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Travail hybride : Logitech se lance dans la réservation de salle

L’accessoiriste Logitech, connu entre autres pour ses souris, claviers et webcams, mise sur le succès de la première version de sa caméra de visioconférence, MeetUp. Il s'en serait vendu environ 1 million d’unités depuis sa sortie en 2017. Voici donc la MeetUp 2. Elle est destinée aux réunions de petits groupes, environ six personnes dans une salle. Cette caméra est une tout-en-une. Sous la forme d’une barre, aux bords moins arrondis qu’auparavant, elle intègre un haut-parleur et un objectif. Et surtout, assure Logitech, MeetUp 2 est dopée à l’intelligence artificielle. <img class="size-full wp-image-391905" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-meetup-2_bureau.jpg" alt="La caméra de visioconférence MeetUp 2 sous un écran. Image Logitech." width="800" height="450" /> <em>La caméra de visioconférence MeetUp 2 sous un écran. Image Logitech.</em> Grâce à sa fonctionnalité maison RightSight 2, la caméra 4 K sait s’adapter au nombre et à la répartition des personnes dans la salle. Nous l'avons constaté nous même lors d'une démo, elle zoome ou dé-zoome au démarrage selon la position des gens devant l’objectif. D’autres options sont possibles, par exemple, le Grid View : l’image de chaque participant est découpée de la vue 4K et assemblée aux autres pour former une représentation sous forme de grille. <h2>Focus sur le son</h2> Plus originale, il y a l’autre fonctionnalité, RightSound 2. C’est une restitution sonore améliorée. C’est l’IA qui est donc utilisée pour débarrasser au mieux les voix des participants des bruits de l’environnement, par exemple ceux provenant d’autres réunions connexes, ceux d’une éventuelle circulation automobile, de travaux de chantier à proximité, … Outre l’optimisation IA, la MeetUp 2 est équipée de six micros pouvant fonctionner en beamforming, permettant ainsi une focalisation sur telle ou telle lieu de la salle. La Logitech MeetUp 2 peut se brancher directement à l’ordinateur d’un des participants, via une prise USB, ou connectée par Ethernet ou Wifi et être gérée à travers le logiciel de management Logitech Sync. Celui-ci est capable de contrôler aussi d’autres équipements de la marque, par exemple de faire leurs mises à jour à distance. MeetUp 2 est compatible Microsoft Teams, Google Meet et Zoom. L’entreprise, qui affiche son soucis du respect de l’environnement depuis au moins 2008 avec son premier rapport sur la durabilité, met un point d’honneur à préciser que les parties en plastique de la caméra sont constituées à 60 % d’éléments recyclés. Au prix de 1000 €, la MeetUp 2 devrait être disponible en août 2024. <h2>Flexibilité</h2> Avec les aller-venues des employés qui seraient plus nombreux ces dernières années à jongler entre télétravail et présence dans les locaux, trouver une salle de réunion peut être plus compliqué qu’avant. Il existe plusieurs outils de gestion de salles dans les entreprises d’une certaine taille, de Cisco Webex à Zoom. Jusqu’à présent, Logitech intégrait six partenaires, Microsoft, Zoom, Appspace, Robin, Ricoh Spaces Meetio (société qu’elle a rachetée) dans son système Logitech Sync. Qui permet de réserver une salle soit à distance, sur son ordinateur par exemple, soit sur site, via un Tap Scheduler (de Logitech), un petit panneau à écran tactile fixé au mur. <img class="size-full wp-image-391906" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-room-booking_interface-ph.-moctar-kane.jpg" alt="Interface Room Booking sur le Tap Scheduler montrant les différents outils de réservation de salle accessibles dont le Logitech Room Booking , Ph. Moctar KANE." width="800" height="534" /> <em>Interface Room Booking sur le Tap Scheduler montrant les différents outils de réservation de salle accessibles dont le Logitech Room Booking , Ph. Moctar KANE.</em> <h2>Le test de Room Booking</h2> Logitech rajoute désormais aux six solutions pré-existantes son propre outil logiciel de réservation de salle, appelé tout simplement Room Booking. Nous avons noté la combinaison particulièrement intéressante avec le panneau Tap Scheduler pour réserver une salle et sa durée d’occupation en quelques clics sur l’écran fixé au mur extérieur. Le fond de l’écran passe alors du vert à l’orange puis au rouge pour indiquer à tous ceux qui passeront à proximité que la salle sera bientôt occupée ou l’est déjà. Pratique, une Led de couleur sur le tranchant du Tap Scheduler rend aussi visible sur le côté l’état de la salle : ainsi, ceux qui cherchent où se réunir peuvent repérer d’un coup d’œil à partir du couloir les endroits disponibles. Sur le Tap Scheduler, il est également possible de visualiser le plan des salles libres ou non de l’entreprise. <img class="size-full wp-image-391917" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-room-booking-couloir-ph.-moctar-kane.jpg" alt="Voyant Led rouge du Tap Scheduler indiquant l'indisponibilité de la salle, Ph. Moctar KANE." width="800" height="534" /> <em>Voyant Led rouge du Tap Scheduler indiquant l'indisponibilité de la salle, Ph. Moctar KANE.</em>   <img class="size-full wp-image-391908" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-room-booking_vert-ph.-moctar-kane.jpg" alt="Réservation de salle sur un Tap Scheduler via Room Booking, Ph. Moctar KANE." width="800" height="450" /> <em>Réservation de salle sur un Tap Scheduler via Room Booking, Ph. Moctar KANE.</em>   <img class="size-full wp-image-391907" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-room-booking_rouge-ph.-moctar-kane.jpg" alt="Bouton d'arrêt de réservation de salle sur un Tap Scheduler via Room Booking, Ph. Moctar KANE." width="800" height="534" /> <em>Bouton d'arrêt de réservation de salle sur un Tap Scheduler via Room Booking, Ph. Moctar KANE.</em> <img class="size-full wp-image-391909" src="https://www.zdnet.fr/wp-content/uploads/zdnet/2024/05/logitech-sync-management.jpg" alt="Interface de management Logitech Sync. Image Logitech." width="800" height="524" /> <em>Interface de management Logitech Sync. Image Logitech.</em> <h2>Essential for Rooms : 180 € par an et par salle</h2> Pour l’heure, Room Booking est en phase bêta (accessible sur sync.logitech.com). A partir de la fin de cet été, Room Booking devrait être proposé dans à travers une offre minimale appelée Essential for Rooms à 180 € par an et par salle incluant d’autres fonctionnalités telles Remote UI Access, le dépannage à distance d’un accessoire (webcam, caméra de visioconférence et Tap Scheduler), ou même l’outil d’analyse du taux d’occupation des salles. Le Tap Scheduler quant à lui est vendu séparément à 700 €. Ce n’est pas donné. Mais la comparaison avec la concurrence n’est pas facile. Par exemple, chez le concurrent chez Cisco, le panneau de contrôle mural de réservation de salle (Webex Room Navigator) coûte au moins le double du prix de Logitech mais l’offre de service de cet acteur majeur de solution de visioconférence n’est pas identique. L’hybridation du travail est synonyme aussi de multiplicité de solutions.

