Guy de Lussigny - Manager de Transition
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Voici combien il faut gagner chaque mois pour être dans les 10% les mieux payés de France

La rémunération constitue l’un des principaux leviers de motivation chez ceux qui exercent une activité professionnelle (mais ce n’est pas le seul). Cette question de salaire suscite souvent des interrogations : “suis-je payé à ma juste valeur au regard de mon niveau de diplôme et / ou de la valeur que j’apporte à l’entreprise ?”, “suis-je mieux ou moins bien payé que la moyenne des Français ?”, “beaucoup mieux ou beaucoup moins bien payé que cette moyenne ?”.

Le salaire net moyen est de 2 630 euros par mois

Pour répondre à ces questions, il faut d’abord de connaître un certain nombre de marqueurs clés. Par exemple, le salaire net moyen en France s’élève à 2 630 euros nets par mois en équivalent temps plein dans le secteur privé en 2022, selon les chiffres récents publiés par l’Insee.

Le salaire médian, quant à lui, atteint 2 091 euros nets par mois en EQTP. Autrement dit, la moitié des salariés du privé perçoivent moins que  2 091 euros par mois. Le salaire médian est donc inférieur de 26% au salaire moyen, ce qui indique une forte concentration des salaires dans la partie basse de l’échelle.

En découpant la population salariale par tranche de 10% avec ce raisonnement, on constate que 10% des salariés gagnent moins de 1 436 euros nets par mois en 2022. À l’opposé de l’échelle, les 10% de salariés les mieux payés gagnent plus de 4 162 euros nets par mois. Pour appartenir au cercle du 1% de salariés les mieux payés, il faut toucher plus de 9 973 euros par mois selon ces calculs.

Selon l’Observatoire des inégalités, le seuil de richesse (qui comprend tous les revenus) atteint 3 860 euros après impôt pour une personne seule. Si on appliquait la même logique aux seuls salariés, on considérerait comme “riches” les salariés qui touchent au moins le double du salaire médian, soit plus de 4 180 euros nets par mois. Bien sûr, il faut tenir aussi compte d’autres paramètres pour justifier la richesse d’une personne : 4 180 euros par mois pour un Parisien ne lui permet pas d’être autant à l’aise financièrement que s’il était dans une région reculée de France.

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Oubliez Ibiza ou la Grèce, voici le nouvel endroit pour des vacances à 3h de Paris

L’Albanie est la nouvelle destination tendance de l’été 2024 et elle se situe à seulement 3 heures de Paris. Depuis quelques mois, elle fait fureur sur les réseaux sociaux – et notamment TikTok – avec ses paysages à couper le souffle.

Bordée par la mer Ionienne et l’Adriatique, cette perle méditerranéenne offre un littoral de 450 km avec des plages de sable fin, des criques isolées et des eaux cristallines qui rivalisent avec les destinations les plus prisées. Ci-dessous, quelques vidéos publiées sur TikTok qui laissent rêveur.

Ksamil est petite ville balnéaire sur la côte Ionienne qui est devenue célèbre pour ses plages paradisiaques, grâce à de nombreux influenceurs qui ont mis en avant cette bourgade de bord de mer.

Les visiteurs peuvent y profiter de la détente et de nombreuses activités comme de la plongée sous-marine, du snorkeling et des visites sur les petites îles avoisinantes. La plage cachée de Gjipe est accessible après une randonnée à travers un canyon impressionnant offre une expérience unique avec ses eaux turquoises comme dans les Caraïbes.

@ksamil_albania Ksamil is the Top Beach Destination in Albania 🇦🇱📍🌊 #Ksamil is a hidden-gem. Albania as a country is new and upcoming tourist destination within Europe. When you visit Albania, you cannot miss the highlight Ksamil Beach! Ksamil is a paradise-like beach destination in the south of Albania. The Albanian Riviera has many pretty beaches. But this beach gives you that bora bora beach feeling. Only here you feel like you are in the Maldives, without the hour of flying or the high expenses. Unlike other beaches in the Mediterranean, Ksamil is still a quiet and secluded place. The water is crystal clear and turquoise color. The beach site offers white sand and fantastic views of the lonian coast. Furthermore, the beach is surrounded by stunning Mountain scenery. This beach is the star of the Albanian Riviera. Ksamil is perfect for a fun day on the beach or a romantic holiday. You can spend the day sunbathing, and swimming. You can even swim to one of the uninhabited islands in front of the coast. Ksamil beach and its little islands are one of the best beach destinations in Europe. #ksamil #summer2024 #ksamilalbania #visit #islands #top #beautifuldestinations #albania #south #europe #map #travel #ksamil_albania ♬ son original – NiceViewpoint

