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Pourquoi les applications de rencontre font-elles exploser les inégalités ?

Les applications de rencontre aggravent-elles les inégalités économiques et sociales ? La réponse est oui si l’on en croit cette nouvelle étude menée par des chercheurs des Banques fédérales de réserve de Dallas et de Saint-Louis et du Haverford College.

Pour y voir plus clair, les auteurs de cette recherche ont passé au crible les données de l’American Community Survey du Census Bureau entre 2008 et 2021. Ils ont ensuite comparé ces chiffres avec des statistiques antérieures allant jusqu’à 1960, et la tendance est très nette.

Des résultats impressionnants

Il s’avère en effet que la moitié de l’augmentation de l’inégalité des revenus entre les ménages entre 1980 et 2020 aux États-Unis est liée aux applications de rencontre. Pourquoi ? Armées de ces outils de sélection, les personnes ont tendance à choisir une personne qui dispose des mêmes revenus et qui a réalisé les mêmes études.

Pour simplifier, sur ces services de rencontre en ligne, les personnes aisées et instruites vont tendance à se mettre en couple avec des individus similaires. Et cela vaut pour toutes les catégories sociales.

Les économistes utilisent le coefficient de Gini pour mesurer les inégalités de revenu au sein d’une société. Ce dernier s’est accentué de 3 points de pourcentage à cause des applications de rencontre, ce qui n’est clairement pas anodin.

Une autre surprise de cette étude

Les chercheurs ont pu relever un autre résultat auquel ils ne s’attendaient pas. En effet, il semble que les applications de rencontre ne simplifient pas du tout les rencontres, contrairement à une idée reçue. Ils indiquent ainsi :

Compte tenu de la prolifération des rencontres en ligne, on pourrait s’attendre à une amélioration substantielle de la capacité à trouver et à rencontrer des partenaires potentiels, reflétant la réduction des coûts de recherche induite par l’amélioration de la technologie de recherche. Or, les résultats de l’étude montrent que les données contredisent ces prévisions.

Pour approfondir ce sujet, et voir comment ces services sont en train de se réinventer, on vous invite d’ailleurs à relire notre précédente analyse ici. Êtes-vous surpris par les résultats de cette recherche ? Dites-le-nous dans les commentaires.

Ce qu’il faut retenir :

  • Une étude s’est penchée sur les conséquences économiques et sociales des applications de rencontre
  • Ces plateformes ont contribué à accentuer les inégalités de revenus aux États-Unis au cours de ces dernières années
  • Les auteurs ont aussi constaté qu’elles ne simplifient pas forcément les rencontres

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Tinder
7,7 M avis

Guide gratuit Salesforce : voici comment l’IA générative va faire décoller vos ventes

Si vous êtes un peu sceptique en matière d’IA générative, vous allez probablement changer d’avis. Nous assistons en effet à une véritable rupture technologique dont nous ne maîtrisons pas encore tous les aspects. Ce cycle d’innovation provoque déjà des effets concrets dans le secteur du commerce. À mesure que ces outils se répandront dans le monde professionnel, les entreprises qui ont su prendre ce tournant majeur auront un avantage sur la concurrence.

Pour y voir plus clair sur les tendances en cours, Salesforce vient justement de publier un guide gratuit passionnant. Les spécialistes ont interrogé pas moins de 1036 professionnels de la vente dans le monde entier afin de mieux comprendre les avantages qu’ils tirent de l’IA générative et les obstacles qu’ils peuvent parfois rencontrer.

Découvrir le guide Salesforce

L’IA générative, l’essayer c’est l’adopter ?

Dans ce document, nous apprenons ainsi que plus de la moitié des professionnels estiment que l’IA générative les aide ou les aidera à mieux faire leur travail. Dans le détail, 58 % de ces collaborateurs jugent donc que cette technologie leur a permis d’augmenter leur productivité. Et c’est tout sauf un détail, puisque le gain de temps est d’environ 4,5 heures par semaine !

Autre chiffre essentiel : 56 % des sondés pensent que ces innovations leur permettent d’augmenter leurs ventes. De même, 61 % des participants de cette enquête affirment que ces outils vont les aider à mieux servir les clients. C’est d’ailleurs également un facteur de fidélisation essentiel et un moyen pour eux de mieux faire leur travail.