Selon cette étude, utiliser Internet serait bon pour la santé

Cette étude, émise par l’American Psychological Association et relayée le 12 mai par la revue Nature, s’est étalée sur 16 années en impliquant 2,4 millions de personnes. Cette dernière, par ses résultats, est donc parvenu à largement remettre en question les préoccupations courantes concernant l’impact du numérique sur notre santé mentale. Si on commence déjà à prendre l’ampleur des dégâts que peuvent occasionner les formats courts du type TikTok sur les comportements addictifs et la sociabilisation, ici les résultats sont bien différents.

Quels effets positifs a donc fait remonter cette étude et comment ceux-ci se manifestent dans notre vie quotidienne ?

Une perspective globale permise grâce à des données très diversifiées

Saisir pleinement l’influence de l’Internet sur le bien-être exige une analyse globale, car c’est une technologie désormais profondément ancrée dans nos habitudes. L’enquête en question, publiée dans la revue Technology, Mind and Behaviour, a été menée de 2006 à 2021 en analysant des données provenant de l’institut de sondage Gallup. Ce sont 1 000 personnes par an réparties dans 168 pays différents qui ont ainsi été interrogées pendant cette longue période.

L’échantillon est, de ce fait, bien plus représentatif que celui des études menées antérieurement sur le même thème, souvent limitées à quelques pays développés de l’hémisphère nord. Comme le souligne Andrew Przybylski, chercheur à l’Université d’Oxford : « Plus de 90 % des ensembles de données provenait de quelques pays anglophones ». Une distribution qui induisait nécessairement des biais et altérait les résultats finaux.

En analysant des facteurs comme le niveau de revenu, l’emploi, le niveau d’éducation et les problèmes de santé, les chercheurs ont par conséquent pu brosser un tableau plus complet et nuancé de l’impact d’Internet sur nos vies.

Des bienfaits comparables à une promenade dans la nature

L’un des résultats les plus marquants de l’étude réside dans le constat que les personnes ayant accès à Internet affichent, en moyenne, des scores de satisfaction de vie et de bien-être social 8 % supérieurs à celles qui en sont privées. Pryzbylski compare même ces résultats aux bienfaits d’une promenade en pleine nature.

Markus Appel, psychologue à l’Université de Würzburg, attribue ces effets positifs à la propension d’Internet à favoriser l’apprentissage et la création de liens sociaux ou amicaux. Toutefois, le constat n’est tout de même pas entièrement rose. L’étude n’a pas négligé les potentiels aspects négatifs de l’usage de cette technologie.

