. « C’est un mode opératoire que les autocraties semblent favoriser, car il est beaucoup moins visible […] Ils agissent dans l’obscurité, loin des regards du public ».

Si les réseaux de transit ont cédé du terrain aux interconnexions directes entre grands FAI dans les pays développés, ils conservent un rôle fondamental dans de nombreuses régions du monde. Ces réseaux, méconnus du grand public, constituent les artères vitales du Web dans de nombreuses régions en développement. L’étude souligne leur importance et met en évidence une disparité : si la propriété des réseaux d’accès ne diffère pas entre les régimes politiques, le contrôle des réseaux de transit est nettement plus centralisé dans les pays autoritaires. Un constat somme toute assez logique, mais très inquiétant.

Ces stratégies leur confèrent un pouvoir de surveillance et de manipulation du trafic internet immense, qui leur permet d’étendre leur influence avec plus d’efficacité.

Monopolisation des réseaux par l’État

Contrairement aux démocraties, où la propriété et le contrôle de ces réseaux sont plus diversifiés, les pays autocratiques se caractérisent par une forte concentration du pouvoir entre les mains d’entités étatiques. « Au moins 75 pays, représentant un quart des internautes mondiaux, sont dominés par un petit groupe de fournisseurs de transit, souvent une seule entreprise », souligne Alexander Gamero-Garrido.

Un contrôle centralisé, utilisé comme un levier redoutable pour surveiller le trafic. En effet, en ayant la main mise sur les infrastructures qui acheminent les données, ces régimes peuvent aisément filtrer les contenus jugés indésirables, limiter l’accès à certaines informations et, plus généralement, étouffer la contestation et orienter le récit médiatique à leur guise.

Coopération technologique entre autocraties

En plus de cela, l’étude met en lumière une réalité, elle aussi, très inquiétante. La tactique est perfide : les régimes autoritaires les plus sophistiqués étendent leur influence vers des pays autocratiques plus pauvres partageant des affinités politiques.

Concrètement, les compagnies internet étatiques des régimes autoritaires les plus riches fournissent souvent des réseaux d’accès aux pays autocratiques plus pauvres. Une coopération politico-technologique permettant auxdits régimes d’étendre leur zone d’influence au-delà de leurs frontières nationales.

Cela permet de former de véritables clusters de pays partageant des pratiques non démocratiques similaires. Grâce à ce procédé, ces collaborations renforcent le contrôle étatique sur l’information et consolident davantage les positions des régimes autoritaires. Ainsi, les pays autocratiques plus pauvres, bien souvent dépendants des technologies et du savoir-faire des pays plus développés, se trouvent par conséquent coincés dans un réseau d’influence qui limite leur capacité à s’affranchir des pratiques autoritaires.

Cette coopération technologique entre régimes autoritaires constitue une menace supplémentaire à la liberté d’expression et à l’accès à une information libre et plurielle pour tous.

Comme le souligne Gamero-Garrido, co-auteur de l’étude, « ces entreprises [NDLR : qui contrôlent les réseaux de transit] sont quasiment inconnues du grand public ». Or, il est crucial de les exposer à la lumière afin de contrer leur influence et préserver un internet libre et ouvert. Cette opacité est leur meilleure arme, et briser cette dernière serait une solution pour limiter leur pouvoir et protéger la liberté d’expression en ligne. C’est un combat de longue haleine que l’on espère un jour pouvoir remporter et qui doit être poursuivi sans relâche. Un espoir peut-être trop optimiste ?

  •  Les régimes autoritaires contrôle le web en manipulant en toute discrétion les réseaux de transit.
  • Ces réseaux sont monopolisés par les États afin de manipuler les flux d’informations, appuyer la censure et contrer toute opposition politique.
  • Les autocraties collaborent entre elles pour étendre leur influence et renforcer leur contrôle sur l’information.

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Par : Opera

L’internet mobile et fixe sera bientôt plus rapide et moins cher grâce à l’Europe

« Le GIA change la donne […] il rend le déploiement des réseaux à haut débit beaucoup moins cher, plus facile et plus rapide », explique l’eurodéputé roumain Alin Mituta, cité par nos confrères de Euractiv. Révision, entre autres, d’une directive de 2014 déjà censée réduire le coût du déploiement haut débit, le texte a pour but de connecter 100% des citoyens de l’UE en très haut débit, que ce soit via la fibre ou la 5G, d’ici 2030.