Parmi les tâches qui sont déjà souvent dévolues à l’IA générative, nous retrouvons la création de contenu de base (82%), l’analyse des données du marché (74%), ou encore la rédaction des rapports de vente et l’élaboration des plans et des stratégies de vente (68%).

Cité dans le guide, Marcus Chan, coach de vente et auteur de « Six-Figure Sales Secrets », souligne à cet égard à juste titre :

L’avenir de la vente consiste à servir, et non à vendre. L’IA générative nous donne des conseils si personnels et précis que nous présentons toujours les solutions les plus pertinentes — sans qu’il ne soit nécessaire de les imposer.

Préparer l’adoption de l’IA au sein de votre entreprise

Bien sûr, l’adoption de ces technologies présente aussi un certain nombre de risques, notamment en matière de sécurité. Ajoutons que 49 % des professionnels pensent que ces outils peuvent aussi produire des résultats imprécis.

Dès lors, ces salariés estiment qu’il est essentiel de garder une supervision humaine pour protéger les données les plus sensibles. Il est aussi important d’édicter des règles éthiques pour encadrer l’utilisation de ces outils.

En outre, si les vendeurs se disent inquiets pour la sécurité de l’emploi (39%), 56 % d’entre eux estiment aussi que l’IA générative pourrait apporter des changements positifs dans leur rôle. Quoi qu’il en soit, ils jugent que de nouvelles compétences professionnelles seront nécessaires pour gérer cette nouvelle donne.

Les attentes sont bien là, et 63 % des employés souhaitent que leur patron leur offre la possibilité d’apprendre à utiliser ces outils. De même, 67 % des collaborateurs rapportent que ce n’est actuellement pas encore le cas.

Découvrir le guide Salesforce

Salesforce a les cartes en main

Dans ce contexte, Salesforce peut vous aider à tirer votre épingle du jeu pour tirer avantage des dernières innovations. La société intègre justement ses capacités d’IA générative dans son CRM. Ces dernières peuvent notamment assister les vendeurs pour les tâches les plus importantes : recherche et prospection.

Il est par exemple possible de générer automatiquement des messages personnalisés basés sur les échanges passés. Salesforce a aussi conscience de l’enjeu de la sécurité des données personnelles et garantit la confidentialité des informations que vous lui confiez.

Enfin, l’entreprise précise que son IA peut analyser les interactions passées avec vos clients afin d’améliorer les taux de conversion. De quoi faire décoller les ventes et permettre aux vendeurs de se focaliser sur leur cœur de métier : le contact direct avec la clientèle.

On l’aura compris, ce guide gratuit est idéal pour tous ceux qui veulent se tenir au courant des dernières tendances en matière d’IA générative et mieux comprendre l’intérêt qu’elle pourrait avoir pour leur entreprise.

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IPTV : les pirates ont trouvé l’arme ultime pour ne jamais disparaître

Pour lutter contre les IPTV illégales, les autorités cherchent la bonne formule. La victoire est toutefois loin d’être assurée si l’on se fie aux derniers chiffres connus qui font état de plusieurs millions d’utilisateurs de ces services en France. À cet égard, un combat qui se déroule à l’autre bout de la planète illustre à quel point ces offres pirates maîtrisent la situation.

Magis, l’IPTV inarrêtable ?

TorrentFreak a récemment évoqué le cas de l’IPTV Magis TV qui rend fou la MPA et la coalition Alliance for Creativity and Entertainment, deux organisations qui représentent les intérêts des grandes plateformes de streaming et des studios hollywoodiens au niveau mondial.

Cette plateforme opérerait depuis la Chine, mais elle cible principalement le marché sud-américain où des millions de clients l’utilisent via l’application Android dédiée. Récemment, les autorités argentines ont ainsi émis une ordonnance auprès des fournisseurs d’accès à Internet du pays pour les forcer à bloquer 69 noms de domaines liés à Magis TV.

Problème : cette stratégie semble vouée à l’échec. Cela fait en effet plusieurs années que l’ACE tente de mettre hors d’état de nuire cette IPTV sans succès. D’après un rapport qu’a pu consulter le média spécialisé, l’organisation estime que Magis TV et ses affiliés exploitent pas moins de 370 sites web. En clair, les pirates ont toujours un coup d’avance et anticipent probablement bien en amont ces fermetures.