En effet, il en ressort également que les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans utilisant Internet se déclarent moins satisfaites de leur lieu de vie. Selon Pryzbylski, cette observation pourrait s’expliquer par le fait que celles qui se sentent moins intégrées à leur communauté passent davantage de temps en ligne. Il faudrait mener, dans l’idéal, des recherches ultérieures afin de déterminer si ces liens sont de nature causale ou simplement corrélative.

Un constat à nuancer

Alors que les débats sur la régulation du web et des réseaux sociaux, notamment concernant les plus jeunes, s’intensifient, cette étude apporte une perspective importante, mais qu’il ne faut pas considérer comme définitive. Tobias Dienlin, chercheur à l’Université de Vienne, tient à préciser que « cette étude ne peut pas contribuer directement au débat récent sur la nocivité des réseaux sociaux ou l’interdiction des smartphones à l’école ».

Ces données, même si très précieuses, ne sont pas suffisamment spécifiques ni détaillées pour répondre directement aux questions complexes relatives à ces thématiques. En réalité, cette étude n’a pas été menée pour alimenter ce débat, et démontre que les effets de l’usage d’Internet sur le bien-être tendent à varier considérablement en fonction des usages.

C’est bien pour cette raison que les différents auteurs de l’étude préconisent une approche nuancée de la question : les avantages d’Internet ne sont pas universels et peuvent différer selon de multiples facteurs contextuels. Cette étude, assez unique par la taille de l’échantillon de personnes interrogées, est un socle robuste qui pourra certainement servir de pilier à des recherches plus approfondies. Moralité : vous pouvez continuer à traîner sur le web, ce n’est pas foncièrement mauvais pour votre santé, mais soyez conscient qu’il n’est pas non plus un médicament miracle !

  • Une étude parue dans la revue Technology, Mind and Behaviour menée auprès de 2,4 millions de personnes de 2006 à 2021 a prouvé qu’utiliser Internet avait un effet positif sur le bien-être.
  • En moyenne, les personnes interrogées affichaient des scores de satisfaction de vie et de bien-être social 8 % supérieurs par rapport aux personnes qui n’ont pas accès à Internet.
  • Cette recherche prouve, en revanche, que ces effets bénéfiques ne sont pas universels et varient fortement selon de nombreux facteurs.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

VivaTech : que vient faire Elon Musk en France ce mercredi

Mercredi 22 mai 2024 sonne le coup d’envoi de VivaTech, le plus grand salon tech d’Europe – qui se tient Porte de Versailles à Paris. L’événement est une occasion unique en son genre de découvrir les dernières innovations des startup de l’hexagone. Le tout avec un parterre d’investisseurs, d’analystes, de journalistes. Et le concours de personnalités internationales de premier plan, intéressées par la France comme marché pour développer des nouvelles technologies de pointe.

L’événement dure au total trois jours très intenses mais déjà incontournables pour les petites et moyennes entreprises qui veulent percer sur le marché, et se donner une visibilité mondiale. Cette année, le salon sera essentiellement centré sur l’intelligence artificielle, et c’est dans ce contexte que l’on apprend que, pour la deuxième année consécutive, Elon Musk fera partie des invités de marque sur le salon. L’année dernière, l’entrepreneur avait fait une intervention remarquée – ponctuée de déclarations choc tel qu’il en a le secret.

Elon Musk revient à VivaTech pour la deuxième année consécutive

Il a notamment évoqué son rêve de transformer l’espèce humaine en civilisation multiplanétaire, de la conquête lunaire – ou encore de son moratoire d’alors pour faire une “pause” dans l’IA. Cette année les choses sont bien différentes. En plus de ChatGPT, Gemini Advanced, Elon Musk a lui aussi une IA de premier plan : Grok, intégrée au réseau social 𝕏 et qui se caractérise par plus de sarcasme et une propension plus grande à répondre à des questions un peu borderlines.

Grok est disponible depuis quelques jours en France, sous réserve d’abonnement Premium+ sur 𝕏. On peut donc imaginer que le patron aux multiples casquettes viendra cette fois-ci au contraire parler de ce qui rend son approche autour de l’IA si différente – et défendre son optimisme retrouvé sur la question. Elon Musk ne sera pas le seul intervenant de marque sur le salon. Il est en effet question des personnalités suivantes :

  • Arthur Mensch – cofondateur et PDG de Mistral AI.
  • Dr. Werner Vogels – CTO de Amazon.com
  • Swami Sivasubramanian – Vice-président IA et données chez Amazon Web Services.
  • Yann LeCun – Directeur scientifique IA chez Meta.
  • Eric Schmidt – ex PDG de Google.
  • Robin Li – CEO de Baidu.
  • Harley Finkelstein – président de Shopify.
  • John Kerry – secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique.
  • Charles Michel – président de Conseil de l’Europe.
  • Thierry Breton – Commissaire européen.