Pour ce faire, le texte harmonise de façon minimale des procédures d’octroi accéléré de droits de passage et d’accès à des conduites et autres modalités facilitant (et accélérant) l’installation de nouvelles infrastructures telecom. Si on parle d’harmonisation minimale, c’est parce que le droit de la propriété dans certains États membres ne permettait pas l’adoption d’une procédure totalement harmonisée sur tout le continent.

L’Europe souhaite que 100% des européens soient raccordés au très haut débit d’ici 2030

Toutefois dans la plupart des cas, le texte devrait causer une nette accélération du déploiement en retirant des barrières jusqu’ici handicapantes pour les opérateurs comme les clients. Au-delà de ces ajustements techniques importants pour le déploiement de la fibre et des réseaux 5G, le GIA impose un calendrier pour réduire la facture mobile et internet fixe des internautes européens d’ici 2029.

Concrètement, il est question d’aller plus loin que le règlement sur l’itinérance de 2017 en supprimant les frais supplémentaires sur les SMS et les appels vers d’autres pays de l’UE. Dès 2025, les opérateurs seront autorisés à commencer à réduire ainsi leurs prix de détail – et les frais dont il est question, très encadrés sur le continent, devraient expirer dès le 14 mai 2024.

Selon Alin Mituta, « en mettant fin aux frais supplémentaires pour les appels intra-UE, nous avons essentiellement créé un espace Schengen pour les communications au sein de l’UE ». Bien sûr le texte complète des mesures parfois déjà mises en place par certains États membres comme la France. Dans l’hexagone, le Plan Très Haut Débit a déjà permis de connecter l’immense majorité des foyers en très haut débit.

La France fait ainsi des pays les plus en avance sur ce point, sans être toutefois tout en haut du classement. Selon un graphique de Statista compilé avec des données récentes (2022), la Norvège, le Danemark, la Suède, l’Irlande, le Luxembourg, la Finlande, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, Malte, l’Autriche, la Lettonie et l’Estonie restent classés devant la France, qui fait quasiment eu égal avec l’Allemagne, et Chypre, avec une pénétration de près de 90 %.

Le nouveau règlement devrait permettre de faciliter le raccordement des 10% des foyers restants – qui sont les plus difficiles et coûteux à atteindre.

  • Le Parlement européen vient de valider le Gigabit infrastructure act (GIA), promettant des économies à plutôt court terme pour les internautes européens.
  • Le texte s’articule autant autour d’une réduction des coûts pour les opérateurs que la disparition de frais encore facturés sur certains abonnements mobiles.
  • L’objectif est que 100% des européens soient connectés au très haut débit d’ici 2030.

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La nouvelle IA de Microsoft a un gros avantage sur ChatGPT

Grâce à son partenariat avec OpenAI, Microsoft a la possibilité d’exploiter les modèles de cette entreprise. C’est pour cela qu’actuellement, l’assistant Copilot de la firme de Redmond utilise les technologies GPT-4 et DALL-E 3, qui sont normalement payantes sur l’application ChatGPT. Cependant, tout en bénéficiant de ce partenariat avec OpenAI, Microsoft n’exclut pas les autres laboratoires d’IA, comme la startup française Mistral, avec laquelle il collabore. Et, en même temps, Microsoft travaille sur ses propres technologies.

Phi-3-mini, la nouvelle IA de Microsoft

Cette semaine, d’ailleurs, Microsoft annonce un nouveau modèle d’IA qui, pour certains usages, pourrait être plus intéressant que les modèles d’OpenAI comme GPT-4 ou GPT-3.5. Qualifiées de grands modèles de langage, ces deux technologies ne fonctionnent que sur des serveurs dans le cloud, et requièrent une importante puissance de calcul. De son côté, le nouveau modèle de Microsoft est plutôt considéré comme un “petit modèle de langage”. La première version de ce petit modèle de Microsoft, Phi-3-mini fonctionne en utilisant très peu de ressources. Et cela procure un énorme avantage puisqu’une IA moins gourmande en ressources a un coût de fonctionnement réduit.