Le Brésil se distingue

En Amérique du Sud, les ayants droit commencent d’ailleurs à perdre patience. Comme nous vous l’expliquions récemment, au Brésil, le régulateur des télécoms Anatel (Agência Nacional de Telecomunicações) convie justement les pirates éthiques à se rendre à un hackaton de deux jours à São Paulo les 28 et 29 septembre prochains.

Son objectif n’est pas caché, il souhaite trouver des solutions innovantes pour le blocage des TV Box irrégulières. L’idée est, pourquoi pas, de permettre d’empêcher la liaison entre les boîtiers et l’émission. On reste encore sur une piste très l’hypothétique et cela semble assez compliqué à mettre en œuvre.

Si vous souhaitez en savoir plus au sujet de cette initiative atypique, n’hésitez pas à relire notre article dédié ici. Pensez-vous que les stratégies actuelles contre le piratage ont une chance de fonctionner à terme ? Dites-le-nous dans les commentaires.

Ce qu’il faut retenir :

  • Partout dans le monde, les autorités perdent patience face au succès grandissant des IPTV
  • La stratégie actuelle de blocage des noms de domaine montre clairement ses limites
  • Les pirates ont souvent un coup d’avance et créent de nouveaux noms de domaine

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Insolite : Bill Gates veut taxer les riches et prône un taux d’imposition très élevé

Faut-il taxer les riches bien plus fortement qu’ils ne le sont actuellement ? La réponse est oui, et ce n’est pas un militant de gauche qui fait cette proposition, mais Bill Gates, le cofondateur de Microsoft et un des hommes les plus fortunés de la planète.

Bill Gates veut frapper fort au portefeuille

Dans sa dernière série documentaire Netflix, “What’s Next ? The Future with Bill Gates”, le dirigeant a un échange avec Bernie Sanders, sénateur démocrate du Vermont, qui ne cache pas ses idées socialistes. Le milliardaire estime ainsi : « Dans le système fiscal que je préconiserais, les riches auraient, disons, trois fois moins d’argent ».

Il s’agirait donc d’un taux d’imposition à 70 % qui serait bien plus élevé que la tranche supérieure actuellement pratiquée aux États-Unis. Comme l’ont calculé nos confrères de Business Insider, le patrimoine d’Elon Musk passerait par exemple de 249 milliards de dollars à environ 83 milliards de dollars.

Appliqué à sa propre fortune, cela lui laisserait encore 54 milliards de dollars contre 161 milliards de dollars aujourd’hui. D’après Bill Gates, l’existence de milliardaires est « un peu folle ». Il estime donc que ces derniers devraient rendre une partie de leurs richesses à la société et non en disposer intégralement.

Pas suffisant pour Bernie Sanders

Avec cet argent, un meilleur filet de protection sociale devrait être installé avec un accès suffisant aux soins, de meilleurs logements et une éducation de bonne qualité pour tous les citoyens. Son propos a semblé satisfaire Bernie Sanders, même si le sénateur entend aller encore plus loin et qu’il n’y ait plus aucun milliardaire.

L’élu progressiste reconnaît l’apport de Bill Gates et des innovateurs à la société, et pense que cela mérite une récompense financière. Il juge toutefois que des milliards de dollars constituent une rémunération excessive. Et Bernie Sanders d’ironiser : « Combien méritez-vous ? Pourriez-vous vous en sortir avec un milliard ? Vous pensez pouvoir nourrir votre famille ? Probablement. Payer le loyer ? Peut-être. »

Dans un précédent article, nous vous parlions de cette série documentaire qui vient de sortir sur Netflix. L’ancien dirigeant de Microsoft s’intéresse aux grands problèmes contemporains et rencontre des personnalités telles que James Cameron, de Bono, de Lady Gaga ou de Mark Cuban, et Mitt Romney pour discuter de ces différents sujets.

Ce qu’il faut retenir :

  • Dans sa dernière série documentaire, Bill Gates propose de taxer fortement les riches
  • L’idée est de fixer un taux d’imposition à 70 % pour ces très grandes fortunes
  • Il perdrait lui-même une grande partie de son patrimoine, mais il lui resterait néanmoins plusieurs dizaines de milliards

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Netflix
14,6 M avis

YouTube : vous allez adorer ces 4 nouveautés

YouTube vient de dévoiler lors d’une conférence dédiée un ensemble de nouveautés qui vont radicalement changer notre expérience en tant que spectateur. Cela devrait aussi intéresser les créateurs de contenus. Petit tour d’horizon.