Une destination pas chère

Avec 70% de son territoire qui est recouvert de montagnes, l’Albanie est un paradis pour les amateurs de randonnée (au même titre que d’autres pays de la région comme le Monténégro). Bien que les prix soient parmi les moins chers d’Europe comme l’explique L’Internaute, les infrastructures restent encore assez précaires et il faudra donc s’y accommoder.

Malgré ce petit défaut, l’Albanie est un trésor caché à découvrir rapidement avant que la destination ne devienne trop connue. Avec ses paysages spectaculaires et son authenticité, ce pays de 3 millions d’âmes attire de plus en plus de voyageurs en quête d’expériences uniques et abordables, faisant presque oublier la cohue des iles baléares (Ibiza, Majorque, Minorque) et autres stations balnéaires de la mer Méditerranée.

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Windows va enfin transformer votre smartphone en disque dur sans fil

Peut-on dire que la fonctionnalité était attendue depuis le tout début du smartphone ? Alors que les baladeurs .mp3 de n’importe quelle marque permettaient déjà de se comporter comme un volume de stockage normal. Utile pour transférer des fichiers du moment qu’un port USB-A (à l’époque) était disponible.

Dès l’arrivée de l’iPhone dit 2G (c’était pourtant bien la première version disponible ici), censé être aussi un iPod (qui permettait cela aussi), ç’en était fini de cette fonction aussi basique que pratique. Bien sûr, les smartphones Android ont quand même gardé un peu cette option. Mais il fallait pour cela adopter un mode spécial dit OTG ou over-the-go. Transférer des fichiers sans fil sur ordinateur était possible via certaines apps tierces.

Votre smartphone adopte enfin nativement une demande assez ancienne des utilisateurs

Ou une simple configuration réseau permettant de monter le smartphone à distance comme un volume FTP, ou SMB. Mais rien de cela n’était réellement natif “dès la sortie de boîte”. D’autant qu’en face, Apple avait déjà rendu les choses bien plus pratiques, en tout cas dans son écosystème. Avec notamment Airdrop, permettant de très facilement et rapidement transférer ponctuellement des fichiers dans les deux sens. Puis l’ajout de l’application native Fichiers sur iPhone, Mac, et plus globalement dans le cloud.

De quoi permettre de donner dans un certain sens à l’appareil, un volume de stockage monté sans fil. Qui n’est pas le volume de stockage réel de l’appareil qui aurait permis de modifier profondément iOS côté bidouilleurs et développeurs. On est chez Apple quand même… Plus près de nous Microsoft s’est mis peu à peu à mieux intégrer les smartphones Android à Windows. Mais sans vraiment pousser la chose autant que Apple.

Heureusement, la firme de Satya Nadella est justement en train de réparer cela. Ainsi dans la dernières bêta Insider de Windows 11 spécialement dédiée aux utilisateurs Android (c’est une nouveauté) la magie s’opère enfin pour le plus grand bonheur des utilisateurs. “Avec cette nouvelle expérience, vous pourrez parcourir tous vos dossiers et fichiers sans fil, y compris les médias présents sur votre appareil Android”, explique Microsoft sur son blog.

Et de préciser à toutes fins utiles : “vous pouvez les ouvrir, les copier sur votre PC, copier des fichiers PC sur votre smartphone, renommer des fichiers, les déplacer et même les supprimer”. Bref l’espace de stockage de votre smartphone devient un disque dur externe bien pratique, tout en permettant de plus facilement modifier a peu près tous les fichiers Android, y compris les fichiers système ou de configuration des apps.

Hélas on peut quand même regretter que ls choses ne soient as également rendues en la matière plus simples pour les iPhone sur PC. Et inversement des smartphones Android dans l’écosystème Apple. Même avec des relents, en 2024, quelque peu archaïques, la guerre de écosystèmes n’est visiblement pas prête d’être terminée

Comment tester dès maintenant la fonctionnalité ?