“Phi-3 n’est pas légèrement moins cher, il est considérablement moins cher, nous parlons d’une différence de coût 10 fois supérieure à celle des autres modèles dotés de capacités similaires”, a déclaré Sébastien Bubeck, vice-président de la recherche GenAI chez Microsoft, selon Reuters. Microsoft explique également, dans une publication scientifique, que Phi-3-mini est un modèle de langage avec 3,8 milliards de paramètres entraîné sur 3,3 billions de jetons, mais dont les performances générales (en s’appuyant sur des mesures académiques) rivalisent avec celles de modèles comme Mixtral 8x7B et GPT-3.5.

Assez petit pour fonctionner sur un smartphone

L’exploit de Microsoft est qu’il a réussi à créer un modèle miniature, mais dont les performances peuvent rivaliser avec GPT-3.5 qui est pourtant le modèle proposé par OpenAI aux utilisateurs de la version gratuite de ChatGPT. Et outre le fait qu’utiliser Phi-3-mini permet aux entreprises de faire des économies, celui-ci est aussi assez petit pour fonctionner localement sur un smartphone. Or, ce fonctionnement local permet à l’IA d’être opérationnelle même sans connexion à internet, d’être plus rapide pour répondre aux utilisateurs, et de répondre aux prompts sans envoyer de données sensibles sur des serveurs.

Selon les explications de Reuters, Microsoft propose Phi-3-mini dans le catalogue d’intelligence artificielle d’Azure, sur la plateforme Hugging Face, et sur Ollama, une plateforme qui permet de faire fonctionner localement des modèles d’intelligence artificielle. Parmi les modèles concurrents de Phi-3-mini de Microsoft, il y a Gemini Nano de Google, qui est également suffisamment petit pour fonctionner sur un smartphone.

Vers une approche similaire pour Apple ?

Sinon, il est à noter qu’Apple pourrait adopter une approche similaire à celle des développeurs de Phi-3-mini, pour apporter l’intelligence artificielle générative sur l’iPhone. En effet, selon la dernière newsletter de Mark Gurman, journaliste chez Bloomberg, tout porte à croire que la firme de Cupertino devrait proposer, sur iOS 18, un modèle de langage que les iPhone pourront faire fonctionner localement, sans l’aide de serveurs dans le cloud. Pour Apple, ce serait l’approche la plus appropriée, puisque les données confidentielles confiées à l’IA ne sortiraient pas de leurs iPhone. Mais pour le moment, il ne s’agit encore que d’une rumeur. Cependant, il est fort probable qu’Apple fera de grosses annonces en lien avec l’IA générative lors de sa conférence WWDC au mois de juin.

  • Microsoft est sur tous les fronts, en matière d’IA : en plus d’exploiter les technologies d’OpenAI, il collabore avec d’autres laboratoires d’IA, et développe aussi ses propres technologies
  • Cette semaine, la firme de Redmond lève le voile sur un “petit” modèle de langage qui est suffisamment petit pour fonctionner localement sur un mobile
    Pourtant, les compétences de cette IA seraient rivaliseraient avec celles de Mixtral 8x7B et GPT-3.5 (le modèle qu’OpenAI propose aux utilisateurs de la version gratuite de ChatGPT)
  • Google a aussi développé un modèle de petite taille (Gemini Nano) et les rumeurs suggèrent qu’Apple pourrait aussi lancer un modèle suffisamment petit pour tourner localement sur l’iPhone

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“Regardez entre les touches A et M sur votre clavier” : c’est quoi cette nouvelle trend un peu idiote des réseaux sociaux ?

Ce n’est pas vraiment la pire trend de ces derniers temps, mais ce n’est pas la plus intelligente non plus. Les réseaux sociaux voient souvent naitre des tendances aussi vite qu’elles repartent. La dernière en date incite les internautes à regarder les touches des claviers entre des lettres bien précises.

Souvent associée à la photo du footballeur Ousmane Dembélé pour une raison qui nous échappe, la trend est notamment répandue sur X, anciennement Twitter. Elle demande par exemple à “regarder entre les touches E et Y”, là où il faut comprendre donc “RT”. Sur le réseau social de Musk, cela est la contraction de “retweet”, et incite donc à partager l’étrange tweet.