Ainsi que beaucoup d’autres personnalités dont vous pouvez consulter la liste en visitant ce lien. Un baromètre VivaTech et Wavestone réalisé en février 2024 indique que 88% des dirigeants d’entreprises envisagent d’investir dans l’IA d’ici 2024.

  • VivaTech, le plus grand salon tech d’Europe, se tiendra à Paris à partir du 22 mai 2024, avec un accent particulier sur l’intelligence artificielle (IA).
  • Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, fera sa deuxième apparition consécutive à VivaTech, probablement pour discuter de son IA, Grok, récemment lancée en France.
  • D’autres personnalités de premier plan du monde de la technologie et de la politique, dont Arthur Mensch de Mistral AI, Yann LeCun de Meta et John Kerry, participeront également à l’événement.

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Vous en avez assez du mauvais temps ? Celui-ci est dû à un phénomène nommé « goutte froide », nous vous l’expliquons ici

Depuis quelques semaines, la France est en proie à des intempéries d’une rare intensité. Averses torrentielles, grêle, tornades et inondations déferlent sur le pays, laissant parfois derrière elles des dégâts considérables. La responsable de ce chaos météorologique ? Une entité peu connue du grand public : la goutte froide, un phénomène qui avait également plongé Dubaï sous des pluies diluviennes à la mi-avril. Mais qu’est-ce qu’une goutte froide exactement et comment influence-t-elle notre climat et la situation actuelle ?

Qu’est-ce qu’une goutte froide ?

La goutte froide est en réalité une poche d’air glacial nichée à plus de 5 000 mètres d’altitude. Celle-ci se détache du jet-stream un « un axe de vent d’altitude très puissant circulant autour de la Terre d’ouest en est » selon la définition de Météo France. De temps à autre, les méandres de ce courant s’accentuent, isolant une portion d’air froid qui entame une descente vertigineuse vers les latitudes plus basses, comme celles de la France.

Ce phénomène météorologique complexe crée une zone de basse pression et une masse d’air instable, propice à des conditions météorologiques perturbées. Lorsqu’une goutte froide se manifeste, Dame Nature se déchaîne ! Temps orageux, violentes rafales, chutes de grésil, etc.

En plus de cela, elles peuvent également générer des remontées d’air doux et humide en provenance de la Méditerranée, aggravant encore les conditions météorologiques. Lorsque la goutte froide rencontre l’air plus chaud des basses altitudes, un véritable choc thermique se produit, déclenchant des orages particulièrement intenses et des précipitations abondantes. Ces épisodes pluvieux, parfois torrentiels, peuvent rapidement submerger les sols et occasionner des dégâts assez importants sur les zones touchées.

Le compte officiel sur X.com de Keraunos (Observatoire français des tornades et orages violents) a partagé une carte animée sur le réseau social, où l’on peut clairement apercevoir la goutte froide en pleine action :

Il pleut, il mouille : la goutte froide française

Ces derniers temps, une goutte froide persistante s’est donc tranquillement installée et a stagné au-dessus de l’Hexagone. En l’espace de quelques jours, les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir. L’Alsace, par exemple, a été particulièrement touchée par ces intempéries. Des crues d’une rare violence ont submergé la région, contraignant les autorités à émettre une alerte rouge.

Des records de précipitations ont été battus dans certaines autres régions, tandis que des orages violents ont provoqué des inondations et des coulées de boue importantes. Les grêlons, parfois de la taille de balles de golf, ont également causé d’importants dégâts aux cultures et aux infrastructures. Une vraie catastrophe pour la production agricole et une année noire pour les producteurs.

Cela ne risque pas de s’améliorer, et les analystes ne sont pas spécialement optimistes sur les semaines à venir. Le phénomène a toutes les chances de continuer jusqu’à la mi-juin. Ce n’est donc toujours pas le moment de ranger les cirés et les parapluies !

  • Les conditions météorologiques françaises actuelles s’expliquent par la présence d’une goutte froide.
  • Celle-ci est une poche d’air glacial qui, en se détachant du jet-stream, vient créer des zones de basses pressions et perturbe les conditions météorologiques.
  • La situation, selon les prévisions, devrait perdurer jusqu’à la moitié du mois de juin.

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Adieu aux trajets courts : les nouvelles stratégies de Google Maps et de Waze

Google Maps (qui se dote désormais de dons de devin) et Waze (équipé depuis peu de quatre nouvelles fonctionnalités très agréables) changent légèrement de cap. Habituellement, les deux applications vous proposent divers itinéraires parmi lesquels il est possible de choisir le plus court. Une option bien pratique pour à peu près n’importe quelle situation où vous êtes amenés à vous déplacer d’un point A à un point B. Toutefois, il est probable que vous ayez remarqué un changement survenu récemment. L’itinéraire le plus court n’est plus nécessairement l’option suggérée la première. Que s’est-il passé ?