C’est en fait assez simple du moment que votre smartphone tourne sous Android 11 ou version ultérieure  :

  • Sur votre PC, cliquez sur Démarrer > Paramètres > Windows Update > Programme Windows Insider pour rejoindre si ce n’est pas déjà le cas le programme de bêtas.
  • Sélectionnez Prise en main puis Lier un compte pour lier votre compte Microsoft.
  • Sélectionnez le canal Windows Insiders with Android phones.
  • Sur votre smartphone, installez Lien avec Windows ou mettez la à jour pour être sûr d’être sur la build 1.24071 ou ultérieure.
  • Appairez votre smartphone via Bluetooth à votre PC.
  • Votre smartphone sera alors automatiquement monté comme u volume normal dans l’Explorateur de Fichiers aka Windows Explorer.

Pratique non ? Pour ceux qui préfèrent attendre l’arrivée d’une version stable de Windows 11 avec cette fonctionnalité, on a une demi-mauvaise nouvelle : impossible de vous dire exactement quand. Microsoft ne communique généralement pas sur le calendrier d’arrivée de fonctionnalités en bêta dans la dernière version Release Candidate de Windows 11. On peut simplement supposer que cela arrivera rapidement, faute de mieux.

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En vrai, combien d’argent ont les Français sur leur compte courant ?

Un rapport de la Banque de France publié ce 17 juillet 2024 via son site officiel met en lumière les placements financiers des Français avec une analyse détaillée sur les comptes courants. En décembre 2023, près de 83 millions de comptes courants étaient recensés pour un encours total de 660 milliards d’euros. En moyenne, il y a donc 1,2 compte courant par Français.

Près de 8 000 euros par compte

En moyenne, ce sont donc aussi 7 952 euros qui sont placés sur chaque compte courant. En parallèle, un autre rapport de MoneyVox a estimé ce montant à 16 562 euros, en se basant sur un encours de 497 milliards d’euros divisé par le nombre de ménages (et non de compte courant).

Pourquoi une telle différence ? La Banque de France souligne que cette moyenne est trompeuse en raison de la concentration des dépôts : seulement 13 % des comptes détiennent plus de 10 000 euros, et ils représentent 83 % de l’encours total. La médiane des comptes courants se situe quant à elle autour de 1 000 euros. Autrement dit, la moitié des comptes courants a moins que 1 000 euros de stocké. On rappelle que le compte courant est un très mauvais placement et qu’il vaut mieux réduire au maximum les encours sur celui-ci.

27% des comptes = 0,1% de l’encours global

Cette disparité entre la moyenne et la médiane révèle des inégalités profondes au sein de la population. En l’occurrence, les 27 % des comptes les moins dotés ne représentent qu’un maigre 0,1 % de l’encours global. Bien que certains comptes à faible solde puissent appartenir à des personnes en situation de précarité, d’autres peuvent être inactifs ou simplement peu utilisés.

Il est également important de noter que le fait de frôler le découvert à la fin du mois ne signifie pas nécessairement une difficulté financière. De nombreux Français gèrent leurs finances en transférant une partie de leur salaire sur un compte d’épargne au début du mois. De plus, beaucoup possèdent plusieurs comptes courants, ce qui peut également fausser la perception de leur situation financière.

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Le parcours d’une recherche scientifique jusqu’à sa publication : comment ça marche ?

Nous vous relayons régulièrement des articles relatant le résultat d’études scientifiques et ce sur des thématiques assez variées. Que l’on parle du corps humain, de technologies médicales ou encore de météorologie/climatologie, toutes ces études ont un point en commun. Leur processus de publication est un voyage complexe et rigoureux.

Un processus qui se passe la plupart du temps loin des yeux du grand public, d’où l’intérêt de le démystifier un peu.

De la recherche jusqu’aux résultats

La recherche scientifique débute bien avant la genèse ou l’idée même d’écrire un article. Les découvertes émanent fréquemment d’expérimentations en laboratoire, d’observations sur le terrain ou d’analyses en milieu contrôlé. Selon les cas, cela peut être un savant mélange de ces trois méthodologies, enrichi par un apport de données issues d’autres chercheurs.

Une fois ces précieuses informations recueillies, s’ensuit une phase d’analyse. Celle-ci peut emprunter diverses voies : traitement statistique, confrontation avec des résultats préexistants ou encore modélisation théorique (l’exemple récent du labyrinthe le plus difficile au monde est un exemple très parlant de cette dernière voie).