Mais d’où peut bien venir cette trend ?

Comme souvent avec les délires du Net, l’origine de cette tendance est à découvrir outre-Atlantique. C’est sur les forums de 4Chan que les forumeurs ont lancé cette trend en 2021, en incitant à regarder entre les touches T et O du clavier. Cela forme le mot Yui, qui est un personnage du manga K-On très populaire sur le forum américain.

Une tendance souvent incomprise, et qui amène déjà des trolls

La trend des lettres qui permet de faire deviner des mots n’est pas toujours compris par tous les utilisateurs. En cause, certains trolls qui la détournent afin de la rendre difficilement compréhensible pour les non-initiés.

Certains plaisantins demandent de regarder entre les touches A et M du clavier, ce qui bien sûr ne forme aucun mot spécifique. Ainsi, la tendance n’est pas forcément compréhensible de tous, et pourrait donc vite repartir aussi rapidement qu’elle est arrivée.

  • “Regardez entre les lettres E et Y” est une nouvelle tendance apparue sur les réseaux sociaux.
  • Elle consiste à indiquer des lettres en proposant de regarder entre certaines touches de clavier, ici “RT” pour “retweet” par exemple.
  • Seulement, cette trend est assez peu comprise des internautes. Il est donc probable qu’elle disparaisse rapidement sans forcément gagner une grande notoriété d’ici là.

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Alerte climatique : l’Europe se réchauffe à un rythme alarmant

L’Europe subit le réchauffement climatique de plein fouet et le continent se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale, avec des conséquences dramatiques : vagues de chaleur mortelles et inondations dévastatrices. Le rapport 2023 sur l’État du Climat en Europe, publié par le Service Copernicus sur le Changement Climatique (C3S) et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), sonne l’alerte. Un signal d’alarme qu’il est urgent d’écouter tant les données sont préoccupantes.

Le mercure grimpe vite, beaucoup trop vite

Sur les cinq dernières années, les températures moyennes sur le continent ont grimpé de 2,3 ° C par rapport aux niveaux préindustriels (période avant le début de l’industrialisation à grande échelle, qui a commencé autour du milieu du 18ᵉ siècle), contre 1,3 ° C à l’échelle globale.

L’année 2023 s’est tristement illustrée comme la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée en Europe. Certaines régions du sud du continent ont particulièrement souffert, avec  60 et 80 jours de « fort stress thermique » dans certaines zones. L’Espagne méridionale a été la plus touchée, avec plus de 80 jours de « très fort stress thermique ». Un constat très inquiétant.

À l’inverse, nos voisins scandinaves ont connu de nombreux jours de « stress thermique extrême froid ». L’Islande centrale a ainsi enregistré jusqu’à 100 jours avec des températures oscillant entre -27 et -40 ° C.

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Des conséquences dramatiques

Au-delà des chiffres, les répercussions sont proprement terrifiantes. Les décès liés à la chaleur, tels que les coups de chaleur et les épuisements, ont augmenté de près de 30 % au cours des deux dernières décennies. L’été dernier, des vagues de chaleur sans précédent ont soufflé sur le sud du continent, mettant en péril la vie des personnes âgées et des personnes travaillant en extérieur. Inondations dévastatrices et feux de forêts d’une ampleur inédite ont également frappé l’Europe en plusieurs endroits.

Le plus grand incendie jamais enregistré sur le continent a également ravagé la Grèce, emportant avec lui 81 000 hectares de forêts et la vie d’une vingtaine de personnes.

Qu’est-ce qui explique ce phénomène ? La position géographique de l’Europe, située directement sous l’Arctique, qui est la région du monde qui se réchauffe le plus rapidement. Sa forte proximité avec les océans et la longueur totale de ses côtes (environ 38 000 km selon le CIA World Factbook) l’expose de manière très importante à ces masses d’eaux, qui, elles aussi, se réchauffent rapidement.