L’IA en force sur YouTube

L’outil Veo, un générateur de vidéos créé par Google DeepMind capable de créer des extraits de six secondes, sera proposé aux utilisateurs qui veulent l’utiliser pour faire des Shorts. Un outil baptisé Inspiration (agent conversationnel) sera en outre dédié aux YouTubeurs et répondra à leurs idées pour les guider dans leur création de contenus.

Un aspect communautaire bien plus poussé

Aujourd’hui, les échanges entre abonnés et vidéastes sur YouTube se résument aux commentaires et concernant souvent leur dernière vidéo. Bien sûr, certains ont d’ores et déjà ouvert des Discords dédiés où leurs fans peuvent échanger entre eux.

Mais YouTube entend proposer cette forme d’expérience sur sa propre plateforme en boostant l’espace communautaire. Les internautes pourront donc lancer des conversations et commenter. Le créateur de contenus gardera toutefois le contrôle de cet espace et pourra décider qui peut participer. Pour l’heure, seuls les abonnés peuvent y prendre part.

L’idée est d’apporter plus d’animation à ces espaces. Le service de Google cite ainsi l’exemple d’une communauté dédié à la gastronomie où le YouTubeur met les participants au défi d’envoyer de nouvelles recettes. Ses abonnés ont répondu en publiant des vidéos de leurs différentes créations.

L’application TV fait peau neuve

L’architecture de ce service fait de plus en plus penser aux services de streaming comme Netflix. D’ailleurs les créateurs vont même pouvoir organiser leurs vidéos sous forme de saisons et d’épisodes.

Cité par The Hollywood Reporter, Christian Oestlien, vice-président à la gestion produit de YouTube, commente ainsi : « Les vidéastes réalisent des vidéos de 20 à 40 minutes, avec une sorte d’arc narratif de saison, et plusieurs épisodes. Nous leur fournissons donc les outils pour créer ce que nous appelons des “pages de créateurs” ».

Du doublage en temps réel

Cet outil est testé sur certains vidéastes à l’heure actuelle, mais YouTube espère l’étendre à l’ensemble du service prochainement. Cette option est disponible dans différentes langues et notamment le Français, l’Italien, le Portugais, et l’Espagnol.

YouTube utilise un outil d’IA capable de reproduire votre ton, votre intonation et même l’ambiance sonore à proximité. C’est aussi une aubaine pour les créateurs de contenus qui pourront ainsi toucher une audience internationale.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Comment Google veut vous faire abandonner les mots de passe une bonne fois pour toutes

À l’instar d’Apple, Google pousse les utilisateurs de sa plateforme Android à utiliser les clés d’accès ou passkeys à la place de traditionnels mots de passe. Pour rappel, cette méthode d’authentification s’appuie sur un système de clés cryptographiques stockées sur l’appareil de l’utilisateur et qui évite la saisie et la mémorisation de mots de passe. Elle protège contre le phishing et évite l’utilisation de mots de passe peu sécurisés, mais faciles à mémoriser. En effet, pour se connecter à un service en ligne ou à une application, un utilisateur d’Android doit juste s’identifier en utilisant soit un capteur biométrique, soit le code de déverrouillage de son smartphone pour prouver qu’il est en possession de la clé cryptographique.

Et aujourd’hui, si vous utilisez déjà des passkeys sur Android, ces clés vous permettent aussi de vous connecter sur d’autres plateformes. Cependant, pour utiliser une clé d’accès stockée sur Android pour se connecter sur un PC, vous devez scanner un code QR avec votre smartphone. Mais la bonne nouvelle, c’est que Google va rendre l’utilisation de la connexion sans mots de passe encore plus simple, en proposant une synchronisation des clés d’accès stockées sur Android avec d’autres plateformes, via son service Google Password Manager qui est intégré à Google Chrome. À l’instar de vos mots de passe, vos clés d’accès seront donc disponibles partout. La fonctionnalité est disponible sur Android, Windows, macOS et Linux. Google teste déjà celle-ci sur ChromeOS et une version iOS est déjà dans les tuyaux.

Plus pratique et plus sécurisé

Par exemple, pour utiliser un passkey sur un MacBook, au lieu de scanner un code QR avec son smartphone Android, l’utilisateur n’aura qu’à s’identifier avec Touch ID, puisque la clé d’accès est déjà synchronisée sur Google Chrome.

