Grâce à cette percée majeure, Xiaomi pourrait se vanter d’être comme Apple

Généralement, les fabricants de smartphones doivent utiliser un système d’exploitation proposé par une autre entreprise, ainsi qu’un processeur conçu et fabriqué par un fournisseur, comme Qualcomm ou Mediatek. Mais il y a quelques exceptions, comme Apple et Google. Pour rappel, Apple utilise son système d’exploitation propriétaire, et conçoit lui-même les processeurs de l’iPhone. Quant à Google, il est le fournisseur du système d’exploitation Android et depuis quelques années, ses smartphones Pixel utilisent des puces Tensor développées en interne. Et visiblement, Xiaomi souhaite avoir le même niveau de contrôle sur ses produits. En effet, le constructeur utilise déjà un système d’exploitation baptisé HyperOS, qui s’appuie en partie sur sa plateforme Vela, mais sans se détacher totalement de l’écosystème Android. Et parallèlement, le constructeur développerait des puces conçues en interne pour ses smartphones.

Des smartphones avec un processeur Xiaomi ?

Au mois de juin, le cabinet d’analyse Trendforce a publié un article indiquant que les sociétés Unisoc et Xiaomi auraient réussi à fabriquer des puces gravées en 4 nm. Et actuellement, cela se précise. Il y a quelques jours, de nombreux sites d’information tech ont relayés la publication d’une source sur le réseau social X (Yogesh Brar) qui explique que le développement de la puce Xiaomi serait en bonne voie. Celle-ci serait basée sur la technologie N4P de TSMC et aurait des performances comparables à celles du processeur Snapdragon 8 gen 1 qui a équipé une bonne partie des modèles haut de gamme sous Android en 2022. Le lancement de cette puce Xiaomi, qui utiliserait les modems 5G de Unisoc, pourrait débarquer en 2025.

En substance, la première puce de Xiaomi n’aurait pas les performances d’un processeur haut de gamme de 2025. Mais celle-ci pourrait bien convenir aux smartphones milieu de gamme. Et par ailleurs, si Xiaomi parvient à développer lui-même un processeur gravé en 4 nm capable de rivaliser avec le Snapdragon 8 gen 1, il s’agirait déjà d’un exploit. Mais pour le moment, puisque cette information n’est pas officielle, la prudence reste de mise.

Plus de contrôle et plus d’indépendance

En tout cas, Xiaomi n’a jamais caché ses ambitions. En 2017, le constructeur avait déjà dévoilé une puce pour smartphone abordable appelée Surge S1, qui a équipé son smartphone Xiaomi Mi 5c. Sinon, Xiaomi a aussi développé d’autres composants en interne, pour ses smartphones. Le smartphone Xiaomi Mix Flip, par exemple, utilise des composants développés en interne pour optimiser la recharge et l’autonomie, ainsi que le réseau.

À l’instar de Google ou d’Apple, Xiaomi aurait la possibilité d’optimiser le hardware de ses produits pour les fonctionnalités qu’il propose, en développant ses propres puces. Mais outre cela, Xiaomi serait également moins dépendant de ses fournisseurs actuels.

  • Comme la plupart des fabricants de smartphones, Xiaomi utilise des processeurs conçus par d’autres entreprises
  • Mais l’entreprise travaillerait sur un nouveau processeur conçu en interne qui pourrait arriver en 2025
  • Cette puce serait gravée en 4 nm et aurait des performances équivalentes à celles du Snapdragon 8 gen 1 de Qualcomm

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.