Une nouvelle directive environnementale

Ce changement a eu lieu sous l’impulsion du décret n° 2022-1199. Ce dernier stipule que : « […] les services numériques qui visent à faciliter les déplacements multimodaux mettent en avant les propositions d’itinéraires dont l’impact est le plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Lorsque l’itinéraire initial comprend une portion en véhicule motorisé dont la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 110 km/ h, les services numériques d’assistance aux déplacements proposent un itinéraire alternatif prenant en compte une diminution de la vitesse maximale de 20 km/ h sur les portions concernées ».

Ce texte réglementaire oriente donc ces applications vers une approche plus respectueuse de l’environnement et désormais, les itinéraires suggérés par défaut privilégient ceux avec le moins d’impact environnemental. De ce fait, ce ne sont pas nécessairement les plus courts qui priment.

L’empreinte carbone de chaque trajet est affichée de manière visible, permettant aux utilisateurs de faire leur choix de la manière la plus éclairée qui soit. Mieux encore, les alternatives les plus écologiques sont mises en avant, incitant ainsi les conducteurs à opter pour plutôt pour des trajets plus longs, mais moins polluants.

La mobilité urbaine et les grands événements

Il y a à la fois une dimension écologique qui explique ce choix, mais également des considérations pratiques liées à la gestion du trafic. L’exemple le plus probant actuellement est celui de la région Île-de-France, qui a récemment exercé des pressions sur Google Maps pour qu’il modifie son mode de fonctionnement en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

L’application de transport public « Transports publics Paris 2024 » ne proposera pas systématiquement les trajets les plus courts, car le risque d’embouteillages serait trop important. Notre belle capitale n’étant pas spécialement reconnue pour la fluidité de son trafic, cela s’entend parfaitement. Au lieu de ça, elle privilégiera des itinéraires alternatifs permettant une meilleure répartition des voyageurs et une réduction de la congestion globale lors de cet événement d’envergure.

Laurent Probst, directeur général du Syndicat des transports d’Île-de-France, a souligné à Ouest France l’importance de cette adaptation : « S’ils ne le font pas, il faudra que l’État prenne les décisions nécessaires. On leur demandera de fermer leur application. C’est un enjeu de sécurité publique ». Une déclaration assez radicale prouvant que les autorités prennent le problème au sérieux. Puisqu’on ne pourra certainement pas compter sur la présence des taxis volants lors des JO, faute des certifications nécessaires, autant appuyer sur les leviers actionnables facilement.

  • Waze et Google Maps voient leurs propositions d’itinéraires évoluer.
  • Les trajets les plus courts ne seront plus ceux proposés en premier, en raison du décret n° 2022-1199.
  • Une initiative à visée écologique et pratique, par exemple, lors des futurs JO 2024 qui se tiendront à Paris.

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Waze
Waze

Par : Waze Inc

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On a testé le passe Navigo sur iPhone, voici comment ça marche

Cela fait maintenant plusieurs années que les adeptes de nouvelles technologies les plus acharnés utilisent leurs smartphones comme moyen de paiement sans contact.

Un aspect particulièrement pratique que les Parisiens aimeraient voir arriver avec le passe Navigo, cette carte permettant de se balader partout en île de France à l’aide des transports en commun. Déjà disponible sur les appareils Samsung, la fonctionnalité arrive aujourd’hui sur les smartphones d’Apple, comme l’avait promis Île-de-France Mobilités le mois dernier.

D’un simple contact avec un téléphone de la marque à la Pomme, il est désormais possible de remplacer le passe Navigo auprès des bornes parisiennes.

Le passe Navigo sur iPhone, comment ça marche ?

Dans un premier temps, il est nécessaire de posséder un iPhone ayant reçu une mise à jour logicielle d’iOS supérieur ou égal à la version 17.5. Il suffit ensuite de se rendre dans l’application “Cartes” afin d’y ajouter le précieux sésame.

Passe Navigo iPhone
© JournalduGeek

Il ne restera plus qu’à choisir le titre de transport à ajouter, en ayant la possibilité d’utiliser un iPhone à la place de la carte Navigo aux tourniquets et autres portiques de la RATP.

Passe Navigo iPhone
© JournalduGeek

Si cela s’avère être particulièrement pratique pour les personnes qui souhaitent se rendre prochainement à la capitale, la fonctionnalité n’est pour l’instant pas très utile pour les Parisiens.

Une fonctionnalité encore incomplète

Malheureusement, les Parisiens utilisant le pass Navigo avec un forfait au mois ou un forfait annuel ne pourront pas substituer leur carte à l’aide de leur iPhone et de l’application Cartes.

Pour l’instant, il leur faudra toujours passer par l’application Île-de-France Mobilités, le passe compris dans l’application Cartes agissant comme un Navigo Easy.