Passkey Macbook Android
© Google

En revanche, comme les clés d’accès sont chiffrées de bout en bout, l’utilisateur devra saisir un code PIN à six chiffres lorsqu’il utilise les passkeys pour la première fois sur une autre plateforme. En tout cas, cette synchronisation qui permet d’utiliser les clés d’accès partout devrait pousser l’adoption de cette technologie d’authentification sans mots de passe par plus d’internautes. De plus, les utilisateurs de Google Chrome n’ont rien à installer, puisque le gestionnaire de mots de passe de Google (qui gère aussi les clés d’accès) est déjà intégré au navigateur.

Passkey Macbook Android
© Google

Par ailleurs, l’utilisation des clés d’accès à la place des mots de passe est déjà possible sur de nombreux sites et applications populaires, comme Amazon, PayPal ou encore WhatsApp.

  • La clé d’accès, qui est une alternative à la connexion avec les mots de passe, permet d’accéder facilement aux apps et aux services en ligne, tout en renforçant la sécurité des comptes
  • Pour encourager les internautes à adopter cette méthode d’authentification, Google propose une synchronisation des clés d’accès stockées sur Android sur Windows, macOS et Linux, via son navigateur Chrome
  • Les clés d’accès synchronisés sont chiffrées de bout en bout et protégées avec un code PIN

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Pourquoi votre voiture électrique cédera avant sa batterie, d’après cette étude

L’angoisse de la panne de batterie, cauchemar de tout conducteur de véhicule électrique, pourrait être une peur infondée. Une nouvelle étude, menée par Geotab, entreprise spécialisée en télématique automobile, vient bousculer les idées reçues sur la réelle longévité des batteries de voitures électriques.

Des batteries plus endurantes qu’on ne le pensait

Basée sur l’analyse de données provenant de 10 000 véhicules électriques, l’étude de Geotab révèle un taux de dégradation moyen des batteries de seulement 1,8 % par an. L’amélioration est nette par rapport aux 2,3 % observés dans une étude similaire en 2019, menée par le même organisme. À ce rythme, les batteries pourraient conserver plus de 80 % de leur capacité initiale après 12 ans d’utilisation.

Ces chiffres sont d’autant plus impressionnants lorsqu’on les compare à la durée de vie moyenne d’un véhicule, qui est d’environ 15 ans. Geotab estime que les batteries pourraient durer jusqu’à 20 ans, dépassant ainsi largement la durée de vie utile du véhicule lui-même. Ci-dessous, un graphique illustrant la dégradation de 11 modèles de voitures (marques non spécifiées) :

Capture étude Geotab
Ce graphique montre la perte de santé des batteries en fonction de l’âge des véhicules, avec une dégradation moyenne de 1,8 % par an. © Geotab

Des facteurs clés à prendre en compte

L’étude met en lumière plusieurs facteurs influençant la dégradation des batteries. Le climat joue un rôle essentiel (voir graphique ci-dessous) dans la longévité, et notamment les températures élevées, qui les mettent à rude épreuve. D’où l’importance des systèmes de refroidissement actif, particulièrement dans les régions chaudes du globe.

Capture étude Geotab 2
Graphique montrant la perte de santé des batteries (SOH) en fonction de l’âge du véhicule, avec une dégradation plus rapide dans les climats chauds par rapport aux climats tempérés. © Geotab

La recharge rapide en courant continu (DC fast-charging) a également été étudiée, mais son impact semble moins important que les prévisions initiales. Néanmoins, un bon système de refroidissement aide à minimiser les effets négatifs de ce type de recharge.

Geotab note par ailleurs des différences assez notables selon les modèles. Par exemple, la comparaison entre une Tesla Model S de 2015 et une Nissan Leaf de la même année montre clairement l’avantage des systèmes de gestion thermique des batteries (voir graphique ci-dessous).

Capture étude Geotab 3
Ce graphique montre une meilleure conservation de la santé des batteries dans la Tesla Model S par rapport à la Nissan Leaf sur une période de six ans. © Geotab

La Tesla Model S, dès 2015, était équipée de batteries lithium-ion offrant une densité énergétique nettement supérieure à celles de la Nissan Leaf. Cette densité plus élevée permettait non seulement une plus grande autonomie, mais aussi une production de chaleur plus importante lors de la charge rapide ou de l’utilisation intensive. C’est pourquoi le constructeur a rapidement investi dans un système de refroidissement actif très performant pour ses batteries.