Ensuite, les scientifiques s’attellent à l’élaboration d’une explication cohérente et limpide de leurs données. Cette étape pose les première bases de la rédaction de l’article scientifique. Ce dernier s’adapte en longueur selon l’ampleur des résultats et les exigences de la revue ciblée pour la publication, oscillant entre quelques feuillets et plusieurs dizaines de pages.

Au-delà du texte, les chercheurs doivent également agrémenter leur publication de figures, tableaux, diagrammes afin d’illustrer leurs découvertes. Pour la majorité des scientifiques, cette tâche ardue repose essentiellement sur leurs épaules.

La collaboration et la rédaction

La recherche contemporaine s’apparente rarement à une quête solitaire. La majorité des investigations scientifiques s’effectuent au sein d’équipes pluridisciplinaires, favorisant ainsi l’obtention de résultats plus exhaustifs et robustes.

Les co-auteurs, véritables piliers de cette entreprise collective, apportent leur expertise à la rédaction de l’article, à l’analyse des données et à l’élaboration du contenu. Ces collaborateurs peuvent être des partenaires de recherche, des contributeurs essentiels à la collecte de données, ou des étudiants impliqués dans le projet.

Préalablement à la soumission de l’article finalisé, une étape incontournable s’impose : un examen millimétrique et une critique par l’ensemble des co-auteurs. Ce processus garantit la qualité et la rigueur de la recherche. Une fois peaufiné, le tout est alors soumis à une revue scientifique pour évaluation.

Prochaine étape : le choix de la revue, qui relève d’une décision stratégique puisque celui-ci va déterminer la visibilité et l’impact de la recherche au sein de la communauté scientifique et du public.

Certaines revues, telles que Nature ou Science, jouissent d’une réputation prestigieuse et généraliste et peuvent accroître considérablement l’influence de l’étude. D’autres, plus spécialisées, peuvent garantir une audience plus ciblée et pertinente pour le domaine spécifique de la recherche.

La révision par les pairs et la publication

La soumission de l’article marque l’aube d’une nouvelle phase : l’évaluation par les pairs. Un éditeur associé, généralement un expert bénévole du domaine, est chargé de recruter des évaluateurs. Ces derniers, également bénévoles, examinent les travaux publiés et fournissent des commentaires critiques. Ce processus peut s’étendre sur plusieurs semaines, voire des mois, selon la disponibilité des évaluateurs.

Le destin de la publication est scellé par les retours des évaluateurs. Il peut être accepté tel quel, accepté sous réserve de révisions mineures, nécessiter des modifications substantielles, ou être rejeté. En cas de révisions requises, les auteurs doivent répondre à chaque commentaire, explicitant les améliorations apportées ou justifiant le maintien de certains éléments.

Une fois les révisions effectuées, le manuscrit retourne à l’éditeur pour une décision finale. Si le verdict est favorable, s’ensuit une ultime phase de relecture et de mise en forme avant la publication, étape qui peut également s’étendre sur plusieurs semaines.

Comme vous avez pu le comprendre, publier un article scientifique est un projet long et exigeant. Le domaine de la publication en lui-même est un business à part entière. Les revues scientifiques, autrefois des outils de partage de connaissances au sein de communautés restreintes, sont aujourd’hui gérées par de grandes entreprises d’édition qui génèrent des profits considérables (Elsevier, Springer Nature, Wiley, etc.)

Les chercheurs, pour faire avancer leurs carrières et obtenir des financements, sont donc largement incités à publier dans ces revues, souvent à des coûts élevés. Ces coûts incluent les frais de publication, les abonnements aux bases de données et les droits d’auteur. Ce modèle économique a été critiqué pour plusieurs raisons : il limite l’accès libre à la connaissance, encourage une course à la publication au détriment de la qualité de la recherche et peut favoriser les biais dans la sélection des articles.

  • La recherche commence par des expérimentations et observations sur une thématique, suivies d’une analyse approfondie.
  • Les scientifiques collaborent pour rédiger et réviser l’article, puis choisissent la revue pour publication.
  • L’article est ensuite soumis à une révision par les pairs avant d’être publié.

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Payé 6085€ par mois, ce métier est celui qui recrute le plus en France

Le métier de commercial se distingue par son omni-présence sur toutes les plateformes d’offres d’emploi comme le souligne une étude récente réalisée par Randstad et Golden Bees, relayée par Le Figaro. En 2022, pas moins de 225 685 annonces ont été publiées pour ce type de poste, bien que le rapport montre une baisse de 27,6 % des annonces par rapport à l’année précédente.