Passe Navigo iPhone
© JournalduGeek / © RATP

Cela devrait tout de même convenir aux utilisateurs occasionnels des transports en commun, qui y verront là une manière de ne plus avoir à prendre de tickets aux automates, tout en se dispensant également de l’acquisition d’une carte.

  • Le passe Navigo est désormais disponible sur l’application “Cartes” de l’iPhone.
  • S’il est possible de remplacer un Navigo Easy, il n’est pas encore possible de remplacer un Navigo ayant un forfait mensuel ou annuel.
  • Pour cela, il faudra encore utiliser l’application Île-de-France Mobilités.

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Faut-il changer la marque iPhone ? Cette légende d’Apple le pense

Et si l’iPhone ne s’appelait plus l’iPhone ? La question mérite d’être posée selon Ken Segall, un homme qui a largement contribué au succès marketing d’Apple au cours des trente dernières années.

Et si l’iPhone changeait de nom ?

Il travaillait en effet pour l’agence de publicité choisie par Steve Jobs pour vendre les produits d’Apple. Il a notamment eu l’idée d’ajouter le préfixe i pour que ces derniers aient un impact plus important aux yeux du public.

L’histoire remonte en 1998 où Apple planche sur un ordinateur domestique au design translucide. On dénomme cet appareil MacMan en interne. Mais Ken Segall a une bien meilleure idée : iMac. Pourquoi ? Il s’agit de faire comprendre aux futurs clients que cette machine va utiliser à fond les potentialités de la connectivité Internet qui a alors un parfum de nouveauté.

On connaît la suite, Apple utilisera ce même préfixe pour l’iPod, l’iPad, mais aussi et surtout l’iPhone, sa vache à lait. Mais en 2024, la firme de Cupertino devrait changer son fusil d’épaule comme le publicitaire l’a expliqué à Wired :

Le ‘i’ doit disparaître. Bien sûr, Steve Jobs a construit Apple autour de ce préfixe, mais n’oubliez pas que le ‘i’ a toujours été une sous-marque. Certains experts en marketing pourraient dire qu’Apple serait fou de laisser tomber le préfixe – il est toujours devant certaines des plus grandes marques de tous les temps – mais il ne peut pas être protégé, et pendant trop longtemps, il y a eu des entreprises avec un ‘i’ pour des objets connectés à Internet, et c’est un problème pour Apple, connu pour l’innovation.

De fait, on peut constater que les derniers produits du géant de la Tech n’utilisent déjà plus ce préfixe. C’est ainsi le cas de l’Apple Watch, des Airtags, ou encore du casque Apple Vision Pro.

Une modification indolore ?

D’après les experts en marketing consultés par nos confrères, la fin du nom iPhone pourrait même être indolore pour la firme de Cupertino. Ashwinn Krishnaswamy, partenaire de l’agence de stratégie de marque Forge Coop, basée à New York, n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins :

Si Apple dit qu’il n’y aura plus d’iPhone – voici l’Apple Phone – nous commencerons à l’appeler l’Apple Phone. Apple dispose d’une distribution, d’une marque et d’une notoriété de produit tellement importantes que l’abandon du “i” dans iPhone ne nuira pas à ses ventes.

Que pensez-vous de cette idée d’un changement de nom pour ce produit à l’impact planétaire ? Dites-le-nous dans les commentaires.

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Saudi Aramco s’équipe d’un ordinateur quantique Pasqal