Malgré ces résultats assez encourageants, Geotab souligne la nécessité de collecter davantage de données à l’avenir, notamment sur les véhicules électriques plus anciens, pour confirmer ces tendances sur le long terme.

Cette étude assez bienvenue nous apporte donc un nouvel éclairage sur la durabilité des voitures électriques ; un sujet de débat qui a tendance à enflammer les usagers et parfois, à agacer les défenseurs du thermique. Les résultats montrent que les préoccupations concernant le remplacement des batteries, encore extrêmement coûteux, pourraient largement être surestimées.

  • Une étude de Geotab sur 10 000 véhicules électriques révèle que les batteries se dégradent en moyenne de 1,8 % par an.
  • À ce rythme, les batteries pourraient durer jusqu’à 20 ans, dépassant la durée de vie moyenne d’un véhicule qui est de 15 ans.
  • Les températures élevées et, dans une moindre mesure, la recharge rapide en courant continu, influencent la dégradation des batteries.

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Payé jusqu’à 25 000€ par mois, ce métier vous garantit presque un job à vie

En novembre 2022, ChatGPT faisait un raz-de-marée sur le marché et séduisait plus de 100 millions de personnes en quelques mois. Depuis cette date, l’intelligence artificielle capable de générer des photos, vidéos ou des textes sur demande a fait émerger de nouveaux métiers – dont celui de prompt engineer ou “ingénieur de saisie” en français.

Des emplois menacés ?

Bien que l’IA menace de remplacer environ 300 millions d’emplois selon un rapport de Goldman Sachs dans les prochaines années, elle crée également de nouvelles opportunités professionnelles qui exigent des compétences plus spécifiques : toutes les industries vont évoluer pour aller vers davantage de productivité. Le métier de prompt engineer en est un exemple notable.

Aux États-Unis, Bloomberg estimait en mars de l’année dernière que le salaire annuel d’un prompt engineer pouvait atteindre 335 000 dollars (environ 303 000 euros ou 25 000 euros par mois). En France, un débutant dans ce domaine gagnerait toutefois autour de 3 000 euros nets par mois. Si la compétence est la même, il y a donc une question géographique qui justifie un salaire qui peut presque faire x10 si vous allez dans la Silicon Valley.

A quoi sert un prompt engineer ?

Le rôle du prompt engineer est d’optimiser l’utilisation des outils d’IA comme ChatGPT, Claude, Mistral AI ou Midjourney pour améliorer la productivité des professionnels. Contrairement à ce que son titre peut laisser penser, le prompt engineer n’a pas besoin de compétences en codage – ni de diplôme spécifique.

C’est un métier empirique qui s’apprend principalement par la pratique. Pour faire simple, l’objectif est de formuler des requêtes précises pour obtenir les meilleures réponses possibles de l’IA. Les compétences requises incluent une bonne compréhension du langage, de la créativité et un esprit “hacker”. Pour les IA générant des images, des connaissances en mise en scène et en graphisme sont également utiles.

Si vous avez déjà testé l’utilisation des IA, vous avez probablement déjà observé qu’il n’était pas évident d’obtenir le résultat escompté : il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir une version convenable. C’est justement là où le prompt engineer se distingue : il est capable d’obtenir plus rapidement des réponses, qui seront plus efficaces et justes. En effet, de nombreuses intelligences artificielles arrivent à des résultats erronés, il faut donc s’assurer de leur fiabilité avant de prendre ces informations pour acquises.

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Le crunch dans l’industrie du jeu vidéo : quand la pression devient insupportable pour les devs

Souvenez-vous de l’effervescence autour de Cyberpunk 2077 en 2020. Les bandes-annonces époustouflantes, les promesses d’un monde ouvert révolutionnaire… Et puis, le crash ; la descente aux enfers. Le jeu, attendu comme le Messie, est sorti truffé de bugs, complètement injouable, provoquant la colère des joueurs contre CD Projekt Red, le studio en charge du développement. Mais au-delà du fiasco technique, Cyberpunk 2077 a levé le voile sur une pratique sombre de l’industrie : le crunch.

Qu’entend-on par ce terme très exactement ? Celui-ci désigne des périodes de travail particulièrement intenses qui précèdent généralement l’achèvement d’un jeu. Les développeurs sont alors amenés à travailler de longues heures supplémentaires, souvent les week-ends et les jours fériés, afin de respecter des délais très courts. Le phénomène est caractérisé par une immense pression sur les équipes de développement, entraînant une surambondance de travail et une dégradation des conditions de travail et par conséquent de la santé mentale des développeurs.