La situation est catastrophique, mais ce n’est pas le moment de baisser les bras. L’Europe accélère sa transition vers les sources d’énergie renouvelables et le processus est bien engagé. En 2023, pour la deuxième année consécutive, le continent a produit plus d’électricité à partir de sources renouvelables telles que le solaire, l’éolien et autres, que de combustibles fossiles. Enfin une bonne nouvelle.

Soyons clairs, cette transition énergétique, même si elle est primordiale, ne saurait suffire à elle seule à endiguer ce phénomène. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter les impacts dévastateurs du changement climatique sur l’Europe, des efforts plus importants et concertés sont nécessaires. Nous courons potentiellement vers une situation catastrophique si rien n’est fait d’ici quelques années.

  • Le rapport 2023 sur l’État du Climat en Europe a établi un constat alarmant :  l’Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale.
  • L’année 2023 a été la seconde année plus chaude jamais enregistrée sur le continent, avec des écarts de températures énormes selon les pays.
  • Les conséquences sont dramatiques : incendies, inondations et augmentation des décès dus à la chaleur.

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Votre série Netflix préférée a-t-elle été annulée ? Voici la raison (simple et basique)

Si Google a la mauvaise réputation de fermer des apps ou des services, Netflix annule régulièrement des séries. Et parmi les séries annulées par Netflix, on peut trouver des titres populaires, qui ont fait l’objet de bonnes critiques. On pourrait citer l’exemple de Shadow and Bone qui, après la deuxième saison, a été annulé par le SVOD. Pourtant, selon un article de Variety, la saison 2 avait atteint la seconde place du Top 10 du SVOD et cumulé 50 millions d’heures de vues en une semaine.

Plusieurs raisons peuvent entraîner l’annulation d’une série, mais en tout cas, lors d’une interview avec Bloomberg en 2023, le co-CEO de l’entreprise, Ted Sarandos, a fait cette déclaration choc : “Nous n’avons jamais annulé un spectacle à succès”. Cela peut vous surprendre, mais sachez que, lorsque Netflix décide d’annuler ou non une série, celui-ci tient à la fois compte de l’audience et du coût de ce contenu.

“Beaucoup de ces émissions étaient bien intentionnées, mais s’adressaient à un très petit public avec un très gros budget. La clé est que vous devez être capable de parler à un petit public avec un petit budget et à un large public avec un gros budget. Si vous le faites bien, vous pouvez le faire pour toujours”, a expliqué le co-CEO, qui est aussi l’ancien responsable du contenu de la plateforme.

Netflix dans la course à l’engagement

En d’autres termes, Netflix peut annuler une série qui jouissait d’une certaine popularité et qui a obtenu de bons retours, mais dont le budget était disproportionné par rapport à au nombre de personnes qui ont regardé le contenu.

Et tout porte à croire que les choses iront toujours dans ce sens, dans les prochaines années, avec le changement de modèle économique de la plateforme. Pour rappel, Netflix propose aujourd’hui un abonnement abordable qui est partiellement financé par de la publicité. Et cette offre rapporte plus à la plateforme, si les utilisateurs passent plus de temps à regarder des films ou des séries. De ce fait, l’engagement des abonnés aura donc plus d’importance pour Netflix qu’auparavant.

Sinon, on rappelle aussi que récemment, Netflix a annoncé qu’à partir de 2025, il ne déclarera plus son nombre d’abonnés. “Comme nous l’avons noté dans des lettres précédentes, nous nous concentrons sur le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle comme principaux indicateurs financiers, et sur l’engagement (c’est-à-dire le temps passé) comme notre meilleur indicateur de la satisfaction client. À nos débuts, lorsque nous avions peu de revenus ou de bénéfices, la croissance du nombre de membres était un indicateur fort de notre potentiel futur”, peut-on lire dans une lettre adressée aux actionnaires, à l’occasion de la présentation des résultats du premier trimestre 2024.

  • Netflix a annulé un bon nombre de séries au cours de son existence
  • Mais son co-CEO affirme que le SVOD n’a jamais annulé de série à succès
  • En revanche, celui-ci peut annuler une série avec une petite audience, mais un gros budget
  • Par ailleurs, maintenant qu’il propose un abonnement financé par de la publicité, le SVOD devrait de plus en plus se focaliser sur l’engagement (le temps passé par les utilisateurs sur la plateforme)

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