Salaire XL à la clé

La majorité des commerciaux (76 %) sont recrutés en contrat à durée indéterminée tandis que les alternance et les CDD représentent respectivement un peu plus de 8 % et 4,3 % des offres recensées sur les plateformes de recherche d’emploi. Sans surprise, la région Île-de-France se place comme le principal bassin de recrutement, suivie par Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

En termes de rémunération, le salaire brut mensuel moyen d’un commercial s’élève à 6085 euros. Comme pour tous les métiers, ce chiffre varie fortement selon l’âge et l’expérience professionnelle. A noter qu’il y a une concentration importante – de 42,63 % – des commerciaux dans la tranche d’âge des 36-49 ans. Au-delà, le métier exigeant est parfois délaissé.

L’IA pourrait tout chambouler

Comme de nombreux autres métiers, le poste de commercial fait lui aussi face à des défis posés par l’intelligence artificielle. Selon le cabinet Roland Berger repris par nos confrères du Figaro, un emploi sur trois dans ce secteur est susceptible d’être affecté par cette technologie.

L’impact de l’IA peut être divisé en 2 catégories : d’une part, les emplois à fort potentiel d’augmentation où l’IA peut alléger certaines tâches (et ainsi augmenter la productivité) et d’autre part ceux à fort potentiel d’automatisation qui risquent de disparaître.

Les commerciaux se répartissent en deux sous-catégories : la vente transactionnelle qui est plus vulnérable à l’automatisation, et la vente consultative qui repose sur une relation de confiance avec les clients. Comme toujours, les professionnels qui seront capables d’intégrer l’IA et les nouvelles technologies dans leur processus de vente devraient en sortir renforcés – tandis que les autres seront mis sur le côté.

Cela dit, il ne faut pas se leurrer : le métier de commercial continuera d’exister et ne sera jamais totalement remplacé par les IA, ce dernier reposant sur une relation “humaine” pour conclure des transactions.

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Quels sont les effets des champignons hallucinogènes sur notre cerveau ?

Parmi les centaines de substances psychédéliques que nous connaissons actuellement, la psilocybine, présente dans certains champignons hallucinogènes, est l’une des plus anciennes utilisées par l’Homme. Sa consommation remonte à des millénaires et a laissé des traces dans de nombreuses cultures à travers le monde. Les Aztèques, les Mayas et les peuples d’Amérique du Nord en faisaient un usage rituel et sacré.

Avec l’avènement de la contre-culture des années 1960 et le mouvement hippie, les champignons ont gagné en popularité auprès d’un public qui leur ont trouvé un usage récréatif. Depuis plusieurs décennies, la recherche scientifique s’est à nouveau penchée sur les propriétés thérapeutiques potentielles des champignons et des études ont montré des résultats prometteurs dans le traitement de la dépression, de l’anxiété et des troubles obsessionnels compulsifs. Comment de simples champignons peuvent-ils chambouler à ce point notre cerveau ?

Comment la psilocybine affecte notre cerveau

L’ingrédient actif principal des champignons hallucinogènes, la psilocybine, est métabolisée par notre organisme en psilocine après son absorption. Cette substance, une fois transformée, interagit avec les récepteurs sérotoninergiques disséminés dans notre encéphale. La sérotonine est un neurotransmetteur essentiel à notre survie ; elle joue un rôle prépondérant dans la régulation de l’humeur, de la perception et de diverses fonctions cognitives.

En s’arrimant à ces récepteurs, la psilocine déclenche une effervescence neuronale éphémère dans certaines aires cérébrales, perturbant ainsi les réseaux neuronaux habituellement établis.

Cette altération engendre une palette d’effets aussi variés que fascinants : euphorie, illusions visuelles kaléidoscopiques, distorsion du rapport au temps et à l’espace, ou, dans certains cas, une refonte de la conscience identitaire. Les expérimentateurs relatent fréquemment des odyssées mystiques, des sentiments d’osmose ou des états de transcendance absolue.

La vidéo ci-dessous propose une simulation visuelle de ce que provoque l’ingestion d’une forte dose de champignons hallucinogènes.

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Des découvertes scientifiques prometteuses

Comme écrit précédemment, les champignons hallucinogènes font l’objet d’études pour évaluer leur intérêt thérapeutiques. Un domaine d’étude qui a été fortement ralenti en raison des politiques de pénalisation des drogues en vigueur aux USA depuis les années 60.