Saudi Aramco s'est laissé séduire par l'ordinateur quantique de Pasqal. La compagnie pétrolière saoudienn<a href="https://www.aramco.com/en/news-media/news/2024/aramco-signs-agreement-with-pasqal-to-deploy-first-quantum-computer-in-the-kingdom-of-saudi-arabia">e a annoncé hier</a> avoir passé un accord avec la startup française visant à l'installation du "premier ordinateur quantique du royaume saoudien". Les conditions financières de cet accord n'ont pas été annoncées. Mais Saudi Aramco explique que Pasqal s'est engagé à installer un ordinateur quantique d'une puissance de 200 qubits. Le lancement est prévu pour le second semestre 2025. Pasqal se chargera de l'installation, mais aussi de la maintenance et de l'exploitation de l'appareil. L'objectif de ce partenariat reste pour l'instant assez vague. Il s'agit "d’étudier les nouveaux cas d'usage" des calculateurs quantiques. Et de développer la recherche sur l'informatique quantique au sein du royaume saoudien. Pasqal et Saudi Aramco avaient déjà commencé à travailler ensemble sur le sujet en 2022 via la signature d'un mémorandum d'entente entre les deux entreprises. Depuis, Saudi Aramco a participé aux levées de fonds de la startup française. Pasqal a également ouvert en 2023 des bureaux au sein du royaume saoudien. <h2>Course au Qubit</h2> Ce n'est pas la première fois que la société Pascal travaille avec un géant de l'énergie. La société avait déjà annoncé un partenariat <a href="https://www.pasqal.com/fr/case-studies/edf/">avec EDF</a> pour optimiser des technologies de recharge d'une flotte de véhicules électriques. Si pour l'instant, l'ordinateur quantique reste une technologie expérimentale, la start up Pasqal affiche plusieurs partenariats avec des grands comptes. La société affiche ainsi des partenariats avec Thales, Siemens ou encore BASF. La société compte actuellement 200 employés et deux sites de production, un au canada et un en ile de France à Massy. La course à l'ordinateur quantique <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/dans-la-bataille-du-quantique-pasqal-vise-les-10000-qubits-en-2026-39964888.htm">bat son plein</a> en ce moment. Parmi les concurrents, on trouve plusieurs start up françaises comme Alice&Bob ou encore Quandela, qui a récemment <a href="https://www.usine-digitale.fr/article/ovhcloud-inaugure-son-premier-ordinateur-quantique-developpe-par-la-start-up-quandela.N2210057">livré un premier prototype d'ordinateur quantique</a> à OvhCloud. Face aux efforts de ces sociétés, les gros acteurs du secteur comme <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-lance-la-version-10-d-un-outil-de-developpement-d-applications-pour-ordinateur-quantique-39963764.htm">Microsoft</a> ou <a href="https://www.zdnet.fr/actualites/google-veut-construire-son-ordinateur-quantique-commercial-d-ici-dix-ans-39923159.htm">Google</a> travaillent eux aussi à développer leurs propres solutions.

Nouveaux processeurs, nouveau Windows 11 : les PC entrent dans une nouvelle ère (et Apple peut trembler)

En 2020, Apple a lancé sa première puce Apple Silicon, basée sur les architectures Arm. En abandonnant les processeurs Intel au profit de sa propre technologie, la firme de Cupertino a été en mesure de proposer des Mac ultra-performants, mais qui consomment peu d’énergie et qui ont donc une très bonne autonomie. Mais cette année, ses concurrents sont enfin en mesure de défier Apple, grâce à de nouveaux processeurs et à une nouvelle version de Windows que Microsoft vient d’officialiser.

L’année dernière, l’entreprise Qualcomm a présenté sa puce Snapdragon X Elite, capable de rivaliser avec les puces Apple Silicon. Par la suite, celle-ci a lancé une autre version baptisée Snapdragon X Plus. Et lundi, Microsoft a finalement présenté ses premiers PC utilisant ces processeurs de Qualcomm : les nouveaux Surface Pro et Surface Laptop. Ces deux produits appartiennent à une toute nouvelle catégorie d’ordinateurs que Microsoft appelle les PC “Copilot+”. Et, selon la firme de Redmond, “lancés avec les processeurs Snapdragon X Elite et Snapdragon X Plus, les PC Copilot+ sont conçus pour offrir des temps de traitement et de réponse optimaux – et sont plus rapides que le dernier Macbook Air.”

En bas de page, Microsoft précise que celui-ci a utilisé le test Multi-threaded Cinebench 2024 pour comparer un Surface Laptop utilisant la puce Snapdragon X Elite avec un MacBook Air 13 pouces utilisant la puce M3. Et en matière d’autonomie, Microsoft affirme également que ses nouveaux PC peuvent tenir toute une journée. Le nouveau Surface Laptop, par exemple, aurait une autonomie suffisante pour 20 heures de lecture vidéo.

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D’autres modèles et d’autres processeurs arrivent

La bonne nouvelle, c’est que les ordinateurs Copilot+ arrivent chez d’autres marques. Par exemple, ASUS et HP viennent également d’annoncer l’arrivée de leurs premiers PC Copilot+, qui utilisent les nouveaux processeurs de Qualcomm. Et en ce qui concerne les processeurs, Microsoft indique que des ordinateurs Copilot+ avec des processeurs Intel et AMD arriveront plus tard cette année.

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En plus d’utiliser une toute nouvelle catégorie de processeurs, les nouveaux PC annoncés cette semaine utilisent aussi une version de Windows 11 qui a été spécialement adaptée par Microsoft. D’après les explications d’Android Authority, Microsoft a doté Windows 11 d’un nouveau kernel et d’un nouveau compilateur pour optimiser son système d’exploitation pour les architectures Arm (la technologie sur laquelle les puces Snapdragon s’appuient). Et pour permettre aux apps x86 et x64 de fonctionner correctement sur les machines Copilot+, Windows 11 est également doté d’un nouvel émulateur baptisé Prism.

Des ordinateurs pour la course à l’IA

Outre le fait que ces nouveaux PC Copilot+ peuvent rivaliser avec les performances des Mac, ceux-ci ont également été optimisés pour l’intelligence artificielle. En effet, grâce au NPU (neural processing unit) de la puce Snapdragon, cette nouvelle catégorie de PC est capable de gérer 40+ TOPS (billions d’opérations par seconde).