Cyberpunk 2077 : l’enfer du crunch mis à nu

Pendant des années, les développeurs de CD Projekt Red ont enchaîné les semaines de 100 heures, sacrifiant leur santé et leur vie personnelle sur l’autel du jeu parfait. C’était ça ou la porte, et cette période de crunch aurait déjà débuté en 2018 pour certains départements du studio. Ironie du sort, c’est précisément cette course effrénée qui a conduit à un lancement plus que catastrophique.

Une stratégie assumée par Marcin Iwiński, PDG du studio, que le journaliste Jason Schreier, de Bloomberg, avait pu interviewer en 2019 pour le média Kotaku. Le patron défendait alors une espèce de « crunch non-obligatoire » : « Nous sommes connus – permettez-moi d’être modeste un instant – pour traiter les joueurs avec respect. C’est ce pour quoi nous avons travaillé dur. Et j’aimerais également que nous soyons reconnus pour traiter les développeurs avec le même respect […] Nous avons explicitement communiqué aux équipes que, bien sûr, il y a certains moments où il faut travailler plus dur — comme l’exemple de la démo de l’E3 — mais nous voulons être plus humains et traiter les gens avec respect. S’ils ont besoin de prendre du repos, ils peuvent le faire. Personne ne sera mal vu pour avoir demandé du temps libre ».

Malgré les promesses initiales de CD Projekt Red d’éviter le crunch, la réalité fut tout autre. En septembre 2020, soit quelques mois avant la sortie du jeu, le studio a imposé des semaines de travail de six jours à ses employés. Cette décision, révélée, là aussi, par Schreier, a suscité une vive controverse dans l’industrie et au-delà.

Le résultat de ce crunch intensif fut un jeu bugué jusqu’à l’os à sa sortie, largement inachevé (voir vidéo ci-dessous), particulièrement sur les consoles de la génération précédente. Il lui manquait a minima plusieurs années de développement, les devs n’ayant pas pu remplir le cahier des charges à temps. Les conséquences furent désastreuses : le titre fut retiré du PlayStation Store pendant six mois tant il était complètement et la valeur boursière de CD Projekt Red chuta par la suite de façon spectaculaire.

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Le cas Cyberpunk n’est malheureusement pas isolé, loin de là. Rockstar Games, le géant derrière GTA VI et la saga Red Dead Redemption, a lui aussi, été épinglé pour ses pratiques de crunch intensives. Dan Houser, co-fondateur du studio et directeur créatif, s’était vanté en 2018 que son équipe travaillait « 100 heures par semaine » pour finir Red Dead Redemption 2. Une « fierté » qui a vite tourné au scandale. Bioware, Naughty Dogs ou Bioware, tout autant de gros studios ont été, à plusieurs reprises, au cœur de discussions concernant cette pratique.

Les ravages du crunch : au-delà du burn-out

Le crunch ne se résume pas à quelques heures supplémentaires non payées. Cette injonction à travailler d’arrache-pied, à sacrifier son temps libre et sa santé pour un projet est même parfois valorisée au sein des studios. Cela peut créer une forme de compétition où les employés se sentent obligés de suivre le rythme à tout prix. Une culture d’entreprise agissant comme un véritable rouleau compresseur qui broie la santé mentale et physique des développeurs. Dépression, anxiété, troubles du sommeil… La liste des maux est longue.

Il sabote aussi la créativité, l’âme même du jeu vidéo. Comment innover quand on est au bord de l’épuisement ? Les jeux issus du crunch ; en grande partie des jeux AAA ; sont parfois moins audacieux, se cantonnant à des formules éprouvées pour minimiser les risques. Une uniformisation qui appauvrit finalement l’offre vidéoludique.

Une industrie qui tend à évoluer

Face au tollé provoqué par l’affaire Cyberpunk, l’industrie commence à bouger. Certains studios, comme Bungie (Destiny) ou Supergiant Games (Hades), ont pris publiquement position contre le crunch. D’autres vont plus encore loin, comme le français Motion Twin (Dead Cells), qui a opté pour un modèle coopératif sans hiérarchie.