Une nouvelle recherche a été publiée le 17 juillet dans la revue Nature. Menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Washington à Saint-Louis, sous la direction des professeurs Nico U.F. Dosenbach et Joshua S. Siegel, celle-ci avait pour but d’évaluer en profondeur les effets de la psilocybine sur notre organe pensant.

Ce dernier, auteur principal de l’étude, explique : « Actuellement, nous connaissons bien les effets psychologiques et moléculaires/cellulaires de la psilocybine. Cependant, nous savons peu de choses sur ce qui se passe au niveau des réseaux fonctionnels du cerveau, là où les deux se rejoignent ».

Cette étude a impliqué sept adultes en parfaite santé, soumis à l’administration d’une dose conséquente de psilocybine ou de méthylphénidate (Ritaline) dans un cadre rigoureusement contrôlé.

« L’impact initial [NDLR : de la prise de psilocybine] est colossal, puis s’estompe progressivement, laissant une empreinte subtile mais persistante. C’est exactement ce qu’on attend d’un médicament potentiel. On ne veut pas que les réseaux cérébraux soient perturbés pendant des jours, mais on ne veut pas non plus que tout redevienne comme avant immédiatement. L’idéal est un effet qui dure assez longtemps pour être efficace » élucide Dosenbach.

Les participants ont été soumis à une batterie de 18 examens IRMf en moyenne, répartis avant, pendant et jusqu’à trois semaines post-expérience psychédélique.

Les conclusions de cette étude révèlent que la psilocybine engendre des bouleversements profonds et étendus au sein des réseaux fonctionnels cérébraux. Plus spécifiquement, elle désynchronise le réseau par défaut, un ensemble complexe de régions cérébrales interconnectées, habituellement actif lorsque notre esprit vagabonde.

Suite à cette désynchronisation induite par la psilocybine, ce réseau se reconstitue progressivement à mesure que les effets aigus de la substance s’estompent, mais avec des nuances subtiles par rapport à son état initial. Ces altérations persistent durant plusieurs semaines, suggérant que la psilocybine pourrait accroître la plasticité cérébrale, facilitant l’adoption d’états de fonctionnement plus harmonieux à long terme.

Des résultats qui offrent des perspectives très intéressantes pour le traitement de certains troubles mentaux comme la dépression ou le syndrome de stress post-traumatique. La psilocybine pourrait donc faciliter la flexibilité du cerveau et lui redonner l’aptitude à fonctionner de manière normale. Tout cela est bien prometteur, mais il faut souligner que la FDA (Food and Drug Administration) n’a pas encore approuvé l’utilisation de psilocybine en tant que traitement. Il existe tout de même certains risques à l’utiliser hors cadre médical et les auteurs de l’étude n’appellent absolument pas à interpréter celle-ci comme un encouragement à l’automédication.

  • La psilocybine altère temporairement les réseaux neuronaux en agissant sur les récepteurs sérotoninergiques.
  • Une nouvelle recherche a démontré qu’elle augmenterait la plasticité cérébrale.
  • Cela fait d’elle une bonne candidate comme potentiel traitement contre certains problèmes mentaux.

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Voici 3 films à voir absolument au cinéma ce week-end

Pour égayer votre week-end, rien ne vaut une bonne sortie ciné. Alors que les températures vont grimper dans l’Hexagone, c’est l’occasion de passer un moment palpitant ou divertissant au frais. Autant faire d’une pierre, deux coups ! Une sortie ciné, c’est bien. Encore faut-il savoir quel film découvrir dans les salles obscures.

Comme chaque début de week-end, nous avons scruté le box-office pour vous recommander les trois meilleurs longs métrages de la semaine. Si l’actualité ciné est un peu plus chaste en cette période estivale, elle n’en reste pas moins intéressante. Au programme de cette nouvelle semaine ? Le blockbuster super-héroïque de l’été, un voyage épique au cœur d’un monde imaginaire et un thriller haletant.