Grâce à cette énorme puissance de calcul pour l’IA, Windows propose de nouvelles fonctionnalités, comme Recall. “Vous pouvez utiliser le langage naturel pour effectuer une recherche, ou faire défiler le temps et revenir à ce que vous devez trouver grâce à des correspondances textuelles et visuelles. Le tout stocké localement, avec confidentialité et contrôles intégrés”, explique Microsoft, au sujet de cette fonctionnalité. Le système d’exploitation se dote aussi d’une fonctionnalité sous-titrage et de traduction instantanée.

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De plus, ces nouvelles capacités d’IA peuvent être exploitées par les développeurs. Grâce à la puissance des PC Copilot+, l’application CapCut est par exemple capable de supprimer l’arrière-plan d’un clip vidéo en un clin d’œil.

  • Microsoft lance ses nouveaux PC, utilisant les nouvelles puces Qualcomm, qui seraient plus puissants que les derniers MacBook Air
  • Grâce aux Snapdragon X Elite et X Plus, ces machines sont aussi dotées d’une autonomie exceptionnelle
  • Des produits ASUS et HP viennent également d’être annoncés
  • En plus d’être ultra-performante, cette nouvelle catégorie de PC est également dotée d’une importante puissance de calcul pour l’intelligence artificielle

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Scarlett Johansson “choquée” et “en colère” après la démonstration de GPT-4o : la raison

Le 13 mai, le monde entier était ébloui par la prouesse technique d’OpenAI, le créateur de ChatGPT. En effet, l’entreprise venait de présenter son nouveau modèle GPT-4o qui, en plus de mieux comprendre l’environnement qui nous entoure, est capable d’interagir de manière plus naturelle avec les humains lorsqu’il utilise une interface vocale. Scarlett Johansson, quant à elle, était “choquée” et “en colère”. En effet, l’une des voix utilisées par GPT-4o, celle de “Sky”, ressemblerait à la sienne.

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Dans un communiqué relayé par Engadget, l’actrice explique qu’en septembre, elle a été contactée par Sam Altman, qui a proposé d’utiliser sa voix sur ChatGPT. L’actrice a cependant refusé cette offre. “Neuf mois plus tard, mes amis, ma famille et le grand public ont tous remarqué à quel point le nouveau système nommé « Sky » me ressemblait”, lit-on dans ce communiqué. “Quand j’ai entendu la démo publiée, j’ai été choquée, en colère et incrédule que M. Altman poursuive une voix qui ressemblait si étrangement à la mienne que mes amis les plus proches et les médias ne pouvaient pas faire la différence.”

La voix de Sky avec GPT-4o ressemblerait à la voix de Scarlett Johansson dans le film Her. Dans celui-ci, l’actrice joue le rôle de Samantha, une assistante basée sur l’IA.

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Sam Altman avait d’ailleurs publié “Her”, sur le réseau social X, le 13 mai.

OpenAI retire la voix de Sky

Selon les explications d’Egadget, la voix de Sky était déjà disponible sur ChatGPT depuis septembre. Cependant, celle-ci est devenue plus naturelle grâce à la technologie GPT-4o. Dans son communiqué, Scarlett Johansson révèle également que son agent a été contacté pour lui demander de reconsidérer sa décision, deux jours avant la démonstration de la nouvelle technologie d’OpenAI. “Avant que nous puissions nous connecter, le système était là”, raconte néanmoins l’actrice. Celle-ci indique également avoir engagé un conseiller juridique qui a demandé à Sam Altman et OpenAI le processus exact de création de Sky.

De son côté, le créateur de ChatGPT a déjà réagi. “La voix de Sky n’est pas celle de Scarlett Johansson, et elle n’a jamais été conçue pour ressembler à la sienne”, a déclaré un porte-parole d’OpenAI dans un communiqué reçu par Engadget. “Nous avons choisi le doubleur derrière la voix de Sky avant toute communication avec Mme Johansson. Par respect pour Mme Johansson, nous avons suspendu l’utilisation de la voix de Sky dans nos produits. Nous sommes désolés auprès de Mme Johansson de ne pas avoir mieux communiqué.” Dans un billet publié le 19 mai, OpenAI donne également des détails sur le processus via lequel il choisit les voix de ChatGPT.

  • Scarlett Johansson a été en colère après la démonstration de GPT-4o, à cause de la voix de Sky (l’une des voix utilisées par l’IA) qui ressemblerait trop à la sienne
  • Celle-ci révèle également qu’elle a déjà été approchée par OpenAI, pour que ChatGPT utilise sa voix, mais elle a décliné l’offre
  • OpenAI assure qu’il s’agit de la voix d’une autre actrice, mais annonce la suspension de celle-ci sur ChatGPT

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