Le scandale Cyberpunk a fait l’effet d’une bombe dans l’industrie du jeu vidéo. Mais au-delà du chaos du lancement, c’est un véritable éveil des consciences qui s’est opéré chez les joueurs. Ce dernier ne se limite pas à de simples discussions et de plus en plus de gamers mettent leur argent là où sont leurs valeurs, cherchant à soutenir les studios qui traitent bien leurs employés. C’est comme si, d’un coup, chacun comprenait que derrière chaque pixel, il y a des êtres humains qui ont parfois souffert. Bien sûr, il serait naïf de penser que du jour au lendemain, tous les joueurs vont scruter les pratiques de chaque studio avant d’acheter un jeu. Toutefois, ce changement, même progressif, fait réfléchir les grands pontes de l’industrie. Car, finalement, ce sont bien les joueurs qui ont le dernier mot, non ?

  • Le lancement chaotique de Cyberpunk 2077 a mis en lumière la pratique du crunch dans l’industrie du jeu vidéo.
  • Le crunch a des conséquences néfastes sur la santé des développeurs et la qualité des jeux produits.
  • La prise de conscience croissante des joueurs et de certains studios pousse l’industrie à reconsidérer ses pratiques de développement.

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C’est la guerre des boutons : voici les marques qui pourraient s’inspirer du Camera Control de l’iPhone 16

Si on ne tient pas compte d’Apple Intelligence, la série iPhone 16 n’est pas particulièrement riche en nouveautés. Cependant, les modèles de cette série incluent un petit ajout de la part d’Apple qui pourrait ravir les amateurs de photographie sur mobile : le bouton Camera Control. Localisé sur la tranche, ce bouton permet de commander l’appareil photo de l’iPhone plus rapidement. Un appui sur ce nouveau bouton permet de lancer l’appareil photo.

Iphone 16
© Apple

Et une fois sur l’appareil photo, l’utilisateur peut faire un glissement sur la surface tactile du bouton pour modifier des réglages. De plus, l’utilisateur peut aussi lancer l’enregistrement vidéo en faisant un appui long. Par ailleurs, Apple mettra ce bouton à disposition des développeurs, ce qui permettra à celui-ci d’activer des fonctionnalités sur les applications tierces.

Bientôt sur les smartphones Android ?

Et la bonne nouvelle, ou pas, c’est que ce nouveau bouton proposé par Apple sur ses derniers iPhone pourrait inspirer d’autres marques. Par exemple, au mois d’août, le compte X Ice Universe (une source de fuites qui est régulièrement relayée par les médias) a publié une image suggérant que la série Find X8 d’Oppo pourrait avoir une fonctionnalité similaire, qui serait baptisée “Quick Button”.

Par ailleurs, d’après un article de BGR, sur le jour de la présentation de l’iPhone 16, le président de Nubia aurait utilisé le réseau social chinois Weibo pour faire le teasing d’un bouton appareil photo “plus réaliste”. Quelques jours plus tard, Realme aurait également utilisé ce réseau social pour faire le teasing d’un bouton similaire à celui d’Apple sur un futur modèle.

Reste à savoir si d’autres marques plus importantes, comme Samsung, Xiaomi ou encore Google Pixel, vont emboîter le pas.

Le retour du bouton appareil photo

En tout cas, Apple n’a rien inventé, puisque par le passé, d’autres marques de smartphones ont déjà essayé de se démarquer en proposant un bouton physique dédié à l’appareil photo. Parmi les exemples, il y a Lumia, dont le modèle 950 XL avait des boutons d’allumage, de volume et un bouton appareil photo, sur la tranche. Sony, qui misait énormément sur l’expérience photo de ses smartphones, avait aussi proposé un bouton physique pour l’appareil photo sur ses modèles.

Cependant, il faut aussi admettre qu’avec Camera Control, Apple propose bien plus qu’un simple bouton. “Cette nouvelle commande est un concentré d’innovation. Elle intègre notamment un commutateur tactile qui reproduit la sensation de clic, un capteur de force haute précision qui détecte les pressions légères, et un capteur capacitif qui permet des interactions tactiles”, explique la firme.

  • Le bouton dédié à l’appareil photo fait partie des principales nouveautés de l’iPhone 16
  • Et apparemment, des concurrents préparent déjà la sortie de smartphone Android avec une fonctionnalité similaire
  • Cependant, il est important de rappeler que l’iPhone 16 n’est pas le premier smartphone doté d’un bouton pour l’appareil photo

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