Deadpool & Wolverine

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C’est assurément le film le plus attendu de cet été : Deadpool & Wolverine. Ce troisième opus consacré à l’antihéros vulgaire a de quoi faire le bonheur des fans. C’est l’heure pour Deadpool de faire son entrée dans le MCU (Univers cinématographique de Marvel) et il n’y va pas de main morte. Après avoir essayé de rejoindre les adulés Avengers, Wade Wilson est contraint de raccrocher le costume de Deadpool et de faire un petit boulot qu’il n’aime pas et dans lequel il est mauvais. Pour ne rien arranger, Vanessa l’a quitté. Bref, l’angoisse. Mais quand des agents du TVA (Tribunal des Variations Anachroniques) débarquent et qu’on lui fait l’offre d’une vie à condition, tout bascule. Car son monde va être anéanti, avec tous ceux qu’il aime. Et cela semble inévitable. À moins de retrouver le fautif : Wolverine. Pour sauver son univers, il y a du pain sur la planche.

Rires, émotions, combats explosifs, hémoglobine à gogo, gros mots, blagues salaces et multiples surprises… Deadpool & Wolverine est le divertissement parfait pour cet été et nous rappelle pourquoi on aime tant les films de super-héros. Les retours sont particulièrement positifs : la presse accorde la note de 3,7 sur 5 tandis que les spectateurs d’AlloCiné montent à 4 sur 5.

Lire aussi – Critique Deadpool & Wolverine : le chaos sanglant dont on rêvait

Goodbye monster

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Pour un moment tout doux en famille, Goodbye Monster est idéal. Ce film d’animation venu tout droit de Chine a de quoi scotcher petits et grands. Lorsque le monde de Kunlun, composé de milliers d’îles, est menacé par des forces maléfiques, tout bascule. Le grand guérisseur Bai Ze se retrouve banni par ses maîtres après avoir mis son île en danger en voulant la protéger. Sept ans plus tard, il est l’heure pour lui de se racheter.

Visuellement, Goodbye Monster apporte un véritable vent de fraîcheur au box-office. Il y a tous les ingrédients pour séduire : de belles scènes d’action, une animation aux petits oignons, de l’humour et des émotions, ainsi que des personnages hauts en couleur. Sans être le film d’animation de l’année, ni même de l’été, le long métrage s’impose comme un divertissement intéressant pour toute la famille. La presse lui octroie la note moyenne de 3,1 sur 5.

Mon parfait inconnu

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Direction la Norvège avec Mon parfait inconnu. Ce thriller est d’une efficacité redoutable. Pour son premier long métrage, la réalisatrice Johanna Pyykkö met en scène l’histoire de la jeune et solitaire Ebba. À 18 ans, elle travaille dans le port d’Oslo. Lorsqu’elle croise la route d’un homme particulièrement beau mais amnésique à cause d’une blessure à la tête, elle lui fait croire qu’ils entretiennent une relation amoureuse. Petit à petit, Ebba va construire toute une histoire et un univers entièrement bâtis sur le mensonge. Mais la mémoire de l’homme semble revenir tandis qu’elle comprend progressivement que les pires tromperies ne viennent peut-être pas d’elle.

On doit Mon parfait inconnu aux productrices de Julie en douze chapitres et Sick of myself, deux excellents longs métrages du cinéma norvégien. Ce qui est toujours bon signe ! Les acteurs Camilla Godø Krohn et Radoslav Vladimirov sont excellents, le scénario tient le spectateur en haleine et la mise en scène est percutante. Entre les critiques des spectateurs d’AlloCiné et de la presse, Mon parfait inconnu obtient la note moyenne de 3,1 sur 5.

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Pourquoi les conducteurs de Tesla placent une serviette mouillée sur les Superchargeurs ?

Une tendance inquiétante vient d’apparaitre et fait déjà son petit bout de chemin parmi les aficionados de Tesla. En effet, des conducteurs ont eu l’idée saugrenue de placer des serviettes mouillées sur les connecteurs des Superchargeurs. Mais quel peut bien être l’objectif d’une telle démarche ?

L’origine d’une pratique controversée

Tout est parti d’une vidéo depuis devenue virale. Le youtubeur « Out of Specs » a réalisé un test en plaçant une serviette humide sur un connecteur de Superchargeur. Résultat ? La puissance de charge est passée de 58 kW à 119 kW. De quoi faire rêver plus d’un propriétaire de Tesla pressé…

Tesla tire la sonnette d’alarme

Face à la multiplication de cette pratique, le constructeur américain a dû réagir. Dans un communiqué sans ambiguïté, Tesla met en garde :

« Placer un tissu humide sur les poignées des câbles de Superchargeur n’augmente pas les taux de charge et interfère avec les moniteurs de température, créant un risque de surchauffe ou de dommages. Veuillez vous abstenir de le faire pour que nos systèmes puissent fonctionner correctement et que les véritables problèmes de charge puissent être détectés. »

Pourquoi c’est une pratique dangereuse ?

Wallbox Tesla
© Tesla

La gestion thermique est cruciale lors de la charge rapide d’un véhicule électrique. Le passage d’un courant à haute tension dans des câbles relativement courts génère énormément de chaleur. Une serviette mouillée ne peut rien contre cette chaleur intense et ne fait que donner l’illusion d’une situation de charge idéale.

La serviette mouillée perturbe les capteurs de température du connecteur, faisant croire au système qu’il peut envoyer plus de courant. Seulement, si Tesla met en place de tels systèmes de sécurité, ce n’est pas pour les bypasser et ainsi exposer le Superchargeur à une surchauffe éventuelle.

L’illusion d’une solution miracle

Si l’idée d’accélérer la recharge peut sembler séduisante, elle ne vaut pas le risque de compromettre la sécurité du véhicule et de l’infrastructure de recharge. Les ingénieurs de Tesla ont conçu les Superchargeurs pour fonctionner de manière optimale et sûre dans des conditions normales d’utilisation.

Il faudra donc résister à la tentation d’utiliser cette technique, même si vous êtes pressé. Par contre, si vous voulez optimiser votre vitesse de charge, la meilleure solution reste de trouver une borne de charge qui ne serait pas exposée sous un soleil brûlant.

  • Un phénomène grandissant arrive dans la communauté des conducteurs de Tesla
  • Certains ont remarqué qu’entourer le connecteur des Superchargeurs pendant la recharge du véhicule permettant d’accélérer la charge
  • Évidemment, c’est une technique interdite par Tesla, qui indique que la pratique est dangereuse

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“Trop c’est trop !” : pourquoi l’industrie du jeu vidéo est frappée d’une grève sans précédent

Pour la première fois depuis 2017, les acteurs et autres doubleurs intervenant dans le monde du jeu vidéo entrent en grève. Cette décision intervient après des mois de négociations infructueuses avec les grands éditeurs et studios comme Activision-Blizzard, ainsi qu’Epic Games.

Les revendications portent sur une meilleure rémunération, des mesures de sécurité renforcées et surtout, des protections face aux nouvelles technologies d’Intelligence artificielle générative.

Le syndicat SAG-AFTRA (Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists), qui représente environ 2 600 comédiens de doublage et artistes de la motion capture a voté en faveur de la grève l’automne dernier.

Troy Baker est Joel dans The Last of Us
© PlayStation et Wikipedia

Parmi eux, on retrouve des talents reconnus comme Troy Baker (The Last of Us), Jennifer Hale (Mass Effect) ou encore Matt Mercer (The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom).

L’intelligence artificielle ne passe pas

Au cœur du conflit : une utilisation complètement abusive de l’IA, qui manque encore de régulation dans ce milieu. Les acteurs exigent des garanties sur la façon dont leur travail pourrait être utilisé pour entraîner des IA ou créer des copies générées par intelligence artificielle. Une problématique qui fait écho aux grèves historiques qui avaient eu lieu dans le milieu du cinéma à Hollywood.

Duncan Crabtree-Ireland, négociateur en chef du syndicat, souligne l’importance des personnalités et artistes créatifs dans le succès de l’industrie du jeu vidéo : « Les membres de SAG-AFTRA qui donnent vie à des personnages mémorables méritent les mêmes protections fondamentales que les artistes du cinéma, de la télévision ou de la musique. »

Cette grève, qui débute le 26 juillet à minuit, pourrait avoir des conséquences importantes sur le développement et la promotion de certains des plus gros jeux de l’industrie. Elle met en lumière les défis posés par l’IA dans le secteur créatif, un débat particulièrement important dans le secteur du jeu vidéo qui rapporte plusieurs centaines de milliards de dollars de bénéfices chaque année.

  • Le syndicat SAG-AFTRA comprenant 2600 artistes doubleurs et spécialistes de la motion capture va se mettre en grève dés aujourd’hui
  • Le syndicat demande une meilleure rémunération, des mesures de sécurité renforcées et surtout, des protections face aux nouvelles technologies d’Intelligence artificielle générative
  • Cette grève débutera à minuit ce soir, et il est encore impossible de dire combien de temps celle-ci durera et quel impact elle aura sur la production des titres à venir

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